Jun 30, 2021

Quelques sujets à réflexion

La génétique

-La théorie de la création
-La théorie de l'évolution
-La loi de l'héritage 
-La génétique de la maladie
-L'origine de ce monde

Physique

-La preuve
-Le principe de Mach dns mumbouanga
-La conservation de l'énergie
-L' équation de Maxwell
-La loi de Planck
-Effet photoélectrique
-Modèle standard
-relativité restreinte
-Inflation cosmique
-Constante cosmolgique.
-Le Big Bang
-Le principe du Mach dans le Mumbuanga


Math

-Croissance
-Pi dans le cercle du panier de l''ancêtre
-Probabilité
-La courbe normale
-Matrices
-Les codes
-La théorie des jeux
-Le rectangle d'or
-Fusion nucléaire et fusion nucléaire
-Antimatière
-Croissance
-Calculus
-topology
-Le postulat du parallélisme selon Mutu Mulungu Malongi
-Les codes
- Le carré bantu
-La théorie des jeu

Proposé par Jean Martial Divounguy

 Emile Ibamba, 

2.3.3. Les différentes techniques de prise en charge traditionnelle

Chaque technique est adaptée par rapport à la gravité de la maladie et de son origine. Certaines techniques peuvent prendre en charge d’autres cas graves de maladie liés par exemple à l’envoûtement, la sorcellerie, à la folie, à la possession par les esprits, les génies, victimes des envoûtements, des revenants, etc.

Pour ces maladies d’origine mystique, avant de donner un traitement, le nganga lutte d’abord contre les esprits dangereux (matengu). Racontée par E. Ibamba (1984, 207) 29 , l’histoire qui suit relate une séance de combat contre les mauvais esprits : 

« Il était sensiblement un peu plus de vingt deux heures. Le « nganga  » révéla aux parents de la malade les causes de la maladie de leur fille. Il indiqua par ailleurs les voies possibles de guérison. D’après ce qu’il voyait à travers son miroir, il s’agissait de deux esprits qui constamment rodaient autour de la malade (…). Alors qu’un des assistants du « nganga  » jouait un air de musique avec la cithare, le « nganga  » l’interrompit et entonna une chanson. Il sortit de son petit sac une corne de gazelle  « disigi di tsési » soigneusement ornée et bourrée sans doute de multiples objets précieux… ».

Il s’agit d’une technique de la délivrance, appelé dans un autre langage, l’exorcisme. C’est après cette séance mystique de délivrance, si elle s’est bien passée, que le patient peut commencer un traitement phytothérapeutique. En fonction de ses dispositions mentales, le patient peut être amené plus tard à accomplir certains rites initiatiques afin de raffermir sa guérison. Mais l’initiation n’est pas un passage obligé. Tout cela va dépendre de la volonté du malade, de ses dispositions mentales que seul le nganga peut évaluer.

Notes
29.

Emile Ibamba, Traditions et changements sociaux. Organisation sociale et conception du monde chez les Punu du Gabon. Le village des morts : « ibungu ». Etude sociologique et ethnologique. Thèse de Doctorat, Université de Toulouse Le Mirail, 1984, 379 p.


2.3.3. Les différentes techniques de prise en charge traditionnelle

Chaque technique est adaptée par rapport à la gravité de la maladie et de son origine. Certaines techniques peuvent prendre en charge d’autres cas graves de maladie liés par exemple à l’envoûtement, la sorcellerie, à la folie, à la possession par les esprits, les génies, victimes des envoûtements, des revenants, etc.

Pour ces maladies d’origine mystique, avant de donner un traitement, le nganga lutte d’abord contre les esprits dangereux (matengu). Racontée par E. Ibamba (1984, 207) 29 , l’histoire qui suit relate une séance de combat contre les mauvais esprits : 

« Il était sensiblement un peu plus de vingt deux heures. Le « nganga  » révéla aux parents de la malade les causes de la maladie de leur fille. Il indiqua par ailleurs les voies possibles de guérison. D’après ce qu’il voyait à travers son miroir, il s’agissait de deux esprits qui constamment rodaient autour de la malade (…). Alors qu’un des assistants du « nganga  » jouait un air de musique avec la cithare, le « nganga  » l’interrompit et entonna une chanson. Il sortit de son petit sac une corne de gazelle  « disigi di tsési » soigneusement ornée et bourrée sans doute de multiples objets précieux… ».

Il s’agit d’une technique de la délivrance, appelé dans un autre langage, l’exorcisme. C’est après cette séance mystique de délivrance, si elle s’est bien passée, que le patient peut commencer un traitement phytothérapeutique. En fonction de ses dispositions mentales, le patient peut être amené plus tard à accomplir certains rites initiatiques afin de raffermir sa guérison. Mais l’initiation n’est pas un passage obligé. Tout cela va dépendre de la volonté du malade, de ses dispositions mentales que seul le nganga peut évaluer.

Notes
29.

Emile Ibamba, Traditions et changements sociaux. Organisation sociale et conception du monde chez les Punu du Gabon. Le village des morts : « ibungu ». Etude sociologique et ethnologique. Thèse de Doctorat, Université de Toulouse Le Mirail, 1984, 379 p.


2.1. Le mythe de la sorcellerie

Vu l’importance accordée au phénomène de la sorcellerie dans la société gabonaise, il paraît intéressant de s’arrêter un instant sur ce phénomène. En effet, pourquoi les individus font toujours référence à ce phénomène pour expliquer et comprendre la maladie mentale ? L’intérêt pour la sorcellerie amène à tenir compte du mythe qui sous-tend ce phénomène. Mais, il convient d’abord de définir ce qu’est un mythe. Ensuite, sur la base de ses caractéristiques, il s’agira de voir les causes responsables de l’existence de ce phénomène.

Selon M. Eliade (1963, 16) 155 , le mythe est un récit imaginaire racontant une histoire sacrée, un événement qui s’est passé dans le temps primordial et comment cette réalité est venue à l’existence. C’est alors le récit d’une « création ». Dans cette définition, il paraît utile de relever quelques caractéristiques, à savoir l’origine ou la création et la remémoration. En effet, d’un côté, le mythe permet de relater l’origine de quelque chose : «…le mythe se rapporte toujours à une « création », il raconte comment quelque chose est venu à l’existence, ou comment un comportement, une institution, une manière de travailler ont été fondés… » 156 .

Au Gabon, il est difficile de trouver un mythe situant l’origine de la sorcellerie, du moins dans sa version officielle. L’une des versions connues et qui a été l’objet d’une étude est en rapport avec le mythe d’Evu 157 chez le peuple Fang que L. Mallart Guimera (1981, 28-29) 158 rapporte ici :

« Autrefois, Evu habitait dans la forêt dans un grand rocher entouré de fougère. Il était un « être » de la forêt qui ne faisait rien d’autre que tuer du gibier. Lorsqu’il tuait un animal, il le couchait sur le rocher.

Pendant ce temps-là, au village, il y avait une femme mariée ayant mis au monde des enfants. Un jour, cette femme s’en alla pêcher. Elle attrapa beaucoup de poissons. En quittant la rivière, elle trouva le corps d’un animal mort sur le rocher. La femme se dit que peut-être il a été tué par le léopard. Elle le prend. Lorsqu’elle cherche une liane pour l’attacher, elle en découvre deux autres. Elle va les prendre lorsque une voix se fait sentir au milieu du rocher : « C’est toi qui a tué ces animaux ? » La femme se met à trembler de peur. Elle dit : « Qui es-tu ? ». La voix répond : « Je suis Evu ! ». La femme dit : « C’est toi qui as tué ces animaux ? ». Evu dit : « Viens ici ! ». La femme avance et alors elle découvre une chose qui se dressait comme la grenouille que nous appelons mvon. « Où veux-tu t’en aller avec ce gibier ? », interroge Evu. « Je pensais que le léopard l’avait tué et j’allais l’emporter au village pour le manger ». Evu dit : « C’est mon gibier ! C’est moi qui l’ai tué… ! ». Evu ajouta : « Mais si tu le veux, tu peux le prendre ». La femme le mit dans son panier et s’en alla au village. En arrivant, la femme dit à son mari : « J’ai trouvé du gibier tué par le léopard ». Le mari dit : « N’est-ce pas ? Merci ! ». Alors, on dépèce le gibier, on le prépare et toute la famille en mange. Trois jours après, la famille sent de nouveau le désir de manger de la viande. La femme s’en va rencontrer la « chose » qui parlait et qui lui avait dit s’appeler Evu. En arrivant au rocher, elle y trouve un gibier, deux gibiers ; elle les prend ; au troisième, Evu dit à la femme : « Combien tu veux en prendre ? ». Et puis, il ajoute : « Tu sais, j’aimerais aller à ton village. Si j’y vais, tu me donneras de la viande –n’est-ce pas ? Puisque je t’en donne beaucoup… ». Evu dit à la femme : « Prends-moi et partons ! ». La femme cherche son panier. Evu dit : « Je ne veux pas être amené au village dans un grand panier où tout le monde peut me voir ». Alors, la femme prend un petit panier à col étroit (nkun), le laisse au sol et dit à Evu : « Entre ici ! Je vais te cacher avec des feuilles ». Evu dit : « Je ne veux pas ! Je serai très serré… ». La femme lui dit alors de monter sur son dos. Evu refuse : « Je ne veux pas être transporté là où les gens se grattent… » et il ajouta : « Je veux te dire comment tu dois m’amener au village ». La femme accepte car c’est lui qui lui donne la viande. Alors Evu invite la femme à s’accroupir. La femme s’accroupit et Evu entre par le vagin dans son ventre. Puis, il dit : « Partons ! ».

Au village, l’époux de la femme ne sait pas que celle-ci a Evu dans son ventre. Pendant plusieurs jours, ils mangent le gibier apporté par la femme. Une fois terminé, elle veut s’en aller en brousse pour s’en procurer à nouveau. Evu lui dit : « Mais comment ? Qui peut encore te tuer le gibier ? Je n’y suis plus puisque maintenant j’habite ici et, en outre, où est la viande que tu devais me donner ? –Mais, dit la femme, et les poulets que tu as mangés ? ». Evu dit : « Est-ce que je t’ai donné des oiseaux dans la forêt ? N’est-ce pas que j’ai tué pour toi du « vrai gibier » ? La femme cherche quelque chose pour le satisfaire. Evu s’impatiente. Il dit à la femme de lui amener des hommes pour les manger. La femme lui donne son enfant. Evu le prend. Il meurt à l’instant. Après quelques jours, Evu sent à nouveau le désir de faire gras. Evu réclame à la femme de la viande comme lui-même lui en avait donné. La femme lui donne tous ses enfants. Ils meurent. C’est Evu qui les tue. Il mes mange ; il boit leur sang. Evu est déjà parmi nous… ! ».

Malgré la pluralité des versions sur l’origine d’Evu ou de la sorcellerie, il convient de noter que ce phénomène a été introduit parmi les êtres humains par la femme. Au-delà de ce fait, le point le plus important semble être celui où Evu commence à « manger la chair humaine ». Ici, ce sont les enfants de la femme. A partir de là, on peut noter l’origine familiale de la sorcellerie. C’est la femme qui donne ses propres enfants à Evu, en guise de sacrifice. Pour L. Mallart Guimera (1980), l’introduction d’Evu dans le village constitue le point de départ de la sorcellerie.

A cet effet, convient-il de noter que le mythe permet de situer l’origine d’un phénomène ou d’un comportement. En situant cette origine, le mythe permet de lui donner à ce phénomène un sens qui est utilisé par le sujet. Pour cela, le phénomène devient un modèle : « …c’est la raison pour laquelle les mythes constituent les paradigmes de tout acte humain significatif » 159 .

De l’autre, à travers son récit, le mythe permet de remémorer ou de réactualiser les événements passés. Pour M. Eliade (1963, 33), « il s’agit d’une commémoration des événements mythiques, mais de leur réitération. Les personnes du mythe sont présentes, on devient leur contemporain. Cela implique aussi qu’on ne vit plus dans le temps chronologique mais dans le temps primordial, le Temps où l’événement a eu lieu pour la première fois ».

A cet effet, se pose-t-il la question de la répétabilité à travers le récit mythique. Cette répétition des événements dans le temps présent se situe par rapport à un temps passé, le Temps primordial où l’événement s’est passé la première fois. Ces caractéristiques permettent de saisir la nature et la fonction d’un mythe qui :

« est un récit qui fait revivre une réalité originelle, et qui répond à un profond besoin religieux, à des aspirations morales, à des contraintes et à des impératifs d’ordre social, et même à des exigences pratiques. Dans les civilisations primitives, le mythe remplit une fonction indispensable : il exprime, rehausse et codifie les croyances ; il sauvegarde les principes moraux et les impose ; il garantit l’efficacité des cérémonies rituelles et offre des règles pratiques à l’usage de l’homme » 160 (Manilowski cité par Eliade, 1963, 34).

L’acte de sorcellerie s’inscrit dans ces exigences pratiques que lui confère le mythe. Par l’acte anthropophagique, il y a un besoin de retour à l’origine, c’est-à-dire à la première manifestation d’une chose qui est significative et valable et qui constitue le premier modèle exemplaire. M. Eliade (1963) parle du « mythe de l’éternel retour » dont la « fonction est de révéler les modèles exemplaires de tous les rites et de toutes les activités humaines significatives : aussi bien l’alimentation ou le mariage que le travail, l’éducation, l’art ou la sagesse » 161 .

A travers l’acte de la sorcellerie, il y a une réactualisation des événements ou une partie de ceux-ci. C’est la réversibilité des événements, caractéristiques des sociétés traditionnelles. Alors que chez l’homme moderne, il y a une irréversibilité de ces événements. Cette réversibilité des événements se note à travers les rites, caractéristiques de la répétition. Et la sorcellerie, en tant que rite, permet de noter ce caractère réversible des événements passés. Par l’acte de sorcellerie, le sujet réactualise et répète ce que les Ancêtres ont fait dans le temps.

Dans ce sens, l’imaginaire est pris au même titre que l’expérience de la réalité. Le « ibungu  » 162 , le sabbat peut donner énormément des informations sur la sorcellerie. En effet, c’est dans ce lieu qu’un sorcier acquiert toute sa puissance à être sorcier. Cet « ibungu » repose sur un discours qui se passe dans un endroit invisible qui se situerait sous un vieil arbre, à un carrefour de routes ou encore dans une forêt, etc. Dans ce sens, le mythe peut être réduit au champ de la parole impliquant une lecture diachronique dans un temps irréversible (histoire racontée). Il est aussi un langage par sa structure permettant une lecture synchronique dans un temps réversible.

La structure du mythe par sa répétitivité fonde l’existence du rite. Cette répétitivité est la structure même du mythe. Car il établit une liaison entre un temps originel et temps présent. Dans ce sens, le mythe peut être réactivé, répété dans le rite. Il structure un ordre paradigmatique qui ne peut être réductible à un ordre historique. La réalité psychique irréductible à une réalité extérieure passée est-elle à l’origine du trauma, selon la théorie freudienne ?

En comparant la structure névrotique au contenu mythique, S. Freud (1913) voit une certaine ressemblance. Pour cela, il s’intéresse au mythe d’Œdipe. Pour D. Anzieu (1970) 163 , les mythes parlent aux hommes non pas du monde extérieur, mais du monde intérieur, non pas de la réalité mais des fantasmes, ainsi que des désirs et des angoisses qui y sont allées. Et c’est ce désir sur le mythe me permet de comprendre le caractère collectif de la croyance. Ainsi, le mythe est un récit imaginaire relatant des phénomènes naturels, des faits historiques pouvant servir de règles. Le mythe se transmet de génération en génération. Au cours de cette transmission, il y a une ré-élaboration permanente rendant ainsi difficile la détermination de son origine. Comme c’est le cas dans le mythe de la sorcellerie !

Cependant, à travers ce mythe, se pose la question du temps, c’est-à-dire le temps mythique et le temps concret. Dans le temps mythique, la caractéristique essentielle est la répétabilité, c’est-à-dire que toute action symbolique significative se reproduit dans le temps, au-delà de toute contingence. Ce temps mythique signe le commencement, le moment où le Héros civilisateur, l’Ancêtre a posé le premier acte. C’est le temps originel qui sert de modèle à tous les temps. Ce temps est différent du temps-durée ou temps prométhéen.

Chez les sorciers, l’acte de « manger la chair humaine » est la répétition de ce qui a eu lieu au commencement. Le mythe a cette fonction de représentation. La pratique de la sorcellerie-anthropophagie présentifie le mythe de la sorcellerie dans le temps présent, le temps concret. A travers ce mythe, il convient de noter l’origine, c’est-à-dire l’acte premier ou le désir qui est celui de « manger la chair humaine ». Si aujourd’hui, cet acte n’est plus réel, il se situe, par contre, à un niveau symbolique ou mystique.

Notes
155.

Mircea Eliade, Aspects du mythe. Paris, Gallimard, 1963, 250 p.

156.

Mircea Eliade, Idem, p. 32.

157.

Terme d’origine Fang qui veut dire « génie » et que chaque individu possède. Ce génie peut être utilisé à bon ou mauvais escient.

158.

Louis Mallart Guimera, Ni dos ni ventre. Religion, magie et sorcellerie Evuzok. Paris, Société d’Ethnographie, 1981, 247 p.

159.

Mircea Eliade, Idem, p. 32.

160.

Mircea Eliade, Idem, p. 34.

161.

Mircea Eliade, Idem, p. 19.

162.

En langue Punu, il s’agit d’un village (imaginaire) où se retrouvent les sorciers.

163.

Didier Anzieu, Freud et la mythologie. Revue Française de Psychanalyse. 1970, 2, pp. 114-145.

PHILOSOPHIE AFRICAINE DU NTU

 INTRODUCTION

La philosophie africaine de Ntu, existait il y a longtemps, et elle a apporté la solidarité et l'unité dans la société africaine. L'importance de cet article est donc de discuter de la philosophie africaine de Ntu. L'article commencera par définir les concepts clés, puis différenciera la philosophie africaine de la philosophie occidentale. L'article ira plus loin dans la discussion des caractéristiques de base qui composent la philosophie Ntu et aussi, vers la fin de l'article, la philosophie africaine sera critiquée. Enfin, une conclusion sera rédigée, résumant tous les points principaux de l'article.


DÉFINITION DES TERMES CLÉS

PHILOSOPHIE AFRICAINE

La philosophie africaine se caractérise par la participation harmonieuse entre les êtres humains et la nature, où chacun prend part à tout ce qui se fait. La participation vise à restaurer l'harmonie et elle est connue sous le nom d'ontologie de la participation (Tempels, 1959, pp. 92-100).


CONCEPT DE NTU

Ntu, traduit en anglais, signifie une "personne". C'est tout ce que nous sommes et tout ce que le monde est, c'est tout ce que nous voyons autour de nous, tout ce que nous faisons. La présence de Ntu est très importante lorsque l'on regarde dans chacune de nos vies. Il transmet qu'il y a une essence spirituelle qui sous-tend et incorpore tout le matériel. En bref, Ntu peut être considéré comme une philosophie qui voit l'harmonie entre le monde physique et le monde spirituel. Cette philosophie est également appelée philosophie « bantoue » (Roberts, 1996, p. 335). Ntu implique le concept de base de la force vitale, dont la source est Dieu. Nous reconnaissons et combattons cette force dans tout ce que nous faisons. On le trouve dans de nombreuses langues africaines, c'est-à-dire la langue bantoue. Cette force vitale, Tempels l'appelle l'ontologie bantoue.


En bref, Ntu signifie un être humain et il souligne qu'il existe un esprit d'unité et d'harmonie entre les gens et la nature. Le concept de Ntu met l'accent sur la solidarité et l'unité entre les Africains.


UNIVERS

L'univers peut être défini comme l'ensemble de la matière et de l'espace existants considérés comme un tout. C'est une collection, une population ou un ensemble d'entités qui existent (Bell, 2002, p. 45).


DIFFÉRENCES ENTRE LA PHILOSOPHIE AFRICAINE ET LA PHILOSOPHIE OCCIDENTALE

La philosophie africaine est une philosophie du « nous », tandis que la philosophie occidentale se fonde davantage sur le « je ». C'est-à-dire que la philosophie africaine est une philosophie fondée sur le consensus, elle regarde l'image plus large de la société parce qu'ils croient qu'un individu ne peut pas exister par lui-même, c'est la contribution des autres qui les maintient. C'est-à-dire qu'ils croient ou ont un esprit d'unité alors que la philosophie occidentale se concentre davantage sur l'individualisme. Une philosophie africaine est fondée sur leurs expériences historiques vécues et non sur des abstractions philosophiques qui ont très peu de sens dans la vie réelle comme la philosophie occidentale (Omi, 1981, p. 120).


CARACTÉRISTIQUES DE BASE DE LA PHILOSOPHIE AFRICAINE DE NTU

ONTOLOGIE BANTOU (FORCES VITALES)

Selon Tempels, la clé de la pensée bantoue est l'idée de force vitale dont la source est Dieu. La force vitale est considérée comme la réalité qui, bien qu'invisible, est suprême dans l'homme. Les Bantous ont la perception que tous les êtres de l'univers possèdent leur propre force vitale : humaine, animale, végétale et inanimée et ces forces sont capables de renforcer l'énergie vitale de l'être le plus fort de toute la création, l'homme. Par conséquent, l'homme peut renouveler sa force vitale en puisant dans la force d'autres créatures (Tempels, 1959, p. 31).


Ces forces qui existent dans tous les êtres, dont l'homme peut utiliser pour se renforcer, sont discutées ci-dessous sous les êtres et les forces inanimées.


LA FORCE HUMAINE VITALE ET LA FORCE INFERIEURE (ETRES ET FORCES INANIMES)

La force vitale humaine peut influencer directement les êtres de force inférieure tels que les animaux, les végétaux ou les minéraux dans leur être lui-même. Les forces inférieures ont été créées par Dieu afin d'aider l'homme à augmenter sa force ici sur terre. En raison de leur nature, ils ont été mis à la disposition des hommes, des forces humaines vivantes ou des forces vitales des hommes (Tempels, 1959, p. 43).


Ceci est visible dans la plupart des sociétés africaines aujourd'hui, de sorte que lors de l'accomplissement de rituels ou de cérémonies, ces forces inférieures sont utilisées. Par exemple, c'est à travers ces êtres inférieurs que l'homme-médecine est capable de donner la vie. C'est-à-dire que l'homme-médecine utilise des plantes et d'autres forces inférieures pour préserver et protéger la force vitale. Encore une fois, le Sangoma utilise le sang des animaux pour donner vie ou accomplir des rituels, pour se fortifier ou fortifier la communauté. Il y a aussi des montagnes comme la Njelele au Zimbabwe, ''Lentswe la baratani à Otse, en anglais appelée 'La montagne des amoureux' qui sont considérées comme des lieux sacrés et sont censées être utilisées uniquement à des fins religieuses, telles que la consultation des dieux et l'accomplissement de rituels.


LA RELATION EXISTANTE ENTRE LES VIVANTS ET LES MORTS-VIVANTS

Toute la société africaine, vivante et morte-vivante, est un réseau vivant de relations. L'univers créé est centré sur l'homme et la génération humaine actuelle vivant sur terre est le centre de toute l'humanité, y compris le monde

Jun 29, 2021

La thermodynamique des punu

La thermodynamique, une branche de la physique, définie par les anciens punu comme. La science qui étudie les systèmes et la chaleur.de la chaleur qui traite de la relation entre la  chaleur et l'énergie, par extension la relation entre toutes les formes d'énergie.

Quel est le processus adiabatique d'un ifulu ? A quel degré celcius la vaporisation et la diffusion du gaz  sont-elles obtenues ? Quelle est la température standard à l'intérieur d'un itale ?

L'intellectualisme

L'intellectualisme c'est tout ce qui se rapporte à toute forme d'intelligence, c'est ainsi qu'il y a l'intelligence pratique, l'intelligence sociale, l'intelligence politique, l'intelligence économique, l'intelligence artistique, architecturale, scientifique et technologique. Les punu autrefois excellaient dans toutes ces formes d'intelligences.

Jun 28, 2021

Le saviez -vous?




Le cercle se dit en yipunu du-gongulu, on dira par exemple: dugongulu du Tsungi, le cercle de  la lune , Halo.

Qu'est ce qu'un intellelectuel selon les punu?

L'intellectuel est celui qui se porte aux activités de l'esprit, c'est une forme de jouissance pour la raison, la théorie et la spéculation, un goût fort et exclusif. Chez les anciens Punu cela se manifestait à travers des débats traditionnels, l'homme Punu en général devait avoir une bonne connaissance du bukulu, de sa généalogie et celle des autres, puis celle de l'histoire en général, une bonne connaissance des clans et des lignages Aussi une bonne maîtrise des éléments du discours tels que les chansons, les contes et les proverbes. Il devait également maîtriser l'art de la gestuelle et avoir une connaissance approfondie des situations de la vie. L'intellectuel punu est quelqu'un qui est capable de réfléchir et de penser la complexité de certains sujets.

Jun 26, 2021

L'intellectualisme et le punu: Dossier du mois de Juin

L'intellectualisme se définit comme l'activité de la pensée, comme la production et le support d'une œuvre. Parmi les grands intellectuels gabonais il y a Dyatelm qui s'est impliqué très tôt dans la sphère juridique internationale, il a été recteur à l'UOB, il est l'un des rares Gabobnais à avoir ses notes dans l'encyclopédie juridique internationale.

Dans le registre de l'histoire, il y a Monique Manfoumbi qui a écrit l'histoire punu sous forme de trois tomes. Dans le registre politique Pierre Mamboundou qui était l'un des plus grands intellectuels que le Gabon n'ait jamais connu. Dans le registre de l'anthropologie, il y a Nkwenzi Mickala, l'un des plus grands anthropologues africains, qui a concentré ses travaux sur Mumbuanga. 

Dans le registre de la critique il y a Monsard qui a  produit une analyse descriptive de l'histoire de Mumbouanga. Monsard fut l'un des plus grands critiques gabonais, l'un des tout premiers fondateurs du théâtre au Gabon.

Dans le registre de la poésie on retrouve Pierre Edgard Moujiegou.

Dans le registre Psycho-mental on retrouve Mamboundou-Mounguengui, Sébastien l'un des plus grands intellectuels africains, il est l'auteur d'ouvrages de droit et d'une thèse sur le Mugulu qui est un testament littéraire, un grand penseur africain qui s'est rapidement fait remarquer en France.

Lire le Yipunu

26 Mu tsungi jimusiamunu jidimi diElisa- beth, Nsambi amasindiga yiansa Gabriel o Nazareth o Galilee. 27 Yimawenda na bulumbi ombu tsiemi ajimakumu na dibaala diina diandi Joseph agumaba mu yifumba yiDavid. Tsiemi eni diina diandi Marie. 28 Yiansa yimalabana nandi novosa rie: Buega, Fumu aji nagu! Amagugabila miula! 29 Marie amaregama na amakambulu mu diambu dibuega eni. 30 Yiansa yimamutsingula rie: Guyalaba goma mu mbari Nsambi amagugabila miula. 31 Gulu, gudila dimi na gubura muana dibaala, diina diandi diuba Jesus. 32 Oba muneni na onengulungu Muana Nsambi aguvu uneni. Fumu Nsambi omuvega durumu dutaji andi David. 33 Orumanga batu balsrael mutubu na durumu duandi dugovioga. 34 Marie amawivula yiansa rie: Tsie diu- rungulila uba vana nyisakajaba dibaala? 35 Yiansa yimamugabusila rie: Yinyunyi YiNsambi oruga ombu gagu na mangolu ma- Nsambi aguvu uneni mogukelisanga. La dibandu muana onengulungu Muana Nsambi. 36 Legulu disusu: muana nguji agu Elisabeth, diuleba bamamunengilanga yinguma aka na dimi ditsungi yisiamunu nesi mu bununu buandi. 37 Vagaa diambu divura ombu Nsambi. 38 Kabogu Marie amavosa rie: Menu nyiji musalitsi uFumu, apayili nana guivosili Mbana yiansa yimamusila. 39 Vana vana Marie amasundila uwenda o yiari yimikongu o Judee. 40 Amakota o ndagu Zacharie; jogu na Elisabeth bamabu- mbasana. 41 Ava Elisabeth amagululu diufi di- Marie, muana andi amakunga o gari moji. Vana vana Elisabeth amabasu na Yinyunyi yiNsambi 42 na amagamuga na diufi dineni rie; Nsambi amagugabila miula uviolila bagetu botsu na muana agu gubura oba na miula miNsambi wandi. 43 Ka muna ubueji gu nyilabi, laba nguji Fumu ami eruyi ombu garni! 44 Yika nyigulu diufi diagu muana atsikunga na nsangu o gari moji ami. 45 Ka muna ubueji gu gulaba mu mbari diambu diFumu adi gu- matsingulu diudugusu! 46 Marie amavosa rie: Nyiyitsi Fumu na murima ami uotsu, 47 Nyilabi ubueji na Nsambi, Mugobutsi ami. 48 Amarangimina mua musalitsi andi nana menu. Ubongila namunyi botsu bondengilanga mungo miula, 49 mu mbari aguvu na mangolu muvaga motsu amapayila diboti dineni. Ngensa diina diandi divu Nsambi. 50 Elasi yingeba ombu botsu abemudumi. 51 Amalasa mangolu mandi ava amapansila bango dunangu. 52 Amasundusa bakaga na amamatisa mavolambombu. 53 Amagukurusu jogu abamagulu nsala na amagabusa bisina yika miogu na miogu. 54 Amakelisa pangini atsi amavangana na batu balsrael, asamalibana ubalasa maboti mandi. 55 Amalasa Abraham na bategula bandi botsu maboti nana amavanginina na bivunda bietu. 56 Marie amamana tsungi yirieru ombu Elisabeth mbana amagabusila o dimbu diandi. 57 Diweru diElisabeth dimatola na amabura muana udibaala. 58 

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 24 1 Muna kedi yilumbu yitsona, bagetu bamagabuga o ngila. Bamabega matsi na miyombu abi bamakunsa. 2 Bamarasuna dimanyi dimagusulu va munu ungila. 3 Kabogu bamakota tumba basamalaba mfumbi Jesus. 4 Ava bamaditasilanga, laba babaala babeji abamaduara biduaru abimaba vedi vedi bamalabana nogu. 5 Bamagaangu na goma na bamagudama va tsi: babaala beni bamabawivula rie: Mu mbari yi duirombili ojivu monyu va gari abafu? 6 Jandi agatsi, amarambuga o dufu. 7 Rangiminanu ava amabila o Galilee amavosa nenu rie: Muana Mutu owakusu ombu batu babi; ogomunu va kurusu na orambuga o dufu mu yilumbu ayimurieru. 8 Mbana bagetu bamarangimina mambu mandi. 9 Ava bamaruyila o ngila bamatsingula mambu meni motsu ombu digumi na mudukitsi umosi nombu batu basusu. 10 Marie, muisi Magdala na Jeanne na Marie nguji Jacques na basusu abamaba nogu bamatsingula mambu meni ombu bilumbi. 11 Bilumbi bimatasa yiri bagetu bamavosa yika kulini na bisamabavayila yitu. l 12 Tumba Pierre amarelama na amawenda mbangu o ngila. Anobandama, amalaba yika matsanda na matsanda. Adimalabana dimamuka- mbisa puela kabogu amagabuga o ndagu andi. 13 Muna yilumbu yieni badukitsi babeji bamawenda o Emmaus, dimbu adisamaba vala na Jerusalem. 14 Bamayenavosanga mambu amamalabana. 15 Utsunda betsundi muna nsila na Jesus amafubana nsila nogu 16 tumba basamamujaba. 17 Amabawivula rie: Diambu yi duitsundili? Bamasikama na mu diambu dimunyongu 18 umosi, diina diandi Cleopas amawivula Jesus rie: Yika nde buandi aguitsani o Jerusalem agu- gejabi adimalabana guna bilumbu biebibi? 19 Amabawivula rie: Diambu yi? Bamamuwaka rie: Mambu amamalasu ombu Jesus muisi Nazareth. Dibaala diedina amaba mubiyitsi nesi mambu na bisalu biandi bimayitsu na Nsambi na batu wandi. 20 Bivunda bibavagulitsi bapagu na barumitsi bamamuvega mbela dufu na bamamugo- mina va kurusu. 21 Jetu tumaletasa yiri jandi ogobula Israel. Motsu mana malabininanga tuka bilumbu birieru. 22 Bagetu bamosi abamaba netu bamatusutusu: muna kedi bamawenda o ngila 23 tumba basamalaba mfumbi andi. Banogabuga bamatutsingula yiri bamalaba yiriariamu na biansa bimabatsi- ngula rie: Aji monyu. 24 Basusu abamaba netu bamawenda o ngila na bamalaba motsu nana bagetu bamavosila; tumba basamamulaba. 25 Mbana Jesus amavosa nogu rie: Aa, jenu biduka, dugevavayili amamavosu na babiyitsi yitu, mbeyianu? 26 Dugejabi divu diwelimina yiri Christ olelaba maguga ne akalaba bundumba buandi? 27 Mbana amabavindiyila motsu amamasonu mu diambu diandi ubongila na mambu maMoise te na mambu mababiyitsi botsu. 28 Banobambana na dimbu jandi amaronda uvioga o gusu tumba bamamugoma novosa rie: 29 Silama vava, wisi yika utsima etsimi. Kabogu amakota nogu. 30 Ava bamabila va tavula amabonga dipa na anomana ugabusila Nsambi diboti amadibukula na amabavega dionyi. 31 Vana vana misu mogu mamadibuga na bamamujaba tumba amatsiemuga va gari ogu. 32 Bamavosasana rie: La dibandu tumagululu yinoru ava amatuvindiyila Bisonu mu nsila! 33 Bamarelama muna diweru dieni na bamagabusila o Jerusalem. Bamarasuna digumi na mudukitsi umosi na basusu bagukama. 34 Abamaba vana bamavosa najogu abamaruyila o Emmaus rie: Dingensa, Fumu amarambuga na amalabana na Simon! 35 Mbana jogu wogu bamabatsingula adi bamalaba mu nsila na nana bamamujabila mu diweru adi amabagabila dipa. 36 Ava bamavosila mambu meni Jesus ja’ beni amalabana va gari ogu na amavosa rie: Sunsanu mirima! 37 Bamagaangu na keri na yomumu; bamatasa yiri bamalaba ditengu. 38 Tumba Jesus amabawivula rie: Dibandu yi duireyi- mini? Dibandu yi duna matasa makulini? 39 Gengilanu makaka mami na makulu mami nojaba la menu. Mbembianu na jabanu yiri ditengu digaa na musonyi vo bivisi nana duilabili nami. 40 Ava avosilanga nana amabalasa makaka mandi na makulu mandi. 41 Bamakambulu puela te na basamarungula umuvayila yitu, kabogu amabawivula rie: Duna mua biguji? 42 Bamamuvega mua nyama tsigoku. 43 Amatsibonga na amaji va gusu ogu. 44 Mbana amavosa rie: Mambu memama nyimadulo- nsa ava nyimatsanina nenu: diwendi rie: Motsu ama Moise na babiyitsi na nyimbu beposili vengu molabana. 45 Mbana amabadi- bulila matasa yiri bobitsiyisa. 46 Jandi rie: Adimasonu adidi rie: Christ olelaba maguga mbana orambuga o dufu mu yilumbu yimurieru. 47 Dukalulu dudiela na dutandulu dumasumu biulonsu mu diina diandi ubandila o Jerusalem te no malongu motsu. 48 Jenu duji bambeji bamambu meni. 49 Me’ beni nyudutindila agu Tata amavangana nenu. Tumba letsananu o dimbu te na dudila mangolu ameruyili o julu. 50 Mbana Jesus amababega te no Bethanie avana amanangula miogu na amabagabila miula. 51 Muna diweru dieni amakakana nogu na amamatusu o julu. 52 Bamamuyitsa mbana bamagabusila o Jerusalem na nsangu jineni. 53 Bamabanganga o Ndagu Nsambi uyitsanga nogabusilanga Nsambi diboti.