La bataille de San Salvador

Les Portugais, ayant découvert ce pays en 1484, s'y étaient établis et avaient transformé la capitale du royaume, Mbanza Kongo, en une ville d'aspect européen qui compta jusqu'à 40000 habitants et qu'ils nommèrent San-Salvador. En 1636, une, invasion des Jaga (Djaga ou Njagga), peuple de l'intérieur ruina la ville et marqua le terme de la domination portugaise qui ne se maintint qu'en quelques points de la côte (enclave de Cabinda, et Ango

Agriculture

Mercredi 4 novembre 2015 - A Ndendé, Ali Bongo a procédé mardi au lancement officiel du programme G.R.A.I.N.E (Gabonaise des Réalisations Agricoles et des Initiatives des Nationaux Engagés) dans la province de la Ngounié. Il a remis en mains propres les premiers agréments et titres fonciers aux différentes coopératives bénéficiaires du programme dans ce département de la Dola. Après l’Ogooué Ivindo et le Woleu Ntem, la province de la Ngounié est la troisième à accueillir ce programme lancé il y a dix mois, cher au numéro un gabonais. Au total ce sont 43 associations soit 1 066 compatriotes dont 429 hommes et 637 femmes qui font dorénavant partie de ce programme agricole d’envergure dans l’objectif à long terme est d’assurer la sécurité alimentaire du pays.Par ailleurs les 5 titres fonciers remis, couvrent une surface totale de 2 318 hectares. Le Président gabonais accompagné d’une délégation composée des membres du gouvernement et des personnalités de la classe politique, a par ailleurs promis la construction d’un marché dans chaque province où le programme sera implanté. Ce projet vise à permettre aux femmes d’écouler les productions issues de leurs plantations. La visite des sites des coopératives de Dilolo, Mourembou et la pépinière SOTRADER de FERA, où le geste symbolique de planter une graine a été exécuté par Ali Bongo, a constitué le point final de cette journée. G.R.A.I.N.E. a permis la création de 627 emplois directs et 489 emplois indirects et permis la mise en place de cinq centres régionaux ouverts dans les villes de Makokou, Oyem, Koulamoutou, Franceville et Ndendé. Sylvain Moussavou, Libreville

Mussaghe

mu mussaghe bè vari pindè, batimbè, mwa malanghè. na nionghu tsiotsu tsi bukulu, mba tuguia libnanu duguanghe, muganghe ba tsibitsi à tsi dji miumbu. Autrefois chaque punu avait son mumbu (pluriel miumbu) placé généralement en savanes non loin des villages et son petit jardin, on y plantait dans le mumbu les cultures de potager: bukulu (oseille) cannes a sucres (misungu), les piments (nungu), aubergines(Mbolongu) et derrières les cases il y avait les petits jardins de bananes et certaines boutures pour les grandes plantations. Pourquoi aujourd'hui les punu négligent le travail du jardin derrière les maisons dans la mesure cela peut être une source de revenus supplémentaire ?

Mumbu , c'est en fait un potager (pluriel : miumbu) où poussent les petites plantes vivrières, notamment l'arachide et les légumes ou le maīs. Cela peut se trouver plus ou moins près des habitations. En revanche nungi (pluriel : manungi) est une plantation de belle dimension dans la forêt où on plante en exclusivité ou en association des bananiers, du manioc,des tarots, des ignares, des patates, des cannes à sucre, etc. Qu'on se rassure, miumbu existent encore. Au début des Indépendances, le Pdt Léon Mba avait exigé par note de service que chaque agent de l'État dispose d'un potager derrière sa maison. Ladite note est tombée en désuétude, mais, c'est un fait, on ne devrait pas acheter l'oseille, l'aubergine, le piment, le folong ou les épinards. Dine wa' diambu !


 N'oublions pas ITSUARI, une petite plantation sommaire.
Jean Manola , Kassa Bonaventure 

La star punu Pheel Pambou

Pheel Pambou en mode Montagnard



Motifs





Homage à Doukagas

Demain cela fera, jour pour jour, 26 ans que disparaissait à la prison centrale le détenu politique DOUKAKAS NZIENGUI.
Arrêter le 25 septembre 1989 par les agents du CEDOC à quelques semaines après de la déclaration officielle faite par Pierre MAMBOUNDOU sur les antennes de France 5 à Paris qui annonçait la création de l’Union du Peuple Gabonais (UPG).
Le Gouvernement de l’époque pour justifier cette arrestation brandissait l’argument selon lequel Pierre MAMBOUNDOU et DOUKAKAS NZIENGUI voulaient déstabiliser les institutions de la République.
Mais, faute des preuves, toutes les personnes arrêtées, à cause de cette affaire à dessous, seront acquittées saut bien sûr DOUKAKAS NZIENGUI qui succomba à la suite des violentes tortures le 12 Décembre 1989, c'est-à-dire quelques mois avant le procès.
Pour déterminer les causes de son décès, le Gouvernement de l’époque ordonna au médecin de pratiquer une autopsie sur son cadavre sans l’avis des parents et sans accepter la moindre contre-expertise que réclamait la famille.
Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées. C’est un principe du droit positif gabonais.
DOUKAKAS NZIENGUI détenu politique tué avant procès, n’a pas pu bénéficier de la présomption d’innocence.
La vérité n’a de tombe !!!
l’Afrique centrale atlantique. Cette industrie a souvent été découverte dans des contextes difficiles à interpréter, voire douteux, et il est difficile de préciser ses caractéristiques spatiale, chronologique et culturelle. En d’autres termes, nos connaissances concernant le Lupembien et, par extension, une grande partie de la préhistoire de l’Afrique centrale occidentale sont extrêmement lacunaires. Pour combler ces lacunes il est impératif de trouver de nouveaux sites de plein air bien individualisés ou des contextes






stratifiés en grottes. Dans cette perspective, la région de la Ngounié au sud du Gabon s’avère particulièrement intéressante. Tout d’abord, la présence de sites en plein air ayant livré un outillage dit lupembien y est attestée depuis longtemps (pour un survol de la littérature voir Clist 1995). Ensuite, plusieurs grottes, dont certaines ont livré des artefacts en pierre taillée, ont déjà été repérées dans le massif calcaire du Chaillu entre Mouilla, Ndendé et Lébamba (Oslisly 1992 et Oslisly comm. pers. 2003). Par ailleurs, des travaux d’entretien routier en cours entre Lambarene et Fougamou et entre Ndendé et Mouila permettaient de prospecter plusieurs segments de cet axe routier afin de compléter la carte archéologique du sud du pays (les coordonnées géographiques des sites sont conservées par la section de préhistoire du Musée royal de l’Afrique centrale). C’est dans ce but qu’une mission de prospection archéologique a été menée dans le sud du Gabon durant les mois de novembre et décembre 2003 (provinces du Moyen-Ogooué, de la Ngounié et de la Nyanga). Prospection en grotte Sept grottes ont été prospectées dans la région de Ndendé et Lebamba (Figure 1). Elles ont été sélectionnées sur base de rapports faits par R. Oslisly et d’informations obtenues auprès d’informateurs locaux. Toutes ces grottes, à l’exception de celle de Bongolo, sont situées en forêt. Les visites, effectuées à la fin de la saison de pluie, nous ont révélé qu’une utilisation des grottes comme refuge n’est pas toujours possible sous un climat proche de l’actuel. Les grottes de Ndougou, de Bongolo, de Ngoli, et de Kanga « Four à chaux » étaient en effet fortement inondées. En revanche, certaines grottes, comme celle de Kanga et de Ngoli, ont pu être utilisées en saison Introduction Le Lupembien constitue certainement l’un des problèmes les plus épineux de l’archéologie de

saison sèche. Rien ne nous a permis d’attester une occupation humaine ancienne dans ces grottes à l’exception de la grotte Tsona (TSO.03, Ville de Ndendé). Un petit sondage de 2 sur 1 m sur 80 cm de profondeur a été réalisé à 15 m de l’entrée de la grotte. La fouille a été faite par couches artificielles de 10 cm. Au total 175 artefacts ont été récoltés dans ce sondage dont 92 viennent d’une profondeur comprise entre -40 et -50 cm. La matière première, le pourcentage de cortex, les dimensions, la présence d’une retouche très marginale (knibbling), le type d’outils et de nucléus ne varient guère entre les différentes couches. Les quelques variations observées entre celles-ci s’expliquent par le faible nombre d’artefacts. Une roche siliceuse, probablement locale, a été utilisée pour fabriquer 96,5% des artefacts découverts lors du sondage. La grotte traverse une formation calcaire au sein de laquelle on trouve des bancs d’une roche siliceuse feuilletée. Les plaques qui composent ces bancs sont peu épaisses et déterminent en partie les petites dimensions et l’orientation de l’industrie. Parexemple, les dimensions de la plus grosse pièce trouvée dans le sondage, l’ébauche d’un petit pic ou pièce biface (Figure 2 #2), correspondent à celle de la plaquette dont est elle est issue (3 cm d’épaisseur et 8 cm de longueur) et suit la stratification de la matière. La prédominance de la taille bifaciale ou centripète/ radiale, tant pour le seul nucléus (Figure 2 #1) quepour cet outil biface, est probablement aussi liée à la structure feuilletée de la roche. En dehors de l’outil bifacial, les autres types d’outil se subdivisent en perçoirs, grattoirs, et microlithes indifférenciés. Une date de 7247 ± 44 BP (UtC-13257) provient de l’horizon -50-60 cm à la base de la concentration (voir en annexe). La date n’est pas en contradiction avec l’industrie, qui vient d’être décrite et place l’occupation de la grotte de Tsona par des chasseurs cueilleurs légèrement avant celle du Lac Noir (Locko 1990). Un examen préliminaire des charbons de bois datés indique que ceux-ci proviennent d’essence forestière. La grotte Mouvinda est située au nord de la ville de Lébamba, non loin du lieu dit « Camp Malheur ». La grotte a été inspectée une première fois par Oslisly en 1992, qui y avait observé de nombreux déchets de débitage et des outils (Oslisly et al. 1994). Nous y avons récolté, dispersés en différents endroits, 28 éclats et fragments dans une roche siliceuse, ainsi qu’un éclat de quartz. Cet ensemble n’a, à ce stade, rien de caractéristique. Prospection le long des axes routiers La réfection du réseau routier nous a permis de prospecter plusieurs talus sur les tronçons Lambaréné-Fougamou et Mouila-Ndendé. Moulandou-Fouala (MLF.03 A, B, C, D, E) Au sud du village de Moulandou-Fouala on distingue cinq grandes zones de concentrations qui se trouvent sur de petites collines coupées par la route (Figure 3). La zone MLF.03 A consiste en une forte concentration de déchets et d’artefacts dans une roche siliceuse noirâtre. La fraîcheur des artefacts, leurs dimensions et leur répartition indiquent que l’horizon archéologique vient d’être érodé et que le processus est encore actif. Deux remontages ont pu être effectués (Figure 2 #4). Plusieurs types de nucleus, dont les dimensions maximales sont comprises entre 4 et 6,4 cm, sont présents. On note aussi, parmi les outils, une pièce biface composite munie d’une pointe de perçoir et un bord de racloir et un petit pseudo burin. Quatre fragments de bord soulignent le caractère bifacial de l’ensemble. On trouve d’ailleurs des outils bifaces de type très varié aux alentours de cette concentration (Figure 2, #3, 5-8). Un fragment de charbon de bois qui était associé à une concentration de déchets de taille échantillonné a été prélevé, mais la date obtenue semble plus en rapport avec une activité qui s’est déroulée au 16ième – 17ième siècle (UtC-13258 1672 ± 44 BP), qu’avec l’industrie lithique. Les gisements MLF.03 B et D consistent également en une concentration de déchets et d’artefacts dans la même roche siliceuse noirâtre. On y relève la présence de pièces bifaces étroites à bords plus ou moins parallèles évoquant le complexe lupembien (core-axes), ainsi que des ébauches et de petits outils à taille bifaciale et unifaciale. La zone MLF.03 C est une concentration de scories, de charbon de bois et de tessons de poteries très friables. Deux tessons décorés d’un semis de motifs multiples au peigne suggèrent le Lopéen, une tradition du Second Age du Fer dans le centre du pays (Assoko Ndong 2002, 2003). Cette concentration pourrait être mise en rapport avec la présence de fourneaux à Mouila 1 et Mouila 2 (Clist 1995) datés

 

Figure 2. Artefacts lithiques fouillés au site de Tsona (1, 2) ou ramassés en surface sur les sites de Moulandou
Fouala (3-8).

 

Figure 3. Localisation des sites MLF et SOK au sud de Mouila (Province de la Ngounié, Gabon) et des sites MOU
1 et MOU 2 d’après Peyrot et Oslisly (1985, Figure 4, carte 1).

 


des alentours de 1770 ± 60 BP (Beta-20064). La zone MLF.03 E est une concentration de tessons de poterie attribuable à l’Age du Fer et quelques rares artefacts lithiques. Soukila site A et B (SOK.03 A, B) Une autre concentration de sites a été repérée aux environs du village de Soukila. Comme dans le cas de MLF, les sites sont situés sur de petites collines coupées par la route. La première zone SOK.03 A est une concentration de déchets et d’artefacts lithiques incluant des outils bifaces étroits à bords plus ou moins parallèles. Les artefacts semblent être issus d’un horizon noir, se situant au-dessus d’une stoneline. La deuxième zone SOK.03 B est une concentration de noix de palme carbonisées, de scories et de fragments de poterie attribuables à l’Age du Fer (peut être de type Okanda). Mimongo (MIM.03.TAL) Sur le talus ouest de l’axe Lambaréné- Fougamou à 34 km au sud de Lambaréné, se trouvent au centre du village de Mimongo trois fosses en creux coupées de biais par la route (Figure1). Le fond de ces fosses était très riche en matériaux organiques carbonisés. Le reste du remplissage diffère légèrement : celui de la fosse 1 est assez homogène tandis que le remplissage des fosses 2 et 3 comprend plusieurs unités distinctes (Figure 4). Les couches jaunes non-stratifiées évoquent un comblement rapide, tandis que les stratifications fines pourraient être causées par des épisodes humides. La plupart des tessons décorés ont été trouvés dans le fond de la fosse 3. On notera que la fosse 1 ne contenait que quelques petits fragments de poterie. Le corpus céramique est très fragmenté et il faut noter qu’aucun fond de récipient n’a été retrouvé. Près de 78% de fragments ont conservé la partie haute du profil. Il s’agit de formes fermées à col concave et à profil sinueux arqué simple (Figure 5 #4-5). Dans trois cas (Figure 5 #3-5), le bord présente un profil horizontal, que l’on pourrait qualifier d’ouverture aplatie (Clist 2005:596 parle de bord aplati vers l’extérieur). Les trois formes de bord recensés sont le bord cannelé (Figure 5 #1, 3), le bord droit (Figure 5 #2, 4) et le bord cranté (Figure 5 #5, 8). La zone décorée semble réservée à la partie haute du profil : le bord, le col, l’épaulement et le haut de la panse. Quatre outils de décor ont été reconnus, la lame, le peigne, le bâtonnet et exceptionnellement le bâtonnet bifide. Les techniques décoratives sont en ordre d’importance l’incision, le traçage et l’impression. Les composants utilisés sont : le sillon individuel, la bande de sillons au peigne, la rangée de segments de sillons rectilignes ou incurvés, les bandes et rangées de motifs multiples, les rangées d’arcs de cercle, les rangées de scalènes et le quadrillage oblique. Trois dates ont été obtenues. La première a été réalisée sur des fragments de charbon de bois et de noix d’Elaeis guinensis provenant du fond de la fosse 1. La seconde et la troisième ont été chacune obtenue sur une noix d’Elaeis guinensis provenant respectivement de la partie inférieure et supérieure du remplissage noir de la fosse 3. Les dates obtenues sur les matériaux provenant des fond de fosses sont cohérentes: 1786 ± 33 BP (UTC-13254) et 1784 ± 42 BP (UtC-13255). La date de 1738 ± 48 BP (UtC-13256) obtenue par la couche noire supérieure de la fosse 3 s’accorde avec les précédentes. L’ensemble des dates est compris dans une fourchette qui s’étend de 136 à 380 AD (Tableau 1). Conclusion Plusieurs cavités ont été prospectées au sud du Gabon. Seules deux grottes, Tsona et Mouvinda, ont livré des traces d’occupation humaine sous la forme d’artefacts en pierre. Par contre, la prospection routière a permis la découverte d’une série de sites qui complètent les prospections déjà réalisées dans la région (Peyrot et Oslisly 1984; Clist 1995). Il apparaît que, pour ce que l’on appelle les complexes Lupembien ou Tshitolien, la région offre une extraordinaire densité de sites sur des dizaines de kilomètres carrés. La découverte de sites à fosses attribuable à l’Age du Fer, entre Mouila et Ndendé d’une part et au sud de Lambarene d’autre part, permet également de compléter la carte archéologique du pays pour les périodes plus récentes. Plusieurs sites à céramique, ou ayant livré des scories et des fourneaux situés dans la même fourchette de temps ont déjà été signalés pour le Gabon (1700-1800 BP) (Oslisly 1992; Clist 1995; Assoko Ndong 2000; Assoko Ndong 2002; Clist 2005). La céramique de Mimongo partage des éléments morphologiques ou ornementaux avec celles de certains sites découverts plus au nord à Oveng et à Kafélé 2 (voir par exemple le matériel céramique d’Oveng dans Clist 2005: 567, n°4). Le site atteste de l’existence de village à fosse dans une zone où aucun site de ce type n’avait encore été repéré. Annexe: Datation par le carbon 14 UtC Nr: laboratory number, reference to the analysis. d13C [p. mil]: ratio of 13C/ 12C with respect to PDB reference; (if applicable) estimate indicated by e). 14C Age [BP]: 14C age (yr Before Present) from measured ratio of 14C to 12C, normalized to d13C = -25 p. mil). Calendar age [cal BP]: intervals (1s-probability) using the program Calib4 (Radiocarbon 35, 1993:215-230) for the atmospheric environment (default), or - indicated by m: -for the marine environment with 402 years reservoir age; conversion to cal AD/cal BC according to the relation cal AD = 1950 - cal BP or cal BC = cal BP -1950. Remerciements Cette mission a été rendue possible par un financement de l’Université Libre de Bruxelles et du Musée royal de l’Afrique centrale (Belgique). Sur le terrain nos plus vifs remerciements vont à R. Oslisly et à P. de Maret, A. Maroga Mihindou et L. Ngounga Boukinda (Mbadi) ; C. Moussavou, R. Ndoba, L. Mouketou et H. Nyangui (Ndendé), B. Mbili, J. Moussavou, B. Lepoukou (Lébamba) ; P. B. Kouma, P. Mabicka, P. Boussingi et B. Mabicka (Nanga). Nous remercions également Y. Paquay pour les dessins, H. Doutrelepont pour les identifications botaniques préliminaires et A. Vral pour la logistique.