Massigu

Ce terme désigne à la fois la matière première et le produit extrait de cette matière première. II s'agit d'atangas sauvages de petite taille que l’on va cueillir en forêt à une époque de I’ année. Ces atangas sont cuits à la manière habituelle, c’est-à-dire trempés dans I’ eau bouillante d'une marmite retirée du feu et bien recouverte. Après dix à quinze minutes, ils sont cuits et sortis de leur bain chaud. La pulpe de ces atangas cuits est extraite pour être rassemblée dans un récipient. Elle est salée et mise en petits paquets enveloppés de feuilles. Ces paquets prennent ensuite la direction des étagères de la cuisine pour le séchage. La consommation peut intervenir au bout de quelques jours.

Malobi

C’est un terme générique qui désigne à la fois le tubercule de manioc, le manioc sur pied, le manioc ramolli dans l’eau, le manioc cuit après avoir été ramolli dans l’eau. Quand il est attribué une personne, il prend un sens figuré qui sous-entend un individu sans énergie et facilement influençable. Voyons ce terme au sens où nous l’entendons ici, c'est-a-dire le tubercule de manioc ramolli après immersion d'une semaine dans I’ eau. La préparation de ce produit commence par la recherche des tubercules de manioc : Ces derniers sont épluchés et trempes dans l’eau pendant quatre ou cinq jours. Ou sont ensuite nettoyés et découpés en petits morceaux qui feront I’ objet d'une longue cuisson. En effet, ces morceaux de manioc ramolli sont disposes en cercle sur un épais coussinet de feuilles installe dans une grande marmite. Ce coussinet est appelle «bitsangue». Tout ce manioc est ensuite recouvert avec beaucoup de feuilles. On y met de I’ eau en prenant la précaution qu'elle n'atteigne pas le niveau du manioc. Car ce manioc ne doit recevoir que la vapeur chaude venant de I’ eau en ébullition. C'est ici le même principe de la couscoussière. Cette marmite est mise sur un feu nourri pour une durée de six ou sept heures. On y ajoute de I’ eau de temps en temps afin de remplacer celle qui s'évapore. Au terme du délai requis, la marmite est retirée du feu et le manioc est découvert. Ce dernier est de couleur rose clair s'il a atteint le bon niveau recherche par les grandes spécialistes de cette cuisine. Par ailleurs, il doit être légèrement caoutchoute et se plier sans se rompre. Les enfants disent que la consommation d'un tel manioc avec une bonne sauce de noix de palme est comparable à la descente d'un fleuve par une pirogue.

Bikandu

Le terme désigne les amandes de mangues sauvages servant a la fabrication de « ndog » couramment appelé chocolat local en raison de sa cou leur et de sa texture. Ce chocolat est aussi appelé « Odika » par les peuples omiènè. II est consomme soit sous sa forme initiale soit sous la forme dog. Examinons la première phase. Après leur récolte, ces amandes sont séchées au soleil et sur les claies de cuisine pendant plusieurs jours avant d'être grillées clans une poêle contenant de I’ huile. Ce grillage dans I’ huile chaude est suivi du broyage de ces fruits clans un mortier en vue de la formation d'une pate onctueuse. Cette dernière est délayée clans une sauce contenant déjà d'autres ingrédients.« En dehors du mortier, ces fruits grilles peuvent être écrases sur une planche de cuisine afin d'obtenir cette même pate onctueuse. Pour la deuxième phase, cette pate onctueuse est déversée clans un bol ou clans plusieurs bols ou elle se refroidit et durcit. A partir du deuxième jour, ces blocs durs sont régulièrement exposes au soleil pour leur séchage. Apres cette phase, ces blocs sont enveloppes.de feuilles sèches de bananier et déposes sur des étagères de cuisine en attendant leur utilisation. C'est ce produit qui est appelé « ndog » ou « odika ». C’est une denrée alimentaire très prisée par certains ménages. Pour sa consommation, un simple grattoir de cuisine passe sur sa surface, permet d'obtenir une poudre de ce produit qui va droit clans une sauce.

Mubodi

Mubodi

C'est un genre de chocolat blanc. Il est appelé « ompegue » par les Galoa et « Okondjilo » par les Teke et les Obamba. Des amandes fraîches de mangues sauvages sont pilées clans un mortier. Il en sort une pate visqueuse qui est séchée plusieurs jours au soleil, cette pate est ensuite déposée sur les étagères de cuisine pour un autre séchage. Après cette étape, ce produit est bon pour la consommation. Cependant, la fabrication de ce produit obéit à un rite qui exige le respect de quelques interdits. II s'agit de I’ abstinence préalable et de l’absence de menstrues. Toute femme ne remplissant pas ces conditions, ne peut se livrer à cette opération. Dans le cas contraire, le résultat obtenu est dit de mauvaise qualité. Remarques) La préparation de ce chocolat blanc commence toujours par la réduction en pate des amandes fraîches de mangues sauvages. C’est le cas chez les Galoa, les Obamba, les Teke, les Nzebi, les Pove, les Massango, les Punu, etc. Cette préparation se termine par le séchage qui comporte quelques variantes) Le respect des mêmes interdits est une obligation chez la plupart de ces peuples. Envoyez-nous d’autres recettes typiquement punu, nous voterons la meilleure

Les punu qui font bouger les choses 2010

  1. Ben Bruno Moubamba
  2. Andre Bouassa
  3. Pacome PAMBOU
  4. Audrey Koumba
  5. Regis Divassa
  6. Nza Mateki
  7. Divassa Nyama
  8. Sylvain Nzamba
  9. Annie FLore batchielilys
  10. Brice NGUIMBI MOUSSODJI

Origines Bujal, Bujala

( Mulungi-Mutu-Malongu)est le maitre des bujal, l'ainée des bujal , je ne sais pas si c'était le neveux Ilebu celle qui est l'ancêtre Ilebu, Celle qui est l'ancêtre du monde. L'ancêtre de tous les Bujale. Mulungi est partie de Muvanga et de mugontsi. C;est lui qui guidait tout le clan. Ils allaient a la recherche des terres et des forets , pour les cultures, les gibiers et le poisson. Parti de Muvanga et de Ngontsi, Mulongui-Mutu-Malongu est arrivé sur le territoire NGusu-Bujale, ensuite il est arrivé,à mahunge Ndebe, De là il atteint la rivière Ndola ; il a traversée et est venu s'arrête là . Mulungi en progressant de ce cote ci il a construit de nombreux villages lemba, MBuda, Mussambu et Divevi. Dans ses villages ils dposaint ses hommes . La bà en aval un peu de Ndola, il a mis le lignage Masunga. Ceux du lignage Labu il les a déposée là-bas à Guenda en amont de la Ndola. De ce meme cote les Bumueli ont fondes leurs villages. Et ceux de Igaka, les Bagambu sont venu s'inserer, C'est alors qu'ils ont tous traverse Ndola....et nous sommes tous de ce cotes -ci u mouloungui nous avaient donnes les terres. L'origine de Mbengi c'est Muvenga la-bàs au Congo. C'est là-bas que vient le nom de mbengi. Ensuite, nous sommes arrivees jusqu'ici. On voulait nous deposer chez les Bavungu on a refusé, et on nous a appelé DIKUKU, le lignage Labu (ulabu).Nous avons fondé ce village avec les Ibungu, nous ne nous sommes jamais séparés....:

Lyrique Mackjoss

kumbuami muru tabe mbatsié
o wi wé makabu ni labi
nivine wi la bambatsi,
bassussu bo u gabussil.
ngabu tsir djau, ndébé niambi gé garu nane.
yunu ngabu, ndé wi tassi ri ndé la nza pungu.
tu va ussu niambi, djétu botsu tuji dédi.
mwane tate, camarade, bassussu bo u gabussile.
mwane tate,
camarade bassussu bo u kwane.