Les hommes qui étaient détenteurs de tisser le raphia, ne savent plus manier le métier à tisser. Le travail de tisserands étaient exclusivement réservé aux hommes, avec l’arrivée des pagnes de blancs, la production du raphia déclinât. Aujourd'hui les hommes punu ne s’intéressent plus a cet art. Autrefois il existait un métier a tisser devant chaque case.
Les textiles punu
Avant l’arrivée des blanc les punu ignoraient les pagnes et se vêtaient d'un espèce de tissu obtenu a partir des écorces battues et traitées d'un arbre appelé Katu et d'un tissu de raphia Ngombu car ils étaient d'habiles artisans, les fibres étaient tirées d'une plante de la famille appelée Dyinimba et séchées aux soleil puis les tisserands les passaient au métiers à tisser vertical et de construction compliqué.
Pour l'obtention des étoffes multicolores, les tisserands teintaient les fibres avant de les tisser. la couleur noire s'obtenait en faisant bouillir dans une grande marmite des espèces d'un cailloux noir vifs appelés Magogu que l'on ajoutait au fruit, feuilles et écorce d'un arbuste mumbucini alchorena cordifollia Mull. Arg.) auxquelles il fallait aussi adjoindre les écorces de noisetiers : mugumunu ( coulus edullis baill) le tout était pilé, mélangé à l'huile de palme et mis à bouillir dans une marmitte d'eau aux trois quart. Lorsque les fibres ont pris de la couleur on apportait la marmite et son contenu à la rivière. Là bas on procédait au lavage des fibres en frottant avec de la terre glaise avant de les rincer a grandes eaux. Enfin ils étaient mis à sécher au soleil avant de les tisser.
La couleur rouge pour autant demandait moins d'effort de travail car elle était entretenue à partir des fruits de l'arbuste dénommé ngunci-bamba (bixa-orellena L.) des noix de palmes mures crues et parfois un morceau de l'arbre de couleur rouge sang: isugu. le tout mis dans la marmite et bouillie l’opération de nettoyage était toujours la même sauf qu'on passait directement au rinçage sans enduire les fibres de terre glaise au préalable.
Les tisserands passaient ensuite au tissage. La pièce d’étoffe tissée: dibongu; et l’assemblage de plusieurs d'entre elles donnaient ce qu'on appelait ngombu ; ndengi ou encore massieli. Pour arriver à ce stade l’opération duraient durant plusieurs jours. Les efforts ainsi produites servaient à la fabrication des vêtements du village ou a être échangées avec celles ethnies voisines.
Chaque localités se distinguait par le choix des couleurs et des motifs que par la qualité.
Et grâce aux rechanges inter et intra-ethnique, le savoir faire passait ainsi d'une ethnie à une autre de nos jours , le mode vestimentaire à bien changé , les quelques ndengi datant d'un siècle sont jalousement conservé.
Le massieli..
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