Vannerie


 

Artisanat

 




Poule Nyembouè




 

Le Saviez-vous

L’origine du mot Mbolo

 Rodrigue Kaba, alors permets-moi de te donner les éléments suivants :

1) Le terme myènè mbolo (pluriel : imbolo) signifie " vieille personne, vieux, vieille".


2) Utilisé dans le cadre des salutations par les myènophones, 'mbolo prend le sens de : "vieillis! Longue vie à toi! Que la vieillesse soit avec toi!". Comme le verbe pour exprimer la salutation (gosavina "saluer") a aussi le sens de "bénir", le terme 'mbolo, dans le cadre des salutations, est une bénédiction qu'on donne à son interlocuteur. On lui souhaite donc une "longue vie", on lui souhaite d'atteindre l'âge de la vieillesse.


3) Par rapport à ce qui précède, on voit clairement que 'mbolo n'a nullement le sens de "bonjour" ou "bonsoir" (puisqu'il se dit également le soir chez les myènophones). À ce propos, le myènè a des expressions spécifiques pour dire bonjour et bonsoir. Il s'agit de: 'owenj'ombya "bonjour" et 'nkolo mbya "bonsoir". Bonne nuit se dit 'ogwêr'ombya ou 'ancovinw'ambya quand on se réfère au sommeil.


 4) Ce sont les négriers myènophones qui ont répandu le terme 'mbolo, spécifique aux peuples myènophones, dans l'hinterland. D'ailleurs, les peuples de l'hinterland ont des formes de salutations propres que certains emploient encore de nos jours (cf. Vili de Mayumba)

Crédit: Jean Paul Rékanga

Sia

 "CHEIKH ANTA DIOP : LA THÈSE DE DOCTORAT REFUSÉE" ET LE PARI DE LA REINVENTION DE SOI PAR LA SCIENCE ET PAR LA SIA.


I-C'était en 1951, à 28 ans, Cheikh Anta DIOP prépare une thèse de doctorat à l'Université de Paris, son titre : " De l'Antiquité Nègre Égyptienne aux Problèmes culturels de l'Afrique Noire d'Aujourd'hui ", dans laquelle il affirme que la Civilisation Égyptienne était noire, qu'elle était antérieure à toutes les autres et que la langue et la culture égyptiennes se sont ensuite diffusées dans l'Afrique.


La thèse est refusée, officiellement parce qu'il ne parvient pas à réunir un jury. Mais, la vraie raison était ailleurs : le monde académique ,à l'époque, n'était pas disposé à accepter la vérité qui sort de la tête d'un "colonisé". Laquelle vérité remettait en cause toute la littérature produite jusque là sur l'origine des Égyptiens antiques.


Aimé Césaire, se bat alors pour lui trouver un éditeur, la thèse refusée sort enfin en 1954 sous forme de livre, chez présence africaine de Alioune DIOP, sous un titre devenu mythique de NATIONS NÉGRES ET CULTURE. 

« Le livre le plus audacieux qu'un nègre ait jamais écrit », en dira Aimé Césaire dans son Discours sur le colonialisme.

Le livre rencontre un succès historique, le jeune intellectuel africain est invité dans les débats et commence à animer des conférences, Cheikh Anta à 30 ans.


Contre mauvaise fortune, l'Université accepte enfin qu'il soutienne sa thèse, Il obtiendra finalement son doctorat en 1960 avec la mention honorable. Ils ont évité, de façon subtile, la mention Très Bien pour tenir Cheikh Anta DIOP éloigné des amphithéâ-

tres. Il ne fallait pas qu'il devînt professeur, il ne fallait pas qu'il eût un contact avec les étudiants des Universités africaines...


Ce cordon sanitaire est toujours là, CHEIKH Anta DIOP doit être oublié, ses travaux discrédités, pour que la pensée coloniale continue à dominer le monde des idées en Afrique et à asservir les consciences". Menaibuc Imhotep


II-Réaction du Shemsu Maãt Pr. Grégoire Biyogo, Major de la Sorbonne. Lauréat de la Pléiade. Fondateur et Directeur de l'Institut International Cheikh Anta Diop (IICAD). Égyptologue, philosophe, politiste, philologue, méthodologue. Reconnu savant.  Président du Comité International des savants et Experts africains (CISEA). 60 livres, 60 préfaces. 


A-LES REFORMES PRECOCES DE DIOP ; CELLE DE L'ENTENDEMENT ET CELLE DE L'AUTONOMIE DE L'EXISTENCE COMME SOURCE DE PUISSANCE.  


I-Le rappel détaillé du refus suspect de cette première thèse diopienne de 1951 par la prodigieuse institution de La Sorbonne en vaut bien la chandelle, tout au moins pour comprendre à la fois l'ancienneté et l'ampleur du Combat qui était celui du savant africain d'origine sénégalaise - et qui est encore le nôtre aujourd'hui - dans le cadre de la restitution de la vérité historique sur la contribution technique, scientifique, politique, philoqophique, culturelle et spirituelle de l'Afrique en particulier, et sur les penseurs et les grandes figures Noirs en général. Il convient par ailleurs de souligner aussi la vigilance critique précoce et toute prophétique du jeune Césaire, qui prend de bonne heure la mesure de cette première production scientifique du Neb des Nebou, datée de 1954, Nations nègres et culture, qui restera toujours sur le plan formel, méthodique et de l'érudition un ouvrage inaugural et "révolutionnaire". 


II-Il en est de même de sa carrière universitaire d'enseignant qui commence très tard, tandis qu'il rentre au Sénégal en 1959 après ses études en France, il faudra attendre 1981, soit 22 ans, le départ de Senghor de la Magistrature suprême pour que son successeur, Abdou Diouf, nommât enfin Diop professeur à l'Université qui devait par la suite porter son illustre nom.Toujours est-il que, dans le pays même dont l'Université porte l'emblème du célèbre physicien, égyptologue, historien, épistémologue, et anthropologue, son œuvre reste assez mal connue, comme au demeurant dans les pays d'Afrique et de la Diaspora où elle ne figure pas véritablement dans les programmes officiels en vue de la transmission des connaissances. 


III-Même si, récemment seulement, le Président sénégalais Macky Sall a fait une Recommandation formelle sur son Enseignement. Pour  terminer, il convient de préciser que le Combat du grand homme de science et de l'homme politique pour la souveraineté scientifique, technologique, politique et intellectuelle du Continent africain n'est pas derrière nous, mais bien devant nous... 


IV-Et que les pourfendeurs africains de cette œuvre se plombent eux-mêmes les pieds, car il s'agit sans doute de la meilleure illustration de la probité intellectuelle et de la défense universelle du rationalisme, de la dignité humaine sans coordonnée ethnique comme de la liberté de l'esprit. Cf. Conclusions de son Grand-Oeuvre " Civilisation ou barbarie " ?  Combat éminemment diopien auquel nous avons à notre  tour  consacré notre œuvre et notre vie.


V-Je rappelle enfin que le rejet de sa  thèse n'a pas été motivé par la dénégation de sa non scientificité, mais simplement par la résistance opposée à la scientificité elle-même... Et que, Diop reste un chercheur et un universitaire précoces, contrairement à une certaine mythographie propre à ses détracteurs révisionnistes... Car, c'est déjà en 1945 qu'il obtient coup sur coup ses deux baccalauréats philosophiques et mathématiques.... Il écrit son premier alphabet et une histoire du Sénégal au Lycée, et commence à écrire sa première thèse phénoménale à 27 ans à peine, et l'achève à 28 ans...


B-POUE NE PAS CONCLURE


I-Ce qu'il a apporté et que nous lui devons est inestimable, qui tient d'une part de la réfutation canonique de la thèse mensongère de la " Tabula rasa " au sujet de l'Afrique en la retournant au lieu où ce continent re-devenait avec lui, le berceau de la vie, des sciences, des institutions savantes et de la "civilitas ". 


II-De l'autre, en  établissant des démonstrations holistiques et sérielles, et en les étendant à un grand nombre de disciplines et de discours, allant de l'histoire ancienne à l'égyptologie, de l'anthropologie à l'archéologie, de la biologie à la physique, de l'esthétique à la linguistique, et de la philosophie comparée à l'histoire des sciences. 


III-Avec sa prodigieuse et renversante thèse de "l'Egypte nègre", par quoi il devait établir formellement et avec des preuves corroborrées en laboratoire au sens éminemment poppérien,  que l'Egypte antique et son quinadologique miracle scientifique, technique, philosophique, plastico-théologique et institutionnel étaient rigoureusement une invention des Noirs Africains, avant l'arrivée des peuples de la Mer, avec les 7 principales Colonisations de Kémèt. 


IV-Pour asseoir définitivement cette mahistrale et protreptique démonstration, il élabore entre autres la théorie savante de la parenté linguistique et génétique de l'égyptien ancien et des langues africaines - ici il met en orbite le walaf (wolof). Théophile Obenga y ajoutera la non moins géniale théorie de la parenté phonologique des ces deux familles de langues et établit définitivement l'origine africaine de l'égyptien ancien et que toutes deux n'en sont qu'une seule inséparable. Lorsque votre serviteur, le Shemsu Maât Grégoire Biyogo lui-même va opérer la démonstration radicale de la théorie du continuum philologique, consonantique et isomorphique du Medu Netjer (égyptien ancien) et du Medu kam ( langues africaines, avec pour langue-modèle ici, le Medu Ntar ( la langue ékang, parlée au Cameroun, au Congo Brazzaville, au Gabon, en Guinée Equatoriale, et à Sao Tome Et Principe, et aayant conservé en l'état la science, les institutions et la philosophie de Kémèt). 


V-De là aussi se déroule la dimension propectiviste et dynamique de l'oeuvre diopienne, à travers son performationnalisme et son physicalisme (penser à partir des modèles et des canons fournis par la physique) et sa grande réforme politique, économique et géostratégique, avec son élaboration de la Renaissance africaine sous cinq topiques :


1-Une histoire, une culture et une langue communes, dont une langue ancienne et savante ( l'égyptien ancien). 

2-Un Etat fédéral avec une Constitution (Obenga) et une politique diplomatique et de la coopération commune à tous les Etats-membres (Biyogo). 

3-Une monnaie (nkrumah) et une politique des échanges endogènes et communes.

4-Une géostratégie et une industrialisation performantes communes. 

5-Une histoire de la philosophie, une histoire des sciences, et l'élaboration des sciences de l'homme et de la société autour du précepte méthodologique, herméneutique et épistémologique du " retour à l'égypte " dans tous les domaines du savoir. 


POST-SCRIPTUM 


Tout ceci m'a amené à baptiser son système de pensée ouvert sous l'appellation du défalsificationnisme diopien, car la grande subversion de son oeuvre est de nous dire après Darwin, Freud et Marx cette chose énorme et grave qu'il y aurait une lutte féroce mais au prime abord inavouable dans la société humaine : L'effacement, le déni et la négation - par mauvaise foi - de la Grandeur des origines des Peuples, autant que la falsification de l'histoire et des civilisations humaines. Et que pour exister, pour y SURVIVRE, il convient de se réapproprier son passé prestigieux, et de défalsifier l'Histoire tronquée que les Autres ont écrite sur nous, à notre place, en revisitant sans cesse les narratifs originaires et les canons primordiaux de notre propre écriture/lecture et de notre réécriture/Relecture de soi. C'est en quoi le plus illustre et le plus audacieux geste de l'existence, de l'histoire et de la pensée consiste ici dans la Défalsification et la Déréification des descriptions erronées faites sur nous en s'obligeant à une Réinvention de soi. A une négation de la négation. C'est pour cela qu'il a eu le privilège fort rare de donner un autre nom à l'Afrique - un nom protreptique, auto-inventif, valorisant, nom ancien et éponyme qu'elle avait définitivement perdu, et que nul ne savait plus prononcer, un nom dont on l'avait exclu, dépouillé, et qu'elle devait cependant re-trouver impérativement dans la fulgurance à travers la réappropriation de nos langues endogènes, et celle impérative de cette langue savante et originelle alors désappropriée, expropriée, dépouillée de ses origines africaines (LE MEDU NETJER), pour acter la Renaissance (OUHEM MESUT) par le Remembrement ousirien de ses segments dispersés comme Totalité brisée, avec le diopisme, devait donc re-surgir sous le sceau de l'immense concept de l'Antériorité" à la fois historique et holistique, l'Afrique re-devenait le berceau (la Mère universelle) de la vie, de l'humanité, des sciences, des institutions, de la spiritualité, de la pensée et de la Civilisation. Et la Totalisée qui était violemment brisée redevint une Totalité "tissée", "greffée", re-constituée, reconfigurée, réinventée, " mvettéanisée ", " dé-tératologisée ", osirifiée, re-substantifiée.... Une Redescription de soi opérant comme démiurgie. La révolution diopienne vient de ce miracle de la ré-invention de soi au coeur même de cela qui était devenu sa propre  disparition, sa propre mort. D'où l'héroïsme existentiel et cosmologique du diopisme et du Surhomme dipien qui, par son "cogito de la survie", par son "cogito du revenir, de la revenance et de la rémanence indomptables" (Le Shemsu Maât Biyogo), est parvenu à résister à la mort, à passer de la mort à la Vie, à vaincre la servitude, et à forcer la porte du devenir et de la devanance, à entrer dans le revenir éternel, dans la jouvence éternelle, par cet immense pensum gris articulant des redescriptions et des redéfinitions inventives (Rorty), spectrales et différentielles (Derrida), rhizomiques (Deleuze), et entéléchiques de soi (Diop, Biyogo).


Par : Grégoire Biyogho 

Esthétique

Pour les anciens punu l’ esthétique est la  science traitant de la beauté et du beau, en particulier dans l'art, avec goût et étude de la valeur dans le jugement de l'art.

Jean Martial Divounguy

La fable et la poésie

Le pionnier de la fable au Gabon est sans conteste Monseigneur Jean-Jérôme Adam,qui est considéré comme le traducteur de la littérature orale du Gabon. Il est auteur de deux recueils sur les fables : Proverbes, devinettes et fables Mbédé et Fables et Proverbes du, Haut- Ogooué.

Parmi ses fables célèbres, on peut citer : « La première femme », « L’homme aux trois femmes », « L’homme à l’œil », « Les deux chefs de village », « La botte de feuille », « La panthère qui simule la mort.» et « La famille », (sous- titrée : Le fils du rat qui renia son père). Dans cette fable, on peut lire cette morale : « Ne renie pas ton père parce qu’il est petit : si tu as un palabre, c’est lui qui le finit. ».

La fable de Monseigneur Jean-Jérôme Adam est généralement l’évocation et la transposition des traditions, des mœurs et des coutumes des ethnies Ambédés et Mindoumous du HautOgooué.

La passion pour la fable gagnera ensuite les nationaux gabonais, dont Pierre Akendengué, Haubam Bidzo, Ndouna Dépeneaud, Moïse Nkoghe-Mvé, Jean-Claude Quentin, etc. Pierre Akendengué est auteur de deux fables célèbres : « Nandipo » et « Oma Ayiya ». Dans la fable « Oma Ayiya », on peut lire Mon camarade Eziwo « l’antilope cochon » le matinal, A coutume de faire pipi aux aurores. On en a conclu que personne d’autre que lui N’a pu faire caca très tôt ce matin Sur la place publique. C’en est fait de sa renommée Et on l’accuse et on l’accuse [...] Il y a des noirs; Il y a des clairs, À chacun son étoile Et toi pauvre Nkambi, Naguère entouré Tu te retrouves sans un seul ami La poésie véritable apparaît vers la fin des années 50 et après les indépendances. La génération qui anime ce genre dans les années 50 et quelques années après l’indépendance est composée de Georges Damas Aléka, auteur de l’hymne national du Gabon,

« La Concorde » (poème chanté), Henri Walker- Deemin, auteur du recueil Poèmes de France publié en 1963, etc.

La décennie 1970 révèle une nouvelle génération de poètes au Gabon. Celle-ci va dominer la scène littéraire gabonaise, à partir de 1974. De 1974 à 1979, de jeunes poètes se font connaître comme Edgar Moundjégou, Okoumba- Nkoghé, Georges Rawiri, Ruffin Koumba-Koumba et bien d’autres.

La poésie gabonaise des années 1974 à 1979 est construite autour de l’idée de l’engagement et celle de la désillusion. Le héraut de cette forme de poésie est sans conteste Edgar Moudjégou dont les textes et la portée idéologique seront rendus sonores par la voix de Pierre Akendengué qui saura adapter en musique les poèmes de son camarade de lycée. Cette poésie se construit autour de la défense des valeurs de la liberté. La désillusion inscrite dans cette poésie rejoint celle dont font écho les textes romanesques négro-africains des années 1970 avec le bilan désastreux des chefs africains sur lesquels on comptait pour construire une Afrique forte et enviable.

La poésie d’Edgard Moundjégou (ou Magang-Ma- Mbuju-Wisi) va reprendre l’une des thématiques ayant dominé l’écriture de l’essai au Gabon entre les années 1944 et 1970 ; à savoir l’Afrique : <|p>

Afrique mère
me voici nostalgique
surpris par les premiers chants
du coq
et jaloux de ma dernière nuit
creusé dans la pierre des
totems
je les ai pliés parmi mes
bagages
tous nos adieux hier épars
sur le couvercle des saisons
sur la croûte des continents
sur la cendre des âges de mon
âge d’initié
les battements de mon coeur
à l’instant solennel
tombent en cataractes par- dessus
l’épaule de ma révolte en-bras
de
chemise
partir et aimer une terre pillée
partir et oublier la transe
des mouchoirs
à la ronde des brises matinales
partir et enjamber avec regret
un rythme de tam-tam
moi esclave d’hier
moi cible d’aujourd’hui
moi homme libre de demain
j’attends avant de te quitter
encore
mère
ce qui n’a pas été
l’aube humide
baignée des rosées de la
liberté.

A cette forme de poésie aux relents révolutionnaires et nostalgiques, Georges Rawiri oppose un autre discours poétique. Sa poésie chante et célèbre la grandeur et la beauté de la culture gabonaise. Elle invite à la communion des valeurs culturelles nationales des peuples du Gabon à travers le thème de l’Unité nationale. Dans son recueil au titre évocateur, Chants du Gabon, on retrouve chez le poète cette volonté de célébration de la culture de son pays :

Ô masque Bakota, tes
profondes orbites Regardent le
présent, masque au teint
effacé, Qui a su résister au
temps comme aux termites,
Impassible témoin d’une ère
dépassée.
Ton air grave, ton front haut et
puissant abritent
L’ombre mystérieuse où survit
ta pensée,
Tu es le livre clos où dorment
les vieux rites, Et tu veilles sur
nous, austère et compassé.
Tu es l’ancêtre aimé, le
symbole suprême
De toute une famille
aujourd’hui dispersée, Mais que
chaque saison autour de toi
ramène.
Tu es l’élan vital, par les dieux
dispensé,
Le messager lointain d’une
histoire africaine
Dont le présent jamais
n’oubliera le passé.

Avec la poésie d’Okournba- Nkoghé, le vers chante et célèbre l’amour et la nostalgie d’un fils loin de sa terre natale. D’autres poètes suivront, surtout la génération des années 1980 et 1990 avec Pierre Odounga Pépé, Janvier Nguema Mboumba, Eric-Joël Békalé, Anges-François Ratanga-Atoz, Joseph Bill Mamboungou. Cette génération de poètes de la fin du siècle dernier est suivie d’une autre génération qui ouvre le nouveau millénaire avec Ferdinand Allogho-Oke, Lucie Mba et Gustave Bongo. Les deux dernières générations de poètes gabonais n’inaugurent pas de thématique nouvelle, sauf chez Allogho-Oke, dans Vitriol Bantu. On retrouve généralement chez ces derniers les thématiques déjà présentes dans la poésie gabonaise depuis son avènement au début des années 1960 avec Poèmes de France d’Henri Walker-Deemin.

Le Ndengi : pagnes punu

La pièce d’étoffe tissée en raphia chez le punu est le Ndengi.  Vous avez  aussi isaketoumbou  où apparaît la racine mbou reconnaissable dans ngombou !

Les trois différents pagnes punu sont ;

-Ndengi

-Bisial

-Masubu

 Dusssiéli désignait aussi la soutane me semble-t-il !














Motifs

 



Nattes

 



Black