Jan 31, 2021

Salon de l’Agriculture à Dakar. Le troisième Salon international des industries agro-alimentaires a ouvert ses portes mardi à Dakar. Forte, cette année, de 200 participants de plus d’une quinzaine de pays différents, la manifestation entend rapprocher les promoteurs africains et occidentaux. Interview de Babacar Samb, l’initiateur du salon. Dakar accueille depuis mardi, au Centre international de commerce extérieur (Cices), le troisième Salon international des industries agro-alimentaires (Siagro). Deux cents participants ont répondu présents cette année à l’appel de la Sencomane, société privée organisatrice de la manifestation. Pour son PDG, Babacar Samb, il s’agit de promouvoir l’agro-alimentaire de toute la sous-région et de rapprocher les promoteurs africains et européens. Afrik : Pourquoi organiser un tel salon ? Babacar Samb : L’agroalimentaire est un secteur très important dans l’économie ouest africaine. Il s’agit de promouvoir nos productions et surtout nos produits de transformation, ceux qui fabriquent de la valeur ajoutée. Nous avons ciblé cette année quatre filières pour le salon : l’agriculture, le lait, l’agro-alimentaire et la pêche. Afrik : Combien de participants avez-vous cette année et de quels pays sont-ils ? Babacar Samb : Nous avons 150 participants directs et 50 participants qui se sont fait représenter. Ils viennent de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Burkina, de la Gambie, de la Guinée, du Cap Vert pour les pays de la sous-région. Mais nous avons également d’autres exposants notamment européens : la Tunisie, l’Allemagne, l’Espagne et bien sûr la France. Et il faut noter cette année la présence de promoteurs du Ghana, de la Mauritanie et du Niger. Afrik : Qu’attendez-vous de ce salon ? Babacar Samb : Le salon est un espace de rencontre. En invitant des Européens au Siagro, nous souhaitons promouvoir les échanges entre les promoteurs africains et occidentaux. Afrik : La Secomane est une société privée, bénéficiez-vous de soutien de la part de l’Etat ? Babacar Samb : Nous avons un fort soutien institutionnel. Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Pape Diouf, la ministre des PME, Aïcha Agne Pouye ainsi que le ministre du Commerce, Cheikh Sadibou, sont venus mardi pour l’inauguration. Mais nous n’avons aucun soutien financier de leur part.

LA VIE AGRICOLE

La vie agricole est partagée entre deux saisons: la saison sèche et la saison des pluies.
1. La saison sèche
Vers les mois de mai/juin, les hommes ou les femmes commencent à choisir les lieux des prochains champs. Pour effectuer ce choix, ils débroussaillent bitsaku, petites parcelles qui délimitent le champ. Au cours du mois de juin, les hommes, les femmes et enfants s'en vont camper en forêt. TIsaménagent milaku, lieux de camping. La durée du défrichement et d'abattage des arbres dans les champs est de deux mois environ. Les habitants vont travailler ensemble pour constituer dilande, ensemble des champs choisis par un groupe de villageois. Le travail en commun prend le nom de imbile. Les villageois vont s'entraider en échangeant les jours de travail d'un champ à l'autre. Pour indiquer aux autres la direction des champs, on utilise kolulu (feuilles élaguées sur le sentier).
2. L'abattage des arbres dans les champs
Cette activité est réservée essentiellement aux hommes. Pendant que ceux-ci abattent les grands arbres, les femmes s'activent pour préparer le repas. Celui-ci est composé de boulettes de bananes, tubercules de manioc, etc. accompagnés de délicieuses sauces de noix de palmes yambi-ngatsi. Entre midi et deux heures, lorsque le contenu des marmites respire sur les feuilles de bananiers, une femme ou une jeune fille va prévenir les coupeurs de bois, bawanzi.
Pour éviter tout accident imprévu, elle passe du côté où les haches n'ont pas encore livré leur combat avec le gros mulombe, mugane, etc., arbres des forêts secondaires et primaires. Pour signaler sa présence, elle dit: -"jo, jo, jo ", et les bûcherons répondent: -" Jo, yové", dans. un chœur alterné et rythmé par le bondissement des derniers coups de haches sur les arbres. Les derniers arbres en cours d'abattage tombent eux aussi dans un cri de chœur: "ko[wa", et en un mouvement appelé diyingu. A la fin de ce "tombage", les bûcherons crient pour signaler que le danger est passé, et que tout se passe bien. Certains en lancent des cris d'encouragements, konu, et d'autres fredonnent des mélodies en guise de prières de remerciements. La femme ou jeune fille qui s'était mise à l'abri derrière des troncs d'arbres interpelle une seconde fois les abatteurs : - ruganwo : venez! A la suite de cet appel, les hommes laissent leurs haches, se dirigent vers mulaku où ils vont reprendre des forces. Le repas terminé, ils retournent aux champs pour continuer l'abattage en chansons.
-Le rituel des travaux champêtres chez les Punu :
Tout travail manuel est rythmé par des chansons. Pendant que les hommes s'activent aux champs, les femmes se rendent à la rivière avec des calebasses pour y puiser de l'eau. Les enfants qui les accompagnent cherchent des petits crabes, bikèke, sous les cailloux. Ces" crabettes" leur permettront de jouer au bukaji, jeux de famille.
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3. La recherche des boutures
A la fin de la période d'abattage, pendant que le soleil assèche les végétaux et que les rats palmistes rongent les cœurs des palmiers, les jeunes garçons tendent des pièges bidoke, mavange, mabandu, bisuli, pour capturer des oiseaux, des gazelles, entre autres. Les jeunes filles, quant à elles, en compagnie de leur maman, vont chercher des rejetons de bananes, des boutures de manioc, des ignames, et autres plantes dans des paniers en liane, misudu. Ces cultures sont placées sous des branches et feuilles mortes au pied des grands arbres. De temps en temps, les femmes plantent quelques boutures sous le musoli pour tester la fertilité de la terre.
4. La mise à feu des champs
Au mois de septembre, profitant d'une journée ensoleillée, les femmes ou les hommes vont mettre du feu aux champs ainsi défrichés. li est important de faire attention à la direction du vent. Cette précaution d'usage est indispensable pour éviter tout accident pendant l'embrasement. Une personne se tient à la lisière du champ, pànge nungi, et encourage la "brûlée" par le chant suivant: Kangié vole mwèndu Ibonge aké wu dale: le feu, file vite pour que la tortue ne te rattrape pas. Le lendemain matin, les habitants procèdent à la vérification des brûlis. lis observent si la masse des végétaux asséchés a été réduite en cendre tout en ramassant les animaux morts.
5. La mise en terre des boutures
Quelques jours plus tard, les femmes cultivent des boutures à des endroits appropriés du champ. Certaines parcelles sont réservées à la culture des ignames jaunes: notamment celles recouvertes par des cendres rouges-ocres. Les cannes à sucre sont cultivées de préférence au bord des points d'eau. Les grains de maïs sont ensemencés à proximité des souches mortes. Dès les premières pluies ou rosées saisonnières, des bourgeons poussent des boutures mises en terre sous le musoli pendant l'abattage. TI existe une science de l'agriculture chez les Punu. Une cultivatrice plante en se référant au cycle de la lune, à la qualité de la terre, à sa position pendant la mise en terre. Exemple: la culture des ignames. Les ignames sont mis en terre sous des branchages brûlés. La cultivatrice a obligation de s'asseoir à même le sol pour éviter que les jeunes pousses ne deviennent migànge, c'est-à-dire des mauvaises ignames qui terminent leur maturation sous le soleil, avec un bout hors de terre. TIest recommandé de ne pas faire des cultures sous une terre encore chaude.
6. Sarclage et récolte des aliments
Quand les pluies se font abondantes, les plantes et l'herbe de toutes sortes poussent dans le champ. Pour aérer les cultures et favoriser une pousse harmonieuse, les femmes réunissent leurs efforts pour le sarclage des champs: c'est le procédé de imbile. Le travail s'effectue souvent à mains nues ou protégées par des morceaux de chiffons.
Si le chemin qui mène vers le champ est bordé d'herbes rampantes, il leur est conseillé de se nettoyer les pieds avant tout travail de désherbage. Cette précaution est indispensable pour éviter que l'herbe ne détruise les plantes. Dans un mouvement d'ensemble, les femmes avancent en chantant dans un chœur rythmé par le « houalement» des machettes dans l'herbe: isinge sagulé, sagulé... sagulé: sarclons l'herbe. Lorsque le soleil arrive au-dessus de leurs têtes, elles se reposent à l'ombre des grands arbres pour partager leurs mets, inditsini. Les repas sont servis dans des feuilles de bananiers. Les faces maquillées par le charbon, elles mangent en écoutant le son des chants des colibris, toucans, pigeons, etc. Les périodes précédant les récoltes sont parfois marquées par une ruée d'animaux dévastateurs, notamment les éléphants. Pour protéger les cultures de bananiers, les jeunes fabriquent des sonnettes à l'aide des boîtes de conserves ou d'objets bruyants. La récolte se réalise selon les besoins des familles. Chaque samedi, les femmes accompagnées de leurs filles et parfois de leurs petits garçons se rendent aux champs pour remplir les paniers pour la semaine. Les régimes de bananes ainsi récoltés sont parfois destinés à la vente de détail aux commerçants venant des villes voisines ou lointaines. Ceux-ci viennent s'approvisionner en régimes de didungu, bake, biri, qu'ils vont revendre à la capitale (Libreville qui signifie la ville des esclaves libres). Ce moment de marchandage se nomme dikase.

Maison en planche

 


Maison punu

 


Jan 27, 2021

 


La maison en planche

 







Jan 26, 2021

Maison en ciment


 


Les maisons en briques de terres

 







La maison en planches sciées

 















La maison en planches sciées

 











La mode punu au masculin.

Jan 25, 2021

On a besoin d'argent pour avancer


Bienvenue à ce blog , qui a pour but de promouvoir la culture et la langue punu. Sans votre support nous ne pourrons pas continuer l'effort de préserver notre culture qui est menacée.






Deuxième version (M) racontée par Monsieur Ndêmbi Jean

1 yî:ke dusavu du mbwange tukerulwanu
2 Ndembi  Jean akesave 
3 dusavu du mbwange  mutu  mangolu
4 mutu umavarange mambu-masamarululungu na bambâ:tsi
5 yike ama tukerulwanu
6 nane gaston abanovosila
7 na barétu na babale dutsiru vave
8 tulérulwanu dusavu du mbwange
9 Ndembi Jean édusavi, merénge
10 simbanu kuru
-yeno
11  tâte de nzâ:mbi amawele  murétu
12 dine dyandi ma Pungu 

...

Maghène na tsiési

 Transcription : Maghène na tsiési Umabè, bambatsi babédji ba néni, maghène (Django) na tsiési (maviangu) ba matsana o mwa dimbu. Maghène ama tsana na mughatsiandi na bane, tsiési amabe bwa na ngudjiandi ama ronda puèla. Mutsanu wogu umabe uboti bilime na bilime. Bilime na bilime bike vioga, dinong diogu dimabe ignung kwang na ilumbu yo nzal djima yi dimbinine o dimbu.
Miwèli na miwéli mike vioghe, nfûl djisa ma mwé noghangue, biriri bisama mwé benda, miri ufû. Midjamb mike bande ukamughe. Bambatsi babédji bake kéwivula yi : ike uka tudilile bigudji, ike tsiè tuke bungulili bifumbe ?
Mwa ilumbu, vo matébuyile ma wisi, maghène akèdukisi vo mune ndagu tsiési, djawa na gome ake wivuli yi :
Tsiési : diambu yi ? agune ani aki dukisi vo munu ndagu na mune kedi nane ?
Maghène :diambu dié di mbè na kedi ombu wagu, tugo mwé rungul utsane nane. Rughe o nzime dikuse nga yé utsingul mwa diambu.
Tsiési : diambu adine dié digo runguse ukèl yi wisi alé tébugh na burang nane yi ?
Maghène : chuuuuut !!!mwa nfudu, nzi rugh mu utsingulu yi tuboki ba ngudji bétu tuke lèvume na mwa bilumbu abibi nzale djimatukambisi.
Tsiési : ayi ? bangudji bétu ? tsabi tsabi ! ngudji ami djima tsogh nààmi ? Tsabi tsabi !
Maghène : tugo mwé rungul unuanga bwa mambe ma mudjabe agune uki kamugh. Tuba boki,pa utse buse, ndèbè idjabi ndè nurèile uboka ! nu gubok, mba nga boke ngudji agu. Kabo payi irondi ube mognu, sing wa dyé ni utsinguli.
Tsiési (na goma akesing) : nimasing, tumb, tulèbande na djagu ngudji. Ndébè umuboke mba uki mbègh dya dikabu o dimbu dyami. Pa tuma mane udji nyame djotsu, mba nga boke dja ngudji mba nuyi uvègh dyagu di kabu.
Maghène (anomane uboke ngudjiandi, akivè tsiési dyandi dikabu) : mbatsiami, mé mbémbuami dji mosi , nane tuts gulusunu, la dyagu dikabuà.
Na maghène éwè, tsiési asamadji nyame ngudji aandi, ake tsingul ngudjiandi ilombi mba akè musuègh o ghari dilute di mufume, vo mughule mwa mudjambe wè mbè ukivu na mambe. Bilumbu na bilumbu bike viogh. Mwa tsisigha, wisi umàbe dumbirii, nful ano dùm, ake noghè. Maghène wandi ake wè ombu tsiesi ilumbu ayo yi maduka ilumbu yé nful amanoghilè.
Maghène : mbaatsi, idjabi dibandu dyè ni marughil na kedi, nane ndébè idjabili, nyame mamami djimasuk, vaak mwa bilumbu ni gukèlile yi uki mbèghe dya dikabu di nyame ngudjagu. Ndibulili ndagu.
Tsiési (amakébindighe o gari ndagu aandi) :ndé uts làb yi nful ats noghe na mukolua ?
Maghène : yine ! kabo avane ndè uts bokili mamaghu vane nful djits dimbena odjulu ndawa mumba batu baké ghulu nane étatilia na bualia ,
Tsiési : nési !
Maghène : kabo uts kèle wa vave na matébugil ma wisi vo yilu é bili mughangu, vo batu bé wendili wilu yi boti na nfula ?
Tsiési : nésioo !
Maghène (na kabu) : ka ike yi imbosili dyambu di nful ?
Tsiési (na ditékulu diotsu) : mbasiami , nful, masukusulu ma mangle,biriri ike ubend, ike na miri, na bivaru, midjamb namapape miu base na mambe. Mbatsiami, mognu mba ike ubuedji kabo ngé la dyé numwé bokili wa mamaa
Maghène (na kabu adji néni) : ménu nzi vagh nane tuma kunzil, ndé umambioyile o disu ditobigh kabo udjaba yi vave ilumbu yi nanyangu, djétu banaghu tube ngongul bédji vo misoli.
Miwèli namiwèli mike viogh, maghène asamamwè labà tsiési na ngudjandi vo dimbu. Mwa ilumbu, ake wè ô dimbu dimosi oyé là ngang bamanengila Direkulu mumba ake mutsingule wè tsiési na ngudjaandi bamasuèmina. Direkulu amabe yari ayéyi mutù, yari ayéyi ibulu na muyile ; ake va maghène yi :
Direkulu : nu nangule muyilaami, mane ndé ùla, uya rèke, uya fute matédji, uya bindighe né mbasu. Pa uts rungus uva mane ni utsingulili, mba nga utsingul vo batu bé irombi bavu, nu uvè na bisiému byé ubuagh mu nzile adji wè o mwa mudjambe agune ugha kamugh na mangle.
Tumb na maghène ébandi wa unangul muyil aandi yotsu évagili ake ukungis, ndagu Direkulu djo djik suno bas na mbungh ? Ike na bayini, na babanzi bake bas. Maghène asamamwé rungus uvume, ake bindighe mbasu, ake pale mbangu :
Maghène : kayié mbunghé ! ndè uke mipume kwè na ubwile ? kayaa nzale ulughé, une mbung, mba nimagulu dibandu dyé batu bé ukumbili !!!
Direkulu : baghé lenzi mondi mo disu ubolô. Wendango tumb pa ughabe na ivale pàs o ughango.
Maghène àno paal, aké kèla tsiési o dimbu dyandi. Tsiési wa mun ama rondili uyè dokimine dimbu dyandi ake labilile maghène, ake rine, ake wè, ake wè ake wè, manyuru wa make muvol, ake bérughe. Mune mbè ava yi ake rèleme, ake sung yé palilil ô ndagu djosu dji pisime, ake làà mwa dibal bamanénguila Direkulu yari aye mutu, yari ayi ibulu na muyile. Anomane utsigule Direkulu bikumbu, djawa, Direkulu ake mutsingule nane amatsingulile maghène. Ake mane uvabingane biotsu na burang, mba Direkulu ake muva yi : Direkulu : Bô bisiému abibi, uke sing mo dugnuru diotsu, uke suègh mwa bimosi mumba uké kambe o wusu . Dipale u pale wunu gari ndagu adjidji, uya tsune nzime, uya bo maghétu, uya bo mabale, wènda ike na gusu. Tumb pa utse be na mwa dyambu, né yi mwa dyambu irondi, uke bo mwa bisiému uke va vo dulimi mba uke va « galu-galu ».
Tsiési ano pale o ndagu Direkulu, ake kalugh ike mwa mwane mughétu ubuédji. Vo gusuandi umabe bwa nzile bédji, maghétu na mabale, ake va ngalu ngalu, ake suno yé pààal o gari musiru wè maghène amawenda. Maghène amaru kedi na mugatsiandi o yi riabe mikanzu, ano làà tsiési vo djulu mukokulu ake muva :
Maghène:Ndé lani, kayi mune ivuandi yi mwane mughétu iva vave wagu pinze o gari musiru aghughu uga uboti ?
Mwane mughétu : (ake va mwa bisiému o munu) : nima tsiémugh, nisane biburu, nima viénguile musiru wotsu na uyèneromba mamb, manyuru mamambole, ningane nzale, kokolu tsi batsiénu, nguamusianu. Nighane mbure dji uwè.
Maghène (mugatsi amalénobus, ake musiengh, asamamwémukipang) : rugh nétu, na mé na mugatsiami tu uvè ifumbe i ghone.
Bano tôle o ndagu , mughatsi maghène anomane ulambe, djabè maghène ake nenguile mwanè mughétu o udji, mweki ake va bisiému vo duli mba ake muva :
Mwane mughétu : nirondi wa udji, tumb nyale tsiagu tsi mbè ghome, tsi tabuli. Maghène ake tabule. Mughatsi amalé no mughandise, asamagharu, ake mwé musiengh.Maghène ats mwé nenguile mwanè mughétu o udji
Maghène : nima tabule kale nyale, kabo tsié rugh o udji nami.
Mwane mughétu : nirondi wa udji, tumb muyilaghu imbè ghome. Maghène atse tabule muyile.
Ike nane kuangh na maghène amadokulile minu, ake dondule misu.
Mughatsi Maghèneano làà nane ake va mulumi : mwan mughétu aghune aruyila vave, mutsanuétu umabive, mumbayi igululu motsu mé dja éutsinguli, ughémudja né gune érughisini, namune misu ka imosi yi o mwé uva yi botulu ?
Maghène ano gulu nane ake nyogha, ake siantse mugatsi na bane. Ats mwé va mwanè mughétu :
Maghène : avava nisane nyal, muyile, minu, né misu ma ulabili mé satsi, kabo tsié rugh o udji !
Mwane mughétu :nima sing, tumb ni rondi uwivule mwa dyambu di musitu, vadje mwa dyambu dimosi diki mbè ghome. Murimaghu wimbè ghome, kabo urubuli.
Maghène ake rubule murime, ake kéboke djabèniè. Mwanè mughétu ake va ngalu ngalu, akemwè kalugh tsiési, akébo ngudjandi, ake wèlene , akebe na ifumb i néni. Ilombi ayine maghène o musiru aghérondili tsiési. Dibandu adine maghène é binguisile tsiési o musiruèèè.

On a besoin d'argent pour avancer


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Batisses coloniales

 








Vannerie chez les tsogho

I.1: De la catégorisation des objets issus de l’artisanat

I.1.a Les objets de transport et de conservation.

Les objets sont représentés par une très grande variété d’objets à usage multiples constitués par des matériaux au nombre desquels le rotin est plus utilisé, mis à part le palmier dont les feuilles servent confectionner. Les objets; fréquemment rencontrés sont les paniers, les corbeilles, les fumoirs ghétada ou tchasa » (engin fabriqué pour la viande).

I.1.a Les objets de transport

Les paniers ezambi tchôô font partie des objets de transport les plus usités de nos jours.A l’intérieur de ces grands ensembles nous pouvons dénombrer plusieurs variétés.
- Ghébembé gibecière indigène
-ghetughu hotte pour le transport du gibier et d'une facon generale du tramsport des petitis animeaux
-Mavindé hotte utilisé pour le transport des drageons de baniers , bouture de maniocs, pieds de tarots.
-Koto pannier pectoral suspend au coup afin de transporter les produits de la peche
-Géshambi utilisé par les femmes pour porter des charges


I.1.b Les objets de conservation.

Les objets de conservations varient selon les types de produits à conserver. Nous avons deux types d’objet à l’intérieur desquels on trouve des variétés. Ainsi on a les séchoirs, fumoirs et les calebasses. Les mitsoghô distinguent séchoirs et fumoirs. Les fumoirs sont appelés tchaza ils servent à conserver des produits issus de la pêche et de la chasse, mais aussi le sel et le savon. A l’intérieur de cette variété, nous avons des séchoirs faits à base d’une sorte de roseau mikongo, des bambous du palmier raphia bandja dya épéko en rotin tchonoet en baguettes de bois. Le séchoir en baguette de bois sert pour fumer la viande gnama dya ghomtchégné et le poisson gnama dya gho mbéyi.Les autres formes de séchoir servent àconserver du sel mais aussi à mettre le poisson ou viande déjà boucané. Dans la plupart des cas,lesfumoirs sont en dessous des séchoirs. Lesséchoirs ghétada au singulier/ étada au pluriel servent à conserver les objets issus de la vannerie tels les paniers et les corbeilles. Cet objet de conservation est souvent fait contrairement au premier à partir des bois plus solides queceux qui servent à la fabrication
Les calebasses tchova sont surtout réservées à la consrvatione des produits liquides eau «mèba», huile «madi», vin de palme «maduku ma ékadi. Ellessont également utilisé pour la conservation des poudres, des concombres de tout genre et même l’arachide.
Les corbeilles
-tsao petites corbeilles  servant a conserver poudre, mineraies, huile de palme et fruit ndeningo
-ghebetwa corbeille servant  au lavage de courgette et ignames
-ghtépetshe corbeilles à semences, destinnee à recevoir les fruts
-koto sechoir pyramidal à piments on le suspnd à la cuisine
-mosughudu panier à filet pyramisal, conservation des viandes et poissons séchés
-monagha conservattions des batons de tsingo
-tsegoha

I.2: Les ustensiles de cuisine.

Dans cette catégorie d’objet, on trouvele mortier, le pilon, la corbeille, le couteau, la cuillère et le tamis filtre. Ces objets sont presque d’usage quotidien. le pilon constitue l’objet le plus connu et le plus usuel desustensiles ménagers. Il sert à écraser les aliments comme, tous les féculent qui peuvent être transformés en boulette mbombé, l’arachide pour la transformer en pâte mokama, qui par la suite peut être transformée en  pâte moins durepar un processus de cuisson et prend le nom de ghédudè, le concombre pour en faire une sauce paquet ghévonda,le maïs  pour  le  transformer  en faire un paquet mokondja Le mortier motongo , recèle, et cela moins connus, un symbolisme sexué (le  mortier  proprement  dit étant la matrice et le pilon, le phallus). C’est ce qui justifie les interdits liés à l’usage de ces deux objets  qui  vont  ensemble on  ne  peut  utiliser  le  mortier qu’avec  un  pilon  et  vice  versa.  C’est  ainsi  que,  pendant  les  périodes  menstruelles  et  le lendemain  de  l’acte  sexuel,  l’usage  du  pilon est strictement interdit  aux femmes  et  par extension aux hommes. Il faut néanmoins remarquer qu’il y a trois formes de mortiers chacun ayant un usage bienspécifique à l’intérieur deux grandescatégories qui sont: ghézo et ghépenda Ghézo est le mortier utilisé pour écraser les produits suscités. En ce qui concerne la deuxième catégorie, nous avons le mortier qui sert à raffiner la canne à sucre ghépenda za mikoko et celui qui sert à raffiner l’huile de palme ghépenda mbida, couteau en bois tchumaapendé sert à éplucher les bananes plantainet à remuer les aliments au cours des cuissons. Les corbeilles en rotin, reposant le plus souvent sur quatre pieds, servaient autrefois d’assiettes; de nos jours, elles ont quasimentdisparu, car rarement utilisées qu’auseules fins 237 de récipients à mets rituels, dans les cérémonies d’initiation, elles sont de plus en plus souvent remplacéespar des feuilles bananiers diabi dia kondô filtre en rotin ghéwandjéo, à huile de palme complète for utilement cetassortissement d’ustensiles

I.3 Les outils de chasse et de pêche

Pour traiter cette partie, il est important de dresser un bref aperçu sur la chasse et la pêcheLa chasse: Chasser, c’est approcherl’animal, c’est voir sans être vu; la chassemet en acttion une somme  de  connaissances  extrêmement précises sur le comportement et l’écologie dugibier Rien n’est laissé au hasard, et le chasseur module ses techniques au rythme des saisons. La fructification de  certains arbres attirent oiseau sangliers,les basses eaux ;permettent d’atteindremaré cages.vocabulaire ces activités chaque espèce est dénommée, ainsi que les différents milieux où elle vit. La chasse ;est une occupation majoritairement masculine, elle n’est elle n’est jamais une activité de loisir, même si elle extrêmement appréciée son but est l’approvisionnement de la maisonnée. En effet ;c’est la forêt, et elle seule, qui procurent les protéines du régime alimentaire, par la chasse et par la pêche. La battue des animaux& s’effectue avec arcs arbalètes bota chiens édundja piégeage étamba sagaies ;kongô au; pluriel et ékongô au singulier pourchasse gibier bien on hasse à l’affût en plaçant près d’un lieu de passage (qui peut prendre un autre nom en fonction du type d’animal qui y passe comme ;c’est le cas du passage des antilopes appelé ndombo ou de nourrissement. Le piégeage est quant à lui une activité individuelle, ou l’on construit d’ingénieuses «machines» les gros gibiers et ghévoto;(petits pièges au singulier et &;évotoau pluriel) pour les ratsde très petite  taille.  Ces machines consistent à capturer les gibiersl’absence des chasseurs ambéna au singulier et mombéna et des piégeurs motambi au singulier et atambi< au  plurieChez  les  Mitsogho,  il  y  a  plusieurs  types