Mack Joss

Christian Mackaye Ma Mboumbe dit « mackjoss », était le fils de feu Alphonse Mboumba Bayema, selon les oncles du défunt, il est né à Bilanga (Mayumba), il a grandi à Mongo chez la mère de son oncle Ebaka. En 1930, il se rend à Mouila pour trouver de l’emploi, une fois dans cette ville, il fait la connaissance de feue Caroline Milingui, la maman de Mackjoss, originaire de Moabi, et de père Badoumbi, résidant à Mouila. Le père de la mère de Mackjoss sera affecté à Mimongo où naîtra Mackjoss, le 20 juin 1946.

Mackjoss n'est plus...

Le chanteur interprète du célèbre titre «Le Boucher» est décédé ce mardi 17 avril à l’âge de 72 ans, des suites d’une longue maladie au Centre hospitalier universitaire de Libreville, plus connu sous le nom d’hôpital général. Il est le père de Créol, chanteuse à succès de ces derniers temps, et de Brack, chanteur remarqué à The Voice Africa.


Il aura marqué le monde artistique et musical durant plusieurs décennies, depuis les indépendances, aussi bien accompagné de son orchestre Le Negro-Tropical qu’en solo. Jean-Christian Mboumba Makaya, plus connu sous le pseudonyme Mackjoss, s’est éteint ce 17 avril à Libreville. Des proches de l’icône de la rumba à la gabonaise indiquent qu’il se battait ces dernières années contre la maladie. Il avait 72 ans au moment de sa disparition.

Les mathématiques de la chasse en groupe

Introduction

L'homme punu a conçu plusieurs façons ingénieuses de piéger les animaux et groupes coordonnés pourla chasse.

C'était Kamimura et Ohira, qui pour la première fois, a proposé un modèle de physique statistique simple et convaincant qui démontre diverses caractéristiques dynamiques inhérentes à poursuite et évasion de groupe. Malgré sa simplicité, ce modèle est capable de reproduire un comportement riche et complexe du processus de poursuite et de fuite en groupes. Dans ce modèle, bien que chaque chasseur se déplace indépendamment pour attraper l'une des cibles les plus proches, un groupe de les chasseurs sont formés simultanément. Un complet la discussion de ce modèle élégant est fournie dans la section suivante.

Pour la proie fourragère, la capacité de s'échapper des prédateurs dépend de combien le temps qu'une proie reste vigilant (tête haute) pour les prédateurs.;

La chasse en groupe implique deux actions principales: chasser et s'échapper. Le processus de poursuite et de fuite du groupe dépend essentiellement des différences dans le nombre de prédateurs à proies. Le cas le plus simple possible parmi c'est l'interaction d'un chasseur et d'une cible Un cas relativement compliqué est celui où une cible s'échappe de nombreux chasseurs, qui a été largement étudié au cours des dernières décennies . Un cas beaucoup plus réaliste et dynamiquement déroutant est celui où un groupe de cibles échappe à de nombreux chasseurs , dans lequel les chasseurs coopèrent entre eux et forment des paquets pour piéger le troupeau. cibles. En réalité, de nombreuses espèces animales comme le zèbre, gnous, cerfs, poissons et divers insectes, se regroupent en groupes formant troupeaux, troupeaux, écoles et essaims pour la avantage d'éviter les interactions avec de graves prédateurs et rechercher efficacement de la nourriture [8]. D'autre part, la plupart des espèces de prédateurs qui vivent en groupes forment packs, fiertés, pods et clans pour réussir à capturer la proie, en particulier la proie grande, agile ou dangereuse .
Discrete Models with the Simplest Encounter Strategies To carry out the numerical simulations, Kamimura and Ohira [7] considered the chase-and-escape process in a two-dimensional square lattice of size 100 × 100 squares with periodic boundary conditions. Chasers and targets are initially placed randomly on the edges of the lattice. Thus, each site is either empty or occupied by a chaser or a target as depicted in Figure 1. Chasers can sense the positions of the targets at an arbitrarily predefined distance and, at each time step, they try to move to one of the nearest neighboring sites (one lattice spacing) in order to decrease the distance from the nearest target. If the positions of the target and chaser are (xT, yT) and (xC, yC) respectively, then d = (xT − xC)2 + (yT − yC)2 represents the distance of the target from the chaser. As chasers move and approach their targets, the targets try to evade capture by making a distance of one lattice spacing in a direction away from the nearest chaser (i.e., in increasing d) at every
Deux bosquets A, B sont séparés par une forêt, tous deux sont visibles depuis le bosquet de chasse C, qui est relié aux deux par des routes directes. Quelle sera la longueur de la route projetée de A à B, si AC = 5004 m, BC = 2600 m et angle ABC = 53 ° 45 '?

 La chasse et la pêche constituent les deux principales activités qui assurent la subsistance des peuples de ces aires culturelles. Il existe plusieurs façons de pratiquer la chasse et la pêche. Celles-ci sont liées aux domaines d'habitat des Punu (zone de forêt ou de savane).

2.1 Questions de vitesse

Dans le modèle de Kamimura et Ohira, la vitesse des chasseurs et les objectifs sont supposés égaux. Coopération entre le groupe est donc très essentiel, car cela aide un groupe de chasseurs pour attraper un cible en entourant de telle manière que la cible ne peut pas leur échapper Ainsi, aucun espèce est supérieure à l'autre en termes de vitesse. Dans une telle situation, les prédateurs qui poursuivent directement la proie ne peuvent jamais l'attraper tant que la proie n'est pas pas en cage. La coopération entre le groupe est donc très essentielle, car elle aide un groupe de chasseurs attraper une cible en l'entourant de telle manière que la cible ne peut pas leur échapper. C'est, en fait, un des principales raisons pour lesquelles les prédateurs forment des groupes pour augmenter la probabilité de prédation [8, 10]. Récemment, Iwama et Sato ont incorporé des chasseurs rapides dans leur modèle de poursuite et d'évasion de groupe (sur un 160 × 120 réseau carré) et étudié par des simulations numériques la dépendance des durées de vie τ et T sur les nombre de chasseurs. Leurs simulations suggèrent qu'en raison à l'existence de chasseurs rapides (qui peuvent déplacer deux sites de réseau à chaque pas de temps), le temps total de capture T change dans la région du petit NC, où la capture des cibles peut être complètement dominée par le rapide chasseurs. Il est à noter que, dans ce modèle, les règles car le mouvement des chasseurs et des cibles est légèrement différent de celui de Kamimura et Ohira. À Kamimura et le modèle d'Ohira, les positions des poursuivants et des cibles sont mis à jour simultanément, tandis que dans le cas d'Iwama et Modèle de Sato, les positions sont mises à jour de manière asynchrone. Cette différence dans la règle de comportement avec le le rôle dominant des chasseurs rapides conduit à une puissance différente comportement de loi à faible concentration de chenillard (petit NC):

4. La route à suivre

Les résultats des deux modèles de physique statistique discutés nous donnent un aperçu des processus physiques sous-jacents qui ont lieu dans la poursuite et la fuite de groupe. Cependant, il existe plusieurs considérations naturelles qui peut conduire à un modèle plus intrigant proche de la réalité. Ici, je voudrais souligner certaines caractéristiques biologiquement pertinentes qui n'ont pas été prises en compte dans les modèles mentionnés ici

4.1 La structure du champ de proies

Les deux modèles de physique statistique discutés sont basés en supposant que les interactions ont lieu sur paysages lisses et homogènes bidimensionnels. Cependant, les champs de proies naturelles sont de structure hétérogène avec une variété de plaques irrégulières, de chemins rocheux, de fosses peu profondes, etc. Prédateurs habiles, tels que les humains chasseurs, profitez d'un paysage hétérogène aussi complexe, mettant en œuvre différentes techniques telles comme le piétinement des animaux vers des gorges étroites ou les bords des falaises et le creusement de fosses ou d'autres formes d'embuscade [1, 3]. De plus, la dynamique de la poursuite et de l'évasion, étant très non linéaires, sont très différents en variant dimensions de l'espace. Par exemple, chasser et s'échapper entre un troupeau de gnous et une meute de lions (dans des champs de proies à deux dimensions) est nettement différent de celui des troupeaux d'oiseaux ou des bancs de poissons (tridimensionnels champs de proies). Avec l'augmentation des dimensions de l'espace, il est une augmentation du nombre de degrés de liberté, et par conséquent, une interaction dynamique violente plus déroutante est concevable. La réalisation de la dynamique complexe sous-jacente dans une telle dimension spatiale générale nécessite pensée théorique plus profonde. Résultats finaux de la poursuite et de la fuite dans le Les modèles à pas de temps discrets dépendent de la taille du réseau car il implique des coins incontournables aux limites. Ce type de conception de réseau le plus simple est artificiel pour de nombreux chasseur de groupe et systèmes d'évacuation car il est difficile à appliquer dans les systèmes aviaires et aquatiques. Cependant, cela peut fonctionner pour les systèmes terrestres où les caractéristiques du paysage permettent de «coincer» les proies. Par exemple, Les lions et les chiens sauvages africains piègent leurs proies contre des éléments de paysage durs qui empêchent leur fuite . Il est il est également important de noter que dans ces modèles, les cibles et les chasseurs sont autorisés à se déplacer sur les sites du réseau bidimensionnel. Cependant, dans certaines études antérieures sur le mouvement collectif des entités en interaction , Résultats finaux de la chasser et s'échapper le discuté pas de temps discret les modèles dépendent de la taille du treillis car cela implique coins incontournables aux frontières. les particules sont autorisées à se déplacer dans l'espace hors réseau. Donc, il serait utile d'étudier numériquement la processus de poursuite et d'échappement de groupe sur un espace hors réseau, ce qui pourrait conduire à une meilleure compréhension de la physique. <h3>4.2 Stratégies d'évasion collective</h3> Les modèles de mécanique statistique discutés considérés seulement la stratégie d'évasion simple où les cibles peuvent s'échapper des chasseurs en se déplaçant à une distance d'un treillis espacement dans le réseau carré à chaque pas de temps. Une telle dynamique ressemble un peu à la réalité, car de nombreux les proies naturelles acquièrent des stratégies de fuite habiles, comme courir en zigzags, se retourner, sauter, etc., pour améliorer leur probabilité de survie lors d'une rencontre avec un prédateur. Ainsi, un modèle mathématique de type Vicsek, dans lequel les chasseurs et les cibles sont autorisés à se déplacer en continu (hors réseau) sur un plan, sera biologiquement plus pertinent. En outre, l’analyse numérique d’Angelani ] suggère que les cibles ont une probabilité de survie plus élevée lorsqu'elles s'échappent plus efficacement en choisissant le moyenne pondérée des directions des prédateurs. Plusieurs espèces de prédateurs graves, d'autre part, utiliser des tactiques de chasse intelligentes pour améliorer les taux de rencontre. Comment la proie doit-elle bouger pour maximiser son chance de ne pas être rattrapé par le temps t ou, comment les prédateurs se nourrissent afin d'améliorer la rencontre taux, dépendent de plusieurs facteurs. L'une des raisons pour lesquelles le déplacement des proies en groupes est de produire «l’effet de confusion»qui réduit la capacité des prédateurs graves à se concentrer sur un individu spécifique et à le capturer. Dû à cet effet de perception déroutant, les prédateurs ont du mal pour suivre plusieurs cibles mobiles. Cela peut être vu dans les manœuvres d'évasion très efficaces affichées par, pour exemple, des troupeaux d'étourneaux attaqués. Les bordures à haute densité qui sont souvent observées peuvent représenter un caractéristique qui améliore ces tactiques anti-prédatrices, créant un effet de «mur» pour augmenter la confusion du prédateur Comment la proie devrait se déplacer pour maximiser sa chance de ne pas se faire prendre jusqu'au temps t ou, comment devraient les prédateurs fourrager pour améliorer le taux de rencontre, dépend de plusieurs les facteurs.
;Des études d'observation des juvéniles hivernants de juvéniles attaqués et tués par des éperviers moineaux eurasiens suggèrent qu'avec l'augmentation de la taille du groupes de proies, probabilité de détection et confusion augmente et devient maximum pour un groupe de près de 20 redshanks. L'effet de confusion influence fortement la taux de réussite des attaques qui décline de façon exponentielle avec Taille de groupe. Cependant, dans le modèle mathématique de Angelani, bien qu'un effet d'alignement ait été introduit (r0 = 5) pour incorporer la fuite collective, non différence distinctive était observ La plupart naturel répandu systèmes, couvrant des nanoscales au cosmologique échelles, sont loin d'être thermodynamique équilibre.

L'onomastique punu



Chez les Punu, on trouve d'une part des noms de circonstances (jumeaux, initiés, enfants protégés, devises), d'autre part des noms communs. Chaque individu porte soit un nom de circonstance, soit un nom commun. A cet identifiant est associé le nom du père lié par une "particule d'appartenance" qui varie d'un sujet à l'autre. Il n'existe pas de nom sans signification. Dans le système onomastique Punu, certains prénoms sont des devises tandis que d'autres sont en rapport avec les astres. L'on y répertorie également des surnoms attribués par des cadets à leurs aînés. Les devises, bakumbu, sont suivies de leur poétique, mukake, genre de récital décryptant les codes de cette devise. Le récital évoque une vision du monde, une description du mystère de la personnalité du porteur.Cette vision du monde provient de la lecture des signes du temps, de l'expérience de la vie. Le récital est le fruit d'une expérience accumulée de génération en génération. Le petit-fils peut hériter de la devise de son grand-père, le garçon celle du père,etc. . Les femmes et les hommes qui entrent dans les confréries initiatiques en sortent avec un kumbu en liaison avec leur parcours initiatique. La devise fait le lien entre l'imaginaire, le symbolique et le réel.

a). Les noms communs
- Kumb, vient du verbe u kumbe : éviter les problèmes.
- Nziengi, vient du verbe u siènge : délimiter un champ, ou encore, u siènge : insulter.
- Mundung, renvoie à mungé ndunge : celui qui a raison
 - Ibing, vient du verbe u binge: chasser, poursuivre. Ibing est la personne qui poursuit les autres.
Les ancêtres disaient:
-Kumb-Nziengi ou bien Kumb-aji Nziengi : Kumb le fils de Nziengi 
- Ibing-i-Nziengi : Ibinga  Ie fils de Nziengi
- Mihindu-mi-Nziengi : Mihindu le fils de Nziengi
- Nziengi-ji-Kumb : Nziengi le fils de Kumb.

b). Les noms de circonstances
Mabik vient du verbe u bik, manquer, absenter, un parent (décédé) ou des ancêtres.
-Musunde, du verbe u sunde, descendre, est le nom attribué à un enfant qui sort du ventre de sa mère par les jambes, mais non par la tête. Ce nom signifie «celui qui descend par les pieds »
- Musiali, vient du verbe u siale, rester, désigne celui qui est resté dans le ventre de la mère.
Si une femme portant des jumeaux fait une fausse couche et perd un enfant, celui qui reste porte immédiatement ce nom, sans distinction de sexe.
- Matsang : les larmes que les hommes versent depuis que le phénomène de la mort existe.
- Burobu et Butamb sont des noms donnés aux enfants qui échappent aux sorciers. On leur attribue ce nom pour signifier, sur le plan imaginaire, ce n'est que de la terre, il n'y a rien à tuer. Sur un plan symbolique cet enfant appartient à la terre, la mère universelle.
Quelques exemples de noms
Mabik - ma - Mabik
Burobu - bu - Mabik
 Butamb - bu - Mabik
 Musiali - [a] gu - Kumb
Matsang - ma - Kumb

c). Les prénoms punu
Diboti : le bien
Dimengi: l'aurore
Wisi : le temps
Yès : la chance

d). Les noms" infanto-affectifs
"
Généralement, ce sont des noms que les plus jeunes attribuent pendant la période enfantine à leurs aînés. lis déforment le nom commun initial en ajoutant une syllabe ou en le contractant.
Ce procédé dénote une stratégie qui permet ainsi aux intéréssés de faire appel à leurs aînés sous forme de code patronymique. Ces appellations sont autant une marque de respect que d'affectivité à l'endroit des aînés. Exemples:
Kogu : Koko
Mukanyi : Dékanyi
Matsang : Tsa -Tsatse
Mabik : Débik
Kumb : Ku - Kuk
La surnomination trouve sa signification dans des situations vécues au quotidien en milieu punu.

La science Makaba

La science divine chez les Bapunu(MAKABA) nous enseigne que DIEU(NIAMBI), l'Etre Suprême(FUMU NZAMBI) est le dispensateur de l'Amour(IRONDU), de l'Intelligence(NGANGU ou DIEL) et du Pouvoir(BUKONGU). Ces trois attributs nous conduisent respectivement vers le chemin de la spiritualité par l'Amour Divin, vers la puissance de la science matérielle et travail sur la matière par l'Intelligence Divine, vers la manifestation des ancêtres par le Pouvoir Divin.
Selon ses trois attributs, la MAKABA dit que FUMU NZAMBI (Seigneur notre DIEU) est NZAMBI SIEME (l'Amour), NZAMBI IVANGUE VANGUE (l'Intelligence) et NZAMBI A PUNGU(le Pouvoir). En Yipunu, le verbe U PUNGULE veut dire " manifester la toute-puissance, le pouvoir "; en sa qualité de DIEU tout puissant, FUMU NZAMBI porte le prénom de NZAMBI A PUNGU la toute-puissance qui gouverne l'univers(IWADU) visible et invisible.
Le MAKABA enseigne que l'Intelligence(NGANGU) de FUMU NZAMBI a créé l'Univers, son Amour(IRONDU) le conserve tandis que son Pouvoir(BUKONGU) le gouverne. Pour la science divine Punu, FUMU NZAMBI est un DIEU trinitaire manifesté:
*Lorsque FUMU NZAMBI se manifeste en tant qu'Amour et Sagesse qui soutiennent l'univers crée, il se nomme NZAMBI SIEME, DIEU le créateur, l'omniprésent manifesté par la couleur blanche;
*Lorsque FUMU NZAMBI se manifeste en tant que Pouvoir qui gouverne l'univers, il se nomme NZAMBI A PUNGU, DIEU le père tout puissant, l'omnipotent manifesté par la couleur rouge;
*Lorsque FUMU NZAMBI se manifeste en tant qu'Intelligence créatrice, il se nomme NZAMBI IVANGUE VANGUE, DIEU source de vie, l'omniscient manifesté par la couleur noir.
Au regard de ce qui précède, il apparaît clairement que Mupunu connaissait DIEU dans toute sa plénitude. C'est fort de cette puissance combinée de l'Amour, de l'Intelligence et du Pouvoir que nos ancêtres ont combattu et lutté dans la douleur pour que nous soyons tous fiers aujourd'hui. En Yipunu on dit : " Ditsoghe mueni, péki péki la bunangue , traduction: la douleur est éphémère, la fierté est pour toujours ". Suaaah .......ka!!!!!
Alain Roger Moussavou

LE FONCTIONNEMENT DE LA FAMILLE PUNU

1. Le statut et devoirs des membres de la famille
Les Punu sont matrilinéaires. Cette filiation a son origine dans le complexe dit de mame Bwang. D'après la légende, la mère Bwanga s'était donnée en sacrifice à Dieu par amour sur la tombe de son fils unique. De façon symbolique, les enfants appartiennent à la lignée maternelle. Les enfants sont du clan de la famille maternelle. Au même titre que le père, l'oncle maternel a aussi des devoirs et des droits sur les neveux et nièces. Il est le porte-parole, le représentant légitime de sa sœur devant toute assemblée d'hommes. Au sein d'une famille, lorsqu'il se pose un problème grave ou de droit (maladie, décès ou mariage), le chef de famille a obligation d'agir en concertation avec le frère ou autre représentant légitime de son épouse. L'oncle joue le rôle de garant ou de référant lorsque le père est absent. Le chef de famille et son beau-frère sont réciproquement en position "d'alter ego". Ils se surveillent et se craignent mutuellement. Lorsque l'un intente une action malveillante ou désobligeante (sacrifice, envoûtement...), il s'expose aux sommations de réparation de l'autre, au titre des clauses de la loi coutumière. La femme appartient à la famille du mari. En cas de décès du conjoint, elle peut revenir en mariage au frère ou neveu du défunt. De même, la disparition prématurée de l'épouse peut être l'occasion d'une succession matrimoniale; à condition que le veuf obtienne l'aval de sa belle famille. Le choix se porte souvent sur l'une des cadettes de la défunte. L'éducation des enfants est assurée par la famille restreinte et la famille élargie. Les enfants reçoivent protection des deux familles des conjoints. L'obéissance est la première règle. Tout adulte a droit de regard sur les faits et méfaits des plus jeunes.
Les mésactes du jeune sont considérés comme une atteinte grave à la dignité de ses géniteurs. La réhabilitation de la bonne foi d'un déviant fait souvent l'objet d'un bref rituel oratoire: u lève pési. Au nom de Dieu, des ancêtres ou d'un parent défunt, l’intéressé implore instamment: pési vèngu ni labe bakagulile bami, je jure au nom de mes ancêtres. Les problèmes d'adoption ne se posent pas car un enfant est toujours pris en charge par les parents maternels et paternels.
2. Le respect entre les membres de la famille
Le respect est un élément fondamental dans les dynamiques socio-familiales. La marque de respect est conférée par le droit d'aînesse et le nom que l'on porte. Dans la vie courante, toute femme âgée est la symbolique d'une mère potentielle. A ce titre, un droit de respect naturel lui est dévolu. Pour nommer cette dame, il est juste de dire: "mame, maman suivi de son nom de famille". TIen est de même pour un père de famille. On dira: tate, papa suivi du nom de famille. Le cadet ou la cadette confère le titre de jaji ou yaya pour nommer son aîné (e). L'aîné d'un ami est par extension l'aîné de tous. Il s'agit là d'une prérogative inaliénable des relations d'amitié et de solidarité à l'égard de son ami. L'ami est pris comme un frère de sang. Le respect par le nom, "le respect patronymique" paraît pour le moins le plus déroutant chez les Punu. En effet, un adulte peut naturellement être amené à témoigner du respect à plus jeune que soi par le simple fait que celui-ci, de par son patronyme, sa devise, évoque l'âme d'une illustre figure de la filiation. Ainsi, une mère de famille peut être amenée à appeler son petit garçon: tate, papa. il en est de même pour un père de famille qui appelle sa fille: mame, maman.
Dans ces deux cas, les enfants portent respectivement le nom des grands-parents. Ils sont la représentation vivante des disparus de leurs géniteurs. Pour nommer son homonyme on dit: dine ou mwa dine, mon homonyme. De façon élégante, on entend les Punu qui portent les mêmes noms s'appeler: dine Mabik, dine Busugu, dine Musavu, mwa dine. Chez les Punu, tout le monde tutoie tout le monde. Il n'existe aucune barrière de classes. Les noms se transmettent de génération en génération. Le nom est un indice d'appartenance à une famille, à une communauté. Le nom détermine le statut au sein d'une famille. Le nom est une composante de la personnalité. Bukulu, la généalogie, est racontée par les grandsparents à l'aîné de la famille si celui-ci est réceptif. Le plus souvent, la mère transmet à sa fille l'histoire du clan aux champs. Le père va révéler les secrets claniques et totémiques à son fils ô dibugu : le lieu où se déroule la récolte du vin de palme.
3. Le vocabulaire familial
boji : le beau-fils
dibàle : l'homme
ditati : le bébé
 ibandu : le clan
iduki : le puîné(e)
ifumbe : la famille
ivale : le rival
ivunde : le grand,l'aîné
jaji: grand-frère, grande-soeur
kage : grand-père, grand-mère
kagulile : arrière-grands-parents
katsi : l'oncle
mame : maman 
mavase : lesjumeaux
marine: le benjamin, benjamine
moji : le lignage
mugatsi: l'épouse m
mugétu : la femme
mulumi : le mari, l'époux
mugulu : l'ancêtre
mutégule : petit fils, petite fille
mwane : l'enfant
mwane katsi : le neveu, la nièce
ndande tégule : l'arrière petit fils, petite fille
ngébi : le petit, le jeune
nguji : la mère
nzaji : le beau-frère
pale: la rivale
taji : le père
taji kétu : la tante paternelle
tsomi : l'aîné (e)

Le vocabulaire du temps et des astres

ilumbu : le jour
tsone : la semaine
muwéli : le mois
tsungi ou ngondi : la lune
Niangu : le soleil
madudumbi : les nuages
mbwélili : une étoile
kaki : l'éclair
mungudi : le cyclone
julu nzambi : le ciel
disàle : la rosée
idumu i mfule : la tornade
mfule : la pluie
magunde : siècle, millénaire
mwètse : le clair de lune
tandu bulongu : nord
bande bulongu :sud
mbàle bulongu : est
gétu bulongu : ouest
ilingi-lingi : le centre du monde
kédi : le matin
tsisige: le soir ou l'après-midi
mukolu : la nuit
gari wisi : minuit
wisi : le temps
makièle: l'aurore
ditébugulu di wisi : l'aube
dimèngi di wisi : le crépuscule
dirambe : le marais
divèmbili : la rafale de pluie
dimungi, dungèmbi : le brouillard
yotsi : le froid
yusile : la chaleur

La conversation

 La conversation
-géngise ô magétu : regarde à gauche.
-ni bétsi masige ô dimbu :j 'étais hier au village.
-mame 0 ruge mune mosi : maman viendra après demain.
-tate ake vàle : papa est loin.

les jours de la semaine (bilumbu bi tsone)
-tsone : dimanche
-nduke tsone : lundi
-ndande tsone : mardi
-gari tsone : mercredi
-ndande i mane tsone :jeudi
-nduke i mane tsone : vendredi
-imane tsone : samedi

 les mois de l'année (miwéli mi ilime)
Les mois de l'année correspondent à des périodes bien définies. Chez les Punu il y a six périodes au cours d'une année qui regroupent les mois deux à deux.
tsùmbi : septembre et octobre
dijo di géyi : novembre et décembre
dijo di néni : janvier et février
sakule bibogu : mars et avril
banyige bibogu : mai et juin
yisasàku :juillet et août
 
Les saisons
itsubi : la saison des pluies
 mangele : la saison sèche
kéki tsubi : la petite saison des pluies
 kéki gangi : la petite saison sèche
mupume : l'année

La physionomie d'un village punu

Les villages punu étaient grands ils pouvaient compter une centaine de cases et regrouper plus de milles personnes.  Ils consistaient en une vase cours centrale brodées de deux ranges de cases, séparées les unes aux autres par un espace.

Au bout de la cour se trouve une case : Mulebi réservait aux hommes et servait aux réunions et aux réceptions, c’était presque une propriété du fumu-dimbu qui y passait la plus part due son temps.

Les cases étaient faites en murs d’écorces  ou de bambou soutenus par des piquets. La terre battue remplace l’écorce et les bambous. Les toits étaient recouverts des feuilles puis de pailles (feuilles de palmiers tressés ). Le sol était nu.

La cellule de base était commandée par un système de parenté dont le clan et les lignages étaient les éléments fondamentaux.

 










Le saviez-vous?

Le temps Petain et le temps de Gaule chez les punu 

 

Justement, il s'agit bel et bien d'une comparaison entre ces deux grands français de l'époque de la guerre. Je me rappelle maintenant que ma défunte maman aimait dire "na de Gaulle na Pétain, qui plus?", pour demander qui était le plus grand des deux, en taille et en renommée. Mais dans le contexte actuel, quand les parents disent "djétu va pèt" et "ban ba dighol", c'est pour souligner la différence des époques. "Pèt" dans ce contexte s'entend comme les temps anciens, leur époque, tandis que "dighol" sert à désigner notre génération, notre époque. Donc ils nous diront facilement "ban ba dighol ba wé mwé ghobis bivund; djétu va pèt tu banga na wom uva bufufu".
 Contribution de Bison Dibal

Le saviez-vous ?


Nyanga, Yanga ou encore appelé Manianga chez les Bapunu est l'un des derniers reliquaires du clan Bumueli spécifiquement Muvel Maloangu qui imposa une résistance farouche aux colons, tout au long du fleuve qui porte son nom, avant son arrestation puis sa déportation. Pour la petite histoire, les sages Punu racontent que Nyanga, après avoir abattu sa victime, lui coupait les tibias pour allumer son feu...aussi dit-on qu'il fut esclave puis roi du clan. Et pour faire asseoir son pouvoir, il élimina physiquement les anciens dignitaires de son défunt maître qui l'avaient connu dans sa condition d'esclave.

Notre contributeur:  Alain Roger Moussouvou.

La tyrannie

La tyrannie Qui ma trahi
Qui ma choisie Quelle razzia

Les roses de nos champs sur les ailes de l'exil
Emportés vers des lointaines grèves venteuses
Où elles ne savent que mourir
Les colombes à nos bois dans la tourmente
Arrachés pour de plates prairies neigeuses

La tyrannie qui ma choisi
Qui ma trahi Quelle contrée

Les bourrasques aux cimes accrochés
Dédaigneuses de bondir  dans la vallée
Disperser la meute
L'incendie aérien qui de nuage se vole
Dédaigneuse de fondre dans la futaie
Démissionner les ténèbres

La tyrannie qui ma choisi
Qui ma trahi Que je ne sais pas haïr

Oui il y a dans ma cora
Des accents de corrida
Oui il y a dans mes cauris
des fortunés destins
 que je ne sais pas lire.

Nding Dyatlm



Butsian II

"Je ne chante plus
Je pleure
Je ne pleure plus
Je chante
à quoi bon pleurer
Pleurer c'est réveiller d'autre douleurs
Mère
Je me résigne
Je suis l'oubli
Tu es la mémoire
Je suis le maillon
Tu es la chaîne
Je suis l'arbre
Tu es la foret"

Moundjiegou Pierre Edgard

Le saviez-vous ?

  Reine Nzinga de son vrai mon punu Nziengi Nding di Nsola

Nzyengi est le pluriel de dusyengi "grains de sable". Les Bisira disent tsyengi. Les Myene disent ntsenge. Nziengui en yipunu est à inclure dans l'ensemble qu' on appelle "mina m'obokisa". À l'origine, on attribuait ce nom à un garçonnet qui naissait après plusieurs décès ou fausses couches dans la famille. C'est un nom conjuratoire. La terre nous voit naître, grandir, vieillir. C'est aussi elle qui nous ingère lorsque nous avons cessé de vivre. En pensant à tout cela, les êtres humains devraient cultiver chaque jour l'humilité. Le nom Nziengui nous rappelle froidement que nous ne sommes que poussière et que nous retournerons à la poussière.

L'homme punu de l'année 2017 Emile Kassa Mapsi


Le 15 février 2018, M. Dominique Renaux, Ambassadeur, Haut Représentant de la République française au Gabon, a remis les insignes de commandeur de la Légion d’honneur à M. Emile Kassa Mapsi.

M. Kassa Mapsi a occupé des fonctions de haut rang pendant plus de 30 ans, en tant que Ministre et vice-Premier ministre, Ambassadeur, Conseiller spécial du chef de l’État, Sénateur, Conseiller municipal de la commune de Mouila ou encore Président de la Commission des affaires étrangères, de la défense nationale et des relations internationales du Sénat.

Les meilleurs punu en 2017

L'homme punu de l’année 2017: Kassa Mapsi
L'homme politique de l’année 2017 : Bruno Ben Moubamba
Meilleur Reine de la tradition punu: Annie flore Batchiellilys
Meilleur pop star punu: Iliona Blanc
Meilleur intellectuel : Jean Michel Nzikou
Meilleur Ambassadrice réseaux sociaux : Julie Kassa Mapsi
Meilleur écrivain punu :  Armel Nguimbi,
Meilleur danseur d'ikokou: Manfoumbi Fernand,
Meilleur styliste: Chouchou Lazare,
Meilleur  conteur punu: Hugues Mariatchi
Meilleur businessman : Koumba Appolinaire
Meilleur promoteur de la langue punu: ,  Fee Moughissy,
Meilleur chercheur : Didier Koumba Mabert,
Meilleur débatteur traditionnel : Jacques detsoucka
Meilleure voix feminine: Botsine Mbadinga,
Meilleure voix masculine:  , Brack Mackaya ,  
Meilleur chant traditionnel :  Stanley Koumba
Meilleur clip de musique: Alain Randy - faut pas faire ça ,
Meilleur Athlète: Guy Roger Nzamba (art martial),




Cacao


Les fruits en yipunu

Voici les noms Punu des arbres fruitiers et leurs fruits :
* Le manguier, ô yipunu Mumangue é buri Mimangue;
* Le papayer, ô yipunu Mulolu é buri Malolu;
* Le palmier, ô yipunu Mbari é buri Ngatsi;
* L'avocatier, ô yipnu Muvoke é buri Mavoke;
* Le citronnier, ô yipnu Muali saghu é buri Mali ma saghu;
* L' atangatier, ô yipnu Mussafu é buri Tsafu;
* Le noisetier, ô yipunu Mughumunu é buri Kumunu;
* L'atangatier sauvage, ô yipunu Mussighu é buri Massighu;
* Le chocolatier, ô yipunu Muibe é buri Mibe;
* Le chocolatier sauvage, ô yipunu Muvoghe é buri Poghe;
* Le kolatier, ô yipnu Muali é buri Mali(attention à la prononciation);
Il y'a également des arbres fruitiers dont j'ignore les noms en français:
* Mundzundzubali é buri Mindzundzubali;
* Mungongubowu é buri Mingongubowu......



















Dikonzi: ananas.
Dilalanzi: le fruit aigre,
Dilolu: papaye.
Diali di sagu: le citron,
Diale: mandarine, orange, pamplemousse.
Divoke: l'avocat.
Dikoke: le coco
Disigu: atanga sauvage
Dusari: petite aubergine sauvage.
Duvendu: petit atanga sauvage.
Duvinde: l’arachide.
Duvutu: le maiis.
DurerI: le concombre.
Dugumunu: la noisette(couilla edulis..)
Mbolongu : les aubergines.
Dilengi: la citrouille.

Le classique petit déjeuner punu



 

 -Oeufs brouillés avec fromage de chèvre tomate et menthe.
-Oeufs  à la cocote 
- Miettes de petit déjeuner sud-ouest crème aux champignons
- Poêlée d'oeufs pochés au prosciutto
- Soupe à l'oignon de marque avec croque monsieur crouton

- Gâteau en poudre classique donut
- Chou-fleur du jour au lendemain
- Muffin aux pépites de chocolat à la noix de coco
- Quiche des amoureux
- Oeufs la murere façon saint Bénédict
- Lards, œufs et sandwich au fromage
- Petit-déjeuner avec picco de Gallo
- Pain Zuchini à la noix noire et à la noix d'érable
- Muffins aux frittata graines de courge
- Petit-déjeuner vert gobelin
- Bébé néerlandais avec des cerises africaines.
- Cheesecake à la framboise soufflé crêpe


Les petits déjeuners et les brunchs




Le petit déjeuner classique: Le café au lait , citronnelle infusée, œufs brouillés , tubercules, taros, igname sous cendres, maïs grillé ,pain toast, corned-beef Exeter, cassoulet , lait chaud , vache qui rit, poulet du village au Nyembwe, antaga bouillie, pain rassis et confiture de mangue et de goyave

Liste des recettes des champignons

Quelques champignons: masaga, bugungu, busili, tambala, tsinde, ngungu

  1. Sauté de champignon et aux huîtres. 
  2.  Le bouillon de champignon : mwèmbe bogou:
  3. Poulet Sauté aux  champignons frits
  4. Nyali nouilles et riz aux champignons
  5. foies de poulet infusés aux cerises aux champignons et haricots
  6. Silure aux champignons
  7. Carpe fumée tiède aux pleurotes
  8. Antilope fricassée avec morelle, 
  9. champignons et thym avec riz rissoto
  10. Soupe velouté de champignons,
  11. poisson au gnembwé, avec champignon
  12. Pangolin à la sauce tomate aux champignons
  13. Moutons aux champignons : Nyame table mû boghu
  14. Gigot d'agneau farci aux rognons et aux champignons
  15. Civette de sanglier mariné aux champignons
  16. Dukaghe bognu mu tomate na boghu :Pangolin à la sauce tomate et aux champignons
  17. Poulet aux champignons et aux feuilles de taro 
  18. Concombre frit avec des champignons d'oreille du bois  
  19. tasses de champignons farcis 
  20. Champignons farcis faciles 
  21. Champignons au ngombos
  22. Pot de champignons sauvages et escargots ,gratiné au vieux cheddar
  23. Filet de bœuf et filet d'ananas, sauce aux champignons, 
  24. Filet de yara sauvage poêlé, champignon sauvage consommé , truffe et épinards. 
  25. Champignon aigre et chaud avec riz blanc plan.
  26. Soupe champignon marinara cerise infusée
  27. Dinde aux busili 
  28. Poitrine de canard aux champignons 
  29. Purée de champignons
  30. Filets de boeufs, sauce madère et champignons à la menagerie.
  31. Poulet sauté aux champignons
  32. Bisque champignons 
  33. Champignons à la Provencal
  34. Champignons à la crème
  35. Champignons sautés su beurre
  36. Champignons farcies