Géographie punu

Océan Pacifique : NYANGUE USALMISE; Océan Atlantique : NYANGUE KALUGHE; Océan Indien : NYANGUE NZAMBU; Océan Antarctique : NYANGUE POSSI BANDE, Océan Arctique : NYANGUE POSSI TANDU. Bivunde bi Bapunu ba ma va yiri " Durémbu mambe ma mubu, nyangue a ma bure mivuve "; mivuve mi nyangue : Mubu (la mer), Durémbu (le fleuve), Mudjambe (la rivière), Itughe (la source), Ivele (la chute), Didjangue (l'étang), Dibole (le marécage), Muile (Ruisseau)....

.... L'Ocean Atlantique = MUBU NGUIMBI car NGUIMBI était le premier Punu à avoir vu l'Ocean Atlantique


Di nguenza Tate Sunde !!! tumba, bivunde bé va yiri , FUMU NZAMBI a no sunde mutu ake mu nwisse mambe ma nyangue kalughe; mba mutu ake bande u sibule makake na makulu, ake bande u ghughume...mutu ake bande u kalughe, ake bande u vosse dilongu di tèghe, nane u ghululu mubu ta é vossi.....Bivunde bake buéssa yiri Nguimbi mwisse Budjale a ma wende o yène rombe musayi ake supulili mubu....

Kaboghu, ta tu tsi vaghe MUBU NGUIMBI na NYANGUE KALUGHE a vane va mossi. DibotI !!!

Contribution:  Alain Roger Moussavou et  Serge Alain Moussounda

Le lycée technique Nyonda Makita de Mouila (sud)

Le lycée technique Nyonda Makita de Mouila (sud) a organisé le week-end dernier dans l’une des salles de l'établissement, son tout premier conseil d’établissement présidé par le directeur de zone académique Ngounié/Nyanga, Etienne Mbazzandja en présence du secrétaire général de province, Jean Lucien Moudoumoungongo, de certaines administrations, ainsi que des enseignants et des représentants de l’association des parents d’élèves.


Le directeur de zone académique Ngounié/Nyanga, M. Etienne Mbazzandja en ouvrant lesdits travaux, a formulé le vœu que les idées et les points de vue croisés sur les thèmes retenus durant sur les travaux s’inscrivent dans le fil des orientations de la tutelle pour le meilleur intérêt des élèves.

Cette rencontre a donc permis aux acteurs présents d’échanger sur divers pans de l’administration, de la pédagogique, de la discipline, la particularité de l’approche par la compétence (APC), la transformation du lycée professionnel commercial en lycée technique, ou encore les autres aspects administratifs et pédagogique.

Il a été décidé aussi l’ouverture d’autres filières notamment, le tourisme, l’hôtellerie et le commerce pour être en phase avec la diversification de notre économie. Autres propositions, emmener les élèves du cycle professionnel à chercher eux-mêmes les lieux de stage au lieu que ce soit l’établissement et tout en augmentant le nombre de semaines en entreprises. Puis, les meilleurs élèves pourraient poursuivre leurs études au cycle technologique. La nécessité d’organiser les journées portes ouvertes au moins une fois par trimestre afin de faire connaître au public, les différentes filières de l'établissement.

Signalons que le LTNM, comprend deux cycles : professionnel et technologique. Le professionnel reçoit les élèves par voie de concours les élèves de 5ème des lycées et collèges (de la1ère en 4ème année). Ils pratiquent l’APC et préparent ces derniers au diplôme du brevet d’études professionnel, dans les options secrétariat-bureautique et comptabilité. Le cycle technologique reçoit sur concours les élèves du niveau 3ème de l’enseignement général. Il fonctionne avec l’approche par objectif et prépare les élèves aux différents baccalauréats. (action communication administrative, action communication commercial et comptabilité-gestion)

En clôturant les travaux du conseil, le secrétaire général de province, Jean Lucien Moudoumoungongo, a indiqué que les échanges ont permis de cerner les problèmes auxquels le lycée est confronté, pour mieux envisager les perspectives pour le mieux être des apprenants. Tout en remerciant les participants pour le travail accompli, il a émis le vœu que les recommandations qu’ils viennent de formuler puissent se concrétiser en regardant dans la même direction.   

Quand les camerounais se preparent à l'offensive..

Ebolowa : Les producteurs se partagent les restes de semences du comice La place de fête de Nko’ovos à Ebolowa a servi le 06 avril dernier de cadre de lancement de la distribution des semences et plants offerts aux agriculteurs par le chef de l’état. Deux membres du gouvernement à savoir Jean Nkueté de l’agriculture et du développement rural, et Madeleine Tchuinté de la recherche scientifique et de l’innovation ont procédé à la cérémonie de lancement de la distribution des semences et plants à Ebolowa. Il s’agit d’une retombée pour les agriculteurs suite au comice agropastoral d’Ebolowa. Entre autres présents offerts au chef de l’état, le ministère de la recherche scientifique et de l’innovation à travers l’institut de recherche agronomique et de développement (IRAD) lui en a fait un don de toutes les semences et plants qui étaient apprêtés pour le comice agropastoral d’Ebolowa. Paul BIYA à son tour a offert son don évalué à 100.000 plants aux agriculteurs Camerounais. La cérémonie du lancement de la rétrocession de ce matériel végétal aux agriculteurs des différentes régions du pays, explique la difficulté d’accès à la semence de bonne qualité. Pour les 523 bénéficiaires de la région, c’est une piste à explorer pour l’amélioration des rendements agricoles. Selon Mbida Georges bénéficiaire venant de Mengong, l’intention est bonne, il reste le suivi sur le terrain. Pour cette remise symbolique, 3 bénéficiaires ont été choisi par département, et les autres y sont rentrés avec des bons à enlever pour les prochains jours. ebolowa nkueta tchuente semence don biya Dans l’ensemble, les bénéficiaires de la région du Sud vont se partager 400 kg de semences de maïs, 300 kg de semences de riz, 2000 orangers, 400 manguiers, 200 plants de safoutiers, 250 plants d’avocatiers, 1500 plants de cacaoyers, et des plants de citronniers. ebolowa_nkueta_tchuente_semences_don_sac Selon Jean Nkueté cette cérémonie traduit l’importance de la semence de bonne qualité dans la production agricole. En ce début de campagne agricole, les agriculteurs doivent valoriser ce don, afin que l’impact soit ressenti par l’accroissement et l’amélioration des rendements. Pour la patronne de la recherche scientifique et de l’innovation, pour qu’une agriculture émerge, il faut la semence améliorée de haute performance. La recherche a pris la mesure de la difficulté, et ses structures de recherche s’attèleront à l’encadrement des agriculteurs, afin qu’on puisse ressentir une amélioration jusque dans les villages. Elle en appelle chaque Camerounais à produire même autour de son habitation pour sa consommation. L’IRAD s’est senti rehaussé, car son travail qui est d’apporter des améliorations dans la qualité des semences va enfin atteindre les utilisateurs qui sont les paysans. ebolowa nkueta chuente semences don symbole ebolowa nkueta chuente semences don symbole

Le sud Ouest Pole Agricole assure la sécutité alimentaire

Conséquences de l’endommagement du pont sur le Komo à Kango, des paquets de  manioc,  régimes de  banane, fruits et légumes arrivent à Port-Gentil dans un état frisant l’avarie. Devenus  impropres à la consommation, ces produits constituent un manque à gagner qui se chiffre en millions de francs CFA pour les commerçants.
Marche au manioc Port-Gentil
Étal de manioc dans un marché de Port-Gentil

Dans les différents  marchés de la capitale  économique du Gabon, des paquets de manioc  en provenance de Lébamba  au sud Gabon, des régimes de banane, des caisses et sacs de fruits et légumes sont débarqués en mauvais état au port de la cité pétrolière. Et pour cause, «depuis que le retour au bac à cause de l’endommagement de l’un des ponts de Kango, le manioc, la banane, les fruits et légumes arrivent  à Port-Gentil déjà pourris. Les camions sont bloqués pendant plusieurs jours. Le bac n’assure la traversée que par ordre d’arrivée. J’ai  passé trois jours à la belle étoile en attendant  notre tour. Je suis obligé de liquider ce qui est encore un peu bon», explique Thérèse Bouanga trouvée en train de faire le tri des régimes de banane, au marché du Grand Village à Port-Gentil.
Aux autres marchés, La Balise, Lipo et Josaphat, le constat est le même. Les aliments en mauvais état sont entassés sous les étals. Un manque à gagner pour certains commerçants grossistes. «J’ai perdu 200 paquets de manioc, au prix de 7000F le paquet vendu à Port-Gentil. Cela fait 1,6 million francs, y compris les 200 000 francs pour le transport, Lébamba-Libreville-Port-Gentil. Une perte énorme, je vis de ce commerce depuis mon jeune âge. Depuis que j’ai abandonné l’école, j’ai remplacé ma mère dans ce circuit», se plaint Albertine Ndounga, avant d’ajouter : «J’ai passé cinq jours sur les lieux. Le bac ne travaille que jusqu’à 18 heures. Avant cette situation, lorsque le camion ne tombe pas en panne, si je quitte Lébamba lundi,  je suis à Port-Gentil mardi.»
Ces dernières semaines ont été difficiles pour les commerçants qui approvisionnent, deux fois par mois, les marchés de Port-Gentil en manioc, banane et autres produits alimentaire. «La situation du pont de Kango qui s’ajoute aux pannes de camions de transport et l’état de la route nationale en certains endroits, cause des grandes pertes et baisse les quantités des produits alimentaires à livrer sur les marchés de Libreville et de Port-Gentil», précise Mikolo, un ancien commerçant.
Pour des nombreux consommateurs, cette situation va engendrer, sans nul doute, la flambée des prix sur ces produits alimentaires littéralement importés et déjà trop chers dans la ville. «La particularité de Port-Gentil c’est que tout vient d’ailleurs, tout est importé. Les produits alimentaires locaux viennent de l’intérieur de la province, du Moyen-Ogooué, de l’Estuaire, du sud du Gabon et du Cameroun pour ne citer que ces localités. La situation du pont de Kango inquiète plus d’un Port-Gentillais», indique Sylvie Avom.
Selon  certains Port-Gentillais l’insularité de la ville  ne favorise pas le transport des produits. «Pour preuve, il y a des périodes où on cherche le manioc ou la banane sur le marché. Heureusement,  le riz et le pain se substituent au manioc et à la banane dans les ménages. Voilà reposé le problème de la route pouvant reliant Port-Gentil à d’autres régions du Gabon. S’il avait la route, les commerçants s’en sortiraient autrement. Ils peuvent apporter les produits alimentaires au sud, au nord et l’est du pays», pense Georges Awoutano, consommateur.
Fort heureusement, pour les Port-Gentillais, près de 60% des produits alimentaires locaux vendus sur leurs marchés proviennent de l’intérieur de la province et de Lambaréné.

Le projet de la route reliant Ndendé au Gabon et Doussala

Le projet de la route reliant Ndendé au Gabon et Doussala au Congo voisin vient de rentrer dans une phase plus concrète puisqu’un financement de 53 milliards de fCFA a été accordé à l’Etat gabonais par la Banque Africaine de Développement.


L’accord de financement a été signé vendredi par Christophe Akagha Mba, ministre gabonais de l’économie, et Ali Lamine Zeine, représentant résident de la BAD au Gabon.

Les 52 milliards permettront enfin de construire une route bitumée entre Ndendé, dans la province de la Ngounié et Doussala, ville congolaise située à la frontière avec le Gabon.

Cette route longue de 49 km a une dimension transafricaine. Une fois terminée, elle devra contribuer à améliorer les échanges commerciaux et économiques entre le Gabon et le Congo. Les populations, déjà liées par des appartenances familiales, claniques ou culturelles, seront donc plus enclines à échanger, notamment dans le cadre de la libre circulation des biens et des personnes dans la sous-région CEMAC.

Sampérode MBA

GN/14
Source: Gabonews

Les promesses d'ALi Bongo Odimba pour la Ngounié

EN CE QUI CONCERNE LA PROVINCE DE LA NGOUNIE

A l’issue de cette tournée provinciale, les mesures ci-après ont été prises :

1. Le renforcement des capacités opérationnelles de l’Administration par l’octroi des véhicules comme dans d’autres provinces ;

2. Les travaux d’adduction d’eau potable à Ngouassa (Fougamou) et Massika ;

3. La construction d’une microcentrale de 8 MW à Dibwangui pour renforcer la capacité de la production de la vallée de la Louetsi et suppléer l’ouvrage de Bongolo en déficit ;

4. La construction d’une microcentrale hydroélectrique de 450 KW sur la rivière Bibaka à Malinga et de la ligne de transport d’énergie électrique associée ;

5. La réhabilitation de la microcentrale de Mbigou afin de porter la puissance installée de 340 à 500 KW ;

6. Le renforcement du réseau routier qui va se poursuivre dans le sens de connecter davantage la Ngounié aux autres provinces du Gabon, notamment l’Ogooué-Lolo et la Nyanga, ainsi qu’une connexion vers le Congo dans le cadre de la route transafricaine (routes Ndendé-Mouila, Ndendé-Doussala, Ndendé-Tchibanga, Mbigou-Popa) ;

7. La création d’une palmeraie dans la région de la Ngounié dont les travaux doivent démarrer avant la fin de l’année constituant une réponse au chômage des jeunes.

Le développement des palmeraies s’inscrit dans le cadre de la mise en place d’un corridor partant de Mayumba et devant rejoindre la voie du chemin de fer Transgabonais ;

8. La réouverture de l’Ecole Nationale Vétérinaire à Ndendé ;

9. Le lancement des études pour la création d’un port sec à Ndendé ; 

10. La réouverture du Bureau des Douanes de Doussala.

Ndendé vert.

Les natifs du département de la Dola dans la province de la Ngounié (sud) dont Ndendé est le chef lieu, étaient réuni le mercredi, 24 juillet 2013, à Libreville dans le cadre de la préparation du premier forum économique de leur localité qui a perdu de son rayonnement d’antan.


Le premier projet pressenti pour sortir Ndéndé du chômage endémique est la réhabilitation du ranch de l’ancienne Société gabonaise de développement de l’élevage (SOGADEL), fermée il y a plus de 15 ans.
Yves Fernand Manfoumbi, président du forum a annoncé dans son discours de clôture que la ferme sera réhabilité dans trois mois. Une aubaine pour les jeunes et l’économie locale atone depuis des années.
« Les activités du ranch vont reprendre pour que les populations de la Dola regagnent une activité économique », a dit M. Manfoumbi sous les ovations d’une assistance comblée par une telle annonce.

Le financement ne proviendra pas de l’Etat mais des investisseurs privés même si leur identité et le coût d’un tel chantier n’ont pas été révélés.

SOGADEL, société publique, était pendant ses heures de gloires, l’unique fierté économique de la contrée. Elle employait plus de 100 personnes dont certains provenaient des localités environnantes telles que Lébamba, Mouila et Tchibanga. La société était sous tutelle de l’Etat.

Selon les témoignages de certains travailleurs, le Ranch de Ndéndé comptait plus de 10 000 têtes de bœufs des races Ndama et baoulé. Après la faillite de la ferme, plusieurs centaines de bœufs se sont retrouvés en divagation dans les pleines luxuriantes du département de la Dola, situé à environ 600 Km de Libreville.
Outre la ferme, les participants au forum ont retenu le projet d’extension du réseau d’eau potable et de l’électricité dans plusieurs quartiers de la ville comme une des priorités.

Plus d’un demie siècle après l’indépendance du Gabon, de nombreux fils de la Dola dépendent encore des eaux sombres de la rivière « dola » pour la boisson, le bain, le ménage et autres besoins.


Pour un avenir en confiance, les fils de la Dola n’ont pas oublié le secteur sanitaire. Ils ont suggéré la création et l’équipement des centres médicaux dans plusieurs villages du département. Ils ont aussi projeté la construction d’une grande maternité ainsi que d’un collège. Ces infrastructures désengorgeraient l’unique lycée et l’unique centre de santé de la ville où vivent au quotidien environ 5000 âmes.
« La Dola verte », c’est le nom de code du projet agricole de la ville. Il s’agit d’une « copie figurée » du volet agricole du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), programme de développement mis en place par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.

Le forum a recommandé de tourner la page de l’agriculture d’autoconsommation pratiquée avec des méthodes très anciennes (houe et hache).

Cette recommandation a été rapidement prise en compte par Yves Fernand Manfoumbi. L’actuel Directeur général du budget de l’Etat gabonais a promis un débarquement dans la localité des engins agricoles pour passer à la vitesse supérieure. Début 2014 marquera un tournant dans la mécanisation agricole de la région, selon les promesses de ce digne fils du Ndéndé.
« Il faut déjà réorganiser les coopératives qui existaient », a exhorté à ses concitoyens, Yves Fernand Manfoumbi qui met également un point d’honneur sur l’engagement de tous les cadres de Ndéndé pour une dynamique unitaire forte, gage d’un développement certain et durable.

Un comité de suivi qui aura la charge de rédiger le livre blanc du département de la dola a été mis en place au terme des travaux. Ce comité sera également en charge du suivi de la mise en œuvre de ce plan de développement local centré sur trois piliers que sont : la Dola verte,’’ la Dola industrielle et la Dola des services’’.
Magloire Ngambia, ministre de la promotion des investissements, de l’habitat, des transports et des travaux publics est l’illustre autre personnalité qui a rehaussé de sa présence la cérémonie de clôture du forum de développement de la mythique ville aux « 9 routes » autrefois bastion imprenable de l’opposition.

Tout le beau monde venu de Libreville pour ce forum a pu se rendre compte que Ndéndé est une localité qui n’a pas vu passer le train du développement. Les maisons coloniales dominent encore l’ossature des bâtiments administratifs. Le bitume est encore un rêve lointain dans de nombreux quartiers. L’herbe occupe encore trop d’espace dans cette ville carrefour menant vers le Congo Brazzaville et Tchibanga au sud du Gabon.

L’Association pour le développement de la Dola Murim (ADDM)

L’Association pour le développement de la Dola Murim (ADDM), une coopérative agricole des femmes de la province de la Ngounié (sud) dont l’objectif principal est la lutte contre la pauvreté en zone rurale a remporté mercredi l’édition 2013 du Grand prix du président de la république doté d’une enveloppe de 25 millions de FCFA. C’est le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba qui a remis le prix au responsable de cette association, Edith Massounga De Langlade lors d’une cérémonie dédiée à l’événement.
« On va acheter une machine pour transformer le manioc, je vais mettre en place un crédit au niveau des membres de l’association pour qu’elles puissent s’épanouir pleinement », a déclaré Mme Massounga De Langlade après la réception de sa récompense.
L’ADDM a pour principaux marchés les cités pétrolières de Gamba et celle de Port-Gentil (province de l’Ogooué maritime) où l’agriculture est très difficile à pratiquer. Elle, cultive des piments, des bananes, des tubercules de manioc et des aubergines.
Auréolée de ce prix, l’association pour le développement de la Dola Murim compte revoir ses ambitions en hausse en augmentant sa production. Elle prévoit une extension de ses plantations sur 30 hectares l’année prochaine. En 2012, l’association exploitait 10 hectares.
Cinq associations et trois autres lauréates ont décroché chacune 7millions 500 mille de FCFA comme prix d’encouragement.
« La femme gabonaise à qui incombe par essence l’alimentation de la famille est donc particulièrement disposée à devenir une réelle productrice, à exceller dans la transformation, la conservation et la commercialisation, en un mot à être un véritable acteur de développement dans le domaine agricole », a déclaré le ministre de la famille, Honorine Nzet Biteguet.
La cérémonie au eu lieu à la cité de la démocratie. Une foire exposition a également été organisée en marge de la remise de prix. La journée était déclarée fériée et récupérable dans tout le pays.
Le numéro un gabonais a invité les femmes venues nombreuses à cette cérémonie à contribuer au processus de l’autosuffisance alimentaire déjà engagé. Pour lui, « il serait difficile d’impulser un développement économique équilibré et durable dans notre pays sans une participation active des femmes ».
Source: Gabonactu
GI/13

Nos partenaires

C’est dans le cadre des visites des projets de suivi-évaluation organisés par le ministère de la prévoyance sociale, superviseur du concours ‘‘Grand prix du président de la République’’ que Mme Ghislaine Itembo, directeur de la Promotion Citoyenne, Economique et Sociale, vient d’effectuer à Ndendé, chef-lieu du département de la Dola et sur invitation de l’Association pour le Développement de la Dola Murim (ADDM), lauréate de la dernière édition en 2013, une visite d’inspection de leurs exploitations agricoles.
C’est Mme Ghislaine Itembo directeur dudit service qui a effectué une visite d’inspection d’exploitations agricoles dans le cadre des projets de suivi-évaluation organisés par la tutelle et superviseur du concours ‘‘ Grand prix du président de la République’’dont l’Association pour le Développement de la Dola Murim (ADDM), est la dernière lauréate.


Au cours de son séjour, Mme Itembo s’est rendue sur plusieurs sites agricoles aménagés. Notamment dans la plantation de référence de l’ADDM, située à 11 km de la ville sur la route de Moukoro, ainsi que les nouvelles coopératives agricoles créées récemment par l’association à 5 km de Ndendé sur l’axe Tchibanga.


Sur le site de Doufouma par exemple, à travers la visite guidée de Mme Edith Massounga Delanglade, présidente de l’ADDM, son hôte a eu l’agréable surprise de découvrir des grandes superficies de 5ha de banane, de 2ha d’arachide, autant pour le manioc et 1ha de piment et d’aubergine s’étendre à perte de vue. Le choix d’une agriculture sédentaire et sa pratique sans engrais chimiques, avec notamment la limite du brulis, afin de préserver la couche d’ozone qui est le leitmotiv de l’ADDM.


Par ailleurs, dans le même registre, Mme Massounga Delanglade, a porté à la connaissance de son visiteur, les activités qu’elle mène avec les membres de l’association à travers les embauches pour leur auto-emploi et l’autonomisation des femmes. Une démarche appréciée et encouragée par Mme Itembo, d’autant plus qu’elle est en phase avec la vision sociétale du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, à travers le ‘‘ Pacte Social’’.


Toujours est-il que dans le même volet de l’organisation et l’évolution des activités de ’’Murim’’, Mme Itembo a visité d’autres coopératives où 43 femmes se sont installées et ont  investi sur 10 et 30ha d’espace obtenus avec l’appui de l’ l'Institut Gabonais d'Appui au Développement (IGAD), à travers le projet d’investissement agricole gabonais (Prodiag).


Toute chose ayant permis au directeur de féliciter Mme Massounga Delanglade, pour son initiative salvatrice et de son engagement multiforme en faveur des femmes. Et d’ailleurs, c’est avec autant de fierté que la présidente de l’association ‘‘Murim’’ a remercié les plus hautes autorités du pays pour leur détermination auprès de la gent féminine qui a eu le courage de présenter le fruit de leurs efforts au grand public et d’honorer le vœu du président de la République.


Bien avant de lui transmettre l’invitation de Mme le Ministre, à la prochaine journée de la Femme prévue le 17 avril prochain, Mme Itembo, a été édifiée sur l’utilisation des 25 000 000 Francs CFA ayant servi, notamment à étendre des autres superficies à exploiter, à l’achat des machines et autres services liés à l’activité agricole et à celle de l’association.

Nos partenaires



L’Association « Dibure-Ngudji », structure à caractère humanitaire et agricole de la Commune de Tchibanga (sud-ouest) a fêté samedi dernier ses 7 ans d’existence. Le président de cette association à caractère humanitaire et agricole de la Nyanga, Jean François Koumba Mabicka, a fait le bilan des actions menées sur le terrain avec les 195 membres qui composent ladite association.
Cette organisation qui œuvre dans les domaines de l’entraide et de l’agriculture axe la nouvelle année sur trois priorités à savoir: la pratique de l’élevage, l’ouverture des ateliers de couture et la mise en place des plantations de bananes au village Nzienzili situé à 12 kilomètres de Tchibanga.
L’occasion a également permis aux membres de promouvoir la structure tout en invitant les population en vue d’un développement efficient de la localité.


 
Mise en place des coopératives agricoles dans la Dola
MOUILA (AGP) - Un programme de mise en place des sociétés de coopératives agricoles a été lancé dans le département de la Dola dans la province de la Ngounié (sud), à l’initiative du président directeur général de « Bio’Arts et service », Jean-Serge Mapangou et de la présidente de l’Association pour le développement de la Dola »Murim », Edith Massounga De Langlade, a appris vendredi de sources concordantes.


Selon la source, ce programme a été lancé par les villages Loufouma, Moudjombi sur le tronçon menant à la frontière avec le Congo Brazzaville et Itough-Y-Miyami.
Pendant deux jours, Jean Serge Mapangou, expert en Qualité, hygiène et sécurité environnementale (QHSE) puis en Economie sociale et commerce équitable (ESCE) et Mme Massounga De Langlade ont apporté des connaissances aux agriculteurs afin qu’ils se regroupent en associations, mieux ils auront la synergie dans la production, surtout pouvoir se rendre autonomes.
L’expert en QHSE qui s’appuie sur la loi de l’OHADA (Organisation pour l’harmonisation en Afrique du Droit des Affaires), du fait qu’elle vise entre autre le développement de l’activité économique et la promotion de l’arbitrage comme instrument de règlements des différends contractuels, souhaite donc mettre en place une trentaine d’organisations de l’économie sociale au niveau du cru, voir leur évolution et espérer atteindre le territoire national. Le but est la revalorisation de l’agriculture dans le développement local.


Déjà, près d’une cinquantaine d’associations regroupées au sein de l’association « Murim » dans la Dola ont été au rendez-vous. D’ailleurs, pour Mme Massounga De Langlade, ’’cette organisation vient à point nommé dès lors qu’elle vise à lutter contre la pauvreté en zone rurale, facilite l’autonomisation de toutes les couches sociales et c’est en cela que les gens retrouvent leur dignité’


DOLA EVEIL ECONOMIQUE
"DOLA EVEIL ECOLOMIQUE" est une association de vulgarisation et de la protection
de la Biodiversité Gabonaise.
Description
L’association a pour objectifs :
• L’étude de la biodiversité (faune et flore), sa protection et l’amélioration de l’environnement et du cadre de vie en milieu urbain comme rural ;
• Favorisé les échanges entre l’Afrique et l’Europe ;
• Le regroupement et la représentation des associations ayant un lien étroit avec la protection de la nature et de l’environnement, pour leur permettre d’œuvrer conjointement au niveau régional ;
• Promouvoir l’accès des citoyens à l’information, l’exercice des droits civiques et la participation de chacun dans les décisions le concernant, notamment celles relatives à l’environnement et au cadre de vie ;
• Lutter contre les pratiques commerciales abusives et la protection des biens et services nuisibles à l’Homme et l’environnement ;
• La modification des comportements individuels dans le sens d’une plus grande solidarité et d’une prise en compte de l’environnement ;
• La mise en place des pratiques alternatives favorables à l’environnement, notamment l’utilisation des énergies renouvelables et des ressources naturelles ;
• La prise en compte des impératives liés à la protection de l’environnement, à la démocratie et au progrès social, culturel, économique, dans toutes les décisions des acteurs économiques publics ou privés, notamment dans le cadre des contrats et marchés publics.

 Association Muyissi
MOUILA (AGP) – L’Organisation non gouvernementale « Muyissi » a organisé samedi à Mouila (sud), une opération de lutte contre l’insalubrité, procédant au nettoyade du marché central de la localité avec le soutien des clubs environnementaux de quelques établissements scolaires.

Munis des pelles, râteaux, machettes et brouettes, les membres de « Muyissi environnement » et les jeunes des établissements secondaires, notamment ceux de la coopérative du collège Saint Gabriel et lycée public Jean-Jacques Boucavel (LPJJB) se sont déployés dans tout le marché situé dans le premier arrondissement, se débarrassant des ordures, mauvaises herbes, de nombreux sachets et autres détritus à l’origine de l’insalubrité.

L’opération a été conduite par le secrétaire général de « Muyissi environnement », Jean Christophe Mbina. Au cours de cette opération, il a sensibilisé les commerçants de ce plus grand marché de la ville sur l’état d’insalubrité qui s’y installe chaque jour. ’’L’insalubrité est une affaire de tous, nous devons mener des actions de lutte communes’’.

Cependant, si les commerçants ont salué cette action à laquelle les a déjà habitués cette jeune ONG, ils ont dit regretter le manque d’action hebdomadaire de la part de la municipalité concernant le nettoyage dudit marché. Alors que depuis deux ans, l’ONG « Muyissi environnement » interpelle les autorités municipales sur le ramassage des ordures dans les marchés de la commune et leur entretien.

En revanche, « Muyissi » souhaite que le premier magistrat de la ville, Christian Kombila Kombila trouve un endroit approprié pour recevoir la décharge publique qui, jusqu’à ce jour, n’est pas encore déterminée. Malgré la nonchalance de la municipalité, le maire de la ville a motivé les membres de « Muyissi » en leur offrant des sandwiches et rafraîchissements après l’opération d’insalubrité.

’’C’est notre modeste participation, mais à l’avenir, je vous promets une meilleure collaboration’’, a déclaré le maire Kombila Kombila.

Créée en 2008, « Muyissi environnement » est une ONG locale qui milite pour la préservation de la nature, l’écotourisme et la lutte contre l’insalubrité. Chaque année, cette jeune structure qui vient d’obtenir son récépissé (en avril dernier) mène plusieurs actions autant à Mouila que dans quelques autres localités de la province.

LDN/JPM/IM

Nzale Dimbu
06/06/2010
NDENDE (AGP) – La fin de l’année scolaire au lycée Paul-Marie Yembit de Ndendé a été couronnée samedi dernier par la remise des prix offerts par l’ONG « Nzale Dimbu », amour du village en langue Ipunu, parlée dans le sud du Gabon aux meilleurs élèves dudit établissement en présence des autorités locales, notamment le préfet du département de la Dola, Delphin Mouity Yembit, du maire de la commune, Dieudonné Ibiatsi (ancien élève du lycée) et des parents d’élèves.

C’est environ plus de deux cents lots qui ont été distribués au cours de cette cérémonie organisée dans l’enceinte du lycée. Les prix d’excellence ont été obtenus par une vingtaine d’élèves de la 6ème en 2nde.

Le premier prix d’excellence est revenu à l’élève de 5ème, Jospin Mabicka Mabicka, avec une moyenne annuelle de 14,33, suivi de Brel Mongo Assiana de la classe de 6ème avec 13,71 et en troisième position l’élève Florian Césaire Ibouili de la classe de 4ème avec 13,65.

Outre les prix de l’excellence, une vingtaine de prix d’honneur ont été également distribués, ajoutés aux récompenses dans chaque matière. Avant la remise de ces distinctions, deux allocutions ont été prononcées, celles du proviseur et du président de l’ONG « Nzale Dimbu ».
Le proviseur, Ernest Pambou s’est dit satisfait du geste et a encouragé les membres de cette jeune ONG à continuer d’œuvrer dans cette voix. Aussi, en a-t-il profité pour lancer un appel à l’endroit des élèves d’être reconnaissants des actes posés par les membres de « Nzale Dimbu », composés essentiellement des anciens élèves du lycée et fils originaires de Ndendé.
’’C’est louable ce qu’ils font et je vous invite à suivre leurs pas pour que demain vous en fassiez autant’’, a-t-il dit.

Pour sa part, le président de « Nzale Dimbu », tout en remerciant le proviseur et les autorités locales pour leur accueil, a adressé des sages conseils aux élèves qu’il a invités à plus de travail, de concentration dans les études, mais aussi à mieux respecter les parents, aimer, aider dans la mesure du possible.

’’Vous êtes l’élite et l’espoir de demain. Ne vous laissez pas distraire par la boisson, la cigarette qui causent les maladies, mais consacrez l’essentiel de votre temps à des activités saines tels que le sport, la lecture ou la pêche’’, a-t-il ajouté.
Jean Claude Kombila, également enseignant au département d’Etudes ibériques à l’Université Omar Bongo s’est engagé, au nom de l’ONG, à répondre toujours aux sollicitations de ceux qui ont la volonté de réussir, c'est-à-dire de ceux qui fournissent des efforts.

’’Nous envisageons organiser un soutien pédagogique en faveur des classes d’examen. Si nous parvenons à trouver les moyens, nous pourrons apporter notre contribution dans l’équipement de la bibliothèque du lycée’’, a-t-il promis, dans le cadre des perspectives des actions inscrites à leur programme.
Pour ces vacances déjà entamées, l’organisation de deux opérations « Ville propre », afin de contribuer à rendre salubre la ville de Ndendé a été soulignée, la mairie ne pouvant assurer l’entretien des artères seule. De même, l’idée de l’organisation d’une coupe de football en mémoire à un ancien de cette discipline, Mihindou alias « Zizi » décédé depuis pratiquement un an (a été l’un des plus grands footballeurs de sa génération que Ndendé ait connu) a été retenue.

’’C’est notre façon à nous de rendre hommage à un homme ayant porté haut le flambeau de notre département, notre province, voire de notre pays’’, a-t-il conclu.
Les parents présents au cours de cette cérémonie n’ont pas manqué d’adresser leurs félicitations aux initiateurs de cette œuvre et les ont encouragés à étendre leurs actions sur d’autres activités.

Quant aux élèves récompensés, ils ont marqué leur gratitude et promis de gagner d’autres prix l’année prochaine.

L’ONG « Nzale Dimbu » est une structure apolitique militant pour le regroupement de toutes les personnes de bonne volonté exerçant une activité à même de contribuer au rayonnement de la ville de Ndendé et des villages de son département, selon ses promoteurs satisfaits de cette première descente dans la ville de leur enfance.

LDN/JPM/IM
21/06/2010

Dibure-Ngudji

L’Association « Dibure-Ngudji », structure à caractère humanitaire et agricole de la Commune de Tchibanga (sud-ouest) a fêté samedi dernier ses 7 ans d’existence. Le président de cette association à caractère humanitaire et agricole de la Nyanga, Jean François Koumba Mabicka, a fait le bilan des actions menées sur le terrain avec les 195 membres [...]


Parcs Nationaux
Les acteurs de la conservation des parcs nationaux, notamment ceux de Waka et des Monts Birougou ont assisté jeudi à l’ouverture par le directeur technique de l’Agence nationale des parcs nationaux, John Michael Fay, à un atelier portant sur la mise en place d’un Plan de travail annuel (PTA) des Parcs nationaux, rapporte l’Agence de presse gabonaise (AGP).

Collectif d'associations Ngounie.

Après deux jours de travaux (du 3 au 4 avril 2009),les Journées de la Société Civile (JSC)organisées par le Programme de renforcement des acteurs non Etatiques(PROGREANE), antenne provinciale de la Ngounié, à Mouila (sus)ont adopté samedi une recommandation appelant les autorités locales à faire légaliser les Associations et ONG à partir des Préfecture ou du Gouvernorat. « Conscients de l’apport de la Société Civile dans le développement du pays et vu la nécessité de se mettre en réseau », les participants ont mis en place « une plateforme légale des Associations et ONG pour faciliter les échanges et instaurer un dialogue permanent dans la province de la Ngounié ».
« Mais pour cela, il faut que des facilités soient accordées aux initiateurs d’associations notamment leur légalisation sur place », a rappeler le représentant de PROGREANE, également élu président du conseil d’administration du bureau de l’antenne provinciale de la plate forme des associations et ONG de la Ngounié qui compte en son sein une coordonnatrice, un secrétaire général et son adjointe, une trésorière et son adjointe et une chargée des activités.

Agriculture
Une équipe de consultations multidisciplinaires en matière de sécurité alimentaire conduite par le Coordonnateur national adjoint du Programme spécial pour la sécurité alimentaire au Gabon (PNSA-PSSA), M Voga Moudoubou a tenu des séances de travail samedi et lundi avec les représentants des élus locaux, ainsi que ceux des associations à vocation agricole, pour constituer un document qui reflète des informations sur les nouvelles zones productives et activités à intégrer dans le PNSA.
L’Etat gabonais par le truchement de son ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et du Développement rural, s’est associé aux partenaires du développement, à savoir l’Organisation des Nations unies pour l’Agriculture et l’alimentation (FAO) et, dans le cadre de la coopération Sud Sud, la République populaire de Chine, pour faire avancer ce vaste Programme dont la finalité est d’atteindre l’ autosuffisance alimentaire.
’’Il s’agit d’installer des petits paysans pour contribuer à réduire notre dépendance alimentaire vers l’extérieur’’, a dit M Voga Moudoubou, rappelant que ’’le Gabon importe plus de 80% de son alimentation, une tendance à renverser en produisant suffisamment mais localement’’.
Donc à Mouila dans la province de la Ngounié, les représentants des élus locaux, en l’occurrence au niveau de la Commune, le maire adjoint du 2ème arrondissement, Charles Magaya Bouando et au département de la Douya-Onoye, le président du Conseil, Marcel Nzikoué puis quelques représentants des associations à vocation agricole, ont été consultés pour identifier avec d’autres personnes ressources les zones et cultures potentielles à valoriser et développer dans le cadre du PNSA, en s’assurant de la ’’disponibilité en terre cultivable’’.
’’Car, a expliqué le Coordonnateur national adjoint pour la sécurité alimentaire, les questions de sécurité alimentaire sont transversales, en ce sens qu’elles impliquent tous les partenaires pour la réussite du Programme’’. Pour M Voga Moudoubou, la sécurité alimentaire est l’association des mots « qualité » et « quantité », cela veut dire qu’ ’’il n’y a pas sécurité alimentaire lorsqu’il n’y a pas suffisamment à manger pour satisfaire les besoins de l’organisme. De même, lorsqu’on ne mange pas de bons produits (qualité), on est en insécurité alimentaire’’, d’où cet intérêt du gouvernement à l’endroit des populations paysannes.
Après la première phase de projet pilote par le PSSA qui s’achève en fin octobre en cours, le Programme national seconde pour consolider et étendre celle mise en place dès sa conception par les Nations unies, visant à aider les pays à faibles revenus ou déficits vivriers à accroître leurs production et productivité locales, en même temps pour régler le problème de la pauvreté en milieu rural.
Déjà en réunion, quelques zones cultivables ou cultivées étaient citées pour la culture des aliments tels que le manioc, tarot, l’igname, la banane, patate, canne à sucre, l’arachide, de l’élevage (moutons, bovins, volailles) ou de la pêche.
M Voga Moudoubou est accompagné dans cette mission, entre autres, d’un consultant de la FAO, M Diallo Mamadou Tolo.