Les devinettes: kugu

 


Les devinettes seraient des déconstructions métaphoriques correspondant a un certain objet, ou toute une situation que la langue d'une façon non métaphorique.
 
Pour attirer l'attention de l'assistance, on dit: makwa : suivez!
 Les autres répondent: nzange : on t'écoute!
Cette expression signifie: nous allons nous poser des colles. Nous nous moquerons de celui qui ne sait pas imaginer. Le terme makibu est le gage attribué à un auteur dont la colle n'a pas trouvée de réponse.

 Exemples:
- tsuki, tsuki mabényi ma ba numbe 
Bien saillant ce sont les seins des jeunes filles. La devinette traduit le mouvement des seins de jeunes filles. -lènge, lènge

.miyile mi bakari Suspendues, suspendues. ........ce sont les queues des singes. La devinette traduit le mouvement des queues des singes lors de leur déplacement sur des branches. - ké kè, kégeregè ..nyoge ba boke va julu dimanyi Crac, cric c'est un serpent tué sur le caillou.
 La devinette traduit le bruit de la machette sur le caillou.

Makwanana? za!
Ghune djia piosi, ghune djia piosi?
Celui-ci dit laisse-moi passer , l'autre aussi dit laisse-moi passer.
Qui sont-ils
?
Au début de chaque devinette , la formule ''makwanana , nza'' revient toujours rappeler à la personne interroger de prêter attention.

Makwanana? za!
Leng-leng o djulu milandu?
Qu'est ce qui pend au sommet des montagnes?
Postez vos réponses dans commentaire ou envoyez dans mon email mujabitsi@hotmail.com

Les temps anciens


La vie du village par le passé dans le Sud Gabon,
Les activités quotidiennes ont été largement dictées par les contraintes particulières de l'environnement équatorial: contrairement aux peuples des forêts de l'intérieur du Gabon, le myene et le Shira-Punu ont vécu dans un environnement diversifié associant côte de la mer
, les lacs et les marais, les forêts, les prairies et collines raide .Cette région avec ses rivières, les lagunes et les prairies parfois très vaste a été beaucoup plus propice aux échanges et des contacts que la forêt profonde où Voyage peut être dangereux.

postcards J.Audemena
1904
Les femmes, l'agriculture, le style

Bien que de nombreux auteurs s'accordent sur leur beauté remarquable, la «Vénus noire» de l'ancien temps accordait une grande attention à leurs styles de coiffure à travers le Gabon.
Même aujourd'hui, il n'est pas rare, surtout chez les Punu, de voir deux femmes du village assises sur leur porte ou devant un étal de marché à tresser les cheveux en tresses fines et parfois le remplir avec mèches de cheveux.
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Mouila region 1971,
Photo L.P

Les temps anciens

La vie aux villages
La vie du village par le passé dans Sud Gabon, les activités quotidiennes ont été largement dictée par les contraintes particulières con ¬ de l'environnement équatorial: contrairement aux peuples des forêts de l'intérieur du Gabon, le myene et le Shira-Punu vécu dans un environnement diversifié associant côte de la mer , les lacs et les marais, les forêts, les prairies et raide hills.This région avec ses rivières, les lagunes et les prairies parfois très vaste a été beaucoup plus propice aux échanges et des contacts que la forêt profonde où Voyage peut être dangereux.

Les femmes, l'agriculture et l'artisanat Bien que de nombreux auteurs s'accordent sur leur beauté remarquable, la «Vénus noire» de l'ancien temps accordé une grande attention à leurs styles de coiffure à travers le Gabon.
Même aujourd'hui, il n'est pas rare, surtout chez les Punu, pour voir deux femmes du village assis sur leur porte ou devant un étal de marché à tresser par les cheveux en tresses fines et parfois le remplir avec mèches de cheveux. Hair styles varient énormément en taille, le volume et la longueur, avec des tresses plates et chignons. Le explorers'accounts enregistrer le rôle primordial de la coiffure chez les femmes gabonaises, «un chef-d'œuvre de patience», selon J.-F. Payeur-Didelot: «Ils enduisent leur tête avec de l'huile de palme, de pommade ou si elles en ont, pour rendre les cheveux crépus, plus facile à gérer, puis ils l'attacher gentiment en longues crêtes parallèles, avec des séparations nettes aux intersections. Il faut plusieurs jours pour organiser une telle coiffure avec habileté, mais une fois qu'il est fait elle dure deux ou trois mois "(Payeur-Didelot 1899: 123).
PI. 62 Les bijoux sont une partie importante de leurs plus beaux atours, boucles d'oreilles, colliers, bracelets et anneaux de cheville. Payeur-Didelot a signalé que Punu, Shira et les femmes Galwa étaient très prisés comme épouses et ont fréquemment été enlevé (ibid.: 144). Mais le Père Retailleau les voyait comme des «bêtes plus ou moins de den ¬ bur... Une femme est acheté et vendu et héréditaires telles casseroles et chèvres, et elle n'a rien à dire en la matière» (archives RRF; Retailleau, 1945) . Dès 1897, Mgr Le Roy a écrit dans ses carnets: "Les femmes sont l'élément principal du commerce dans le pays, ils sont achetés et vendus, échangés, se sont engagés, prêtés, loués ou volés, ils sont presque la seule cause de toutes les affaires judiciaires , toutes les inimitiés et toutes les guerres! (RRF archives, 5 Bl.l).
Beaucoup de leurs enfants sont appelés Nzila, ce qui signifie "enfant de la route», ils ne savent pas qui sont leurs pères et de porter ce nom sans aucune dif ¬ culté. Personne ne semble s'en soucier. Comme dans l'ancien temps, les femmes Punu faire du jardinage: «la plantation, le binage et la récolte sont le travail des femmes tandis que les hommes défrichent la terre, abattre des arbres et les brûler sur le site pour y être plantés." (Mbot 1997:48).
Encore aujourd'hui, les femmes du village peut être vu, des machettes sur leurs épaules, déclenchant par deux ou trois pour passer une journée dans les jardins où ils cultivent des légumes-racines, légumes-feuilles, des arachides et des bananes. De retour dans l'après-midi, ils portent des paniers d'osier sur le dos lourdement chargés de leur récolte
et bois de chauffage pour la cuisson, tenue par une lanière en raphia tressé à travers leurs fronts. Les jardins sont parfois loin de leur village, ce qu'ils ont à traverser des ponts de fortune sur des ruisseaux ou pagaie même à travers la rivière Ngounié en canots.


Dans l'ancien temps, les femmes Punu étaient bien connus pour leurs poteries, rendant chaudrons et des cruches d'eau en terre cuite décorée de motifs géométriques, ils commercent avec les Lumbu ou Tsogo; selon Deschamps (1962: 28) Ils ont également fait "pots .. . et des vases », et d'après M. KoumbaManfoumbi (1987: 230)", cruches, pots et chaudrons avec une DIGE spéciale blanc ou rouge argile qu'ils récupérés "dans des lieux spéciaux dans la savane appelée mbilu (Koumba-Manfoumbi 1987: 230 ). L'argile a été tamisée pour enlever impu ¬ rités et de petits cailloux puis mélangé à l'eau pour faire une pâte assez fluide prêt pour la modélisation. Les pots finis ont été mises à sécher près d'un feu de joie. Elles étaient parfois peints et décorés avant leur utilisation. Punu femmes font aussi en osier, en utilisant une liane appelée Mambe ainsi que des roseaux: paniers de stockage (maponci), cuisine (bacanci) et la pêche (mica et bkriszta), et des nattes (matogu) tissé à partir de roseaux (Ndubi), (ibid. : 234). Ces jours-ci peu de femmes sont potiers, mais ils font encore la vannerie, car aucun des ustensiles modernes se sont avérées aussi pratique pour le transport et la pêche.
Les femmes ont été et sont encore, regroupés en sociétés, en particulier la Ndjembe ou Nzembe, d'origine Eshiras selon A. Raponda Walker et commun à tous les groupes dans le sud du Gabon (Walker et Sillans 1962:259). L'organisation est assez similaire à celle de la Mwiri qui est réservée pour les hommes. L'initiation a eu lieu dans la brousse où les filles du même groupe d'âge, vêtu de feuilles, ont été séquestrés dans une cabane isolée. Ils ont eu à subir les épreuves physiques, qui sont trouvés dans toutes les initiations secrètes, en particulier la sensation de brûlure persistante d'une sève irritante jeté dans leurs yeux. Le lancement a été orchestré par la «mère de la Ndjembe ', qui avait hérité de ce pouvoir de sa propre mère [fig. 6]. Elle était vêtue de nappes blanches et brandit une épée en bois. Les initiés sont évidemment tenus au secret. Le Ndjembe existe toujours dans Mayumba et Murindi, où j'ai pu assister à des cérémonies tenues la nuit aux flambeaux, avec l'apparition de l'esprit sous la forme d'un mannequin recouvert d'un drap blanc et porté par les femmes composé d'argile blanche et de points rouges. Les femmes ont réapparu en file indienne, avec des couronnes en feuilles énormes sur leur tête, dirigée par la mère "portant le sabre décoré, qui ont attisé le feu autour duquel les initiés ont dansé pour longtemps, les battements de tambours. Étonnamment, quelques hommes portaient aussi des couronnes ont été autorisés à participer à ce rite et de la danse parmi eux "(enquête réalisée par C. GD., Novembre 2005).

"Caca de cabris" ... bantu knots ou chinese bumps en anglais).
La figure ressemble aux choux mais l'enroulement, au lieu de se faire à plat se fait en hauteur, la clé ici est la régularité de l'entortillement et de l'enroulement...
Pour un résultat plus élégant, il est important de s'appliquer à réaliser un tracé original et net.





Il s'agit de la figure que les anglo-saxons nomment two strand twist ou double strand twist, et que je nomme "vanilles", car les deux brins entrelacés renvoient à des gousses de vanille:
deux brins et non trois comme les nattes (dites plaits ou braids ).

L'effet rendu est celui d'un entrelacs cordé.



Combinaison vanilles plates et vanilles coiffées


Le haut du front seul est ceint d'une couronne de vanilles plates le reste de la chevelure est en vanilles de l'épaisseur d'un crayon à papier.
la nuue est relevée à hauteur des vanilles plates et le tout est enroulé et torsadées en chignon horizontal.

Photo extraite de Let’s talk hair "Every Black Woman's Personal Consultation for Healthy Growing Hair" de Pamela Ferrell.

Grosses nattes avec rajouts et mèches blondes

Sur cheveux propres et peignés



JOYEUSES FETES

Sanglier garde royale.
Une recette simple avec juste le droit pour les porte-assaisonnements délicieux agneau présenté comme une garde d'honneur.
Cette recette permettra d'améliorer la saveur de l'agneau que le rack est présenté comme un seul rack, un rôti de côtes debout, ou comme une garde d'honneur.

Lire la recette
Canard grillé du village
Bien dorée et parfumée avec un goût distinctif grillé,le canard est une viande excellente pour la cuisson lentement sur le barbecue.
Poulet grillé
Parmi toutes les recettes de poulet, celui-ci prend certainement son «lieu comme l'un des plus savoureux. Ce qui pourrait battre la saveur de l'offre de poulet grillé et légumes couverts de cette sauce superbe? Celui-ci est satisfaisant, repas complet.



Poulet roti avec sauce sage orange
Poulet rôti
succulent et aromatisé au citron et glacé avec une sauce à l'orange piquant dans cette recette savoureuse.


Ailes de poulet a la crème noyé au fromage bleu
La douceur épicée de ces ailes de poulet chaud et la fraîcheur de ce tanginess savoureuse sauce au fromage bleu sont une combinaison de saveur formidable.

Devinettes yipunu

Makwanana? za!
Ghune djia piosi, ghune djia piosi?
Celui-ci dit laisse-moi passer , l'autre aussi dit laisse-moi passer.
Qui sont-ils
?
Au début de chaque devinette , la formule ''makwanana , nza'' revient toujours rappeler à la personne interroger de prêter attention.

Makwanana? za!
Leng-leng o djulu milandu?
Qu'est ce qui pend au sommet des montagnes?

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L'esprit du bajag

L'essence même du bajag se trouve dans un alcoolat scientifique qui combine passion et créativité. bajag est un état esprit et un comportement, l'homme bajag est quelqu'un de très habile dans le domaine de ce qu'il fait, cela s'est démontré dans les nombreuses taches qu'on lui a confié au début de la création de l'ASPAF.

Quand pour la première fois la direction du terminal pétrolier fut confié à un africain ce fut un bajag. Le bajag est prêt à défier mer, terre, ciel, vents et tempêtes.

La première femme à être mécanicienne d'avion était bel et bien une bajag.

la plus part des bajags avant l'indépendance étaient de la race de mécanicien, technicien chauffeur de bus et de camions et électricien. Un bajag sait quelqu'un qui connait aussi bien utiliser son cerveau que ses deux mains. Le bajag aime à résoudre les problèmes complexes , c'est un passionné d'engins, de construction en un mot un bricoleur,un requinqueur. La créativité, l'esprit de compétition et la mobilité sont son refrain. Depuis son tendre enfance il a su développer la logique et la science en construisant son propre environnement. Le bajag est le seul à contredire Senghor dans sa description de l'africain et la méthode.

L'esprit d'aventure ,l'amour de l'engin et la technologie et de commerce (muteti). Il a l'art et le secret de faire fonctionner ce qui ne marche plus. Lesprit bajag est une composante de cerveau, muscle et d'amour du terroir. Le spirit du bajag se résume dans l'indépendance morale et financière.

Notre sélection 2010

Notre sélection est faite sur le reflet du style bajag/punu. Le style bajag se focalise sur ce que nous postons tous les jours dans notre blog au sujet de la culture, de l'histoire, du langage et l'environnement des punu. Consultez notre spécial dossier du mois de mais sur le fashion. Le style bajag contrairement au style librevillois très occidentalisé est un style...Lire plus

Comment les punu célébraient autrefois noël?

Si vous voulez célébrer un véritable noël dans la veille façon punu, assurez vous que vous aviez suffisamment, d'énergie, d'enthousiasme, de pétroles, de lampes tempêtes et du bois pour faire un feu de bois de réveillon.

Noël était le jour où chaque punu sortait de ses pindis pour communier et partager avec les autres paysans. Les mouvements, les bruits de machettes et des marmites annonçaient un grand évènement. Les parents se rasaient la barbe et se faisaient tout propret. Tandis que les mamans portaient leurs mouvevis , les hommes portaient leurs meilleures pièces de raphia.

Le réveillon se faisait autour d'un feu de bois, on allumait un foyer avec du bois bien sec. Parfois le bruit de noël était accompagné des chants d'écoles,scouts pour les ados et pour les religieux les chants d'églises. "O Bethléem" de papa Michel Moundounga était devenu le chant par excellence de célébration.

Monseigneur Raymond-Marie-Joseph de La Moureyre de la congrégation du Saint-Esprit ordonné évêque en 1959 au diocèse de Mouila avait donné une grande importance à cet évènement.

Le gibier et la nourriture étaient nécessaires pour rendre la cérémonie joyeuse, un grand festin était donné le 25 dans la mi-journée , toute sorte de giambe (sauce), bikandu odika, migung pâte d'arachides, poghe na cube accompagnés de malobi, mubodi, matouka et le massigu à la place du gâteau de bûche, étaient prêts pour célébrer la nativité du Christ.


Pas besoins de cadeaux, car les enfants punu étaient remplis de créativités pour créer leurs propres jouets, pour les filles la création des célèbres poupées de noël à base de racines d' herbes et pour les hommes la création des voitures, avions en cœurs de bambous étaient là pour satisfaire leurs aspirations. Les jouets made in china, les banjers rien ne rappelle les Noëls passés.

Edito

Yall!!!

La nouvelle année s'approchant j'ai apporté quelques changements, notamment celui de mettre l'essentiel des informations sur la page d'accueil. De plus j'ai ajouté des nouvelles rubriques tels que :businessmuteti, concours, tech. Nous travaillons sur le développement d'un chat/forum fiables et d'autres rubriques ne dit on pas"mbo kia agha paghe".

Les posts du mois de décembre sont consacrés essentiellement à la rétrospective 2009. En effet l'année 2009 a été essentiellement dominé par l'élection présidentielle, qui a été un vrai test de mbundu de l'ère après Bongo père. Je ne me rappelle plus à quel marumbetsi une élection avait été autant controversée.

Cette élection a encore montré le courage des bajags d'affronter le courant du fleuve. Vous découvrirez des recettes pour passer les fêtes de Noël et de fin d'an en beauté. Ma rubrique préférée le bajaguiste. La nouvelle liste des punu qui font bouger les choses. Les astuces et trucs pour noël, et notre cadeau pour vous.

N'oubliez surtout pas en cette saison d'être dans la peau d'un Bajag chapeau cow boy Steston ou le chapeau fedora que le maire punu de pog surnommé le "vieux" avait epitomizé, sans oublier la chemise négro tropical et la paire de boot ferrée Steston.

Happy year.

Question à un Bajaguist


Monsieur le Bajaguist quel cadeau puis je offrir à mes parents?
Voici ma sélection dans la pure tradition du Bajag:

A votre mère ou épouse:
Offrir un lot de forêt,
Maningu
Ipod
PSP sony
Cours de conduite
Au père ou au mari
  • Chapeau Stetson dexter truman fedora
  • Paire de chaussure Stetson
  • Wrangler Jean 5 poches
  • Chemise John Lewis barrie oxford
  • Coupe coupe
  • Douk Douk, l'authentique Gaston Pierre Cognet 1926.
  • Lampe tempêtes Petromax
  • Toile moustiquaire

Recettes de fin d'année

Terrine de foie gras
Jouez le raffinement et la simplicité avec un menu classique et chic.

Dans la grande tradition festive, réalisez vous-même avec panache salade de tsombi a l'oseille phaouine, filets de truies de la Ngounié, avec sauce hongroise de Mambanda

Canard du village a l'orange avec sauce chamel du kumu-gari

Gateaux de concombres

Panier de pains

Ce menu, qui peut en partie se préparer la veille, vous permet de vous pomponner et d’être toute belle pour vos invités.




Pour 6 à 8 personnes
Préparation :
25 min
Cuisson : 40 min

Ingrédients :
600 g de foie frais de canard
1 pointe de noix de muscade
1 cuil. à café de sucre semoule
2 cl de porto
16 g de sel fin, 3 g de poivre blanc
Epices

Lire plus

Best 2009


Annie flore Batchiellilys
Queen punu 2009,
pour son effort de préserver le yipunu.


Homme punu de l'année Pierre Mamboundou
élu 42% contre 34% pour Ben Bruno Moubamba


Bangando77
Meilleur filmaker
, pour ses vidéos sur la culture punu sur youtube.




Meilleur politicien de l'année 2009
Bruno
Ben Moubamba



Meilleur artiste punu 2009
Régis Divassa



Meilleur Sportif
Éric Mouloungui



Meilleur médecin
Isabelle Ndombie gynécologue.


Meilleur écrivain de l'année
Sylvain Nzamba avec l'apparition de son troisième roman Fouzhia.














Meilleur clip vidéo
Black communauté
Get the flash player here: http://www.adobe.com/flashplayer

Notre silicone vallée


La silicone vallée a commencé dans un garage dans la concession d'une université.

Cela s'est produit après que standford université ait connu des graves problèmes financiers.

Les promoteurs de cette idée étaient des étudiants.

Quelque soit l'endroit notre silicone vallée poussera de nulle part, après que son idée aura germé dans notre imagination.

Le concept s'appelle la nouvelle "révolution des technologies".

Le new Hometown

Ma vision du new hometown est premièrement de changer la culture agraire du southern , reformer l'agriculture par la mise ne place d'une agriculture mécanisée et de production en chaine, mettre la pression sur le gouvernement pour la construction des infrastructures et introduire des nouvelles industries qui supporteront le développement durable.

Faire des PME les moteurs d'une nouvelle économie.

Les high-technologies doivent être au service du business et des citoyens, pour cela il faudra élever une conscience technologique en introduisant internet dans les écoles et dans les domiciles des citoyens.

Faire de Mouila et tchibanga , Mayoumba des capitales IT du Gabon, introduire le système wireless pour que ses villes deviennent les villes les plus connectées du Gabon, des villes propres on peut gagner, vivre , apprendre et se divertir.

"Faire du sud Ouest une région entièrement autonome avec assez de nourriture, d'énergies , des emplois et des exportations agricoles capable de supporter chaque personne.

Être le bourgeon des entreprises" vertes" et des High-tech en un mot la dotcom économie du Gabon, la prochaine silicone vallée de la CEMAC.

Continuer à préserver notre position de grenier agricole du Gabon. Voici la mission a que la nouvelle génération doit s'atteler: dans le but de créer, innover et moderniser notre région.

Faites-moi connaitre votre opinion dans la rubrique commentaire.





Les differents groupes

groupe Macjag utilisateurs punu de machintosh

groupe Windjag utilisateurs punu de windows

groupe lipu les punu utilisant linux

groupe mutetiste, groupe de businessman

Groupe badiela , philosophique

groupe moudoumbe , notable

groupe munadjiste

groupe Mbombiste

groupe punu Usa

groupe punu Europe

groupe punu Africa

groupe punu Asie

Laissez moi savoir de quel groupe vous appartenez , vous pouvez appartenir à plusieurs groupes à la fois.

Sauce aux bikas????



Nous recherchons des videos DES RECETTES PUNU.

Prochain Dossier


Nous sommes entrain de préparer notre grand dossier de chaque fin d'année, le best of punu de l'année 1999, la rétrospective de l'élection 2009 et enfin l'article punu de l'Homme punu de l'année 2010.

Dans le but de la poursuite de l'esprit boutou( perfection) nous avons apporter quelques great changements, mais nous restons à travailler sur quelques autres rubriques tels que le forum et surtout le développement d'un véritable website commerce avec l'objectif de vous donner de vous procurer les œuvres et productions culturelles.

Bonne fêtes de fin d'année que Dieu vous garde et vous comble de sa paix.

Merci pour vos encouragements.

UFURE

"Une femme stérile du clan badumbi nommée UFURE, sema dans sa plantation des graines de courges. En peu de temps ses plantes germèrent et bientôt apparurent sur les plantes des calebasses.....A la veille de la récolte UFURE fit un songe.

Elle rêva un génie qui lui recommandait d'enlever toutes les calebasses sauf celle située près d'une souche. La femme suivait les recommandations du génie, et bientôt seul la calebasse posée sur la souche entourée d'herbe émergea. Des jours passèrent et une nuit, UFURE, fit de nouveau un songe au cours du quel le génie la conviait à la plantation dès l'aube. Le jour venu , elle prit son courage et se rendit au champ. ".

A peine était-elle arrivée qu'un sifflement aigu, provenant de la souche sur la quelle se trouva la calebasse lui parvint. Il fuit suivi d'une explosion a laquelle les cris d'un bébé se firent entendre. Apeurée IFURA s'approcha et trouva un bébé enveloppé de graines et de débris de calebasses. Elle s'avança vers lui et, toute tremblante, le prit dans son bras et y courut au village. Ce bébé sexe féminin était un don de cette femme stérile. Devenue grande, cette fille eut de nombreux enfants et ainsi perpétua la descendance de UFURA nommée : dibur-cuve

Réflexion sur la culture



Autrefois, les jeunes se réunissaient autour d’un grand feu pour savourer la sagesse des anciens, qui leur racontent de belles histoires évidemment en langues locales. Mais aujourd’hui, cette pratique est désuète. Et ce qui est plus grave c’est la disparition progressive et dangereuse de nos langues locales au profit de celle de MOLIERE.

A Tchibanga particulièrement, certains jeunes ont honte de leur origine punu, donc de leur culture et de leur identité. Ils éprouvent une gêne à articuler un mot en langue. A l’heure actuelle, seule une poignée de jeunes venant surtout du « bled » ou qui ont grandi près des grands parents, arrivent à converser régulièrement en punu. Et le reste ?

Face à cette situation déplorable, nous pouvons partager l’avis du colonisateur qui pensait que le noir n’était pas civilisé, qu’il était un sous- homme et qu’il fallait donc le civiliser en lui apprenant le français par exemple.
Le noir est finalement tombé dans une acculturation par excès d’assimilation. Ce complexe nous amène alors à perdre nos valeurs intrinsèques. Nous nous acheminons vers la perte totale de nos cultures, de nos richesses ancestrales .

La langue , rappelons-le est le véhicule de toute civilisation ; elle est l’âme d’un peuple.
Si nous n’arrivons pas à parler punu, ne sommes-nous pas entrain de sacrifier notre patrimoine culturel ? Comment pourrait-on être fier de notre punu si nous ne pouvons seulement dire « marambuga ». On ne peut même pas souffler un secret à un frère devant un étranger non punuphone. Nos danses disparaissent au même titre que notre langue. C’est bien dommage !
Il est donc urgent de nous ressourcer, de nous intéresser sérieusement à notre langue punu, à notre identité , à notre culture. Passons aussi nos vacances en province, cela nous formera et nous fortifiera beaucoup. Rendons par cette occasion hommage au groupe COMMUNAUTE BLACK , à Annie-Flore BATCHELILI , à MABIK MA KOMBIL et à tous les autres qui font la promotion du punu sur le plan national et international à travers leurs arts.
*********************************************************************************
Bien évidemment nos valeurs culturelles diparraissent à cause de la nouvelle civilisation.

Dans le passé les jeunes s'asseyaient au près des vieux pour bénéficier de cette richesse culturelle avant l'arrivée du modernisme. Au fil des temps, le modernisme s'impose et la culture punu bas de l'ail. Les jeunes ont honte de leur punu parce qu'il ya le français, conception très erronée. Chose que nous ignorons nous jeunes en général et punu en particulier est que nous ne représentons plus rien sans notre langue. Il y en a parmi nous qui ne peuvent déchivrer aucun mots punu parce que non seulement ils ont honte de leur langue mais parce qu'ils ne savent rien d'elle.

En plus de cela, les jeunes d'aujourd'hui ont horreur d'entendre parler du village; à combien ils sont, ceux qui connaissent le chemin du village? une poignée. Ce n'est pas normal car il y en a de ceux qui sont nés ville qui ne savent rien de leurs origines.

Face à cela, comment envisageons-nous préserver l'avenir de nos valeurs face à ces situations trè désastreuse? Demain, à quoi ressemblera le punu avec les jeunes que nous sommes?

Le bourbier d'Armel Nguimbi


L’œuvre d’Armel NGUIMBI BISSIELOU retrace l’échec du voyage de MOUKAGNI dû au bourbier dans lequel l’ensemble des voyageurs sera victime.
Dans cette perspective, le personnage de MBA (chauffeur de la Toyota ) très embarrassé par l’état d’enlisement dans lequel se trouve les véhicules et dans le même ordre d’idées de « faire comme ses patrons ».( )en foulant au pied l’autorité judiciaire par la pratique d’un transport clandestin illicite. Ainsi dira t-il s’adressant à MOUKAGNI.
« Tu sais ces gros bonnets, c’est des rapaces. Ils ont tout pillé et ils veulent toujours l’argent. Mais moi aussi je me débrouille avec sa voiture pour gagner ma vie. Je fais ce que je veux, je m’en fous… »(p.28) Le souci d’un écrivain dans la société est de vouloir faire de celle-ci un modèle, une exemplarité. Comme on le sait, l’écrivain ou du moins l’artiste, se range toujours du coté des « malheureux qui n’ont point de bouche »qui « ne peuvent pas dire tout haut ce qu’ils pensent tout bas ».


L’œuvre d’Armel NGUIMBI BISSIELOU retrace l’échec du voyage de MOUKAGNI dû au bourbier dans lequel l’ensemble des voyageurs sera victime. Cette œuvre présente la situation déshonorante du réseau routier gabonais aux citoyens.
Armel NGUIMBI BISSIELOU, au regard d’une telle situation prend le politique à témoin, le place devant ses responsabilités. Car, si les routes ne présentent pas un panorama reluisant, fiable, la faute incombe naturellement aux gouvernements du moins aux politiques qui utilisent de l’argent à des fins subtiles. L’auteur de Le Bourbier ne parvenant pas à trouver une autre expression pour fustiger ce désagrément, préféra parler de détournement de deniers publics, de gaspillage.
Dans cette perspective, le personnage de MBA (chauffeur de la Toyota ) très embarrassé par l’état d’enlisement dans lequel se trouve les véhicules et dans le même ordre d’idées de « faire comme ses patrons ».( )en foulant au pied l’autorité judiciaire par la pratique d’un transport clandestin illicite. Ainsi dira t-il s’adressant à MOUKAGNI.
« Tu sais ces gros bonnets, c’est des rapaces. Ils ont tout pillé et ils veulent toujours l’argent. Mais moi aussi je me débrouille avec sa voiture pour gagner ma vie. Je fais ce que je veux, je m’en fous… »(p.28) Le souci d’un écrivain dans la société est de vouloir faire de celle-ci un modèle, une exemplarité. Comme on le sait, l’écrivain ou du moins l’artiste, se range toujours du coté des « malheureux qui n’ont point de bouche »qui « ne peuvent pas dire tout haut ce qu’ils pensent tout bas ». A ce titre, en choisissant la voie de la plume, il choisit du même coup, la lutte contre le bourreau, contre l’oppresseur, contre le massacreur de la chose publique et donc du politique ou du régime en place. Ce choix doit s’encrer sur la forme des mots employés dans son œuvre. Ces mots doivent porter une charge sémantique afin qu’ils touchent et vexent le pouvoir en place et dans une large mesure le lecteur. Ce sont des mots qui seront comme des pistolets chargés pour le dire avec Jean Paul SARTRE dans Situations au mieux, « ce sont des mots qui expriment à travers la langue maternelle de l’écrivain, force principale d’unité d’un pays,de la terre qu’occupe son peuple , et de l’esprit national »comme le fait entendre ALexandre SOLJENITSYNE.
Dans cet esprit, l’auteur de Le Bourbier, entend, à la manière de ses pairs, gaffer le politique gabonais, l’élite gouvernante, responsable de la situation du bourbier et donc du retard économique et politique que connaît le pays à travers l’échelle planétaire. Ainsi, loin de se ranger du côté de ceux qui « contribuent au pourrissement de la société », NGUIMBI Armel, prendra sa lire poétique et la transforme en Beretta pour tirer sur les gouvernants afin qu’ils prennent conscience de la gravité du désagrément auquel ils sont responsables. Ainsi dira t-il :
« Il y a une chose : si nous subissons le diktat de ces dirigeants en croisant les bras, nous sommes complices de ces derniers(…)Nous ne sommes nullement maudits, nous sommes responsables de ce qui nous arrive. Nous le méritons. Si nos routes sont dans cet état, c’est que nous nous en accommodons bien en faisant confiance à ceux qui les maintiennent dans cet état »(p.60-61) Aussi poursuit –il :
« Mon frère, tout va mal dans ce pays. Tout est foutu. Oui mon frère, tout est pire. Notre société souffre d’une gangrène que nos décideurs ont laissé délibérément évoluer. C’est une lèpre dont les séquelles ne disparaîtront jamais(…).Nos routes sont un cancer ; il a atteint toutes les parties vitales du corps »(p.89). De la politique à l’économie en passant par le social, le politique reste toujours le principal présumé responsable des problèmes que connaît le pays. L’homme politique gabonais ou africain d’une manière générale, révoque la raison.
Ces inconduites de l’homme politique ont une conséquence sur le plan social qu’Armel NGUIMBI BISSIELOU n’hésite pas à dénoncer également.


CRITIQUE
Les problèmes sociaux ont existés, et existerons toujours tant que l’homme existera dans la société, les problèmes sociaux seront en permanence dans son vécu quotidien. De la sorte, à défaut de les voir s’accumuler, l’homme lui-même en tant qu’être qui incarne le statut de bâtisseur doit de ce fait, trouver des solutions idoines en vue de rendre sa vie agréable.
L’écrivain prend de ce fait sa plume pour la mettre au service de la société afin qu’elle s’en serve nullement pour l’asservir. C’est sans nul doute cet esprit qui exprime Armel NGUIMBI BISSIELOU lorsqu’il choisit de dresser un tableau sombre des maux qui minent l’espace fictionnel Le Bourbier.
Cet acte d’engagement passe en effet par un discours virulent sur « Trouville », ville natale de MOUKAGNI, personnage central du récit. En effet, « Trouville » n’est qu’une métaphore, une ville qui englobe plusieurs trous. D’ailleurs à la page 18 l’auteur ne plante t-il pas le décor de cette ville, théâtre de plusieurs maux : « A Trouville, il n y a que trop de trous maintenant. Des trous où adultes et adolescents passent pour maîtres nageurs dans les eaux de feu »(p 18). ( …) « Ces trous où l’on y entre vif et l’on en sort déboussolé ».
En tenant compte de ces quelques phrases de narrateur (MOUKAGNI), nous entrevoyons en filigrane la description acerbe de Trouville. D’abord par le choix du nom : Trouville. Ensuite par cet humour noir qu’il emploi lorsqu’il parle en ces termes : « Trouville étant devenu une jungle où tout le monde se perd. C’est le colt qui fait maintenant la loi ». Nous constatons bel et bien qu’il y a de l’humour anglais car, ici c’est une forme d’ironie plaisante, souvent satirique consistant à souligner avec esprit les aspects drôles ou insolites de la réalité. Par exemple, à la page 18 lorsque Moukagni dit : « Trouville est une ville où les hommes au log couteau font leur safari ».
On ne peut faire du safari qu’à des circonstances heureuses. Or, ici « faire du safari » signifierait « faire du braquage, du banditisme etc. » Tout compte fait, la lecture que le narrateur fait de Trouville, est une lecture satirique en dénonçant la pléthore des maux qui « colonisent » cette ville : pauvreté ;insécurité, alcoolisme etc. En outre, l’engagement social que l’on retrouve dans le Bourbier est un cri de cœur pour dénoncer la situation de crise que traverse le pays. D’ailleurs le titre de l’œuvre est évocateur : Le Bourbier, lieu fangeux, situation embarrassante et fâcheuse.
L’auteur lui-même, n’est-il pas plus explicite lorsqu’il généralise ce bourbier dont tout le pays est en proie ? (p.112) « Bourbier Education, Bourbier Santé Bourbier Habitat Bourbier Agricole Bourbier politique Bourbier Bourbier Bourbier tu nous rends fais » Une telle lamentation poétique, ne peut laisser aucun lecteur indifférent. Prose et rime s’entremêlent pour exprimer le déchirement intérieur de l’auteur ; celui-ci dénonçant le malaise qui sévit dans tous les secteurs d’activité du pays.
Toute fois, cette dénonciation, cette contestation ne peut être possible que grâce à un certain nombre d’outils, de moyens qu’il importe de relever/étudier.

Moyens de la contestation
La parole
La parole, pour certains écrivains, reste sans conteste le premier moyen de vouloir la liberté. Position d’ailleurs explicitement exprimée par Aimé Césaire dans Cahier d’un retour au pays natal à la page 40 : « […] Ma bouche sera la bouche des malheureux qui n’ont point de bouches […] ». Cette bouche à laquelle fait allusion Aimé Césaire, n’est autre que cette arme pouvant, dans une moindre mesure, lutter contre le mal ; une arme servant aussi de phare pour éclairer les âmes égarées et dispersées. C’est précisément le moyen de contestation premier dont dispose Moukagni pour parler les siens du malaise du pays : p. 97. « Mon frère ,tout va mal dans ce pays . Tout est foutu ,
Oui mon frère , lui dis-je. Tout est au pire. Notre société souffre d’une gangrène que nos décideurs ont laissée délibérément évoluer. C’est une lèpre dont les séquelles ne disparaîtront jamais » Disons, pour résumer cette fougue de Moukagni que l’objectif que se fixe ici Armel NGUIMBI-BISSIELOU est d’instruire. Nous avons l’impression que par le truchement du pronom possessif « mon »(frère) ; Moukagni veut interpeller ; il y a ici ce que Genette(G) appelle la fonction de communication du langage. Donc Moukagni veut donner une information c’est pour cela qu’il insiste sur le « mon frère » .Ainsi ,Moukagni apparaît-il comme un défenseur des droits fondamentaux d’une véritable classe des opprimés . Il a pour principale arme sa voix .
Au-delà de la parole ,il y a en outre l’écriture qui sert de moyen pour notre écrivain de contester.

L’écriture
A défaut de la parole, l’écriture est aussi une arme redoutable dans Le Bourbier ce qui nous intéresse particulièrement dans cette œuvre c’est la manière dont l’écriture récupère le langage.
On peut affirmer sans risque de nous tromper qu’il y a refiguration du « discours de l’engagement » pour paraphraser Greimas.
Rendons nous par exemple à la page 103 pour mieux cerner l’engagement Nguimbien sur le plan scriptural/scripturaire : « Ils ont sparadrapé nos bouches pour nous mettre dans le bourbier ; Ligoté notre liberté pour nous arrimer dans le bourbier ; Ils ont lessivé nos cerveaux pour nous étendre sur le bourbier ; Brisé notre élan pour nous pétrir de la boue du bourbier ; Ils ont enfin nos trésor dans l’humus helvétique pour nous enterrer dans le bourbier ;(…) »
Lorsque nous analysons minitueusement ce brin de poème, il en ressort qu’il y a une anaphore sémantique qui s’est construit autour du « bourbier ».
Tout ceci nous amène à éprouver le point de vue Georice Bertin MADEBE qui déclarait au sujet de l’engagement que : « Un texte engagé à une structure discursive éminemment fermé ; chapeauté par un discours référentiel servant d’argument ».
En effet, dans ce mini poème d’Armel NGUIMBI BISSIELOU, il y a un terme « générique » qui est le bourbier et nous observons que tout au long du poème il y a des sous discours qui viennent corroborer, étayer, argumenter l’idée qui s’est forgée autour du bourbier.
En somme, l’écriture d’Armel NGUIMBI BISSIELOU ne trahit pas la pensée, l’objectif de l’auteur qui est de rendre compte avec véhémence la gangrène d’une société.


CONCLUSION. Autrement dit, au delà de l’engagement sur le plan physique où l’écrivain prend position par rapport à un problème précis, il y a la littérature engagée où l’écrivain exprime son contentement ou son mécontentement.
L’engagement, c’est aussi la défense des valeurs humaines et culturelles qui fondent une cité. Sur ce la littérature gabonaise, et partant un auteur comme Armel NGUIMBI BISSIELOU s’engage sur le plan politique, social et diégétique pour s’opposer à un système politique qui ne satisfait pas. L’engagement de cet auteur est étroitement lié à la crise économique et politique. Le fait d’écrire et de publier un livre c’est déjà s’engager. Malgré le fait que ce roman ( Le Bourbier) soit allusive c’est-à-dire fait d’un discours implicite et subtile, L’engagement s’y donne à lire.
« La notion d’engagement implicite donc chez ceux qui se disent engagés(…) une prise de conscience catégorique dans le jeu des parties en présence, une participation effective à l’action, un dévouement total à la cause » affirme Bastide. C’est pourquoi le rapport entre littérature et société est fondamental pour pouvoir parler de littérature engagé.
Armel NGUIMBI BISSIELOU, montre à sa manière que la littérature n’a plus le droit d’oublier cette question essentielle : à quel besoin encore aujourd’hui ? Tout écrivain doit savoir qu’il est impliqué dans ce qu’il écrit et qu’il implique aussi son lecteur. Ainsi le jeune romancier gabonais répond à une urgence, il n’a pas toujours « quelque chose à dire » mais simplement « à dire ».


Source: Université Omar Bongo -Département de Littératures Africaines

Référence: 
Nguimbi, Armel. Le Bourbier : roman. Libreville : Odette Maganga (ODEM), 2012, 136 p. -- ISBN : 9782919487516
Auteur: 

Armel NGUIMBI

Alias auteur: 
Armel Nguimbi Bissielou
Armel Nguimbi-Bissielou
Biographie: 
Né le 12-04-62 à Moabi. Ph.D. de didactique française à l'Université Laval en 2009.
Nationalité: 
Gabon

Genreroman
Pays d'éditionGabon
LocalisationBnF (Paris)
Bib. Département de Littératures africaines (UOB, Lobreville)