Ndéndé, Gabon (Gabonactu.com) – Cinq coopératives agricoles du département de la Dola (Ndendé) dans la province de la Ngounié (sud) ayant cultivés dans le cadre du Programme Graine 85 hectares (ha) attend une récolte de 1700 tonnes de manioc à partir du mois de mars 2017, a annoncé la Société de transformation agricole et de développement rural (SOTRADER), entité chargée d’accompagner techniquement les ouvriers agricoles. « Les prévisions de récolte varieront d’une coopérative à une autre », a nuancé Donald Obiang Ndong, assistant manager environnement social de la SOTRADER. Il a fait cette annonce à l’occasion d’une visite guidée dans une plantation de 15 ha appartenant à la Société coopérative agricole chrétienne de Ndendé. La SOTRADER est une entreprise née d’un partenariat public-privé avec le groupe singapourien agro-industriel Olam international. Elle appui techniquement la Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives nationaux engagés (GRAINE), un vaste programme agricole lancé en 2014 par le président gabonais, Ali Bongo Ondimba pour assurer la sécurité et l’autosuffisance alimentaire dans les prochaines années. Le programme vise également à réduire drastiquement les importations alimentaires. Chaque année, le Gabon dépense environ 300 milliards de FCFA pour les produits alimentaires importés. Dans le cadre de l’appui technique, la société de transformation agricole et de développement rural défriche les surfaces arables attribuées aux coopératives à travers la mécanisation, apporte les semences et aide à la fertilisation du sol. Cet accompagnement est également financier. La SOTRADER octroie également une prime spéciale d’encouragement de 100 mille CFA à chaque ouvrier agricole. Dans la province de la Ngounié, il y a 126 coopératives. Cinq sont en activités, 32 en attente de titre foncier et le reste en phase de constitution.
Mouila, Gabon (Gabonactu.com) – Le groupe agro-industriel singapourien Olam a récemment lancé la phase expérimentale de production d’huile de palme rouge à partir de son usine de Mouila, sa plus grande jamais construite par le groupe en Afrique. L’usine trône au cœur de la palmeraie de Mboukou, à 19 km de la ville de Mouila. Elle est donc encerclée par la matière première nécessaire à son bon fonctionnement. A plein régime, l’usine aura une capacité de 90 tonnes d’huile de palme rouge par heure. L’entreprise qui rêve de faire du Gabon le plus grand exportateur d’huile de palme en Afrique investie énormément pour atteindre cet objectif. Dans la région de Mouila, Olam dispose d’une concession de 100 000 ha répartie en trois lots. 38 300 hectares (ha) sont déjà plantés. 5000 le seront dans les semaines qui suivent. 5 365 ouvriers agricoles gabonais dont 1 672 femmes y travaillent. Ils bénéficient de l’expertise technique des asiatiques, grands spécialistes du palmier à huile. A terme, ces experts asiatiques cèderont leurs postes à des nationaux, soutient l’entreprise devenue l’un des principaux employeurs de la province après l’Etat. Une vue de la plantation de Mboukou @ Gabonactu.com « Le personnel étranger est composé d’agents hautement qualifiés qui sont là pour la transmission des connaissances et le transfert des compétences afin d’aboutir à une véritable nationalisation des postes. C’est notre objectif », a affirmé, lors d’une visite guidée, Juldas Boukinda, responsable des ressources humaines d’Olam Palm Mouila. Lancée en 2012, la palmeraie de Mouila a démarré sa phase de récolte il y a plus de six mois. Quelques 7 100 tonnes des noix de palme ont déjà été récoltées et transformées en huile rouge, un produit très recherché dans le monde pour la fabrication des produits dérivés de l’industrie alimentaire et cosmétique. Sur le plan social, Olam Palm Mouila qui a décidé de s’implanter durablement dans la province table sur la construction de 2 400 logements d’astreintes pour ses agents de maitrise et ses cadres. 15% de logements sont déjà sortis de terre. En outre, chacun des trois sites est doté d’un dispensaire et d’une école pour la prise en charge des agents et leurs enfants. A tout ce petit beau monde, Olam promet un univers de travail et un cadre de vie digne.
Ali Bongo Ondimba est depuis hier matin à Malabo, capitale de la Guinée-Équatoriale, où il assiste à la 23ème session ordinaire de la conférence de l’Union africaine qui se tient du 26 au 27 juin. Il a été reçu dès son arrivée par le président guinéen, Teodoro OBIANG NGUEMA, et le Secrétaire général des Nations Unies Ban KI-MOON. Il leur ai exposé la vision du Gabon pour l’agriculture et la sécurité alimentaire. Ce sujet qui lui tient tant à cœur est le thème de cette 23ème session ordinaire. Car l’agriculture est indispensable pour le Gabon et pour l’Afrique en général tant elle permet - à l’image du pont sur la Banio à Mayumba - de désenclaver les populations et de pourvoir à des emplois fixes dans l’arrière pays. Avec les plantations industrielles de palmier à huile de Kango et Mouila, ce sont plus de 25 000 hectares qui sont viabilisés et plus de 3000 emplois créés. Une filière agricole et avicole durable est un objectif stratégique pour aller vers l’autosuffisance au moment où le Gabon doit importer près de 300 milliards de FCFA par an de denrées alimentaires, dont la moitié de viande blanche. C’est un but difficile à atteindre, mais en aucun cas insurmontable. Pour preuve, que de chemin parcouru ces dernières années. Depuis 2009, la part du PIB mobilisé par l’État dans l’agriculture est passée de moins de 5% à plus de 7% actuellement. son objectif est d’arriver, à l’horizon 2016, à 10% pour tenir les engagements pris par les chefs d’États africains en 2003, lors du sommet de l’Union africaine à Maputo au Mozambique.
Economie : Siat –Gabon, première entreprise gabonaise cotée en bourse
La Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale
(BVMAC) a officiellement lancé, le 3 septembre 2013 à Libreville son
compartiment action avec la cotation en bourse de la Société
d’Investissement pour l’Agriculture Tropicale (SIAT-Gabon), en présence
du Premier ministre, Chef du gouvernement, Raymond Ndong Sima, de la
présidente du Senat, Rose Francine Rogombé, du président du C.E.S Paul
Biyoghé Mba et de plusieurs invités du monde de la Finance.
Pour le président du Conseil d’administration de la BVMAC,
Henri-Claude Oyima, en décidant d’entrer dans la bourse, Siat-Gabon,
entreprise qui est un bon technicien du secteur agro-industriel a pris
un engagement de passer d’une économie de production à une économie
financière qu’elle ne redoute plus car, elle s’y est préparée de longues
dates. Aussi, a-t-il souhaité que cette entrée permette à Siat-Gabon
d’augmenter son capital.
Il a par ailleurs remercié les Chefs d’Etat de l’Afrique centrale qui ont décidé de mettre en place, le 2 novembre 2003, par les textes UMAC-CEMAC, le lancement officiel du Marché Financier et Boursier Régional. Quant au président du Conseil d’administration de Siat-Gabon, M. Pierre Vanderbeek, il s’est réjoui de ce que plus 850 gabonais étaient de manière individuelle, copropriétaires de cette société. De même qu’il a déclaré qu’une entrée en bourse d’une société était un moyen d’émancipation économique pour toute la population des régions où travaille Siat-Gabon.
Vantant les mérites d’être coté en bourse, le directeur général de la BVMAC, Pascal Houagni Ambourouet s’est réjoui de l’engouement qu’a suscité cette opération « C’est la première opération qui a eu un engouement populaire indescriptible. Dans toutes les autres opérations c’était le compartiment obligataire qui était le plus actif avec très peu de personnes physiques qui souscrivaient à nos différentes opérations. Pour la première fois et c’est cela le paradoxe, nous avons eu à peu près 800 nouveaux souscripteurs type action qui sont venus renforcer le capitale de SIAT Gabon ».
S’agissant des efforts encore à déployer en vue d’intéresser le maximum de souscripteurs, le président de la Commission de surveillance du marché d’Afrique centrale (COSUMAF), Raphaël Tung Nsue, a souhaité que les chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) pèsent de tout leur poids afin de rapprocher les deux bourses de valeurs ( Douala et Libreville) qui se regardent en chiens de faïence, en définitif, néfaste pour le développement de l’économie de la sous région d’Afrique centrale.
Avant de donner le coup d’envoi de cette opération de cotation en bourse, le premier ministre, Chef du gouvernement, Raymond Ndong Sima a remercié le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba pour avoir permis l’installation d’une bourse des Valeurs en République gabonaise. il a également souhaité que d’autres sociétés, à l’instar de Siat-Gabon lui emboîtent le pas en se rapprochant de la Bourse.
J.M
Il a par ailleurs remercié les Chefs d’Etat de l’Afrique centrale qui ont décidé de mettre en place, le 2 novembre 2003, par les textes UMAC-CEMAC, le lancement officiel du Marché Financier et Boursier Régional. Quant au président du Conseil d’administration de Siat-Gabon, M. Pierre Vanderbeek, il s’est réjoui de ce que plus 850 gabonais étaient de manière individuelle, copropriétaires de cette société. De même qu’il a déclaré qu’une entrée en bourse d’une société était un moyen d’émancipation économique pour toute la population des régions où travaille Siat-Gabon.
Vantant les mérites d’être coté en bourse, le directeur général de la BVMAC, Pascal Houagni Ambourouet s’est réjoui de l’engouement qu’a suscité cette opération « C’est la première opération qui a eu un engouement populaire indescriptible. Dans toutes les autres opérations c’était le compartiment obligataire qui était le plus actif avec très peu de personnes physiques qui souscrivaient à nos différentes opérations. Pour la première fois et c’est cela le paradoxe, nous avons eu à peu près 800 nouveaux souscripteurs type action qui sont venus renforcer le capitale de SIAT Gabon ».
S’agissant des efforts encore à déployer en vue d’intéresser le maximum de souscripteurs, le président de la Commission de surveillance du marché d’Afrique centrale (COSUMAF), Raphaël Tung Nsue, a souhaité que les chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) pèsent de tout leur poids afin de rapprocher les deux bourses de valeurs ( Douala et Libreville) qui se regardent en chiens de faïence, en définitif, néfaste pour le développement de l’économie de la sous région d’Afrique centrale.
Avant de donner le coup d’envoi de cette opération de cotation en bourse, le premier ministre, Chef du gouvernement, Raymond Ndong Sima a remercié le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba pour avoir permis l’installation d’une bourse des Valeurs en République gabonaise. il a également souhaité que d’autres sociétés, à l’instar de Siat-Gabon lui emboîtent le pas en se rapprochant de la Bourse.
J.M
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