L'histoire que les blancs ne veulent pas voir dans nos manuels scolaires

La révolution
Depuis plus de cinq ans, il y avait eu une guerre latente entre Punu et Mitshogo, prônée par la politique française de division et de mieux gouverner. Les autorités coloniales avaient tenté jusqu'à présent de jouer les cartes de l'autre ou de craindre un soulèvement de Mitshogo après la paix de 1907.

Les opérations qui ont conduit à la reddition du leader influent Mavurulu, préparé depuis longtemps, ont consisté à calmer les populations par la dissuasion et les bons sentiments, en cas d'échec par l'utilisation de la méthode forte, afin d'arriver à achever pacification et garantir les résultats obtenus, par l'occupation effective du territoire jusqu'au retour de certains «rebelles».

Les premiers signes de mécontentement sont venus de la région de la Ngounié en 1904: les Mitshogo s'étaient soulevés contre les tentatives d'occupation de leurs territoires.

Les hostilités contre le chef punu, Mavurulu, ont commencé en mai 1907 et se sont terminées en 1912. Au sud du Gabon, dans la région de Moabi au nord et au sud et dans la partie supérieure de la Ngounie à l'est et la montagne tandu à l'ouest. Leur chef Mavurulu dont le siège était basé à Kumeramba Murundi et Mokabe a lancé plusieurs attaques contre les Européens.

Le capitaine Conrad à la tête de 200 hommes arriva à Mokab en juillet 1906 après avoir échoué successivement à trois reprises lorsqu'ils se retirèrent à Tchjbanga en pensant qu'ils allaient couper la route de la station de moabi depuis Tchibamga.

Incapable de vaincre une armée disciplinée et déterminée, dirigée par son chef légendaire Mavurulu ma Nziengui surnommé Nyonda ma Kita. Les Français lanceront une nouvelle campagne en 1909, renforcée par un bataillon Sicre et une troupe sénégalaise.

Le 1er juillet 1909, le commandant du bataillon Sycre à la tête d'une colonne de 310 et 14 rangs marchait sur Moabi, les populations révoltées familiarisées avec la technique de guérilla évitaient continuellement le combat puis attaquaient de sang-froid sous les ordres des capitaines COLLONA LE LECA. LA deuxième compagnie n'avait que briser cette révolte.

En novembre, le capitaine Le Meillour, qui s'était distingué dans la guerre contre les Mitsogho, a voyagé de Moabi à Doussala dans l'espoir d'atteindre Kumeremba et Murundi plus tard. Mais à la fin du mois, sa progression a été stoppée 11 fois par des attaques punu successives.


Les principaux  seigneurs de guerre de Mavouroulou Na Nzolou Nyonde Makita,Mueli Mukagny, Manduku-ma-Mukagny, Ntsiengui-Mfudu, Nza Mbadinga, Kas Maviri.

L'ardeur combative des populations ébranla gravement le moral des adversaires. Mais l'objectif des Français était de saisir sérieusement l'âme de la révolte le chef Mavurulou celui-ci déjoua leurs plans, les Français s'emparèrent des compagnons de Mavurulu, des principaux chefs et de leurs familles et menacèrent de les tuer si Mavurulu ne se rendait pas. Les Français occupent militairement la région et une compagnie reste à Sindara jusqu'en 1910.

Makita, privé de ses principaux collaborateurs, il a supplié de déposer les armes contre la libération de leurs prisonniers et la promesse de leurs dirigeants et de leurs familles d'être tenue.
En 1911, le chef Mavurulu, qui s'était réfugié à Gnanga vers Lembamba, se rendit aux autorités pour mettre fin aux menaces françaises d'exécuter ses chefs et les membres de leurs familles. Il mourut à Ndendé en 1911. En 1912 cette région appelée Offoué Ngounié fut remise à une autorité civile.

Il y a eu deux tremblements de terre, deux famines et puis il y a eu le grattage que le mitsogho et l'ounu ont administré aux Français, puis a suivi notre indépendance.

Dès juillet 1958, une troisième force politique tente de s'implanter au Gabon: le Parti de l'Unité Nationale Gabonaise (PUNGA) dirigé par René Paul de Souzatte et Jean-Jacques Boucavel. Après avoir appelé au «non» au référendum de 1958 [34], la PUNGA a organisé plusieurs manifestations, soutenues par l'UDSG, afin d'obtenir l'indépendance et la tenue de nouvelles élections parlementaires. En mars 1960, sachant que l'indépendance avait déjà été accordée par la France, Mba fit interdire la PUNGA par le Conseil des ministres puisque son objectif avoué avait été atteint.


1905: Les administrateurs français, MM. Dumonet et Antonin, venus de Mayumba, s'installent près de la mission catholique de Massanga, qui deviendra plus tard Tchibanga. Au même moment, M. Jules Pierre-Marie Bernard, en tant que chef de lotissement, a déménagé à Tchibanga qui fait partie de la circonscription de Kouilou-Nyanga avec la capitale Loango- (Congo).
1906: La guerre Mocabe (révolte des tribus Bavéla et Badumbi contre les exactions des miliciens français) entraîne le rattachement de Nyanga au Gabon, et sa capitale est fixée à Nyanga-Vembe
1906: Le chef du district, M. Marchessou, transfère la capitale à Tchibanga
1934: Le district administratif de Ngounié-Nyanga devient le département de Ngounié-Nyanga, avec Mouila comme capitale et pour

Purée de taro rouge et blanc.

On fait aussi une sauce avec le taro rouge râpé cru qu'on fait ensuite dilué dans l'eau on passe le tout à la passoire on récupère le jus qu'on fait cuire dans lequel on mets les silures fumés.

les graines de courges écrasées(téri) avec la viande ou le poisson fumé.
On fait grillé les graines de courges comme on fait avec les arrachides. On les écrase pour en faire une poudre qu'on utilise enfin comme le chocolat indigène avec la viande et le poisson de préférence fumé