Mariage coutumier punu

"Le mariage coutumier en pays Punu".

Tout d'abord, pour ceux qui ne le savent pas, l'UNION est le quotidien d'informations locale. Il a 33 ans d'existance et pas d'égal ! On y trouve une page Port Gentil et en couverture un article quotidien intitulé : Pour moi quoi ... Makaya, dont je vous ferai partager la finesse ultérieurement.

Mais revenons-en à notre article sur le mariage à la coutume, car c'est très intéressant et pour ne rien perdre du déroulement de cette cérémonie, je vais vous recopier tout l'article :
"Le jour du mariage, fixé d'un commun accord par les familles des futurs conjoints est arrivé. Le jeune homme, le coeur battant la chamade, et les siens (parents paternels et maternels) débarquent au domicile de la famille de la demoiselle chargés de cadeaux de mariage, les biens composant la fameuse dot.
L'endogamie (mariage à l'interieur d'un clan) étant interdite chez les Punu, les deux familles se sont au préalable assuré que la fille et le jeune homme n'appartiennent ni au même clan paternel, ni au même clan maternel. Il n'est toutefois pas exclu qu'on remonte plus loin dans l'arbre généalogique.
Au début de la cérémonie, les parents de la jeune fille feignent d'ignorer ceux du jeune homme. "je vois un groupe de gens ici. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ?" interroge à la ronde le porte parole. Il s'agit en général d'un oncle maternel de la future mariée. Mais la famille peut s'attacher les services d'une personne extérieur, pour ses qualités de débatteur, car la cérémonie de mariage est une véritable joute oratoire.
Le porte parole de la famille du garçon, là aussi un oncle maternel en général, répond : "J'ai vu une jolie fille passer. Elle est entrée ici. C'est elle que nous sommes venus chercher."
Auparavant, il doit décliner son arbre généalogique, pour prouver qu'il n'y a aucun lien de parenté entre les futurs mariés. Les interlocuteurs se lèvent pendant la prise de la parole.
L'ai faussement menaçant, le doyen des hôtes réplique : "Faites attention, ici il n'y a que des femmes mariées. Vous venez nous provoquer à domicile !" Si dans le passé, il y a eu des conflits entre les deux familles ou leurs alliés, ils sont remis sur la table. Si c'est le clan du garçon qui les avait provoqués, il est obligé de payer des amendes, sous formes d'objets traditionnels.
Passé cette étape, l'oncle de la fille fait mine de revenir à de meilleurs sentiments et demande : "qui est cette poule que vous cherchez et comment est elle ?" Son homologue dans l'autre famille donne le nom de la jeune fille et la décrit avec force détails, afin de convaincre qu'il sait de qui il parle.
S'ensuit un test. On aligne des jeunes filles voilées, parmi lesquelles ne figure pas parfois la future mariée, et on demande à l'oncle de désigner la "poule" qu'il est venu chercher. S'il se trompe, une amende lui est réclamée et on recommence jusqu'à ce qu'il débusque la fille en question ou jusqu'à ce qu'il soit mis un terme à l'exercice pour éviter la lassitude de l'assistance.
S'il réussit à faire remarquer l'absence de sa future bru, quand elle ne figure pas parmi les filles présentées, on fait partir les filles pour les faire revenir quelques temps après avec dans le groupe "l'objet" convoité. Une fois la fille repérée, l'oncle du garçon la présente à l'assistance en vantant sa beauté, ses mérites de femme digne, etc. Puis vient l'étape du versement de la dot, qui donne lui à d'interminables débats au cours desquels fusent les proverbes et en permanence interrompus par des conclaves (fundu : lire "foundou"). La cérémonie de mariage est aussi l'occasion de faire étalage de son éloquence et de sa parfaite connaissance des coutumes.
Au moment du versement de la dot, le père du jeune homme confie le franc symbolique à son fils, qui va le remettre à sa dulcinée assise en face d'eux, à côté de ses parents. Si elle n'est pas consentante, elle le lui rend. Si elle accepte de l'épouser, elle ira donner le franc symbolique à son père. Dès lors, l'oncle du garçon dépose la dot devant la famille de la fille.
En ce qui concerne l'argent, aucun montant n'est exigé parce que en pays punu, la notion de dot se confond avec l'union des deux familles. Par exemple, l'accueil chaleureux que l'homme réserve aux membres de sa belle famille, le soutien moral matériel ou financier qu'il apporte quan
d ils sont en détresse, tout cela s'inscrit dans la dot. Lors de la contraction du mariage, la dot est divisée en deux parts: une pour la mère de la mariée et l'autre pour son père. Les biens comme le raphia, la hache, la machette, la lime et la lance (de nos jours un fusil) sont incontournables dans le lot destiné au père. Dans celui de la mère, il faut la nasse, le panier, la natte, la la machette, la marmite en terre cuite et la calebasse.
Après la conclusion du mariage, les deux familles font bombance. Puis, le marié et sa famille prennent congé des beaux parents sans emmener la mariée. Autrefois, le marié pouvait se livrer à un rapt, en allant enlever sa femme chez elle. De nos jours, c'est la famille qui accompagne la conjointe chez son mari après lui avoir fait un trousseau composé des symboles d'ardeur au travail (panier, bretelles et machette) et abondance de vivres (nasses, gibier et provisions). La natte symbolise la quiétude du sommeil et le vin de palme la bravoure que doit avoir le gendre. Quand la belle famille rentre, le gendre doit encore couvrir de présents, qui sont une autre forme de dot.

Dans la tradition punu, c'est le père qui devait choisir une femme à son garçon, naturellement au sein d'une famille de bonne réputation, dans le même village ou dans un autre de la même contrée, lors de ses pérégrinations. L'âge du mariage d'une fille n'est pas spécifique, la moyenne étant 15 ans.
Le jeune homme, lui, doit avoir fait la démonstration de sa maturité. C'est pourquoi il est en général de loin plus âgé que sa moitié. Il arrive qu'on choisisse l'enfant à naître, en espérant que ce sera une fille.
A l'origine, le choix de la jeune fille reste secret entre le père et la mère du jeune homme. La mère aura pour mission de fréquenter assidûment désormais celle de la jeune fille. Et au moment propice, elle avouera ses intentions. Si elle ne rencontre aucune opposition, elle informera son mari de l'accord tacite. De son côté, la mère de la jeune fille commencera à préparer psychologiquement la future épouse, sans attirer l'attention du père, qui sera le dernier à être informé.
Commencent les contacts entre le jeune homme et la future belle famille. Il sera appelé à prêter sa force physique à son future beau père pendant les travaux champêtres, la pêche, la chasse ou la réfection des cases. Tout contact est strictement interdit entre le garçon et la fille, car cette dernière doit garder sa virginité jusqu'au mariage. D'ailleurs, les parents s'arrangent pour que les deux enfants ne se croisent jamais. C'est plus tard que la mère de la jeune fille informe son mari des véritables raisons de la présence du garçon chez eux. "Tu vois ce jeune homme poli, travailleur qui nous rend service, il est ici pour demander la main de notre fille", expliquera-t-elle.
Comme toujours, ce sont les deux familles (paternelle et maternelle) du futur marié qui réunissent la dot.

Que s'est il passé aux locales 2008 a Mouila

Le président du Parti social démocrate (PSD, majorité), Pierre Claver Maganga Moussavou, a boycotté le vote du maire de la commune de Mouila et a qualifié le maire élu d’ « inexpérimenté » pour gérer la capitale provinciale de la Ngounié.

Cette élection a faillie ne pas se tenir suite au retrait, à deux reprises de Pierre Claver Maganga Moussavou et des partisans du PSD en vue de contester les six procurations présentées par l’alliance PDG, ADERE et UPG ainsi que le président de séance, Frédéric Mounanga, qu’il a qualifié d’ « incompétent».

Le choix de Frédéric Mounanga à la tête du bureau de l’élection était basé sur son âge. La loi électorale stipule que le président de séance doit être le conseiller le plus âgé et que son secrétaire, le conseiller le moins âgé de tout le conseil, tous non candidat.
Le même président de séance avait déjà présidé la session de l’élection du maire démissionnaire, Alfred Mabika et du maire du deuxième arrondissement de la commune de Mouila.
N’ayant pas trouvé satisfaction, Maganga Moussavou, a décidé de boycotter l’élection en arrachant toutes les procurations et l’urne qu’il a gardé jusqu’à la fin du scrutin.

Malgré les sommations des forces de sécurité, Maganga Moussavou, et les siens qui n’ont participés à l’opération du vote ont regagné leur quartier général (QG), avec le matériel électoral et les procurations, entravant ainsi le bon déroulement du scrutin qui a eu lieu plusieurs heures après.

Pour le président du PSD, « Comment peut-on ridiculiser Mouila en mettant quelqu’un qui ne va pas être à la hauteur ? », s’est interrogé le conseiller Maganga Moussavou, furieux ajoutant que : « Ce sont les conseillers qui ne sont pas de Mouila qui gaspillent cette ville ».
Sur 14 votants, le candidat du PDG, Christian Kombila, a obtenu la totalité des voix, soit un pourcentage de 100%, issue de la coalition avec l’ADERE (majorité) et l’UPG (opposition).

L'autre vérité de Mocabe

Dans le sud du Gabon dans la région par Moabi au nord et au sud et la haute Ngounie a l'est et les tandu montagne a l'ouest. Leur chef Mavurulu dans le quartier general était basé a Kumeramba Murundi et a Mokabe ont fait plusieurs attaques aux Europeens entre 1907 et 1910 les causes etaient conflits d'intérêts et commerçants africains et abus des concessionnaires européens.
Capitain Curault arrivaient a Mokab en Juillet 1906 ayant successivement echoues trois fois ils e retiraient atchjbanga pensant qu'ils allaient coupes la route de moabi station depuis Tchibamga.
En novembre capitaine Meillour qui s'étaient distingués dans la guerre avec les Mitsogho voyagaient de Moabi a Doussala pensant atteindre Kumeremba et Murundi plus tard. Mais a la fin du mois son progrès a été stoppe 11 attaques successives punu. Durant plusieurs ans les hostilités avaient existes entre punu et Mitsogho. Apres avoir vaciller les autorités décidèrent de faire alliance avec les tsogho apres leurs défaites en 1907. Suivant cette alliance le chef Mavurulu étaient obliges d'abandonner

Originaire du Gabon, il vient d’intégrer ses fonctions à la tête des programmes de l’Agence universitaire de la francophonie, dont le siège se trouve à Madagascar. De passage à Maurice, il a bien voulu nous parler de sa mission «qui transcende les oppositions politiques et idéologiques entre pays de la région», ainsi que sa vision de la francophonie d’aujourd’hui...

BEAUTE ET FASHION AT HOME


Iliona Blanc Diva punu de la musique gabonaise.

Visage pur et voix angélique, Iliona Blanc tombe du ciel comme une bonne glace coco en pleine canicule ou un chocolat chaud en hiver. Toujours positive, elle chante comme d’autres respirent et distille sa bonne humeur à travers une chanson française pétillante, teintée de rythmes ensoleillés. Il faut dire que la belle a dans ses valises les sonorités africaines de son Gabon natal, la douceur de la Provence où elle a grandie, et l’amour des paroles bien écrites, ce qui donne un milk-shake pop métissé frappé de touches folk et reggae qui vient rafraichir la nouvelle scène française.

Pierre Monsard, Les aspects de l’oralité africaine

L’héritage de l’écriture et des littératures écrites a transformé les rapports que pouvaient entretenir le créateur africain avec son peuple. Le choix de la langue reste l’un des problèmes essentiels dans la création littéraire en Afrique noire. Nous essayons de cerner, dans ce travail, la corrélation des quatre éléments suivants : langues, littératures écrite, culture traditionnelle et sujet écrivant. Comment les écrivains transmettent et expriment le dire africain dans leur texte narratif ? Il nous ait apparu nécessaire et important d’étudier et de dévoiler les méthodes et les techniques langagières utilisées dans le roman africain afin de saisir les problèmes pouvant se rattacher à un certain esthétisme littéraire.
L’oralité ne nous intéresse ici que dans la perspective de son ingérence dans l’écriture. En quoi se distingue-t-elle de l’écriture comme marque culturelle, manifestation littéraire et esthétique du langage non écrit et quels sont les profits qu’elle peut constituer ou promettre à l’écriture ?
La plupart des analyses et des travaux consacrés à l’étude de la littérature africaine insistent sur la place qu’occupent dans les lettres africaines les survivances ou les signes de l’oralité. C’est un sujet qui est placé au centre du débat qui porte sur la littérature africaine actuelle (écrite en français). Le concept de l’oralité (attitude culturelle et pratique littéraire) interroge avec acuité toute tentative de recherche sur les productions africaines. Les sciences humaines, notamment les études ethnologiques ont recensé et vulgarisé certaines notions et certains concepts tels que « l’oralité », « les traditions orales », la force de la parole proférée ». Ce discours ethnologique sur l’Afrique n’a pas manqué de susciter des mises au point, des discussions, des interrogations sur les significations précises ou approximatives de ces termes souvent utilisés à divers niveaux et de différentes manières. Les intellectuels africains (d’une manière générale) s’attachent à dénoncer le statut et l’orientation idéologique d’une certaine ethnologie en Afrique noire. Les critiques littéraires (occidentaux et africains) interrogent le devenir de cette manifestation culturelle de l’oralité (acte social et pratique littéraire) dans la perspective actuelle des œuvres littéraires négro-africaines. Ce débat (critique de l’ethnologie occidentale et réflexion sur l’utilisation des pratiques littéraires de l’oralité africaine traditionnelle) s’inscrit dans le cadre général d’une recherche qui porte à la fois sur l’identité nègre et sur la spécificité d’une littérature africaine. On limite le débat à quelques questions. Partant de l’oralité africaine (les manifestations de vie, le fait culturel, la pratique littéraire), on cherche tout d’abord à établir où à rétablir l’identité nègre. Ce débat ou mieux cette attitude intellectuelle qui a été au centre de l’activité littéraire des tenants de la négritude -jugée caduque par certains- reste encore d’actualité. Les questions qui reviennent à ce sujet sont les suivantes : comment percevoir cette identité et où se situe-t-elle ? Au regard de ces deux questions, le chercheur, le critique littéraire, le sociologue, l’ethnologue, l’historien, l’écrivain africain…. orientent leur recherche sur les fondements, les bases de la spécificités nègre et élaborent un discours théorique et prospectif sur les productions de l’esprit en Afrique noire.
[Levons une équivoque] il ne s’agit pas pour nous de démontrer ou de laisser supposer dans cette étude qu’une littérature africaine n’est « authentique » que lorsqu’elle est orale ou présente les marques de l’oralité. Nous cherchons à révéler et à cerner ce qui peut constituer « l’originalité » - (dans le sens de neuf, nouveau, inédit ou de singulier) - de cette littérature. L’influence de l’oralité africaine traditionnelle sur les œuvres africaines produites en français est, en effet, un des éléments - parmi tant d’autres - qui peut permette cette originalité.
Nous inscrivons d’emblée notre étude dans le cadre de la pratique de l’écriture en Afrique noire en essayant de voir comment s’effectue le travail de l’écrivain à partir de la pluralité des textes, des formes d’expressions et des langages qui s’offrent à lui dans son environnement passé, lointain et immédiat. Le professeur Bernard Mouralis, dans sa thèse d’état et dans de nombreux articles démontre et souligne que le chercheur en littérature africaine doit considérer qu’il existe en Afrique noire « une pluralité de pratiques littéraires […] l’écrivain entend parler de l’Afrique et pour l’Afrique, mais qu’elles que soient par ailleurs l’acuité et la richesse de son expérience individuelle, le rapport existant entre lui-même et la réalité qu’il souhaite dévoiler n’est jamais immédiat. Entre le locuteur et le réel se déploie […] l’ensemble des textes qui ont été produits en Afrique […] ; il continue plus loin en faisant un inventaire des textes qui « peuvent constituer l’horizon littéraire des textes du négro africain […] le champ de ses possibilités d’expressions ». Le professeur Bernard Mouralis trouve deux grands ensembles de textes. Les textes d’origine européenne parmi lesquels il classe « la littérature exotique (exotisme proprement dit, littérature négrophile, littérature anticolonialiste) et la littérature coloniale, puis nous avons ’’les textes d’origine africaine’’ (littérature orale, littérature écrite et éditée dans les langues africaines […] littérature populaire, littérature des mouvements politico-religieux…. »
A travers cette pluralité des textes, nous retenons pour notre étude la prépondérance de l’oralité africaine traditionnelle.
Dans un article intitulé « la littérature africaine et son public », Roger Mercier fait la remarque suivante : « le point primordial à ne pas oublier quand on est appelé à apprécier la littérature négro-africaine est que, sinon dans sa réalisation du moins dans ses sources, elle est une ’’ littérature orale’’. Quelles qu’aient été ses études ultérieures pendant son adolescence et sa jeunesse, tout écrivain a été marqué d’abord, à l’âge où la personnalité commence à se former, par les récits entendus à la veillées, dans sa famille ou sur la place du village de la bouche des vieillards dépositaires des mythes, des légendes et de la sagesse des ancêtres ». D’aucuns pourraient penser que R. Mercier veut signifier par cette affirmation qu’il n’y a que l’influence de la littérature orale qui est importante et valable. Ce serait faire un faux procès à cet éminent chercheur de la littérature africaine. Par cette déclaration, il a tenu simplement à rappeler la place primordiale qu’occupe cette dernière dans la formation et la vie du futur écrivain noir. L’éducation et la formation de ces écrivains, leur situation sociolinguistique est, comme de nombreuses études l’ont prouvé, en porte-à-faux avec deux cultures, deux langues : la vie au village avec la langue maternelle et la culture de l’oralité et celle de ville avec la scolarisation, le mélange de langues et ce que Bernard Mouralis désigne par ’’culture coloniale’’.
Le rapport des écrivains africains avec l’oralité traditionnelle nous amène à considérer et à révéler […] l’ambiguïté du travail de l’écrivain africain, le rapport au contexte dans lequel il inscrit son travail, la langue qui lui permet de livrer son imaginaire et son message. Autrement dit, [l’étude] de la forme, des modalités langagières et du discours narratif dans la production romanesque d’Afrique noire d’expression (d’écriture) française. L’objet de cet ouvrage sera principalement centré sur cet élément. En effet, certains critiques de la littérature africaine pensent qu’il est temps d’étudier l’écriture africaine et le discours narratif dans la production africaine. Les études sur le contenu des œuvres ont tendance à s’écarter du fait littéraire pour s’appesantir sur l’étude des thèmes. Il est temps que l’on réfléchisse à la situation qui s’inscrit dans la diglossie comme cadre sociolinguistique et dans le biculturalisme comme lieu de contact et carrefour de plusieurs traditions littéraires. C’est ce point de vue que semble évoquer Mateso Locha […]. La critique littéraire africaine et occidentale redécouvre de nouvelles propriétés du langage et de la littérature […]. Cette révolution consiste en la manifestation d’un intérêt pour « les formes » par opposition aux « contenus ». On découvre ainsi que certaines formes ne peuvent s’expliquer qu’en se référant à la tradition orale […]. Il y a dans cette nouvelle critique africaine un retour phénoménal au « langage », au texte redéfini comme l’objet de la science littéraire. […] Comment comprendre et situer l’influence de l’oralité sur les écrivains et dans leur travail ? Il est opportun, dans ce type de recherche, qu’on interroge un moment les prises de position des écrivains. Peut-être pourrions-nous mieux éclaircir le sens qu’ils donnent à leur travail et comment ils l’abordent : quels sont les rapports qu’ils ont entretenus ou continue d’entretenir avec l’oralité traditionnelle, tiennent-ils compte dans leur travail d’écrivain de l’esthétique traditionnelle ? Toutes ces questions ne peuvent avoir des réponses valables que si on examine [attentivement] la genèse des productions littéraires, les déclarations des auteurs qui situent mieux le lieu et le sens de leur démarche.
Pierre Monsard, Les aspects de l’oralité africaine traditionnelle et son influence sur la littérature écrite actuelle, thèse doctorat (littérature française et comparée), sous la direction de Monsieur Jean Decottignies, Mars 1986.

Today: Miss Ngounié 2008

L’étudiante en 1ère année d’Anthropologie à la Faculté de Lettres et Sciences Humaines (FLSH) à l’Université Omar Bongo (UOB), Cynthia Carmen Mboumba a succédé mardi à Mouila, à Miss Ngounié 2008, Fleuramie Mirembou Boukoumba, au terme d’un concours de présélections organisé par le Comité Miss Gabon (Comiga), qui a également vu le choix porté par le jury sur ses deux dauphines, Sylvia Badouzou et Ida Badjonda, comme meilleures beautés de la province de la Ngounié. Sur huit candidates en compétition, Cynthia Carmen Mboumba, 21 ans, taille 66 cm, tour de poitrine 83 cm, bassin 97 cm et toise 1,70 m, a été élue Miss Ngounié 2009 par le jury présidé par Benjamin Meyé M’Owone du ministère de la Culture ( ), représentant la présidente du Comiga empêchée, Mme Olga Clarisse Ondjélé. Elle a été secondée par la 1ère dauphine Sylvia Badouzou, 22 ans, élève de la classe Terminale littéraire à Ameth-Fall au Sénégal, taille 62 cm, poitrine 77 cm, bassin 91 cm, toise 1,71 m et la 2ème dauphine Ida Badjonda, 21 ans, élève en classe de 1ère série économique au lycée Mohamed Arissany à Libreville, avec pour mensurations, 83 cm (taille), 90 cm (poitrine), 99 cm (bassin) et 1,67 m (toise).