Les differents types de Raphia chez les punu

Les différents types de Raphia chez les punu sont:

Le plain tissus raphia :








  • ngombu:  pièce de raphia tissé formée de plusieurs lés(morceaux de raphia),cousus ensemble. Le ngombou est un pagne raphia de qualité supérieur, semblable à la soie, doux mélangé avec les fibres d'ananas les anciens fabriquaient mêmes les toiles moustiquaires avec cela.
  • massieli est un pagnes de raphia patchwork.
  • ndengui est un pagne de raphia patchwork

La fonction sociale


Il existait plusieurs sortes de raphia punu. Le raphia ngombu était utilisé lors des danses, l'habillement des danseurs de masques, les mariages , les occasions funèbres  et servait aussi comme valeursd’échanges.

Généralement  le nouveau née était enveloppe dans un tissu de raphia, les jeunes initiés aussi portaient le raphia.

Selon Phylis Martin ,dans le royaume de Loango\e  seulement l’autorité en place et les anciens pouvaient porter des magnifiques costumes de raphia, il était interdit de les porter ou de les vendre à des personnes sans l'autorisation du souverain. Tout ce qui trépassait cette lois était punis. Il produisait un pagne de raphia appelé panos nsambe.

On enterrait autrefois le défunt dans un long drap de raphia et la qualité de ce tissu dépendait de la richesse de la famille et celui du défunt.

Le raphia était  très développé autrefois, il y avait  des modèles très sophistiqués, avant qu'il ne décline au profit des importations des pagnes européens et d'indes dès le XVIe siècles. 

Le tissage du raphia était une activité masculine. Il existe le raphia ordinaire ngombu, le raphia que portait les chefs fumu le maghène ou  ntango ( nta: pagnes en bantou, et Ngo abréviation de panthères, raphia  panthères),  le raphia pour les riches, le ndengui et le massieli. Il y avait aussi le pagne raphia  très fins de grande qualité (dubongou) et le pagne raphia en velours mélangé avec les fibres d'ananas..

La confection du raphia que portait les hommes se différenciaient de celui  des femmes.

Chez les punu la plus petite unité de raphia est  dubongu, c’est l’équivalent du tsulu chez les téké et du lubongo chez les kongo. Le petit carré  mesurait approximativement 40 x 40 cm ou de
50 à 60 cm.

Les motifs et symboles

Les  motifs étaient  généralement divers,  il y avait les motifs qui ressemblent à ceux des scarifications  punu, les motifs qu'on trouvent dans les  nattes comme tsasse, mussande, bibaga, itsindi, niambe. Le motifs du triangles, des points, réseaux de losanges etc...

Certains pagnes de  raphia étaient très  rares et  porter par les chefs avaient les dessins de certains animaux  des contes par exemple l' éléphant,l'antilope(la ruse et l'intelligence) chimpanzé, le mamba noir(muduma), le mamba vert(mubamba), l'hiippopotame (mfubu), l'aigle(Mbire), la civette(Nzobu, celui qui apporte la fertilité d'un sol et augment la production agricole), Silure(Ngole, pour la pêche ), hyène(Miyinzi, pour la chasse),panthère(Maghène pour la chasse, la bagarre et la marche)... On
peut ajouter les animeaux  totemiques de chaque clan aux pagnes taphia..
Clans
Totems
-badû:mb i
la mangouste
(yitsalâla j bitsalâla)
-bajê:ngi
le perroquet
(kusu j bakusu)
-buj a 1a
lapanthère
(mayêna j mayêna)
- bumwe 1 i
l'aigle blanchard
(mbria j bambira)
-d i bâmbakad i
la souris
(guya j baguya)
-d i j aba
la tortue
(yibonga j bibonga)
-dikâ:nda
l'éléphant
(nzayu j banzayu)
-minzû:mba
le gorille
(yibûbu j bibûbu)
-nd î:ngi
le crocodile
( ng â:ndu j ba ngâ:nd u)

Il y avait aussi les motifs géométriques tels  que le triangle, le losange, les lignes ondulées, double triangles, le cercle. Les motifs et couleurs se différenciaient d'une localité a une autre, de sorte que le pagne  raphia de Mouila se différenciait de celui  de Moabi ou  de Tchibanga par les couleurs et motifs.



Illustration pièce Kuba


LES COULEURS

Les couleurs obtenues sont : deux sortes de rouge, noir, violet, jaune d'or, que l'on combine à la trame naturelle de la pétiole du palmier raphia en motifs géométriques.Teinté de quelques franges de fibre rouge, il est réservé aux dignitaires.Le raphia prenait le nom d'un animal en fonction de la couleur de certains franges de fibre.

Pour l'obtention des étoffes multicolores, les tisserands teintaient les fibres avant de les tisser. la couleur noire s'obtenait en faisant bouillir dans une grande marmite des espèces d'un cailloux noir vifs appelés Magogu que l'on ajoutait au fruit, feuilles et écorce d'un arbuste mumbucini alchorena cordifollia Mull. Arg.) auxquelles il fallait aussi adjoindre les écorces de noisetiers : mugumunu ( coulus edullis baill) le tout était pilé, mélangé à l'huile de palme et mis à bouillir dans une marmitte d'eau aux trois quart. Lorsque les fibres ont pris de la couleur on apportait la marmite et son contenu à la rivière. Là bas on procédait au lavage des fibres en frottant avec de la terre glaise avant de les rincer a grandes eaux. Enfin ils étaient mis à sécher au soleil avant de les tisser.


La couleur rouge pour autant demandait moins d'effort de travail car elle était entretenue à partir des fruits de l'arbuste dénommé ngunci-bamba (bixa-orellena L.) des noix de palmes mures crues et parfois un morceau de l'arbre de couleur rouge sang: isugu. le tout mis dans la marmite et bouillie l’opération de nettoyage était toujours la même sauf qu'on passait directement au rinçage sans enduire les fibres de terre glaise au préalable.

les tisserands passaient ensuite au tissage. La pièce d’étoffe tissée: dibongu; et l’assemblage de plusieurs d'entre elles donnaient ce qu'on appelait ngombu ; ndengi ou encore masieli. Pour arriver à ce stade l’opération duraient durant plusieurs jours.



ÉTOFFES
Le ndengui est l'étoffe de raphia chez les punu, composé de plusieurs petits rectangles de raphia.
Le ndengui sert à l'habillement, à la décoration, ameublement, couvre-lit etc. Du Chaillu remarque dans tout le Gabon les pièces de tissu, mbongos, dont sont faits les pagnes, ndenguis.




 Illustration pièce Kuba

LE PORT 

Le port du tissu se raphia était porté autour de la taille et parfois sur l’épaule comme signe de prestige.
Il y avait deux formes de  petits raphia et deux formes de longs raphias..



Illustration pièces Kuba


DESSINS
Yisibu na Tsyiesi, l"antilope


Dossier Ndengui

Le Ndengui chez les Kuba...Le ndengui Kuba est dans la confection le même que le Ndengui punu à la différence que les motifs ne sont pas les mêmes.





Mots croisés de L'Anglais en Yipunu

C'est la même grille de mots croisés, le premier est en couleur et le second est en gris et utilise moins d'encre, par contre le premier est en couleur et il utilise beaucoup plus d'encre mais la qualité est bonne.(Pour ne pas dépenser beaucoup d'encres il est préférable d'imprimer le second).


Dossier Ndengui

Le patron d'un tissus Ndengui.....un carreau faisait approximativement 45 cm x 75 cm. Ensuiste on cousait ces rectangles pour faire des ndengui variés. Le ndengui c'est un patchwork de raphia.

Dossier Ndengui


Le Ndengui: faire un Ndengui (un pagne) on cousait ensemble plusieurs bongo ou carrés de toile de raphia dont certains échantillons sont tramés de fiches teintées à la poudre de bois rouge ou par décoction d'une graine colorante ou noircie par rouissage ou décoction de feuilles et même d'un métal ferrugineux. Les couleurs obtenues sont : deux sortes de rouge, noir, violet, jaune d'or, que l'on combine à la trame naturelle de la pétiole du palmier raphia en motifs géométriques.

Ce tissu servait de pagne, on pouvait également en faire des moustiquaires, il servait également de valeur monétaire.Quelques vieux artisans de MBIGOU et du Canton DIBOA avaient il y a peu de temps encore conservés ces techniques traditionnelles. Le tissage des carrés de raphia de la N'GOUNIE semble se rattacher à cette technique .
A l'époque de Du Chaillu, les villages Mitsogho et Bapindji comportaient une grande quantité de maisons communes contenant chacune 4 à 5 métiers devant lesquels les tisserands assis fabriquaient leur toile. Pour faire un Ndengui (un pagne) on cousait ensemble plusieurs bongo ou dibongou ou carrés de toile raphia dont certains échantillons sont tramés de fiches teintées à la poudre de bois rouge ou par décoction d'une graine colorante ou noircies par rouissage ou décoction de feuilles et même d'un métal ferrugineux .
 Ancien tissu raphia région Tchibanga

Selon Monique Koumba Mamfoumbi les punu étaient d'habiles artisans, les fibres étaient tirées d'une plante de la famille appelée dyinimbe et séchées aux soleil puis les tisserands les passaient au métiers à tisser vertical et de construction compliquée.
Pour l'obtention des étoffes multicolores, les tisserands teintaient les fibres avant de les tisser. La couleur noire s'obtenait en faisant bouillir dans une grande marmite avec des espèces d'un cailloux noir vifs appelés Magogu que l'on ajoutait aux fruits, feuilles et écorces d'un arbuste mumbucini alchorena cordifollia Mull. Arg.) auxquelles il fallait aussi adjoindre les écorces de noisetiers : mugumunu ( coulus edullis baill) le tout était pilé, mélangé à l'huile de palme et mis à bouillir dans une marmite d'eau aux trois quart. Lorsque les fibres ont pris de la couleur on apportait la marmite et son contenu à la rivière. Là bas on procédait au lavage des fibres en frottant avec de la terre glaise avant de les rincer a grandes eaux. Enfin ils étaient mis à sécher au soleil avant de les tisser.

Hommes et femmes portent ces jupes brodées à des cérémonies rituelles importantes, y compris les funérailles ou mariages. Petits morceaux brodés étaient autrefois utilisés comme monnaie d'échange entre les personnes.
La couleur rouge pour autant demandait moins d'effort de travail car elle était entretenue à partir des fruits de l'arbuste dénommé nguntcii-bamba (bixa-orellena L.) des noix de palmes mures crues et parfois un morceau de l'arbre de couleur rouge sang: isugu. le tout mis dans la marmite et bouillie l’opération de nettoyage était toujours la même sauf qu'on passait directement au rinçage sans enduire les fibres de terre glaise au préalable.
Les tisserands passaient ensuite au tissage. La pièce d’étoffe tissée: dibongu; et l’assemblage de plusieurs d'entre elles donnaient ce qu'on appelait ngombu ; ndengui ou encore massieli. Pour arriver à ce stade l’opération duraient durant plusieurs jours.
Les étoffes ainsi produites servaient à la fabrication des vêtements du village ou a être échangées avec celles des ethnies voisines.
Chaque localité se distinguait par le choix des couleurs et des motifs que par la qualité.Et grâce aux échanges inter et intra-ethnique, le savoir faire passait ainsi d'une éthnie à une autre de nos jours , le mode vestimentaire à bien changé , les quelques ndengui qui existaient datent d'un siècle.


Ici un exemple de motifs des nattes punu

Les peuples du sud ouest ancien s'habillaitent en fonction des circonstances.













Le ndèngui: faire un ndèngui (un pagne) on cousait ensemble plusieurs bongo ou carrés de toile de raphia dont certains échantillons sont tramés de fiches teintées à la poudre de bois rouge ou par décoction d'une graine colorante ou noircie par rouissage ou décoction de feuilles et même d'un métal ferrugineux. Les couleurs obtenues sont : deux sortes de rouge, noir, violet, jaune d'or, que l'on combine à la trame naturelle de la pétiole du palmier raphia en motifs géométriques.

Ce tissu servait de pagne, on pouvait également en faire des moustiquaires, il servait également de valeur monétaire.
le tissage du raphia auquel les Bapindji, Mitsogho et Bandzabi furent autrefois les grands spécialistes ... On sait que les textures et teintes qu'ils découvrirent habillant les sujets du royaume de KONGO et LOANGO MOU,STIQUAIRES Le tissage des carrés de raphia de la N'GOUNIE semble se rattacher à cette technique ... A l'époque de Du Chaillu, les villages Mitsogho et Bapindji com- portaient une grande quantité de maisons communes contenant chacune 4 à 5 métiers devant lesquels les tisserands assis fabriquaient leur toile ... Pour faire un Ndengui (un pagne) on cousait ensemble plusieurs bongo ou carré de toile raphia dont certains échan- tillons sont tramés de fiches teintées à la poudre de bois rouge ou par décoction d'une graine colorante ou noircies par rouissage ou décoction de feuilles et même d'un métal ferrugineux ... Les cou- leurs obtenues sont : deux sortes de rouge, noir, violet, jaune d'or, que l'on combine à la trame naturelle de la pétiole du palmier raphia en motifs géométriques ... Ce tissu servait de pagne, on pouvait également en faire des moustiquaires, il servait également de valeur monétaire Quelques vieux artisans de MBIGOU et du Canton DIBOA savaientencore le faire, Maintenant ils ont disparus,

Le pecheur et les silures


Mulobitsi bangole

  1. tsya Mbolwanu
  2. Vamabangage dibale
  3. dibale dyeni amabangage
  4. Bamamungeli palate
  5. Yisalu yandi uyeneloba banyame
  6. mune kedye kusu jitege abo mbusandi
  7. ayene we mu ulobe
  8. nde banyame be amalobange bangole
  9. awende mu ugepe
  10. agupe agupe agupe agupe
  11. haa! mwane nyiko dimbu mnyuru mamevole
  12. na yikuru yandi o nzime amagabusile o dimbu
  13. ayerasunu hoo! bdagu jimegombulu
  14.  tavuli jimesalu biguji byotsu bike vane
  15. dibale agodile mangolu ma uvose
  16. ujab nutu agemujabi
  17. agune nyi?  nyisewelu menu nyiji palete otsindambile nane anyi?
  18. haa! ye haa! ye menu nyiji biguji  byami payi mutu tsimpalige bilongu mbuku
  19. dibale tsiji tsiji tsiji tsiji
  20. wisi amemwenwende
  21. Mune kedi koku tsitege kokeroko
  22. amemwewende mu yene wabe bangole bandi
1. - tsya mbolwanu
- aletana
2. Il Y avait une fois un homme.
3. Cet homme n'était pas marié.
4. On l'appelait le célibataire.
5. Son travail était de pêcher les poissons.
6. De très grand matin, lors du passage des
premiers perroquets, il prenait son filet.
7. et allait pêcher.
8. Mais les poissons qu'il pêchait étaient
des silures.
9. Il allait pêcher.
10. Il pêchait longtemps.
11. " Ah ! Je retourne au village, je suis
fatigué ", se disait-il à la fin de la
pêche.

l La pêche est essentiellement une activité féminine. Les hommes font la pêche  ulobe "pêcher à la ligne" dans les grands fleuves. Les femmes font la pêche dans les ruisseaux et les petites rivières: elles barrent le marigot et assèchent certains enàroits du cours inférieur avec des assiettes de bois, c'est ugupe. Un autre type de pêche consiste à plonger l'épuisette, ditse,au hasarcd dans la rivière pour attraper des poissons, c'est ùwàâbe. Les femmes font aussi la pêche au poison (cf. le conte nO ). Elles placent enfin des nasses dans les rivières.

Ou peut on investir?

Les domaines dans lesquels on peut investir sont:  les banques , les finances, le commerce détails, les machines les utilités, alimentation, transport, software,assurance, médical, énergie, médias, électroniques, loisirs, tourismes, auto occasions, ordinateurs, cell-phones, internet,agriculture, art....

Autres news:

La valeur du Yen en chute libre.
Le prix du coton en augmentation.
forte demande des applets sur le marche d'internet;

Mouila peut elle devenir la capitale du fashion au Gabon?






Lire l'article: Mouila capitale du fashion?

Mouila capitale de la fashion

Mouila produit de nombreux créateurs, artistes et comédiens, en tête de fils chouchou Lazare. Les gens qui   vivent à Mouila aiment le fashion. les Miss provenant de cette localité se partage très souvent le podium lors de cette élection.  Mouila est une plaque incontournable de l’éducation avec ses établissements légendaires tels que  Saint Gabrielle et Val Marie.

De nombreux cadres de la ville ont beaucoup investis dans le domaine de l’agriculture  et de l’hôtellerie etc..Cette ville est préparée pour recevoir des grands évènements culturels.

Les principaux handicaps  restent le sous développement économique de la ville, l’égoïsme des plus nantis qui hésitent d'investir dans des talents sures comme Chou Chou Lare, Ileni et autres artistes.....On dénote aussi une absence d’évènements culturels,défilés de modes, exposition etc...

La capacité de créer de ses enfants , la volonté affichée par ses autorités locales , la future construction de l’université dans cette ville feront que Mouila soit   l'une des capitales du fashion au Gabon.

L' atout majeur c'et qu'elle peut s'appuyer c'est sa diversité ethnique et culturelle, aucune province est aussi riche en diversité ethnique et culturelle que la Ngounié.

Mot du jour.

Dulumi: la langue, organe située dans la bouche, la langue est le premier organe à entrer en contact avec les aliments.

Bironzi: ronflements de quelqu'un qui dort.

Mots croisés de la semaine

De L'Ypunu en Anglais..

L' habillement traditionnel du mariage coutumier.

Il est impossible de déterminer un style d’habillement traditionnel , proprement parler car il n' existe pas un seul style d'habillement traditionnel, mais plusieurs styles d'habillements traditionnels. La créativité en Afrique est illimitée. Le style dépend beaucoup plus du goût et de la personnalité de chacun.  L' habit en Afrique demeure un code social qui détermine aussi bien le rang et le statut d'un individu dans la société.

La société punu à une organisation sociale hiérarchisée tel qu'il est impossible de parler de l'habillement traditionnel du mariage coutumier punu sans l’évoquer. En effet, il existe quatre différentes classes chez  les punu: premièrement celle des notables, riches, moudoumbe, puis celle des  citoyens libres fumu, ensuite celle des étrangers benyi, et enfin celle des cerfs bavighe.

Cette distinction fait en sorte que  du fait d'etre un mundumbe, benyi,  fumu ou  bavighe le mariage revêtira différents caractères.  Un mmudumbe s'habillerait, se coifferait à son mariage  à la coutume differement qu'un fumu ou d'un bavighe. Il  en est  aussi des étoffes de tissus tel que le  raphia, ndengui portées. Il existait autrefois un raphia  avec les motifs de la panthère (maguena) exclusivement réservé a la classe royale, le raphia de couleur rouge était aussi généralement porté par la classe royale.

En dépit de ses distinctions sociales on  peut  classer l'habillement traditionnel punu  en quatres styles: le style minimaliste naturel dit primitif,   le style moderne maximaliste, le style tradi-moderne et le style royal.
Autrefois les femmes punu collectionnaient des jolies pagnes qu'elles  apportaient lors des cérémonies.
"baghetu  bamenevinza batsande botsu baboti"

  1. Le style primitif ou tradionnaliste
Le primitif serait un style élaboré essentiellement d’éléments traditionnels et rustiques, c'est un  style qui se veut ancien, authentique,  non occidentalisé si on pourrait parler ainsi. En un mot les premiers habits que portaient nos ancêtres.

" Ha bibambe bamatubegila mwa bime  gune  ha diambu."
"Ha les blanc ont apportés de ces choses ! c'est incroyable."

Le style primitif ou traditionaliste par  définition s'oppose à tout ce que le blanc aurait  exporté au Gabon..

Dans cette situation la mariée  peut ne pas  du tout porte des chaussures occidentales, elle porte un petit pagne ndengui , mudike , ou mugaru, pagne nouée autour du rein, la ceinture est ornée de franges de pandanus, de grelots ou de sonnailles graines. Les textiles qui sont faits essentiellement de fibres naturels  tels que le  raphia, l’ananas, le coton sauvage, coco ou des fibres d'animaux. Mais originalement nos mamans portaient des tenues basses à cause de la température. Elles n'avaient rien à cacher de leurs corps car elles étaient élégantes. Les tresses sont celles qui sont traditionnelles les grosses tresses appelées autrefois bakimbis, les bipunu (civiles), les mindassa, maboude ou les queues de cheval mitsogho.

Il faut préciser aussi l'utilisation parfois des peaux de bêtes.

Pour les accessoires, ils sont tous naturels, boucles avec les noix de coco, ou coque de fruits, os,ivoires, arrêtes de poissons. Les colliers avec les graines de fruits, cœurs de bambous, cauris.  Autrefois les tresses étaient aussi un signe distinctif dans la société par exemple les femmes mariées se tressaient  différemment des enfants, les femmes de notables avaient aussi des tresses particulières.

Les  bijoux se constituaient des bracelets, cloches sonnants autour des chevilles et de la taille, des bras , des colliers autours des reins.

Le naturel règne dans ce style. La mariée devra se déplacer sur les nattes. La mariée si elle veut bien peut porter des sandales.


 Mudike pagne noué à la ceinture et orné de franges de feuille  de padanus andelabrum (Pandanacée)Plante des endroits marécageux , de grelots et de sonnailles.
          
          2.    Le style moderne

Le style moderne c’est le maximaliste, le style est constitué des tissus de raphia ou  tissus africain  et cousus à la manière Européenne. Les chaussures des sandales en raphia orne avec des cauris, ou belles paire de chaussure basse ou plateforme. Tissus avec des fringues, boutons, ensemble avec bracelets. Les colliers autour de la taille. Les  accessoires  sont les : paniers, bijoux modernes, Les tresses sont celles qui sont traditionnelles, ou civiles avec extensions.


Maquillages modernes et légers, épilation des sourcils.




 




                   3.     Le style tradimoderne ou mixte


Le style mixte c’est un mélange de style traditionnel entre le moderne et le traditionnel, bracelets, bijoux, colliers, mélange du moderne et du mixte.

Les accessoires sont : Le petit panier, bracelets traditionnels mélangés avec les européens, boucles d’oreilles.

Les tresses sont celles qui sont traditionnelles, ou civiles avec extensions.
Les chaussures mélangés avec du raphia. Le maquillage est un mélange de moderne et traditionnel.





                     4.       Le style royal

N’oublions pas que l’institution royale punu se trouve dans le clan Bumweli, et dont l’insigne royale est l’aigle.Le style royal peut se composer en deux styles le sobre et le complexe, la princesse porte une perruque en plume d’aigles. Le rouge est la couleur de la royauté tandis que le noir la justice.
Les vêtements traditionnels en raphia sont artistement travaillés, pierre précieuse, cauris qui est le symbole des richesses. C’est le sophistiquée traditionnel et pompeux. Les chevelures tresses à coques, ou civiles.
Accessoires : le bâton chasse mouche (mwanzu) : chasse-mouche utilisé par les orateurs il est fait d'une queue d'éléphant ou d'antilope ou de ce qui reste d'un régime de noix de palme une fois que l'on a détaché.
 

Il faut préciser aussi l'utilisation parfois des peaux de bêtes comme la panthère marquant le signe de la royauté.



Style royale Imepa

Quant à l’homme


                                1.      Le style primitif ou tradionnaliste


Pagne autour des épaules. La mode toge romaine était portée comme symbole de statut dans l’Empire romain et variaient en couleur,  longueur et le style était basé sur la richesse du porteur. L’équivalent grec de la toge était le chiton, qui était porté durant l’âge dorique de la civilisation grecque.

Il n’était pas rare de voir dans les environs de mouila et tchibanga les hommes qui portaient leur ndengui sur les épaules en signe de prestige et pouvoir. Le ndengui est un patchwork de raphia.

De nos jours le tissus peut aussi être porté avec une veste en dessus du tricot..





l’accoutrement du marie peut aussi prendre des allures de guerrier. Les punu eux meme d'ailleurs se proclament eux même comme des " mutu dibadi" des hommes de guerres, toujours volontiers. Le pagne attaché autour des reins avec des colliers traditionnels..Dans certains cas l'itilisation des peaux de bêtes comme ornement.








 2.    Le style tradi-moderne

un costume sur un tricot   porter sur un pagne comme dans la photo ci-dessus.

mélange du moderne et de la tradition. Le mélange des peaux de bêtes avec des habits modernes ou imitations de peaux de bêtes.


3.     Le style classique

Le style classique est celui européen, un albacost cousu avec du pagne  wax ou bazin et raphia, ou un vêtement style  ministre en congé. Le mari  et  la femme portent généralement les vêtements cousus de mêmes tissus

Les produits cosmétiques sont :

L'huile du fruit du moabi était utilisée dans certains soins pour soigner les gales, les teignes ou encore fractures ou foulures. Les punu utilisaient pour la savonnerie de l'huile de noix des palmiers mélangée avec les cendres des végétaux épluchés tels que la banane, cannes à sucre sauvage ou la coque du fruit dipanzi.

Le maningou cette huile est obtenue après avoir bouilli les noix de palmes dans une marmite jusqu'à évaporation de l'eau, très utile pour les soins cosmétiques. La marié Bien parfumée avec le mujombu etait alors prêt pour le mariage. Or un  parfum de fleur de feuille de brousse yoongu.


Coiffures

La coiffure aussi joue un role importante voire nos rubriques sur la coiffure punu, il existe les coiffes a masques, les maboude, les bipunu et les bakimbis.

A suivre