De nombreux récits rapportent, que partie de Bungiri dans le Kassai un nommé Ngéli Ilahu aurait été poursuivi pour avoir commis des assassinat. Dans sa fuite il serait venu se réfugier dans le creux d’un n arbre appélé Ilunga-I-murumba non loin du mont fuari la région de Diveni dans l'actuelle Congo Brazzaville.
Selon Mouity- Inéni , Ngéli Ilahu serait le fils d’un certain certain ilahu-I-Ndinga, né de Ndinga et de buanga , ancetre présumé des punu, Seul le nom du lieu où il habita à Ngéli Ilahu demeure encore vivant dans la mémoire des punu. C'est là que il y aurait engendré 9 filles qui serait les ancêtres des clans matrilinéaires punu ce sont les clans dikanda , Micimba, Budjal, Bumuéli, Mincumba, Dijaba, dibamba Kadi, Mululu et Ndingi. ils sont à l'origine au nombre de neuf, mais au cours des migrations certains d'entre eux pour diverses raisons (recherche d'un parent, fuites devant un danger, inceste conflit etc.)se sont cindés Ces session ont engendrer au sein de l'éthnie punu la prolifération des clans qui sont aujourd'hui au nombre indéterminé.
Selon Maganga -Ma-Buju et l'abbé Mbumb-Bwas presentent les punu comme le faisant partie du groupe qu'ils désignent sous le vocable de Bajag qu'ils font partir du " Haut Zambeze"
Selon PLACIDE IBOUNGA MOUSSOUNDA. À Mr Fredh Souleymane Foumbi! Votre questionnement à propos des origines des Punu au sujet de la thèse de Mme Monique Koumba Manfoumbi m' amènent à réagir. J'ai une preuve irréfutable dont le fil conducteur est l'Artiste Gabonais Makaye Ma Mbumbe Christian alias Mackjoss. Ses chansons sur nos origines m'ont conduit depuis de nombreuses années à faire des recherches personnelles au Congo-Kinshasa dès que suis arrivé en France. Je me suis résolu d'abord à étoffer à parler le "Ingala" que je parlais et entendais déjà bien quand j'étais enfant, en plus du "Mùnù Kutùbá" langue parlée sur la Côtière de l'Océan Atlantique de Sette Cama, Mayumba (Gabon), Pointe-Noire, Dolisie (Congo-Brazzaville) à Matadi, Moanda et Boma dans le Bas-Congo (Ex Zaïre, actuellement Congo RD). De mes multiples fréquentations des Congolais de la RDC, j'ai croisé des personnes parlant une langue profondément apparentée au Punu. Cette langue est appelée le Bayaka, et est parlée par la population de la Région de Bandundu. Je citerai parmi mes rencontres l'Artiste célèbre Congolais Werrason que j'ai souvent rencontré à Paris et qui m'a surnomé "Mwana Muyaka". Lui expliquant mes recherches, ce dernier avec d'autres Congolais m'avaient confirmé que les Artistes Tabu Ley aujourd'hui décédé, Stino Mubi, Stervos Niarkos décédé en 1995, et beaucoup d'autres de l'orchestre Kiam sont issus des Bayaka ( groupe ethnique RD congolais très apparenté linguistiquement aux Punu du Gabon et du Congo- Brazzaville). De mes autres recherches diverses, j'ai été amené autour du Lac Tanganika près de la Région de naissance de feu Laurent Désiré Kabila (Sud Maniéma) et les Régions du Lomami et du Tanganika) où j'ai découvert une ethnie dont la langue parlée s'apparente linguistiquement également au Punu. D'ailleurs, j'ai un projet de sějour en RDC pour la poursuite de mes recherches... J'y reviendrai ultérieurement plus en profondeur là dessus... Car je suis actuellement entre les Lacs Tanganika et Kivu, la Région du Katanga, la Zambie et le Kénya dans le même objectif. Rassurez-vous Compatriotes que nous aurons beaucoup à nous dire... Alors, pour moi, la thèse de Mme Monique Koumba Manfoumbi va bien dans le sens de la réalité historique des origines Punu, même s'il y aurait de nombreuses incohérences et zones d'ombre... Aussi, je conseilllerai à nombreux d'entre nous de visiter les travaux de l'Abbé Mbumbe Buasse sur la question...
Selon MABIKE MA KOMBILE les Punu habitent les régions de la Nyanga et la Ngounié, au sud du Gabon. On les rencontre aussi au Congo, en Angola. Ils appartiennent au grand peuple bantu. Ce sont: batu ba tate nzambi, c'est-à-dire: les humains du père créateur.
L'histoire de ce peuple est pour le moment mal connue. Selon l'abbé Proyat, cité par le père J. Bonneau in Grammaire Pounoue, Brazzaville: ICF, 1956, on lit: « au XVIIe siècle les yakas, bajage (groupe dans lequel on trouve les Punu) étaient établis sur les bords du fleuve Kassaï, gros affluent de la rive gauche du cours inférieur du fleuve Congo. Attirés par la mer, comme toutes les populations de l'intérieur africain, ils tentèrent d'envahir l'Angola. Le général portugais Gouveia les repoussa en leur infligeant de grandes pertes, grâce aux armes à feu de ses troupes. Les yakas s'enfuirent. Une partie de la tribu retourna dans la région du Kassaï ; les autres, qui nous intéressent spécialement, mettant le Congo entre eux et leurs ennemis, remontèrent vers le nord et s'enfoncèrent dans la forêt équatoriale. De là, ils se répandirent dans les régions qu'ils occupent actuellement. Plus tard, ils prirent le surnom de pounou, qui signifie: les tueurs ».
Des chercheurs contemporains, historiens et anthropologues, objectifs dans leurs démarches, confirment cette démarche historique en révélant les faits dans leur réalité intrinsèque. Soyons plutôt à l'écoute des populations que nous voulons prendre comme objet d'étude.
Les Punu ne sont pas des tueurs nés ou surnommés. Des thèses fortement connotées ont voulu le suggérer. Des recherches de plus en plus concluantes prouvent a contrario que, comme toute société organisée, les Punu avaient leurs soldats pour se défendre contre l'envahisseur. En vérité, les soldats sont ce qu'on appelle: batu ba dibadi, c'est-à-dire: les hommes de feu.
Dibadi était dans l'imaginaire punu, un esprit guerrier ayant un corps de feu. C'est ce guerrier qui guidait mystiquement les soldats dans leurs croisades. On entend très souvent les gens dire: dibàdi dia tèleme, c'est-à-dire, la force de l'esprit est en nous, le combat sera rude, sans pitié. Non et non, le terme punu ne signifie pas tueur. Cette traduction relève d'une confusion avec le terme puni: le tueur en série. Un combattant digne devait s'identifier à pwange puni, un animal mythique carnivore pour posséder sa force, force et rage qui lui permettraient de combattre l'adversaire ou de le tuer. C'est le rôle de tous les soldats du monde. Punu est un terme sacré, forgé par les ancêtres à partir de plusieurs autres paraboles ayant une signification mystique - qui reste secrète. Retenons simplement que les Punu sont des Bantous. Les Punu, lors de leurs différentes migrations avaient un système de repérage qui consistait à attribuer les mêmes noms de rivières, de fleuves, de montagnes, de villages, de chutes, d'un lieu à un autre. Les lieux de séparation entre Batu étaient les embouchures de grands fleuves. La littérature orale nous enseigne que Batu sont comme les doigts de la main. Tout au long de ces déplacements, la langue évoluait d'un lieu d'habitation à un autre. La transformation de cette langue s'est faite d'abord par la disparition de certains affixes (suffixes ou préfixes) et ensuite par les emprunts effectués lors des rencontres avec les autres peuples. Par contre les radicaux sont presque restés les mêmes d'une langue bantu à une autre. Le yipunu est aujourd'hui marqué par les mots des langues des colons comme le portugais, l'anglais, et le français.
Les premiers écrits dans cette langue ont été réalisés par les missionnaires tels que le père Jean Bonneau. Cette langue est comprise et parlée par les peuples apparentés comme les Gisir, Tsogo, Nzébi, ViIi, Lumbu, Varama, Vungu.
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Il existe d' autres versions qui méritent plus de recherches:
L'histoire de la race noire nous enseigne que les punu faisant partie des enfants du Kongo (Bena Kongo) qui viendraient de l'ETHIOPIE où les enfants du ciel étaient venus s'accoupler avec les enfants de la terre. De là, sortiront nos ancêtres qui vont se répandre en Nubie (EGYPTE), en Madiani, Kanana (actuel ISRAEL), en Nzambu (INDE), etc. Ainsi, va commencer la grande migration vers le sud par un rassemblement en ETHIOPIE des BENA KONGO sous la direction de MBIR DJULU (Aigle Royal) qui ordonna la grande majorité des BENA KONGO de quitter le Nord pour le coeur de l'Afrique (CONGO, GABON, ANGOLA...) via le ZIMBABWE.
Après le ZIMBABWE, les BENA KONGO se rendirent dans le désert du Kalahari .Une partie des BENA KONGO iront vers le Sud où ils se mélangèrent aux Hottentots, Bushmen donnant naissance au Peuple ZULU d'AFRIQUE DU SUD...
Donc, l'on retrouve les Punu en Afrique du sud, au Botswana, au Mozambique, au Lesotho, en Tanzanie, au Zimbabwe, en Angola, en RDC, au Congo Brazza.
La race nilotique Kwafi- Massai du haut Zambeze la zambèze se trouve tout au sud de la RDC et de la Tanzanie et le Zimbabwe, les kwafi-Massai existe encore de nos jours, peut-on leur trouver des similitudes avec des pounous? En Swayili Kwafi voudrait dire ceux qui sont venus d'ailleurs.... Encore une fois, je répète que l'on peut organiser ces informations et combler les trous. D'après l'histoire des origines qui est raconté ici, les pounous sont tous issue d'une seule et même famille... Combien de temps faut-il à une famille de neuf enfants pour peupler environ 500 000 individus en 6 siècles
La troisième version
De ce fait, point d'exégète.
Que nous reste t' il alors si ce n'est ressasser mieux transcrire avec la rigueur épistémologique ce que nos pérégrinations nous ont apporté.
Le peuple Punu loin d'être ex nihilo a pour ancêtre les Bantu et la traçabilité de son mouvement migratoire remonte vers l'An 200 après Jésus-Christ. Parti de l'actuelle Zambie, il a migré vers le Nord-Ouest en quête d'un léger mieux, un long chemin qui l'a disséminé le conduisant jusqu'au Gabon bien sûr en passant par Cabinda puis Divenié au Congo Brazzaville.
Arrivé au Gabon appelé alors Pongo (d'où le terme aller ô Pungu utilisé par les Punu du Gabon lorsqu'ils se rendent à Libreville supposé être le vrai Pays) là,il s'est installé dans les régions du Sud du pays
Tres interessant cet article sur les origine des Punu.
ReplyDeleteC'est merveilleux ce travail. Il est important de trouver une formule pour organiser des rencontres avec d'autres chercheurs de l'aire culturelle punu.
ReplyDeletesi d'adan et eve la terre se remplit alors de nding et bwang on peut très bien avoir 500 000 descendants après 600 ans.Les guerriers jagha faisaient beaucoup de captifs qui étaient incorporés aux différents clans,grossissant ainsi les effectifs; punu= guerrier ou tueur.
ReplyDeleteAu Gabon nyang na nguni sont deux noms punu en souvenir de leur appartenance au groupe nguni dont les zulu d'af sud sont un pan.
ReplyDeleteJe suis de sibiti donc si je comprends bien yakas est juste une appellation donc je suis punu
ReplyDeleteTrès bien je veux savoir un peut plus sur mes origines je suis punu et très fier je suis badumbi
ReplyDeleteBjr à tous ! Cet article est très intéressant. Il nous reste à tous le devoir de partager toutes ces informations avec nos proches. Dire qu'à travers l’Afrique existent des peuples qui parle punu ou le ypunu ou se rapproche me réjouis beaucoup. Que nos linguistes fassent leur travail pour un rapprochement. Nous étions dispersés hier aujourd’hui il est temps de se réunir. Lorsque j’écoute les chanteurs congolais, plusieurs expressions ou mots punu y sont. Je suis du clan bavela (imondu =boumoueli) par ma mère et Budjala par mon père.
ReplyDeleteEric de Mulamba (Nyanga au Gabon )
Bonjour. Je suis Armand PAMBOU du Congo-Brazzaville. Lors de mon séjour à Kampala, j'ai été surpris de voir le "mukudji" à l'hôtel Impérial où j'étais hébergé mais, celui ci habillé en noir. J'ai écouté des mots tels que : mulungi, mambu mabi. Lorsque je demande les explications, en tout cas les mêmes qu'on Punu.
ReplyDeleteAu Botswana, j'ai été attiré par la danse. Une danse commune à celle de Punu "Ibasa"
Merci, merci et merci peut-être sans vous en rendre compte vous avez soutenus la thèse selon laquelle les bantu sont bel et bien des vrais juifs de la Bible. Merci encore.
ReplyDeleteJe vais lire et relire cet article qui m'est apparut dans l'esprit avant mm de le trouver.C'est quand mm dommage k dans les programmes scolaire on préfère nous parler de l'histoire des peuples européens etc;tandis k pour savoir qui nous sommes, d'où nous venons,il faut beaucoup rechercher !il est temps kon nous enseigne à l'école notre culture,nos langues,nos origines,notre histoire pour en faire une véritable promotion de nos valeurs!
ReplyDeleteExcellent, nous poursuivons également les recherches comme vous après ce beau héritage que le fruit de vos recherches nous ont permis d’apprendre largement. Je savais que j’étais pas de ce sol gabonais. Les punus sont tellement différents. «Batu ba tate nzambi » d’où cette amour du Seigneur 🥹…je comprends mieux. Merci
ReplyDeleteEnfin situé !
ReplyDeleteMerci pour ce trèsor inestimable et je n'ai plus qu'à le transmettre à ma progéniture🙏