REVUE ANNEE 2008 EN IMAGES

BEST 2008


Iliona Blanc best artist pop 2008

Philippe Ibinga Best producteur 2008

Arnaud Nzamba Best vidéo 2008
TITRES: (cliquez)

Année 2008 en rétrospective

L'autre Vérité de Mocabe
La diversité punu
Les 6 plaies qui tuent les punu
Best prénoms Punu
La nation de la soule musique et du travail
Education
Mode taille empire punu
Top femmes punu
Que cachent vos noms?
La vocation de Dignité de DIVASSA NYAMANew
Annie-Flore Batchiellylis sur la scène mythique de l´Olympia New
Poésie de Magang-Ma-Mbuju WisiNew
L’enfant chéri de la mode gabonaiseNew
Le bourbier d' Armel GUIMBI BISSIELOUNew

LIVRES ET MEDIAS

De l’oralité localisée dans la littérature écrite africaine par Pierre Monsard
L'épopée du mumbwanga de Jérôme T. KWENZI-MIKALA
Le bourbier d' Armel GUIMBI BISSIELOU
La vocation de Dignité de DIVASSA NYAMA
Parole de vivant d' Auguste Moussirou-Mouyama

CUISINES
Bikandu
Mubodi
Feuilles de manioc


VOYAGES ET ADVENTURES
Mouila
Ndendé-Lembamba
Sur les pistes de la Ngounié

Fougamou-sindara-Mandji
Tchibanga
Mayoumba

Lac bleu Ngounié
Lac noir Ngounié

Rapides de la Nyanga
Domaine de chasse de la Moukalaba
Réserve de de la Moukalaba
Monts Doudou









Les langues du Gabon et la biodiversité :
7000 noms d'animaux répertoriés. Discours de Patrick Mouguiama-Daouda, linguiste de l' Université Omar Bongo, Gabon. La faune et la flore du Gabon sont extrêmement riches, mais la science occidentalene connaît pas toute cette diversité biologique. Le Gabon est par ailleurs riche linguistiquement puisqu’il compte une cinquantaine de langues, en majorité bantoues, pygmées pour le reste. Ces langues, dont la plupart sont en danger, ont encodé des milliers de noms d’animaux et de plantes propres à la région. Elles sont donc les témoins précieux de la biodiversité du pays.

VOTE POUR ILIONA BLANC


BISS massanga, mangassi, moabilong, mouila, doussala, lambarene, four place, Libreville, Port-Gentil, Nyari, diaspora votez pour l'artiste gabonaise punu Iliona Blanc,

Iliona a été nommée pour la 10ème édition des NRJ Music Awards.
Les KAwards présentent les nouvelles voix féminines de demain. Ils donnent la chance aux jeunes artistes féminines de réaliser leur rêve de se produire sur les plus grandes scènes françaises.
Ces 12 artistes féminines au talent prometteur ont été sélectionnées pour participer aux KAwards

Du 15 décembre au 14 janvier, vous devrez voter pour vos artistes préférées… Vous êtes le jury qui élira la nouvelle star de demain.
Tous les 15 jours, 3 artistes seront éliminées.
Du 15 décembre au 26 décembre, vous devrez sélectionner les 9 chanteuses que vous préférez.
Du 27 décembre au 10 janvier, vous déterminerez les 6 artistes qui participeront à la finale.
Du 10 janvier au 14 janvier, vous choisirez la star de demain.

Vous pouvez voter pour Iliona blanc sur

http://www.kawards.fr/artistes/11_iliona_blanc.php


Soyez nombreux a lui apporter votre soutien...

je vous informe aussi l'ouverture du site officiel d'iliona sur :

http://ilionablanc.artistes.universalmusic.fr/

L'homme punu de l'ANNEE 2008

Grand prix littéraire d’Afrique noire 2008: Jean Divassa Nyama.

Gabon : Jean Divassa Nyama, Grand Prix Littéraire d’Afrique noire, édition 2008
Date de parution : jeudi 18 décembre 2008.

< L’Association des Ecrivains de Langue Française (ADELF), cette année, a décerné le Grand Prix Littéraire d’Afrique noire (48ème édition) à Jean Divassa Nyama, pour son roman La vocation de Dignité, publié il y a quelques années et réédité cette année aux éditions Ndzé.

Après Sandrine Bessora Nang Nguéma, lauréate en 2007, pour son roman Cueillez-moi, jolis messieurs, publié aux éditions Gallimard.

Jean Divassa Nyama est l’auteur des romans L’Oncle Ma, La vocation de Dignité (1997),Le bruit de l’héritage (2001),Le voyage de l’oncle Ma (2008)..., publiés à compte d’auteur puis aux éditions Nzé.

Une distinction majeure pour la littérature gabonaise et qui va certainement redonner un second souffle à la carrière d’un auteur dont il faut louer la persévérance, la patience et la présence permanente.

Deux années consécutives et la littérature gabonaise est à l'honneur: Jean Divassa Nyama vient de se voir attribuer le grand prix littéraire d'Afrique noire avec sa trilogie intitulée la calebasse: La vocation de Dignité, Le bruit de l'héritage et le Voyage de l'oncle. Mais c'est pour La vocation de Dignité que cet auteur a reçu ce prix.

« Dike di koku ama longe ngudji duvangu »
L'œuf de poule a souvent conseillé la mère poule.
Un bon conseil peut venir d'un plus petit que soi ou de son enfant.

.mwafi amagang nyame mambe
.bwali bu malungu
.matsi ma ngatsi
.muteti (commerce)

FOCUS: (cliquez)

Année 2008 en rétrospective

L'autre Vérité de Mocabe
La diversité punu
Les 6 plaies qui tuent les punu
Best prénoms Punu
La nation de la soule musique et du travail
Education
Mode taille empire punu

Top femmes punu


QUI SERA L'HOMME PUNU DE L'ANNEE 2008?
Mwane - kewego
Mwane c'est les pleures d'une mère qui cherche à mettre en garde son fils contre les maux qui minent la société.

Skooter Skol Geez mwane 'BAGAMBU na BUDJALE"

Ce chant est en langue YPUNU et LINGUALA du sud du Gabon et du Congo.
Mots-clés : rap skooter mwane

Annie Flore Batchiellilys, artiste musicienne à la voix suave a clos l’année 2008 en beauté samedi en soirée dans la grande salle des spectacles de la cité de la démocratie de Libreville par un concert riche en couleurs et en sons, le tout dans une parfaite chorégraphie.

NOS ORIGINES PUNU

Les Punu proviennent du Congo démocratique dans la région du Kassaï, les punu occupent aujourd’hui la vallée du Kouilou -Nyari. Aux termes de leurs immigrations ils occupèrent progressivement les zones de savanes et des bassins de la Ngounié Nyanga (Ngunyi). Les origines de punu ne sont connues qu’aux travers les traditions orales. Les traditions désignent le Kassaï comme (sud ouest de l’est Zaïre) comme étant le point de départ des punu avant qu’ils ne parviennent au sud Gabon.

De nombreux récits rapportent que partis de Bunguri dans le Kassaï un nommé Ngéli Ilhau aurait été poursuivi pour avoir commis des assassinats. Dans sa fuite il serait réfugié dans le creux d’un énorme arbre appelé Ilunga-I-Murumba, non loin du mont Fuari situe dans la région de Diveni, dans l’actuel Congo Brazzaville.Selon Mouety-Ineni Ngéli-Ilhau(2 ) serait le fils d’un certain Ilahu-I-ndinga, né de Ndinga et de Buanga ancêtres présumés des Punu.

Seul le nom du lieu où habita Ngéli-Ilahu demeure encore vivant dans la mémoire des Punu. C’est la que les Ngéli auraient engendre les neufs filles qui seraient les ancêtres des clans (matrilinéaire) punu : ce sont les clans Dikanda, Micimba, Bujala, Bumuéli, Micumba, Dijaba, Dibamba-Kadi, Mululu, et Ndingi.

Ils sont à l’origine au nombre de neufs mais aux cours d’immigrations certains pour diverses raisons (recherche d’un parents, fuite devant un danger, incestes, conflits etc.) ce sont scindées. Koumba-Manfoumbi.Stratégies d'expansion des domaines claniques punu (Gabon),

PHOTOS











Que s'est il passé aux locales 2008 a Mouila

Le président du Parti social démocrate (PSD, majorité), Pierre Claver Maganga Moussavou, a boycotté le vote du maire de la commune de Mouila et a qualifié le maire élu d’ « inexpérimenté » pour gérer la capitale provinciale de la Ngounié.

Cette élection a faillie ne pas se tenir suite au retrait, à deux reprises de Pierre Claver Maganga Moussavou et des partisans du PSD en vue de contester les six procurations présentées par l’alliance PDG, ADERE et UPG ainsi que le président de séance, Frédéric Mounanga, qu’il a qualifié d’ « incompétent».

Le choix de Frédéric Mounanga à la tête du bureau de l’élection était basé sur son âge. La loi électorale stipule que le président de séance doit être le conseiller le plus âgé et que son secrétaire, le conseiller le moins âgé de tout le conseil, tous non candidat.
Le même président de séance avait déjà présidé la session de l’élection du maire démissionnaire, Alfred Mabika et du maire du deuxième arrondissement de la commune de Mouila.
N’ayant pas trouvé satisfaction, Maganga Moussavou, a décidé de boycotter l’élection en arrachant toutes les procurations et l’urne qu’il a gardé jusqu’à la fin du scrutin.

Malgré les sommations des forces de sécurité, Maganga Moussavou, et les siens qui n’ont participés à l’opération du vote ont regagné leur quartier général (QG), avec le matériel électoral et les procurations, entravant ainsi le bon déroulement du scrutin qui a eu lieu plusieurs heures après.

Pour le président du PSD, « Comment peut-on ridiculiser Mouila en mettant quelqu’un qui ne va pas être à la hauteur ? », s’est interrogé le conseiller Maganga Moussavou, furieux ajoutant que : « Ce sont les conseillers qui ne sont pas de Mouila qui gaspillent cette ville ».
Sur 14 votants, le candidat du PDG, Christian Kombila, a obtenu la totalité des voix, soit un pourcentage de 100%, issue de la coalition avec l’ADERE (majorité) et l’UPG (opposition).

LIVRES ET MEDIAS

De l’oralité localisée dans la littérature écrite africaine par Pierre Monsard
L'épopée du mumbwanga de Jérôme T. KWENZI-MIKALA
Le bourbier d' Armel GUIMBI BISSIELOU
La vocation de Dignité de DIVASSA NYAMA
Parole de vivant d' Auguste Moussirou-Mouyama

HABITAT PUNU

Architecture et design punu
Maison des vaccances
Traditionnel
French colonial
Malengilile

Style contemporain

CUISINES
Bikandu
Mubodi
Feuilles de manioc
canard
Pain
Haute cuisine gabonaise

Nos découvertes: Boa, Tsombi
Mes recettes: Sushi de Yara


STYLES
Glamazone punu
Taille empire
Boot camp punu
Guide d'achats

YPUNIA CULTURE
Articles
Apple Ipod



VOYAGES ET ADVENTURES
Mouila
Ndendé-Lembamba
Sur les pistes de la Ngounié

Fougamou-sindara-Mandji
Tchibanga
Mayoumba

Lac bleu Ngounié
Lac noir Ngounié

Rapides de la Nyanga
Domaine de chasse de la Moukalaba
Réserve de de la Moukalaba
Monts Doudou

Mariage coutumier punu

"Le mariage coutumier en pays Punu".

Tout d'abord, pour ceux qui ne le savent pas, l'UNION est le quotidien d'informations locale. Il a 33 ans d'existance et pas d'égal ! On y trouve une page Port Gentil et en couverture un article quotidien intitulé : Pour moi quoi ... Makaya, dont je vous ferai partager la finesse ultérieurement.

Mais revenons-en à notre article sur le mariage à la coutume, car c'est très intéressant et pour ne rien perdre du déroulement de cette cérémonie, je vais vous recopier tout l'article :
"Le jour du mariage, fixé d'un commun accord par les familles des futurs conjoints est arrivé. Le jeune homme, le coeur battant la chamade, et les siens (parents paternels et maternels) débarquent au domicile de la famille de la demoiselle chargés de cadeaux de mariage, les biens composant la fameuse dot.
L'endogamie (mariage à l'interieur d'un clan) étant interdite chez les Punu, les deux familles se sont au préalable assuré que la fille et le jeune homme n'appartiennent ni au même clan paternel, ni au même clan maternel. Il n'est toutefois pas exclu qu'on remonte plus loin dans l'arbre généalogique.
Au début de la cérémonie, les parents de la jeune fille feignent d'ignorer ceux du jeune homme. "je vois un groupe de gens ici. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ?" interroge à la ronde le porte parole. Il s'agit en général d'un oncle maternel de la future mariée. Mais la famille peut s'attacher les services d'une personne extérieur, pour ses qualités de débatteur, car la cérémonie de mariage est une véritable joute oratoire.
Le porte parole de la famille du garçon, là aussi un oncle maternel en général, répond : "J'ai vu une jolie fille passer. Elle est entrée ici. C'est elle que nous sommes venus chercher."
Auparavant, il doit décliner son arbre généalogique, pour prouver qu'il n'y a aucun lien de parenté entre les futurs mariés. Les interlocuteurs se lèvent pendant la prise de la parole.
L'ai faussement menaçant, le doyen des hôtes réplique : "Faites attention, ici il n'y a que des femmes mariées. Vous venez nous provoquer à domicile !" Si dans le passé, il y a eu des conflits entre les deux familles ou leurs alliés, ils sont remis sur la table. Si c'est le clan du garçon qui les avait provoqués, il est obligé de payer des amendes, sous formes d'objets traditionnels.
Passé cette étape, l'oncle de la fille fait mine de revenir à de meilleurs sentiments et demande : "qui est cette poule que vous cherchez et comment est elle ?" Son homologue dans l'autre famille donne le nom de la jeune fille et la décrit avec force détails, afin de convaincre qu'il sait de qui il parle.
S'ensuit un test. On aligne des jeunes filles voilées, parmi lesquelles ne figure pas parfois la future mariée, et on demande à l'oncle de désigner la "poule" qu'il est venu chercher. S'il se trompe, une amende lui est réclamée et on recommence jusqu'à ce qu'il débusque la fille en question ou jusqu'à ce qu'il soit mis un terme à l'exercice pour éviter la lassitude de l'assistance.
S'il réussit à faire remarquer l'absence de sa future bru, quand elle ne figure pas parmi les filles présentées, on fait partir les filles pour les faire revenir quelques temps après avec dans le groupe "l'objet" convoité. Une fois la fille repérée, l'oncle du garçon la présente à l'assistance en vantant sa beauté, ses mérites de femme digne, etc. Puis vient l'étape du versement de la dot, qui donne lui à d'interminables débats au cours desquels fusent les proverbes et en permanence interrompus par des conclaves (fundu : lire "foundou"). La cérémonie de mariage est aussi l'occasion de faire étalage de son éloquence et de sa parfaite connaissance des coutumes.
Au moment du versement de la dot, le père du jeune homme confie le franc symbolique à son fils, qui va le remettre à sa dulcinée assise en face d'eux, à côté de ses parents. Si elle n'est pas consentante, elle le lui rend. Si elle accepte de l'épouser, elle ira donner le franc symbolique à son père. Dès lors, l'oncle du garçon dépose la dot devant la famille de la fille.
En ce qui concerne l'argent, aucun montant n'est exigé parce que en pays punu, la notion de dot se confond avec l'union des deux familles. Par exemple, l'accueil chaleureux que l'homme réserve aux membres de sa belle famille, le soutien moral matériel ou financier qu'il apporte quan
d ils sont en détresse, tout cela s'inscrit dans la dot. Lors de la contraction du mariage, la dot est divisée en deux parts: une pour la mère de la mariée et l'autre pour son père. Les biens comme le raphia, la hache, la machette, la lime et la lance (de nos jours un fusil) sont incontournables dans le lot destiné au père. Dans celui de la mère, il faut la nasse, le panier, la natte, la la machette, la marmite en terre cuite et la calebasse.
Après la conclusion du mariage, les deux familles font bombance. Puis, le marié et sa famille prennent congé des beaux parents sans emmener la mariée. Autrefois, le marié pouvait se livrer à un rapt, en allant enlever sa femme chez elle. De nos jours, c'est la famille qui accompagne la conjointe chez son mari après lui avoir fait un trousseau composé des symboles d'ardeur au travail (panier, bretelles et machette) et abondance de vivres (nasses, gibier et provisions). La natte symbolise la quiétude du sommeil et le vin de palme la bravoure que doit avoir le gendre. Quand la belle famille rentre, le gendre doit encore couvrir de présents, qui sont une autre forme de dot.

Dans la tradition punu, c'est le père qui devait choisir une femme à son garçon, naturellement au sein d'une famille de bonne réputation, dans le même village ou dans un autre de la même contrée, lors de ses pérégrinations. L'âge du mariage d'une fille n'est pas spécifique, la moyenne étant 15 ans.
Le jeune homme, lui, doit avoir fait la démonstration de sa maturité. C'est pourquoi il est en général de loin plus âgé que sa moitié. Il arrive qu'on choisisse l'enfant à naître, en espérant que ce sera une fille.
A l'origine, le choix de la jeune fille reste secret entre le père et la mère du jeune homme. La mère aura pour mission de fréquenter assidûment désormais celle de la jeune fille. Et au moment propice, elle avouera ses intentions. Si elle ne rencontre aucune opposition, elle informera son mari de l'accord tacite. De son côté, la mère de la jeune fille commencera à préparer psychologiquement la future épouse, sans attirer l'attention du père, qui sera le dernier à être informé.
Commencent les contacts entre le jeune homme et la future belle famille. Il sera appelé à prêter sa force physique à son future beau père pendant les travaux champêtres, la pêche, la chasse ou la réfection des cases. Tout contact est strictement interdit entre le garçon et la fille, car cette dernière doit garder sa virginité jusqu'au mariage. D'ailleurs, les parents s'arrangent pour que les deux enfants ne se croisent jamais. C'est plus tard que la mère de la jeune fille informe son mari des véritables raisons de la présence du garçon chez eux. "Tu vois ce jeune homme poli, travailleur qui nous rend service, il est ici pour demander la main de notre fille", expliquera-t-elle.
Comme toujours, ce sont les deux familles (paternelle et maternelle) du futur marié qui réunissent la dot.

Que s'est il passé aux locales 2008 a Mouila

Le président du Parti social démocrate (PSD, majorité), Pierre Claver Maganga Moussavou, a boycotté le vote du maire de la commune de Mouila et a qualifié le maire élu d’ « inexpérimenté » pour gérer la capitale provinciale de la Ngounié.

Cette élection a faillie ne pas se tenir suite au retrait, à deux reprises de Pierre Claver Maganga Moussavou et des partisans du PSD en vue de contester les six procurations présentées par l’alliance PDG, ADERE et UPG ainsi que le président de séance, Frédéric Mounanga, qu’il a qualifié d’ « incompétent».

Le choix de Frédéric Mounanga à la tête du bureau de l’élection était basé sur son âge. La loi électorale stipule que le président de séance doit être le conseiller le plus âgé et que son secrétaire, le conseiller le moins âgé de tout le conseil, tous non candidat.
Le même président de séance avait déjà présidé la session de l’élection du maire démissionnaire, Alfred Mabika et du maire du deuxième arrondissement de la commune de Mouila.
N’ayant pas trouvé satisfaction, Maganga Moussavou, a décidé de boycotter l’élection en arrachant toutes les procurations et l’urne qu’il a gardé jusqu’à la fin du scrutin.

Malgré les sommations des forces de sécurité, Maganga Moussavou, et les siens qui n’ont participés à l’opération du vote ont regagné leur quartier général (QG), avec le matériel électoral et les procurations, entravant ainsi le bon déroulement du scrutin qui a eu lieu plusieurs heures après.

Pour le président du PSD, « Comment peut-on ridiculiser Mouila en mettant quelqu’un qui ne va pas être à la hauteur ? », s’est interrogé le conseiller Maganga Moussavou, furieux ajoutant que : « Ce sont les conseillers qui ne sont pas de Mouila qui gaspillent cette ville ».
Sur 14 votants, le candidat du PDG, Christian Kombila, a obtenu la totalité des voix, soit un pourcentage de 100%, issue de la coalition avec l’ADERE (majorité) et l’UPG (opposition).

L'autre vérité de Mocabe

Dans le sud du Gabon dans la région par Moabi au nord et au sud et la haute Ngounie a l'est et les tandu montagne a l'ouest. Leur chef Mavurulu dans le quartier general était basé a Kumeramba Murundi et a Mokabe ont fait plusieurs attaques aux Europeens entre 1907 et 1910 les causes etaient conflits d'intérêts et commerçants africains et abus des concessionnaires européens.
Capitain Curault arrivaient a Mokab en Juillet 1906 ayant successivement echoues trois fois ils e retiraient atchjbanga pensant qu'ils allaient coupes la route de moabi station depuis Tchibamga.
En novembre capitaine Meillour qui s'étaient distingués dans la guerre avec les Mitsogho voyagaient de Moabi a Doussala pensant atteindre Kumeremba et Murundi plus tard. Mais a la fin du mois son progrès a été stoppe 11 attaques successives punu. Durant plusieurs ans les hostilités avaient existes entre punu et Mitsogho. Apres avoir vaciller les autorités décidèrent de faire alliance avec les tsogho apres leurs défaites en 1907. Suivant cette alliance le chef Mavurulu étaient obliges d'abandonner

Originaire du Gabon, il vient d’intégrer ses fonctions à la tête des programmes de l’Agence universitaire de la francophonie, dont le siège se trouve à Madagascar. De passage à Maurice, il a bien voulu nous parler de sa mission «qui transcende les oppositions politiques et idéologiques entre pays de la région», ainsi que sa vision de la francophonie d’aujourd’hui...

BEAUTE ET FASHION AT HOME


Iliona Blanc Diva punu de la musique gabonaise.

Visage pur et voix angélique, Iliona Blanc tombe du ciel comme une bonne glace coco en pleine canicule ou un chocolat chaud en hiver. Toujours positive, elle chante comme d’autres respirent et distille sa bonne humeur à travers une chanson française pétillante, teintée de rythmes ensoleillés. Il faut dire que la belle a dans ses valises les sonorités africaines de son Gabon natal, la douceur de la Provence où elle a grandie, et l’amour des paroles bien écrites, ce qui donne un milk-shake pop métissé frappé de touches folk et reggae qui vient rafraichir la nouvelle scène française.

Pierre Monsard, Les aspects de l’oralité africaine

L’héritage de l’écriture et des littératures écrites a transformé les rapports que pouvaient entretenir le créateur africain avec son peuple. Le choix de la langue reste l’un des problèmes essentiels dans la création littéraire en Afrique noire. Nous essayons de cerner, dans ce travail, la corrélation des quatre éléments suivants : langues, littératures écrite, culture traditionnelle et sujet écrivant. Comment les écrivains transmettent et expriment le dire africain dans leur texte narratif ? Il nous ait apparu nécessaire et important d’étudier et de dévoiler les méthodes et les techniques langagières utilisées dans le roman africain afin de saisir les problèmes pouvant se rattacher à un certain esthétisme littéraire.
L’oralité ne nous intéresse ici que dans la perspective de son ingérence dans l’écriture. En quoi se distingue-t-elle de l’écriture comme marque culturelle, manifestation littéraire et esthétique du langage non écrit et quels sont les profits qu’elle peut constituer ou promettre à l’écriture ?
La plupart des analyses et des travaux consacrés à l’étude de la littérature africaine insistent sur la place qu’occupent dans les lettres africaines les survivances ou les signes de l’oralité. C’est un sujet qui est placé au centre du débat qui porte sur la littérature africaine actuelle (écrite en français). Le concept de l’oralité (attitude culturelle et pratique littéraire) interroge avec acuité toute tentative de recherche sur les productions africaines. Les sciences humaines, notamment les études ethnologiques ont recensé et vulgarisé certaines notions et certains concepts tels que « l’oralité », « les traditions orales », la force de la parole proférée ». Ce discours ethnologique sur l’Afrique n’a pas manqué de susciter des mises au point, des discussions, des interrogations sur les significations précises ou approximatives de ces termes souvent utilisés à divers niveaux et de différentes manières. Les intellectuels africains (d’une manière générale) s’attachent à dénoncer le statut et l’orientation idéologique d’une certaine ethnologie en Afrique noire. Les critiques littéraires (occidentaux et africains) interrogent le devenir de cette manifestation culturelle de l’oralité (acte social et pratique littéraire) dans la perspective actuelle des œuvres littéraires négro-africaines. Ce débat (critique de l’ethnologie occidentale et réflexion sur l’utilisation des pratiques littéraires de l’oralité africaine traditionnelle) s’inscrit dans le cadre général d’une recherche qui porte à la fois sur l’identité nègre et sur la spécificité d’une littérature africaine. On limite le débat à quelques questions. Partant de l’oralité africaine (les manifestations de vie, le fait culturel, la pratique littéraire), on cherche tout d’abord à établir où à rétablir l’identité nègre. Ce débat ou mieux cette attitude intellectuelle qui a été au centre de l’activité littéraire des tenants de la négritude -jugée caduque par certains- reste encore d’actualité. Les questions qui reviennent à ce sujet sont les suivantes : comment percevoir cette identité et où se situe-t-elle ? Au regard de ces deux questions, le chercheur, le critique littéraire, le sociologue, l’ethnologue, l’historien, l’écrivain africain…. orientent leur recherche sur les fondements, les bases de la spécificités nègre et élaborent un discours théorique et prospectif sur les productions de l’esprit en Afrique noire.
[Levons une équivoque] il ne s’agit pas pour nous de démontrer ou de laisser supposer dans cette étude qu’une littérature africaine n’est « authentique » que lorsqu’elle est orale ou présente les marques de l’oralité. Nous cherchons à révéler et à cerner ce qui peut constituer « l’originalité » - (dans le sens de neuf, nouveau, inédit ou de singulier) - de cette littérature. L’influence de l’oralité africaine traditionnelle sur les œuvres africaines produites en français est, en effet, un des éléments - parmi tant d’autres - qui peut permette cette originalité.
Nous inscrivons d’emblée notre étude dans le cadre de la pratique de l’écriture en Afrique noire en essayant de voir comment s’effectue le travail de l’écrivain à partir de la pluralité des textes, des formes d’expressions et des langages qui s’offrent à lui dans son environnement passé, lointain et immédiat. Le professeur Bernard Mouralis, dans sa thèse d’état et dans de nombreux articles démontre et souligne que le chercheur en littérature africaine doit considérer qu’il existe en Afrique noire « une pluralité de pratiques littéraires […] l’écrivain entend parler de l’Afrique et pour l’Afrique, mais qu’elles que soient par ailleurs l’acuité et la richesse de son expérience individuelle, le rapport existant entre lui-même et la réalité qu’il souhaite dévoiler n’est jamais immédiat. Entre le locuteur et le réel se déploie […] l’ensemble des textes qui ont été produits en Afrique […] ; il continue plus loin en faisant un inventaire des textes qui « peuvent constituer l’horizon littéraire des textes du négro africain […] le champ de ses possibilités d’expressions ». Le professeur Bernard Mouralis trouve deux grands ensembles de textes. Les textes d’origine européenne parmi lesquels il classe « la littérature exotique (exotisme proprement dit, littérature négrophile, littérature anticolonialiste) et la littérature coloniale, puis nous avons ’’les textes d’origine africaine’’ (littérature orale, littérature écrite et éditée dans les langues africaines […] littérature populaire, littérature des mouvements politico-religieux…. »
A travers cette pluralité des textes, nous retenons pour notre étude la prépondérance de l’oralité africaine traditionnelle.
Dans un article intitulé « la littérature africaine et son public », Roger Mercier fait la remarque suivante : « le point primordial à ne pas oublier quand on est appelé à apprécier la littérature négro-africaine est que, sinon dans sa réalisation du moins dans ses sources, elle est une ’’ littérature orale’’. Quelles qu’aient été ses études ultérieures pendant son adolescence et sa jeunesse, tout écrivain a été marqué d’abord, à l’âge où la personnalité commence à se former, par les récits entendus à la veillées, dans sa famille ou sur la place du village de la bouche des vieillards dépositaires des mythes, des légendes et de la sagesse des ancêtres ». D’aucuns pourraient penser que R. Mercier veut signifier par cette affirmation qu’il n’y a que l’influence de la littérature orale qui est importante et valable. Ce serait faire un faux procès à cet éminent chercheur de la littérature africaine. Par cette déclaration, il a tenu simplement à rappeler la place primordiale qu’occupe cette dernière dans la formation et la vie du futur écrivain noir. L’éducation et la formation de ces écrivains, leur situation sociolinguistique est, comme de nombreuses études l’ont prouvé, en porte-à-faux avec deux cultures, deux langues : la vie au village avec la langue maternelle et la culture de l’oralité et celle de ville avec la scolarisation, le mélange de langues et ce que Bernard Mouralis désigne par ’’culture coloniale’’.
Le rapport des écrivains africains avec l’oralité traditionnelle nous amène à considérer et à révéler […] l’ambiguïté du travail de l’écrivain africain, le rapport au contexte dans lequel il inscrit son travail, la langue qui lui permet de livrer son imaginaire et son message. Autrement dit, [l’étude] de la forme, des modalités langagières et du discours narratif dans la production romanesque d’Afrique noire d’expression (d’écriture) française. L’objet de cet ouvrage sera principalement centré sur cet élément. En effet, certains critiques de la littérature africaine pensent qu’il est temps d’étudier l’écriture africaine et le discours narratif dans la production africaine. Les études sur le contenu des œuvres ont tendance à s’écarter du fait littéraire pour s’appesantir sur l’étude des thèmes. Il est temps que l’on réfléchisse à la situation qui s’inscrit dans la diglossie comme cadre sociolinguistique et dans le biculturalisme comme lieu de contact et carrefour de plusieurs traditions littéraires. C’est ce point de vue que semble évoquer Mateso Locha […]. La critique littéraire africaine et occidentale redécouvre de nouvelles propriétés du langage et de la littérature […]. Cette révolution consiste en la manifestation d’un intérêt pour « les formes » par opposition aux « contenus ». On découvre ainsi que certaines formes ne peuvent s’expliquer qu’en se référant à la tradition orale […]. Il y a dans cette nouvelle critique africaine un retour phénoménal au « langage », au texte redéfini comme l’objet de la science littéraire. […] Comment comprendre et situer l’influence de l’oralité sur les écrivains et dans leur travail ? Il est opportun, dans ce type de recherche, qu’on interroge un moment les prises de position des écrivains. Peut-être pourrions-nous mieux éclaircir le sens qu’ils donnent à leur travail et comment ils l’abordent : quels sont les rapports qu’ils ont entretenus ou continue d’entretenir avec l’oralité traditionnelle, tiennent-ils compte dans leur travail d’écrivain de l’esthétique traditionnelle ? Toutes ces questions ne peuvent avoir des réponses valables que si on examine [attentivement] la genèse des productions littéraires, les déclarations des auteurs qui situent mieux le lieu et le sens de leur démarche.
Pierre Monsard, Les aspects de l’oralité africaine traditionnelle et son influence sur la littérature écrite actuelle, thèse doctorat (littérature française et comparée), sous la direction de Monsieur Jean Decottignies, Mars 1986.

Today: Miss Ngounié 2008

L’étudiante en 1ère année d’Anthropologie à la Faculté de Lettres et Sciences Humaines (FLSH) à l’Université Omar Bongo (UOB), Cynthia Carmen Mboumba a succédé mardi à Mouila, à Miss Ngounié 2008, Fleuramie Mirembou Boukoumba, au terme d’un concours de présélections organisé par le Comité Miss Gabon (Comiga), qui a également vu le choix porté par le jury sur ses deux dauphines, Sylvia Badouzou et Ida Badjonda, comme meilleures beautés de la province de la Ngounié. Sur huit candidates en compétition, Cynthia Carmen Mboumba, 21 ans, taille 66 cm, tour de poitrine 83 cm, bassin 97 cm et toise 1,70 m, a été élue Miss Ngounié 2009 par le jury présidé par Benjamin Meyé M’Owone du ministère de la Culture ( ), représentant la présidente du Comiga empêchée, Mme Olga Clarisse Ondjélé. Elle a été secondée par la 1ère dauphine Sylvia Badouzou, 22 ans, élève de la classe Terminale littéraire à Ameth-Fall au Sénégal, taille 62 cm, poitrine 77 cm, bassin 91 cm, toise 1,71 m et la 2ème dauphine Ida Badjonda, 21 ans, élève en classe de 1ère série économique au lycée Mohamed Arissany à Libreville, avec pour mensurations, 83 cm (taille), 90 cm (poitrine), 99 cm (bassin) et 1,67 m (toise).

Que cachent vos noms?

Il est bien rare qu’on prénomme aujourd’hui un enfant , Mamengui, Mouetsi, Madjina. Pourtant les noms ont leurs significations. Les noms français que nous portions sont souvent une forme d’assimilation silencieuse qu’on ne l’imagine souvent.
Voici certains noms punu réservés aux femmes, tels que par exemple :Badjinu, Baluki, Bukandu, Dimengi, Ibondu, Issangi, Madjina, Marundu, Massolu, Masombi, Matsanga, Mubouanga, Nyangi, Ulabu, Pemba, Tsone.
De même, certains noms sont exclusivement réservés aux hommes. Il s’agit par exemple de :Buasse,Bubale, Buka, Diramba, Ndjembi, Kassa, Mabundu, Ibouanga, Mabunda, Mungala, Munguengi, Mundanga, Mombo, Moanda, Nduka, Mundanga, Mudounga, Mundjiegu, Mussiru, Mussodu, Muyama, Nding, Nzamba, Nziengui, Nzatsi, Mangala, Mapessi.
Voici quelques exemples de noms mixtes : Bakita, Bibalu, Bignounba, Burobu, Ditengu, Ibinga, Kumba, Mambundu, Mamfumbi, Maroga, Matamba, Mbumba, Moussunda, Matsanga.
Les jumeaux recoivent des couples de noms inséparables tels que les suivants:Irondu na Yenza, Marundu na Mbumba, Mfubu na Nzagu, Mubamba na Muduma, Musiali nà Mwenzi, Tenda nà Nymbù, Tsona nà Mudungu.
Des noms spécifiques sont aussi attribués aux enfants qui naissent après des jumeaux. Le premier s'appelle Kumba, et le deuxième Ibinga. Cette règle s'applique chaque fois que des jumeaux sont nés vivants, viables ou non.
Certains considèrent le nom propre personnel comme dépourvu de signification. Une telle attitude ne convient pas aux anthroponymes des Bapunu qui présentent au moins un sens littéral (parfois perdu de vue) et un sens symbolique.
Les champs sémantiques dans lesquels les Bapunu ont puisé leurs anthroponymes relèvent des domaines suivants:

  • faune : Nyama, “gibier ou poisson”; Mfubu, “hippopotame”; maguena, “léopard”; Nzagu, “éléphant”; Nzutsi, “serval”; Mumbamba et Muduma, “serpents très venimeux”
  • flore : Bibalu, “écorces”; Musiru, “brousse”; Mutsinga, “var.d’arbre; nganzi, “racines”
  • surnaturel : Ditengu, “revenant”; Mughiss, “fée, génie”; Mwiri, “société secrète nécromancienne masculine”- météorologie : Dimengi ou Mamengi, “aurore”; Mwetsi, “clair de lune”; Tangu, “crépuscule”; Wisi, “jour, temps”
  • mort : Burobu, “boue”; Mbina, “tombe”;Potutu, “boue”
  • vie quotidiennne : Ugulu,”entendre”; udji “manger”; Ulabu, “voir”; Umine, “avaler”
  • Voici le sens symbolique qui s’attache au nom concerne le plus souvent une caractéristique de l’enfant, ou de sa famille, ou du groupe social tout entier au moment de la naissance. Musunda est, par exemple, le nom que l’on donne à un enfant qui à l’accouchement s’est présenté par les pieds (du verbe usunda, “descendre”). Bakita, est le nom que l’on donne à un enfant qui présente une malformation à la naissance.
    Bien sûr, les noms de jumeaux indiquent qu’un enfant est né d’une grossesse multiple, mais en outre il est couramment admis que ces noms ont une influence sur la personnalité à venir de leurs porteurs. Ainsi, des jumeaux nommés Mubamba et Muduma, seront sans doute des être malfaisants parce que ces mots désignent deux espèces de serpents très venimeux. S’ils s’appellent Mfubu et Nzagu, ils seront doués d’une force exceptionnelle, parce que ces mots signifient “hippopotame” et “éléphant”. Enfin s’ils se nomment Irondu et Yenza, c’est à dire “amour” et “gentillesse”, ce seront des gens de caractère facile.
    Lorsqu’une famille a connu une forte mortalité infantile, les enfant survivants reçoivent des noms évoquant la mort : Mbina, signifie “tombe” et est suffisamment explicite. Buling, sur ulinga, “voyager”, indique que l’enfant ne vivra sans doute pas et qu’il est seulement de passage chez les vivants. Musiru, “brousse”, suggère de même que son séjour au village sera de courte durée et qu’il faudra bientôt l’emmener en brousse, c’est à dire l’enterrer. Butamba, signifie “terre”, Burobu , “boue”, Mafumbi “cadavre”: tous évoquent la mort.

    Inversement, Yesi signifie “chance”. C’est un nom que l’on donne à un enfant dont la mère a craint pendant longtemps d’être stérile et eu finalement la chance, considérée comme une grâce des ancêtres, de concevoir. Il arrive aussi que le nom commémore un événement qui a marqué la vie de tout une communauté, comme par exemple Mantsala, nom donné à un enfant né en période de disette et formé sur Ntsala “faim”.
    Source: Pholia Jérome T. KWENZI-MIKALA
    « Minu ma mondi makale veme medji mambi »
    Litt. Si les crocs d'un chien sont d'apparence propre, ils consomment cependant de la merde.
    Sens : L'apparence est trompeuse.

    Nice a gagn
    é contre monaco 2 buts a 1 , mais Eric Mouloungui n'était pas de la partie, remplaçant.

    Extraits le Bruit de l’héritage de Jean DIVASSA NYAMA


    Du sommet de l’ozigo, le bradype lance son cri narquois au lion. Le vent s’est calmé, les nuages ont disparu, et les étoiles s’allument les unes après les autres sur le village endormi. Mukène, le sorcier, sort discrètement devant sa maison. C’est son heure. Il tend l’oreille, s’assure que les biternes dorment, il doit se rendre à une réunion mystique. Il rentre chez lui, ferme soigneusement sa porte,
    et s’extirpe de son corps qu’il abandonne comme une coquille vide. Ceux qui dorment chez lui se réveillent toujours fatigués ! Il promène leurs esprits partout. On raconte qu’une femme a perdu son mari, parce qu’elle l’avait traversé la nuit en allant se soulager. À l’aube, Mukène n’avait pas pu retrouver leur maison, et l’esprit n’ayant pas regagné son enveloppe charnelle, le pauvre était décédé au lever du jour... On dit aussi que Mukène va se promener sur la lune. Les Blancs croient qu’ils sont les
    premiers à y avoir mis les pieds, c’est ce qu’on apprend aux enfants à l’école, mais Mukène y est allé bien avant eux ! Pas avec des machines, bien sûr, mais en esprit. Visiter le soleil ne lui pose pas plus de problèmes, et bien d’autres choses, aussi, qu’on ne peut pas répéter : il faut habiller
    les mots. Au petit matin, personne n’ose sortir : à Loango, on sait que Mukène choisit ce moment pour traverser le village de bout en bout, et retrouver son enveloppe charnelle. Le bradype dit à son ami le lion que son temps a sonné, puis le coq réveille les villageois, et leur rappelle qu’il est l’heure de réfléchir à la manière de résoudre les problèmes qui minent leur existence, enfin la
    perdrix chante au moment que choisit le soleil pour pointer ses premiers rayons : il est grand temps de se mettre en route vers les champs. Le ciel est bleu, le vent doux, les fleurs s’ouvrent et brillent comme de l’or. Oncle Mâ adore ces jours chargés de lumière qui donnent le courage
    et l’ardeur au travail. Un peu plus loin, à l’entrée du village, il aperçoit les jeunes hommes qui attendent leurs épouses pour les accompagner à la pêche. Les champignons ne se mangent pas crus, ils doivent baigner dans le guembwé, avec le bon poisson, comme leurs femmes savent si bien le faire. Ils iront tous à la rivière. Là, les femmes vont dresser un barrage - à Loango, les tâches sont bien partagées - puis, quand le torrent est coupé en deux, avec des calebasses, elles videront l’eau, tout en chantant. Elles se courbent ensemble, et au rythme de la mélopée, elles versent l’eau au même moment. Le clapotis de la rivière se mêle à la chanson, et cela donne une mélodie si belle qu’elles oublient leur peine. Déjà, les poissons frétillent, elles les ramassent et les déposent dans des corbeilles attachées à leurs tailles.

    Un écureuil saute de branche en branche. Soudain, il pousse un cri. Les hommes sont sur leurs gardes, un danger guette les femmes, qu’ils connaissent bien : l’écureuil fuit le serpent. Elles prennent peur et se précipitent vers le rivage. Leurs maris les rassurent, pourtant elles tremblent quand elles l’aperçoivent qui nage tranquillement, poursuivant distraitement une grenouille. L’écureuil aussi, l’a vu, et il est monté tout en haut de l’arbre. Les hommes s’approchent de la rive, la machette d r e s s é e ; la peur change de camp ; le reptile sent le danger et plonge dans un trou. En chantant, hommes et femmes retournent au village, non sans poser des fougères à la croisée des sentiers.`
    Jean DIVASSA NYAMA
    Tiré du roman du même nom à paraître aux Éditions Ndzé

    Jean DIVASSA NYAMA
    Né en 1962 à Milimbe Kussu,
    petit village du Sud du Gabon, il a
    grandi dans une famille de
    quatorze enfants. Son
    appartenance à la race des
    jumeaux, toujours mal perçue
    dans la tradition Bantu, inspirait
    crainte et méfiance à toute la
    famille.
    Très jeune, il s’est passionné pour
    la littérature et l’histoire. Jean
    Divassa a publié ses premiers
    textes dans l’Union (le quotidien
    national). Il a également participé
    à la création de plusieurs ballets
    avec la troupe théâtrale Douera.
    Professeur d’anglais, il vit
    actuellement à Libreville, au
    Gabon. Là-bas, ses deux premiers
    romans sont considérés comme
    de véritables best-sellers.
    Bibliographie
    Oncle Mâ , Libreville (Gabon),
    La Pensée Universelle, 1991
    La vocation de Dignité ,
    Libreville, Éditions Ndzé,
    1997

    Epopée Mubwanga


    Ce nouveau texte épique vient enrichir la bibliographie déjà abondante du genre dans la littérature gabonaise après Le mvet de Tsira Ndong Ntoutoume, Olende de J.P Leyimangoye, Olende d'Okoumba Nkoghé, et Mulombi de V.P Nyonda.

    Mubwanga raconte l'histoire d'un héros extraordinaire, héros éponyme allant à la recherche de sa sœur Maroundou ma de Nzambi, mariée à Dybourou Kasse le monstre. Après une longue pérégrination à la quête de sa sœur, après des combats dont il sort toujours victorieux. Mubwanga ramène sa sœur au village à la grande joie de ses parents. Le texte relate de manière implicite les rapports interhumains et le fondement de la matrilinéarité chez les Punu du Sud du Gabon.

    Kwenzi Mickala a su rendre dans une langue simple l'oralisation du texte originel en reformulant de manière habile dans sa traduction la mise en scène du performeur de la parole, les chants, les répétitions, l'action dialoguée et les répons traditionnels.


    Le serpent noir et le crapaud


    Le serpent noir et le crapaud sont de bons amis. Leurs familles se rendent visite.

    - Un jour, le serpent noir se rend au village du crapaud. Il est accompagne de sa famille. Ils sont bien recus par la famille du crapaud. - Des chambres bien préparées sont affectées aux membres de la famille du serpent noir sauf a lui-même.

    - Au moment d'aller se coucher, le serpent noir demande au crapaud la chambre et le lit qui lui sont réservés.

    - Le crapaud répond que leur grande amitié l'oblige a lui réserver l'intérieur de son ventre comme lit.

    - Le serpent noir passe donne sa nuit clans le ventre du crapaud. Le matin suivant, il en sort sain et sauf.

    - Apres un dernier repas, la famille du serpent noir retourne a son village.

    Quelques semaines plus tard, la famille du crapaud va rendre visite a celle du serpent noir.

    - Un accueil chaleureux lui est reserve. Chacun mange a sa faim et boit a sa soif.

    - En dehors du crapaud lui-même, tous les membres de sa famille trouvent des chambres préalablement aménagées.

    - Au moment d'aller se coucher, le serpent noir dit au crapaud que la réciprocité l'oblige a le loger clans son ventre.

    - Le crapaud passe donne la nuit clans le ventre de son ami. Le matin, il en sort.

    - Après un dernier repas, la famille du crapaud reprend le chemin du retour a son village.

    - Avant de partir, le crapaud dit au serpent noir qu'il sent un léger picotement sur son dos. En effet, en sortant du ventre du serpent, il a reçu une morsure de ses crochets qui lui ont laisse un peu de venin. Ce dernier agit lentement.


    Les nouvelles d'Eric Mouloungui

    L'attaquant Eric Mouloungui, qui s'est engagé pour quatre ans en faveur de l'OGC Nice, reconnaît que la volonté de jouer en Ligue 1 a été primordiale dans son transfert, après la relégation de Strasbourg en Ligue 2.

    «Mon souhait était de pouvoir continuer en L1. Malheureusement, Strasbourg est descendu et il était hors de question pour moi de jouer cette saison en L2, raconte-t-il. Alors quand j'ai eu l'opportunité de signer à l'OGC Nice, j'ai tout fait. Les deux clubs aussi.»

    Auteur de trois buts la saison dernière, recruté après les départs de Koné et Laslandes, Mouloungui n'arrive pas en terrain conquis. «Je peux beaucoup apprendre ici dans cette équipe. Lorsqu'on va dans une nouvelle équipe, il faut être sûr que le coach vous fait confiance. J'ai pu discuter avec lui. Je ne viens pas ici en tant que star. Je suis comme tous les autres joueurs duc club. Je dois travailler pour pouvoir avoir une place

    La nation des travailleurs

    La région punu est une région très dynamique malgré son enclavement lié aux manques d'infrastructures routières et à la volonté politique.

    En 1950 la Ngounié et la Nyanga devenaient le grenier agricole de la nation. Ses deux provinces soeurs produisaient bananes, tubercules, taros, riz etc...

    Malgré la peste marine introduit par du Chaillu qui tua une bonne partie de sa population, les déportations arbitraires, les travaux forcées et coloniaux, les punu et autres peuples de cette régions produisaient des aliments en quantité.

    Paul Belloni du Chaillu rapportait qu'il n'avaiet jamais rencontré des hommes aussi travailleurs que les punu. Les punu pour lui étaient des habiles négociateurs, des hommes heureux et honnêtes.

    La situation dressé en 1920 par les administrateurs coloniaux montraient que les punu étaient très dévouaient à leurs plantations Mpindi (plantations) et Mutéti ( commerce) par conséquent Les colons ont eut du mal à faire sortir nos parents de leurs campements agricoles.

    Les punu avaient travaillés dans la CFCO( Compagnie Française du Congo Occident) ,SHN (Société de la Haute-Ngounié) puis L'ASPAFE, Comuf et Comilog et d'autres compagnies.

    Les Punu accordaient une grande importance à la propriété et aux faits que chaque famille avaient le droit de jouir au fruit de son propre labeur. Mais les colons ne l'entendaient pas de cette oreille ce qui provoquèrent des affrontements de Mocabe entre punu et colonisateurs.

    Les punu doivent revenir à leurs valeurs d'antan j'entends par la l'amour du travail, le gout de l'effort et la persévérance à bien faire. Les seuls salaires de la fonction publique et des sociétés privées ne suffisent pas nous rendre financièrement indépendant. Les punu plus que jamais doivent travailler à arrache pieds, nuits et jours sans relâche en vue d'acquérir leurs propres indépendances financières.

    Faits
    • les femmes punu sont reconnues comme étant les plus grands agriculteurs du Gabon
    • Les punu ambitionnent de faire de la vallée Ngounié-Nyanga la sillicon Vallée du Gabon

    A vous de répondre que font nos représentants dans l'appareil de l'État pour qu'il y ait des routes?
    Comment ré-dynamiser le sud Ouest?
    Comment faire du Sud Ouest La silicone Vallée du Gabon

    « Nongu iguma , ilombi diambu »
    Résumé : Comme le proverbe est la synthèse d'une réflexion, le récit est aussi la synthèse d'une histoire.

    Mode taille empire Punu

    Il existe dans le fashion punu deux pôles , le pôle du simple et le pôle du sophistiqué . Les punu avaient une tenue vestimentaire du travail et une tenue vestimentaire chic. Aussi une coiffure simple et une relevée.

    La coiffure coiffure simple( debout debout) , coiffure sophistiquée ( civils, nattes ou plaqués).

    Les artistes punu Annie Flore Batchiellilys et Iliona Blanc ont porté leurs choix sur une robe taille empire, simple, jolie et décontractée qui reflètent les valeurs punu.


    Annie flore Batchiellilys dans une robe simple paysane taille empire.


    Version améliorée de la robe d'Annie Flore Batchiellilys.

    La robe taille empire est très décontractée, afin d'infuser les valeurs de la campagne. attire l'attention sur les épaules, la poitrine et le visage. Elle peut aussi très bien convenir aux femmes aux épaules rondes, car elle oriente ainsi l'attention sur le décolleté. Par contre, les femmes aux épaules trop fines doivent s'abstenir.

    Iliona Blanc dans la tendance punu taille empire.

    "Cintrée très haut, la robe empire est la tenue par excellence des femmes à petite poitrine. Par son ampleur de jupon, elle sied aussi parfaitement à celles qui ont les hanches larges ou les fesses plates. Enfin, la robe empire allonge le bas du corps et va donc très bien aux femmes au buste très long ou aux jambes assez courtes." elle se porte sans accessoires pour une ligne résolument élégante.

    La taille empire peut se décliner dans les modèles suivants:

    La mode champêtre se décline aussi en version mini avec cette petite robe à volants signée On n'est pas des ANGES ! Avec son décolleté arrondi orné de maille, de crochet et de perles, elle habille très légèrement.
    Un pointe de romantisme avec ses motifs vichy, une touche de fantaisie avec son décolleté de froufrous : cette robe dos-nu sied à merveille aux fashionistas amatrices d'un quart d'heure américain. A porter sans hésiter à la campagne comme à la ville !

    Protegez vous contre le Covid-19


     Le meilleur moyen de se protéger du Covid-19 est de se laver souvent les mains. Le lavage des mains élimine les virus qui pourraient s'y trouver et évite qu'on ne soit contaminé en se touchant les yeux, la bouche ou le nez.

    Mains : « Cela commence avec les mains »,

    . « Veuillez s’il vous plaît les laver fréquemment, avec du savon ou une solution hydroalcoolique. » Se laver les mains fréquemment avec de l’eau et du savon – ou, de préférence, avec une solution hydroalcoolique – élimine les virus qui peuvent se trouver sur vos mains. C’est simple, mais également très important.

     Coude : « Les coudes pliés, veuillez couvrir votre bouche et votre nez lorsque vous toussez ou éternuez »,

     « Si vous utilisez un mouchoir, jetez-le immédiatement après l’avoir utilisé et lavez-vous les mains. »

     Les gouttelettes propagent le coronavirus. En adoptant une bonne hygiène respiratoire, vous protégez votre entourage contre les virus tels que le rhume, la grippe ou le coronavirus.

    Visage : « Pour le visage, évitez de toucher les yeux, le nez et la bouche. Cela peut empêcher le virus d’entrer dans votre corps »,

    Une fois les mains contaminées, le virus se retrouve rapidement sur le visage, où il peut pénétrer dans votre corps et vous faire tomber malade.

     Distance : « En termes d’interaction sociale, veuillez garder vos distances »,

     « Un écart d’un mètre minimum doit être respecté avec quiconque tousse ou éternue » En maintenant une telle distance, vous éviterez d’inhaler les gouttelettes émises par une personne qui éternue ou tousse à proximité. Ressenti – connaître vos symptômes : « Si vous ne vous sentez pas bien, restez chez vous »

    « Veuillez suivre toutes les instructions délivrées par les autorités sanitaires locales. » Si vous avez de la fièvre, de la toux et des difficultés respiratoires, consultez un médecin mais appelez-le à l’avance. Tenez-vous informé – les autorités sanitaires locales communiquent régulièrement des informations sur la situation dans votre région. Suivez leurs instructions spécifiques et appelez à l’avance pour leur permettre de vous rediriger vers l’établissement de santé le plus proche. Cela contribue à votre protection et empêche la propagation du virus et d’autres infections.

    Secrets d'une bonne santé


    Consommez beaucoup de légumes et de fruits et faire beaucoup d’activités, faire le sport.


    Les 6 plaies qui tuent les punu

    Les 6 plaies qui tuent les punu sont: les grossesses précoces , mortalités enfantines, SIDA , diabètes , alcool et cigarettes, cancers et maladies cardiovasculaires, le paludisme.

    Les grossesses précoces

    Les femmes punu ont un grand taux de fertilité et cela est relié à la forte activité sexuelle dans le groupe jeune. Un autre facteur est le manque d'éducation sexuelle chez cette catégorie.
    Les grosses précoces sont un facteur d'échec scolaire. Les punu doivent prendre conscience et bien encadrer leurs enfants en revenant sur les valeurs traditionnelles de la chasteté punu. Autrefois c'était une honte chez les punu d'avoir un enfant avec un inconnu et contre nature d'avoir une vie de désordre.

    SIDA

    L'importance de cette maladie s'explique par les multiples partenaires, la mauvaise utilisation des condoms, les injustices sociales, l'infidélité conjugale et l'exode rural. Aussi le manque de campagne de sensibilisation. Le VIH ou virus du sida se transmet le plus généralement par voie sexuelle mais il peut également l'être par voie sanguine. Concrètement avoir des relations sexuelles non protégées ou être en contact avec le sang d'une personne contaminée est extrêmement risqué, mais aussi les rapports sexuelle  sans protection est une cause de propagation de sette maladie. Les modes de contagions sont injections intraveineuses souiller par le sang et la transmission du VIH  de la mère à l'enfant pendant l'allaitement ou l'accouchement.

    Diabète

    Beaucoup de punu attrapent et meurent du diabète avec les complications que cela entraînent, perte de la vue, insuffisance rénale. les punu doivent se prémunir en ayant une stricte hygiène de vie. En fait, il y a une nette prédominance de ce qu'on appelle le diabète de type 2, le diabète qui est surtout fréquent chez les patients avec une hérédité diabétique et avec des facteurs d'hygiène de vie qui augmentent le risque de voir ce diabète apparaître mais que chez des gens prédisposés, c'est-à-dire dans des familles diabétiques. Cela représente 90 % de la population des diabétiques.

    Alcool et cigarettes

    C'est un  problème à  dans la communauté punu la consommation du vin particulièrement vin de palme ou canne a sucre ou les conditions de fabrications ne sont pas toujours respectées. Il y a un lien entre l'alcool et une maladie comme la cirrhose. L'alcool entraîne des phénomènes sociaux comme la délinquance, l'abandon familial, l'échec scolaire, dépravations,des mœurs etc...


    Le cancer

    Le cancer détruit beaucoup de personnes, il y plusieurs types de cancers, le cancer du sein, de la gorge , des poumons , de l'utérus, du colon, cancer de l'estomac et de la peau. Faire des examens périodiques est salutaire. Le cancer du sein découvert très tôt traiter d'où l'importance de faire une mammographie. Et après 40 ans faire une mammographie tous les ans.

    Le cancer peut malheureusement toucher toutes les personnes, à tous les âges. Il existe cependant des comportements à risque qui augmentent considérablement le risque de cancer : le tabagisme, l’alcoolisme, une alimentation peu équilibrée ou encore l’absence d’activité physique sont autant de facteurs aggravants les risques. De plus certains facteurs sont héréditaires. Si dans votre famille, un cancer est apparu plusieurs fois ou chez une personne très jeune, il faudra effectuer des contrôles fréquents, car plus le cancer est détecté tôt, mieux on le soigne.

    Maladies cardiovasculaires, AVC

    Les maladies cardiovasculaires comme la tension liées à l'hygiène de vie et à l'alimentation. Nous devons changer nos habitudes alimentaires particulièrement préparer avec beaucoup de sel et d'huiles. Les maladies cardiovasculaires sont souvent liés à l'hémiplégie. Quelques mesures de prévention permettent d'abaisser le taux de mortalité par maladie du cœur. Hormis l'hérédité, le sexe et l'âge, les principaux facteurs de risque cardiovasculaire sont modifiables. Pr. Thomas insiste sur l'éducation qui doit entraîner de véritables "comportements de prévention': comme refuser la première cigarette ; se se sevrer du tabac.Avoir une alimentation équilibrée ; faire de l'exercice physique, la sédentarité menant à la surcharge pondérale. Privilégiez donc le pain, les fruits et légumes, les poissons, avec peu de viandes autres que la volaille et le lapin, le tout en utilisant de l'huile d'olive, en assaisonnement ou à la cuisson.

    Septembre ; Dossier Education


    l'Education officielle le cas punu.

    Qui sera l'homme punu de l'année 2008?

    Soumettez nous vos préférences en nous envoyant un email.
    mujabitsi@hotmail.com

    La riche diversité Punu.

    Bouillon de yaras de la basse Ngounié sur son lit d'oseille .

    Education

    Au travers de l'éducation parents et communautés échangent leurs croyances culturelles, traditions et langage a la prochaine génération. La région du sud a été défavorisé par le manque d'enseignants et de routes, obligeant les enfants à faire des kilomètres à pieds pour arriver à leurs lieux de fréquentations.

    Les architectes français de notre systèmes éducatif avait pensé que l'école doit culturellement unifier les diverse ethnies.

    ''Parler bien français'' signifie au Gabon et au Congo être bien cultivé, ce qui est faux, de plus cette fondation dénie notre droit linguistique et culturel.

    Comme résultat de cette soustraction les enfants abandonnent la langue maternelle et la culture traditionnelle et adoptent la culture et le langage dominant le français.

    En dépit de ses errements les parents punu ont un grand rôle à jouer dans la préservation de la langue et de la culture punu. Au 21 siècle on ne peut pas empêcher à nos enfants d'aller à l'école car le savoir est contenue dans les livres et la connaissance est synonyme de pouvoir.

    En dépit des facteurs économiques liés à la pauvreté les punu ont toujours démontré une forte volonté d'acquérir l'éducation et ont gagné la lutte pour l'éducation de qualité.

    Les punu se sont battus pour le droit de l'éducation au travers du pouvoir politique et économique.

    Je terminerais en paraphrasant William Brennam:''En ces jours aucun enfant peut raisonnablement réussir dans la vie en déniant l'opportunité d'une éducation"

    Parents punu encouragez vos enfants à faire de bonnes études.

    Diversité punu

    la diversité culturelle n'est pas l'uniformisation du monde, car chaque culture a ses réalités, ses richesses et ses défauts. Donc, elle est un instrument de progrès et de développement à base duquel un accent doit être mis sur les facteurs historiques et culturels.

    On trouve des personnes parlant le yipunu dans les provinces de la Ngounié et de la Nyanga principalement. Les grandes concentrations sont les villes de Mouila, Ndendé (Ngounié); Tchibanga et Moabi (Nyanga) et dans la region du Niari (Congo). Aujourd'hui, il faut y ajouter les villes comme Lambaréné (Moyen-Ogooué) et même Libreville et Port-gentil. En nombre de locuteurs, le yipunu se classe en seconde position, après la langue Fang.

    La diversité culturelle existe entre un punu de la savane, de la montagne ou de la métropole.

    Mouila et Ndendé, sont les seuls endroits punu de l’Esprit masqué et à échasses, BWANDA .

    La sanza, instrument à lamelles, à l’aide duquel, l’artiste conte en chantant l’histoire et la légende des peuples dont il est issu, à savoir : les Punu

    Il existe plusieurs formes lunguistique punu parmi lesquelles il ya
    le punu de Mouila ,Moabi, Ndende, Tchibanga, Murindi, Mabanda et de Port-Gentil et des villages punu situ
    és entre Kango et bifoum, Lambaréné et Divenié.

    A port-gentil on dira murume à Moulia moulembe à Tchibanga tchikouange...

    La diversité existe même dans les différentes confections d'aliments, si la tubercule de Mouila est reconnue comme la plus douce du Gabon il en demeure pas moins que Moabi offre la meilleure qualité de taros. Il en est de meme pour la fabrication du manioc, le manioc des punu du congo est bien different de celui du Gabon.

    Tchibanga, par contre est la capitale des matouka, vous trouverez toutes sortes de matouka jaune plantin, rose igname, ou un blanc ou rouge taro.

    Moabi et Ndendé chacun reclamant l'authenticité du parlé pure punu.

    Si vous avez plus d'information sur cette diversité culturelle punu envoyez-les à mujabitsi@hotmail.com.

    A votre avis dans quelle région trouve -t-on encore le pure Yipunu?