Chronicles bajag

Chronicles bajag: le médium du bajag


Une chose que le bajaguiste chéri c'est son transitor FM/AM, touche tout mais ne touche pas à sa radio et à ses piles wonders, car le bajag isolé dans l'immense nature , affectionne son ritual repetia-se ocasionalmente d' écouter en silence, la voix rauque de Rogombé faisant les communiqués dans la rubrique nécrologie, avec un arrière plan musicale pathétique , écoutant la fameuse formule des avis et communiqués: "les familles.....ont la profonde douleur d'annoncer parents et amis de Massanga, Nzakoumenga, Moulandou Fouala, Moussa-Moukougou, Fourplace, Mouila, Lambaréné, Port-gentil, Libreville la disparition .......". Il écoute en silence et car le proverbe punu dit"ditudji agha inombu", l'oreille n'admet pas de compagnon.


Il digestibilade ouaté le brouhaha de fréquences dans un concerto d'interférences et un gargouillis de bruits parasites. Mais le bajaguiste ne se laisse pas abattre par ceux qu'il écoute. Il sait que le devoir l'attend toujours, il sait qu'il doit travailler pour laisser quelques choses aux générations futures. Bien qu'il communie sa douleur avec les familles éprouvées.…Le bajag poursuit sa route.Le média de John Cage est devenu sa fenêtre au monde.


Parmi ses collections il y a Grunding, sony, panasonic, Blaupunkt "Sultan" mais la plus précieuse de sa collection est certainement un Grundig "2066 PX" 1958-1959, AM/FM/SW avec touche de piano et l'allemande telefunken "Bajazzo Sport"1964.

«

Les dix mots yipunu de la semaine

-gandisse interdire
ivinge= interdiction
-nwane= emprunter
bulongu= monde
ruge= arriver
na= avec
na= et
busine= richesse
musiru= foret
isine= riche

kumbuami muru tabe

kumbuami muru tabe mbatsié o wi wé makabu ni labi nivine wi la bambatsi, bassussu bo u gabussil. ngabu tsir djau, ndébé niambi gé garu nane. yunu ngabu, ndé wi tassi ri ndé la nza pungu. tu va ussu niambi, djétu botsu tuji dédi. mwane tate, camarade, bassussu bo u gabussile. mwane tate, camarade bassussu bo u kwane. Mack-joss

Les larmes de Tsiana

Orpheline de mère dès l'âge de quatre ans, maltraitée et transformée en esclave par sa belle-mère, c'est à neuf ans que Tsiana découvre tout sur sa mère. Elle doit sa libération de cet univers carcéral à un général de police, alors neveu de son père qui viendra, tel un messie, donner une nouvelle destinée à sa vie. Mais dans cette nouvelle famille où luxe rime avec abondance, Tsiana fera une scolarité brillante avant de regagner la rue, battue et violée par son tuteur.

" Voilà que tout à coup, tu m'as égarée en plein chemin. Tu m'as plaquée devant une réalité que je ne pouvais jamais imaginer de toi. Tu es passé d'un père adorable en un sadique impitoyable et insatiable. Comme une vulgaire prostituée capturée au petit matin par un groupe de bandits assoiffés de sexe, tu as contribué à lessiver de ma mémoire tous les bons souvenirs qui s'y étaient fièrement gravés en si peu de temps. Il ne me reste plus que cette image sombre et traumatisante d'un père changeant, inhumain et dangereux."

Débuts des plans.

Je viens de poster quelques plans dans NYANGOU forum.

bassin Ngounie Nyanga silicone vallée

A cause de la densité des structure éducatives, et de la future université à Mouila, Mouila sera le pôle des technologie et Tchibanga abritera le pôle Agricole. Ensuite nous étendrons aux campagnes.
Que pensiez-vous?

Une région ou on peut vivre, gagner de l'argent se divertir et apprendre.

Bassin Ngounie Nyanga la prochaine silicone vallée

A l'heure d'internet et de l'économie globale nous n'avons pas besoin de nous rencontrer à Libreville, il suffit juste de soumettre vos idées:
Nous avons besoin des cartes « Les secteurs établis, les secteurs à construire et les secteurs à transformer », « Le schéma des secteurs d’emplois », « Les parcs et les espaces verts », « L'affectation du sol » et « La densité de construction »
Adresse email: mujabitsi@hotmail.com
Forum: NYANGOU

Bassin Ngounie Nyanga la prochaine silicone vallée

Nous avons besoin des cartes « Les secteurs établis, les secteurs à construire et les secteurs à transformer », « Le schéma des secteurs d’emplois », « Les parcs et les espaces verts », « L'affectation du sol » et « La densité de construction »
Adresse email: mujabitsi@hotmail.com
Forum: NYANGOU

Chronicle: Le compagnon du Bajag


Un vrai bajaguiste ou Badjomen se reconnait par son Douk Douk
, l'authentique Gaston Pierre Cognet 1926.
Ce que l'expérience de la brousse a enseigné au Bajaguiste c'est que le Douk Douk Gaston Pierre Cognet 1926 est son meilleur compagnon, ils ne sont pas facilement séparables, l'union du douk douk et du bajaguiste est vraisemblablement comme l'amour du bikandu et du malobi. c'est comme dirait le vieux proverbe punu "Peru na musing beboki ibulu masub na ngondi beburi mwane."

Le vrai bajaguiste reconnait facilement un made in china, qui est une contrefaçon de celui-ci et qui ne résistent pas a la force d'une liane d'eau. Le Douk Douk Gaston Pierre Cognet 1926 est pour le bajaguiste ce que le mot "truc" est à la langue française et "stuff" à la langue anglaise un passe partout indispensable à sa survie dans la brousse.
Les douk douks ne sont pas fait pour aller se promener avec dans un parc mais plutôt pour opérer en brousse, pour couper les lianes, faire des diswings piège pour singe, ou des divangs pièges pour petits animaux,ou à enlever la peau et les viscères du gibier. Si vous les aimer ils vous apprendrons comment s'en servir.


Large, Medium, SmallFig 1. Douk Douk Gaston Pierre Cognet 1926.

Bassin Ngounie Nyanga la prochaine silicone vallée

Comment faire du bassin Ngounie Nyanga la prochaine silicone vallée d'Afrique centrale d'ici 2025?

Question posée aux ambitieux de la haute technologie vivant au Gabon ou à l'étranger. A tous ceux qui cherchent leur freedom par les technologies.

mujabitsi@hotmail.com

Forum: NYANGOU

Message important

A l'heure d'internet et de l'économie globale nous n'avons pas besoin de nous rencontrer à Libreville, il suffit juste de soumettre vos idées au travers du forum Nyangou dans les catégories suivantes
  1. Plan d'urbanisation de nos villes et campagnes
  2. Projets de nouveaux centres villes
  3. Projets de centres villes historiques
  4. Projet transport
  5. Budget nécessaire pour la réalisation de nos projets
  6. Information technologie
  7. Projets développement economique de nos villes et campagnes
Nous avons besoin des cartes « Les secteurs établis, les secteurs à construire et les secteurs à transformer », « Le schéma des secteurs d’emplois », « Les parcs et les espaces verts », « L'affectation du sol » et « La densité de construction »
Adresse email: mujabitsi@hotmail.com
Forum: NYANGOU

Dans le forum: Sujets pendants

"Dussavu nongu ; nongu dyambu ; dyambu iguma !"
Quel sens donnez vous à ce proverbe, les proverbes punu peuvent ils être considérés comme des éléments d'une philosophique.

Pourquoi l'utilisation de l'ancêtre est souvent aux pluriels chez les punu?

Quelles explications donnez vous au concept du vide dans la philosophie punu.

Pour discuter allez au forum. Clique sur NYANGOU

Comment développer nos villes et campagnes?

Préambule

Mon projet s'inscrit dans une démarche préparatoire d'un véritable plan d'urbanisme. Ce document a été rédigé afin de servir d'ébauche d'aménagements de nos territoires et d'entamer une discussion entre différents acteurs et fils de la région.
Faire de la vallée Ngounié Nyanga
la prochaine silicone vallée du Gabon

A-La situation
Le sud ouest Gabon et ses villes, campagnes font face, en ce début du XXIe siècle, à des défis d’organisation territoriale liés à son enclavement, déséquilibre de développement régional , l'exode rurale,le vieillissement de sa population rurale, et le VIH comme l'ensemble des villes du Gabon. La région sud ouest constitue pourtant un véritable pôle agricole, considéré par plusieurs comme étant le grenier agricole du Gabon.

B-Les défis de l'aménagement
Ce défi d’aménagement soulève des choix d’intervention en fonction des trois enjeux suivants
1. Des milieux résidentiels de qualité
2. Assurer un environnement urbain de qualité
3. la vitalité de notre économie

1. Des milieux résidentiels de qualité
Une des proposition d’aménagement de la région sera de mettre en chantier un minimum de 200 logements annuellement au cours d'une période de dix années. Au bout de dix ans nous auront construis 2000 maisons pour ce faire, il devra miser sur la construction des ces terrains vacants.
Mais des stratégies utiles peuvent aussi passer par des interventions plus directes dans le développement immobilier pour de nouveaux quartiers tels que les garanties au promoteur pour faciliter l’accès au financement, aide à l’acquisition de terrains, partenariat public-privé.

2. Assurer un environnement urbain de qualité
Un milieu de vie de qualité doit non seulement offrir une quantité de logements diversifiés et de qualité mais aussi une gamme de services et d’équipements collectifs desservant la population (commerces, écoles, garderies, bibliothèques, espaces verts). Il doit également être bien desservi en transport en commun et bénéficier d’une bonne accessibilité aux différents pôles d’emplois. Enfin, les milieux résidentiels de qualité doivent offrir un environnement sain où il y a présence d’arbres et de verdure. Offrir des milieux de vie de qualité devrait être la préoccupation première de ce plan .

Ce défi concerne autant les instances municipales, provinciales, gouvernementales que privées.

3. la vitalité de notre économie
le devenir de l’économie de la région est le plus important aspect au cœur de la problématique de développement et d’aménagement des villes et des campagnes. Pour cela nous devons examiner les points suivants quelles sont les forces de transformation de l’économie? les possibilités d'emplois etc..

Les principaux éléments qui façonnent l’attrait d'une région qui sont, entre autres, le prestige du centre des affaires comme lieu d’échanges, le dynamisme des institutions, particulièrement, sur le plan de la recherche, l’offre et les conditions des infrastructures industrielles, l’accessibilité à des infrastructures de transport vouées à l’import-export des marchandises, la gamme et la proximité de fournisseurs et de services aux entreprises, la qualité du milieu de vie qui aux travailleurs, etc.

Or Tchibanga et Mouila n'ont rien de tout cela. Le développement prévu du port de Mayumba qui pouvait faire bénéficier le développement économique de cette région est aux oubliettes. Il n' y a pratiquement aucune entreprise dans ses régions. L'idée sera de revitaliser le secteur agricole et encourager a moyen terme des échanges sud sud.

Il faudra dans l'immédiat trouver des alternatives , tels que diversification de l'économie, aussi miser sur les atouts de la région tels que l'aspect sécuritaire, écologique et fiscaux, pour attirer des entreprises qui pourront prendre de l’expansion sur des marchés extérieurs.

À cet égard, un des atouts majeurs que la région pourrait jouer est de tenir le rôle important de plaque tournante pour la distribution de marchandises dans la CEMAC et développer des entreprises manufacturières.

Si la Ngounié et la Nyanga ne figurent pas parmi les provinces qui jouent un rôle important de contrôle et de décision d’envergure nationale et internationale, elle peut rêver au moins participer davantage à la vie internationale en s'appuyant sur son capital humain, sa diaspora et en misant sur sa capacité productive agricole, le tourisme et explorer de nouveaux secteurs tels que la haute technologie pour être branchée sur les réseaux économiques internationaux. D'où l'idée de faire de la vallée Ngounie Nyanga la prochaine silicone vallée d'Afrique centrale.

Ses idées ne peuvent se mettre en place que par une nouvelle génération de leaders souciés de l'intérêt national.

Propositions projet urbain

LA SITUATION
Mouila et Tchibanga connaissent un de peuplement effrayant et sont considérés comme des villes de secondes pôles Mouila compterait pres de 16307 habitants et Tchibanga compterait 14 000 habitants. Les conséquences de cet exode rurale sont multiples vieillissement des campagnes; marginalisation de l'activité agricole entretenue par l'absence des routes.

Pistes de solution
s
La mise en place d'un master plan pour nos villes et campagnes doit tenir compte
  1. Du sens historique de chaque ville
  2. Du caractère Unique de chaque ville
  3. De l' authenticité de chaque ville
  4. De La sécurité de chaque ville
  5. Du la diversité de chaque ville de chaque ville
  6. Du caractère Humain
  7. De ;a densité de chaque ville
  8. De la vitalité Économique de chaque ville
  9. De l'art civique de chaque ville
Et non plus de la bonne volonté du chef de l'État ou des fêtes tournantes improvisées. Les villes doivent être a la fois des pôles économiques viables, historique, touristique et écologique. les villes du sud doivent êtres des villes ou on peut gagner sa vie par un emploi, se divertir et s'épanouir. Et cela doit être le résultat d'une forte économie générant des emplois et une qualité de vie.

Les villes du sud Gabon doivent avoir un outdoor et indoor plaisant.
La création des routes, d'un ou de plusieurs parcs urbains, avec des fontaines et jets d'eaux.
La création d'un marché agricole, le sud étant le grenier du pays.

La création de nouveaux centres ville
. Les centres villes comprenant places publiques, parcs urbains, restaurants, amphithéâtres capable de fonctionner avec wifi système. Les nouveaux centre villes devront être situés très éloignés des anciens centre ville.

L'aménagement des anciens centres villes en centres villes historiques avec une avenue des restaurants offrants des spécialités locales, un musée d'art et des galeries célébrons la diversité culturelle des peuples de la province.

Zone d'habitation avec logements sociaux et résidences. La construction de gares routières modernes. Un district artistique avec musée , gallérie. Une zone industrielle avec usines de transformations des produits locaux. Créations de centre de formations , et écoles supérieures avec des larges superficies, bibliothèques équipées et haut débits internet.[*]

Nous avons besoin d' urbaniste, d' Architecte, dessinateur projeteur, géomètre expert
géomètre - topographe géomètre-topographe,Ingénieur bâtiment en travaux neufs Technicien bureau d' étude, ingénieur d' études en maîtrise d' ouvrage ,Ingénieur géomètre ,Maitre d'œuvre Métreur, Responsable des déchets de chantiers, techniciens, autres Métiers liés à l’architecture chef de projet, hommes d'affaires, paysagiste consultant de paysage, informateur technologie collectivités locales et surtout de l'ambition pour mettre notre rêve possible.


Joignez vous a nous dans le nouveau forum Nyangu

Rapports accablants

Mouila
Mouila, ville de la Ngounié, concentre 20,96% de la population provinciale, soit 16.307 personnes sur 77 781. Huit autres agglomérations y sont présentent, rendant la province de la Ngounié deuxième en nombre de “ villes ” : Fougamou, Mandji, Guietsou, Ndendé, Lebamba, Malinga, M’Bigou et Mimongo.
Toutefois, Mimongo, Mandji, Malinga et Guietsou sont en dessous de la barre des 2000 habitants et ne devraient donc pas, en termes démographiques, constituer des villes. Au niveau fonctionnel, Mouila ne serait pas une ville développée puisque sa 1ère fonction est administrative (878 emplois, dont 97% dépendent de l’Etat), et sa 2e fonction, l’agricole de subsistance (691 emplois). La fonction commerciale occupe seulement la 3e position en employant 406 personnes et les services 305. L’industrie est presque négligeable (107 emplois). Mouila, qui concentre 20,96% de la province, regroupe 35% des effectifs médicaux et affiliés donnant un indice de 959,23 personnes par médecin et affilié. L’indice d’enseignement y est faible (17,3 élèves par enseignant et affilié) tandis qu’il s’élève dans les autres “ villes ” (21,1 élèves par enseignant et affilié) et dans le milieu rural (24,9 élèves par enseignant et affilié.

Tchibanga
Tchibanga, ville de la Nyanga, concentre 35,6% de la population provinciale. Les autres agglomérations de relative importance sont : Mayumba (2845 personnes), Moabi (3467), Mabanga (1013) et Ndindi (436). Démographiquement, Ndindi et Mabanga constitueraient plutôt des villages. Le développement prévu du port de Mayumba pourrait bénéficier au développement de l’économie et des infrastructures sociales (santé et enseignement) de la ville de Tchibanga. 3297 personnes y occupent un emploi et 738 chôment (taux de 18 %). L’agriculture reste la première fonction, employant 1613 habitants. 744 personnes sont occupées dans l’administration de l’Etat. Les services, de troisième ordre, occupent 10% de la population . Le commerce occupe 9,34% de la population occupée. La fonction industrielle n’occupe que 50 personnes. Tchibanga a l’un des plus haut indice médical des villes principales, soit 1080,07 personnes pour un médecin et affilié ; toutefois, il est plus bas dans l’ensemble des autres agglomérations, soit 646,75 personnes pour un médecin et affilié mais est élevé en milieu rural (5871,6). L’indice d’enseignement à Tchibanga reste bas, soit 16,89 élèves par enseignant et affilié mais augmente dans les autres centres (23,1) et dans le milieu rural (37,16).

Tchibanga 2025












Au lieu de critiquer il est temps de proposer des projets. Envoyez nous vos idées et projets sur comment peut-on développer nos villes et campagnes.
mujabitsi@hotmail.com

Forum inter provincial Ngounié-Nyanga

Gabon: Forum inter provincial Ngounié-Nyanga : «Les jeunes face au dialogue des cultures»

Tchibanga, 9 mars (GABONEWS)- La troisième édition du Forum inter provincial Ngounié-Nyanga, organisé au lycée Nazaire Boulingui de Tchibanga par le réseau des Jeunes Volontaires Francophones du Gabon (JVF) en collaboration avec les clubs de Francophonie Nyanga, Arthur Rimbaud de Mouila et Pierre Monsard de Ndéndé, s’est articulé du 4 au 8 mars dernier autour du thème « les jeunes face au dialogue des cultures », rapporte notre reporter.

Cette manifestation culturelle, qu’organise depuis trois ans maintenant le réseau des jeunes volontaires francophones du Gabon (JVF-Gabon) et ses clubs de Francophonie provinciaux, vise à célébrer et à promouvoir chaque année la promotion de la diversité culturelle et de la langue française en milieu scolaire, avec plus de ferveur et de symbiose.

«Très peu d’occasions s’offrent aux jeunes pour se connaître, parler de leurs problèmes spécifiques et envisager leur contribution au développement de leur localité, voire de leur pays. Le présent forum est une opportunité qui leur a permis de réfléchir sur eux-mêmes et sur leur environnement culturel» nous explique Moua Kalgora, encadreur volontaire du Club Francophonie Nyanga.

De nos jours, ajoute-t-il «rares sont les occasions pour les jeunes d'échanger et donc de s’enrichir. Les internats et les foyers, lieux de brassage par excellence, ne fonctionnent plus activement comme par le passé.»

Le rassemblement des jeunes issus d’ethnies et de provinces différentes importe et concrétise la notion de dialogue des cultures, tant prôné par les pères de la Francophonie: Léopold Sédar Senghor du Sénégal, Habib Bourguiba de Tunisie, Hamani Diori du Niger, le prince Norodom Sihanouk du Cambodge et le président gabonais Omar Bongo Ondimba.

«Cela favorise l’esprit de tolérance et d’acceptation du prochain en dépit des différences ethniques, culturelles, religieuses, sociales et politiques» a précisé Lemien Lendzeyi, Coordonnateur national du réseau JVF-Gabon.

«Cette rencontre constitue une voie de renforcement de l’unité, de la solidarité dans notre communauté», conclut-il.

Ce forum, créé après la célébration du centenaire de Léopold Sédar Senghor du 21 au 23 mai 2006 au lycée Nazaire Boulingui de Tchibanga, intègre les activités organisées dans l’arrière pays par le réseau des Jeunes Volontaires Francophones du Gabon (JVF-Gabon), en marge de la célébration de la Journée internationale de la Francophonie le 20 mars prochain.

Il participe en outre de l’implication des jeunes au Forum national de la jeunesse sur le Centenaire de Léopold Sédar Senghor, organisé par le réseau JVF-Gabon à Libreville du 25 au 27 janvier 2007 dernier sur le thème : «Impact du message et de la pensée de Senghor face aux défis des jeunes».

Bernadette Bourobou Koumba de l'anonymat à la célébrité



Les uns la présentent comme une femme sans emploi, vivant essentiellement du commerce de la banane. D'autres, tout en reconnaissant le caractère affable et discret de cette femme de petite taille et au teint clair, retiennent une seule chose : sa victoire, lors des dernières législatives, sur celui que beaucoup continuent de qualifier, à tort ou à raison, comme le "Baobab du 2e siège du 3e arrondissement" de Libreville, Jean-Boniface Assélé. Mais qui est donc Bernadette Bourobou Koumba ?

DEPUIS le 27 décembre 2006, date de proclamation par la Cour constitutionnelle des résultats officiels comptant pour les élections législatives du 15 décembre 2006, la vie de Bernadette Bourobou Koumba, épouse Tchibinda, a complètement changé. Connue par son entourage comme une femme sans histoire et très discrète, cette mère de huit enfants, la cinquantaine, est devenue une sorte de curiosité citadine et médiatique qui attire une foule de badauds dans le 3e arrondissement de Libreville, plus précisément dans le secteur du 2e siège où elle s'est positionnée comme candidate de l'UPG. Tous ces ", pélerins" cherchent à savoir à quoi a réussi à vaincre, sans moyens et presque sans coup férir, un homme de la stature de Jean-Boniface Assélé.

Curiosité aiguisée et entretenue par la rumeur qui court le grand public, tendant à faire passer ce fonctionnaire du ministère des Affaires sociales, en détachement au ministère de la Famille, de la Protection de l'Enfance et de la Promotion de la femme, où elle exerce jusqu'à ce jour les fonctions de chef de service Education matrimoniale et familiale, pour une simple vendeuse de banane. Or il n'en est rien.

Cette Nynoise est, au contraire, un pur produit de l'Ecole nationale de santé et d'action sociale (ENSAS), devenue Ecole nationale d'actions sanitaires et sociales (ENASS). Lorsqu'elle en sort dans les années 90, elle est titulaire d'un diplôme d'éducateur qu'elle complètera quelques années lus tard à la faveur d'un stage sanctionné par un autre parchemin, cel4ii d'éducateur spécialisé.

Après sa formation, Mme Tchibinda est affectée à l'hôpital de Nkembo pour le compte du ministère des Affaires sociales. Elle y restera cinq ans durant à s'occuper des lépreux. En 2002, sur décision prise en Conseil des ministres, elle quitte ce service au profit du ministère de la Famille, de la Protection de l'enfance et de la Promotion de la femme, où elle est détachée pour servir sous les ordres du ministre Angélique Ngoma. L'histoire retiendra que c'est Bernadette Bourobou Koumba qui a été la première directrice des halte-garderies du Gabon : celles de Nzeng-Ayong et de IAI (Libreville).

Bien que timide au départ par crainte de représailles, son engagement politique au sein de l'Union du peuple gabonais (UPG) - dont elle est la responsable des Affaires sociales du mouvement des femmes de cette formation politique - débute en réalité au cours des années 96. Mais sa discrétion légendaire et le calme qui la caractérise font d'elle une femme qui inspire plutôt confiance. Au point que même ses supérieurs hiérarchiques, à défaut de lui coller l'étiquette de pédégiste, étaient loin d'imaginer son vrai bord politique.

Et c'est justement parce que beaucoup ne savaient pas qu'elle faisait de la politique que l'annonce dé sa victoire face à Assélé a créé surprise et admiration chez ses connaissances, en même temps qu'elle continue de susciter des commentaires dans l'opinion.

Femme modeste, Bernadette Bourobou Koumba entretient un contact permanent avec les commerçantes du marché d'Akébé-Plaine et est membre de leur tontine. C'est, à ce qu'il semble, cette proximité d'avec ces vendeuses de produits vivriers qui a fait circuler la rumeur selon laquelle l'élue de l'UPG n'était qu'une "petite commerçante".

Au siège de sa formation politique où elle s'est réfugiée depuis quelques jours pour échapper aux menace qui pèsent sur elle depuis l'annonce de sa victoire, Bernadette Bourobou Koumba attend patiemment d'apporter sa pierre à l'édification de la prochaine assemblée du peule. Ce sera, reconnaît "Mame Robou", une nouvelle expérience pour elle.

Poèmes en Yipunu


 Poésie: Tadji na mwan’ andi

Tadji na mwan’ andi
Bake vanguene mulingu
Ô bulongo bu tandu,
Ô mu ba ya pili na ba ya mbome.
Mune kedi, mwane na komi va wusu,
Tadji na dikongu va nzime.
Ike kumu be rali,
Be we, be vosi,
Be we, be vosi.
Mwendu u nobe va ghari,
Be toli va dira di mwiri,
Tadji no sume dikongu vane pedu mwiri,
Iku va mwane I mate!
Tole ne mune mata’ma mwiri,
We ghenguile na ko’na kodu,
Tuke djab’ a be tu duki, na be run’ a wusu,
Mwane no mate, duvungh’a o tsinga o mudji,
A ma tole o mata’ma mwiri.
Vike va dira di mu muvengui,
Tsike tadji a niangule mumbe ma mirondu na dituke,
Ike mo mia, mia mimi.
Hedji, hebia ma ghebu ô mu mwane,
Itsotsoki I ma muranghe,
Mwane no bwa misu ô tsi,
Kengusu tsiowu tsike bengunu,
Tadji nofu na isogni, ike tsune mwane:
“tsie wunu ?
Mwane I â tate !
Mbek’ aghu tu ruli naghu tu wendi u gha diambu,
Bulongu bu polu,
Tu tate ! diambu di na bivile,
A vane dira di mwiri.
Mwane no kalile tadji nana, tsike mwuiri na mundugue,
Ô tandu durembu,
Bake mu loghe. Ake mane mognu idjolu.

Moralité: les génies et les ancêtres ne tolérant point qu’on ridiculise un aîné.

Texte tiré des traditions orales punu, traduit par Maurice Mouckagni Mouckagni,
Inspecteur pédagogique Histoire-géographie.
(Un père et son fils entreprennent un voyage, arrivés au pied d’un arbre, le père sort un de ces stratagèmes pour tromper la vigilance de son fils, alors l’heure du repas approchait. Mal lui en a pris).
poèmes


Ukebene ô ghusu


Vake be muse,
Muse ghune, mfulu djike dughunu na bulongu buotsu,
Tadji mutu no tsore, ike va muane tsisighe djine;
 I mwane ! Ni tsirulu, bo dibaghe didi na du ghambe,
U ke tebile dingibe kedi.
Mwane ô mirime I kokoku, kaboti di nuinu!
Ilumbu I teghe,
Mwane I ta!
Tate baniosi batsi kote ô tsuve,
Tadji i ô.
Ilatsi mbo, ne teti.
Ilumbu i mubedji,
Mwane i ye ta!
Tate, tsuvaghu djine puele fuingu,
Dingibe dio ditsi bungene.
Tadji, kabu ô murime de ; misu na mwane pi.
A yi murieru, tadji i vane vane?
Mwane I, â tate, ne teti!
Tadji I ô dibotio, tu bue la mugheso.
Wisi no tsiengile, kedi no tebughe ;
Mwane no menighile;
Tadji vane djime via na dikongu di tulu na mudji.
Mwane tsiku mate mbari, u namune tsuve, u dji twighe,
Ake nu, ake dute ne mune ighaghari dji tsuve.
Tadji vane dira di mbari swi, pikile ike bibuku.
Ike ughegheme !
Dikongu di maleghu,
Mwane e bwa misu, i ta tandi !
A mune mbe awendila,
Tu duvangu du nzambi duke mu vengule.
Ike wu bwa misu ô djulu, no ngegheme, no lembighe tadji i ;
 tata!  tata!
Mbari, mbari tate,
Dingibe, dingibe di tate,
Mwane, mwane tate,
Dikongu, dikongu di tate,
Mba kabu, kabu tate!
Tate sunze dikongu,
Va kabe a pali ô mirime tate,
Mwane tate ake bele tate dingibe di tate.
Bulongu swi,
O ghari di djombi ba ghulu,
Mwiri na Mundunge be bwa ba konu,
Tadje ake tughughe,
 Ake bo tsuve, ake nu teti, ti vane dulimi,
Ake nengile mwane mu muviose va ghari makule,
Mba kakaka.

Traditions orales punu transcrites par Maurice Mouckagni Mouckagni, inspecteur pédagogique, histoire-géographie.
Moralité : paraphrase « on peut tromper une partie du peuple tout le temps, une partie du temps tout le peuple, difficile sera de tromper tout le peuple tout le temps », on finit par se faire avoir.



Sur le sentier du valeureux guerrier Mavurulu alias Nyonde Makite.


Djana !
Wane mwane dibale wodji be djulu.
Botié dibondu di Nyonde Makite!
Nzile pangu djike didi.
Siale vave, tsi mwane mugheghi,
Ka mbe Ibanghe, ndendi, miambe,
Yatsi I wele be longi,
Dubanze noghu tsui!
Duvele du wakusu mangondu,
Tsiési i mukatami !
Didungu ranghe matsande.
Isambe ike bué ô mindande,
Mba dubanga ghe gharu u tsighu,
La muru mbale u ma mué bende!
Misase mi tabulu,mbangu dji wari !
Iduke yalu i mipale,
Koku ô kane na miamu,
A fu ne reke.
Tu nzile mbine dji!
Ka mbé mondi,
Makulu mane
Nzile mosi.
Mwe mondi na diele.
Ne mbuenu tsiéni na ghia na ghiari,
Munguli nzime vane usinghe sine.
Du ki tsuni Nyonde Makite,
Nyonde ô va i nghenze.
Dibaku di munu itimbe i mavioghe ;
Mavioghe kumbu disiale ;
Disiale mutu mutsanu pinze ;
Maghe ma ranu ma kambise ba bale pandi.
Duvangu, vengu na vane duvangu !
Mutu kumu é pali ;
Mue ro idjalele !
Duvangu, vane duvangu.
Musase u tabulu, mughele ghu pacu ;
Mukudji a tungu, mbangu dji wari !
Nyonde Makite ô dume tulu ;
Yembi, Bulingi na Mihindu bo si ndungu ;
Ba tsiéngi bobe muranghe.
Sila miamu na mangungu,
Dite di nganghe diya kamughe ;
Kumba diumbe di mirondu,
Kumba nunghi putu,
Nzile u duke, nzile Nyonde Makite.


Maurice Mouckagni Mouckagni (Union est un des mots clé de la devise de la République gabonaise, on peut étudier son applicabilité chez les bajag à partir de l’œuvre d’un homme fédérateur comme Nyonde Makite )


Yinzinzi yau mudu muenu
La diumbu di duami du a du viulile
Toumbe lenge tsidughe yi tsidui
La nzitu ni u rudia'mi


Un seul doigt ne lave pas la figure

Chers frère et parents nous devons mobiliser nos forces dans le but de reconstruire nos villes et campagnes et d'encadrer nos petits frères et enfants, alors soumettez nous toutes suggestions allant dans ce sens.

Mettant un temps soit peu la politique e, la phraséologie les divisions qui nous séparent de coté . Nous devons être concernés par comment reconstruire Mouila, Tchibanga, Mouila, Divinie etc ?

Comment moderniser notre agriculture? Comment transférer les connaissances? Comment pouvons nous équiper nos écoles en livres, ou pourquoi pas parrainer la scolarité d'un enfant?

J'attends vos suggestions.

Na kodu na kodu tsangu mwa ?


mujabitsi@hotmail.com

Etude le new classic D'Armel Nguimbi

L’œuvre d’Armel NGUIMBI BISSIELOU retrace l’échec du voyage de MOUKAGNI dû au bourbier dans lequel l’ensemble des voyageurs sera victime. Cette œuvre présente la situation déshonorante du réseau routier gabonais aux citoyens.
Armel NGUIMBI BISSIELOU, au regard d’une telle situation prend le politique à témoin, le place devant ses responsabilités. Car, si les routes ne présentent pas un panorama reluisant, fiable, la faute incombe naturellement aux gouvernements du moins aux politiques qui utilisent de l’argent à des fins subtiles. L’auteur de Le Bourbier ne parvenant pas à trouver une autre expression pour fustiger ce désagrément, préféra parler de détournement de deniers publics, de gaspillage.
Dans cette perspective, le personnage de MBA (chauffeur de la Toyota ) très embarrassé par l’état d’enlisement dans lequel se trouve les véhicules et dans le même ordre d’idées de « faire comme ses patrons ».( )en foulant au pied l’autorité judiciaire par la pratique d’un transport clandestin illicite. Ainsi dira t-il s’adressant à MOUKAGNI.

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