L'Organisation sociale punu

L'organisation sociale punu était bipolaire, on trouvait d'une part des hommes libres ba-fumu et les hommes captifs bavige (sing-muvige). Au sein des hommes libres , on distinguait les autochtones placés au sommet de l’échelle sociale, et les étrangers. Enfin les captifs placés en bas de cette échelle. Les bandumbe : les riches faisaient parties de cette catégorie sociales: les chefs de villages et de lignages d'une manière générale, le commerce étant organisé à partir des terres de ce dernier. Il leur revenait le contrôle des échanges, sources d'accumulations de leurs fortunes. Les forgerons, les tisserands et parfois les étrangers pouvaient devenir Bandumbe 

  Bijage: ils étaient ces fumu qui avaient pour se distinguer leurs naissances libres. 

  Les bavige dans la société punu on devenait captif soit par la naissance, lorsque la mère elle même était captive. soit en compensation d'un tiers à un membre de lignage, don ce fait à son lignage. Lorsqu'un individu etait reconnu responsable ou coupable d'un fait jugé grave : crime, adultère, vol.....Les auteurs de ces délits le vol et l’adultère surtout était réduits en servitude soient au sein de leur dibure s'il avaient connus cet acte au sein de leur dibure, soit d'un autre dibure victime que le leur. Les captifs prévenaient aussi des prises de guerres entre ethnies: les prisonniers étaient introduit s dans les familles des victimes afin de remplacer les morts. Les captifs domestiques provenaient soient des échanges entres ethnies, soit au sein de la société punu elle même. Ils faisaient partie de la famille des maîtres et travaillaient comme tous les autres les maîtres les considéraient comme leurs propres enfants et avaient des obligations vis a vis des enfants. Après deux ou trois générations ils pouvaient fonder leurs propres village.

  Benyi : les étrangers ils devaient verser une offrande au roi.

L'institution royale Maloango

Le royaume Loango était dans le district Chilongo. Il y avait quatre clans principaux dans le clan MAloango . Selon le prêtre Meyer, ses quatre clans avaient accès à "la terre" dans la région de la Nyanga.

L’appellation d'origine était le clan Imondo dont le totem est le léopard et désigne la position du roi dans le royaume Maloango.

Le clan Ukonge dont le symbole est la perdrix représente la position de la "première femme". Le bayengi dont le totem est le perroquet, représente la "seconde femme". Le badumbi dont le totem est le colibri, représente le "jeune frère".

Il est important de souligner que "l'aigle pêcheur" est le totem des Bumueli.

Il y a de nombreux clans qui sont des variations du cland Imondo , à l’intérieur parmi les punu il y a les bumweli dont le plus important chef dans le années 1860 était Mayenge Numbu, il avait une position dominante su une vaste zone.

Par exemple les dibur-masamba chez les Gisir sont alliés au dibur-simbu. Bumwedi ou Mombi, bumueli pour dibur simbu.

C'est différent clans royaux affiliés au Gimondou, Imondou on les trouvent parmi les vungu, bavarama, vili et loumbou. Simbu était la nièce ou la sœur du fondateur du clan Bumueli. On les trouve aussi chez les Imondo dans le fernan vaz.

Le clan royal avait le pouvoir de garantir les droits individuels ou temporaires, sur la terre et les constructions , planter, pécher et chasser.

Ces droits ne concernent pas le droit de posséder la terre mais de l'utiliser, le clan royal peut aussi décider de déléguer ses droits aux lignages ou aux chefs du village.

Bényi ou étrangers, par clans matrimoniales devaient donner une offrande (pahu) à la famille royale.

Les expressions en Yipunu

dibore di bapondu: paire de chaussures.

dibore di basuti: soutien-gorge.

Il faut sauver la reine Bajag..

Selons les derniers infos les bumueli chez les punu , donne bumwedi chez les Gisir , Bavonda chez les Gisir , et Imondu chez les lumbu....

Dibur-kumb chez les punu, donne pugura chez les Gisir
Dibur simbu chez les punu, Bumbungu chez les Gisir,
Dibur-Masungu chez les punu, Dibur Masungu chez les Gisir
Mululu, Bululu chez les gisir, Mululu chez les Nzebi

Donc les Bumweli serait le clan royale.....

Nous poursuivons nos recherches ...

Est-ce que les jeunes peuvent changer Le Sud Ouest?

Le Sud-Ouest a besoin d’un catalyseur. La nécessité de créer un certain leadership qui montre clairement la direction à suivre. Cela suppose un homme fort, capable de rassembler, de créer une forte dynamique

C’est clair que ni Ngoyo , ni Divungi, ni Maganga , ni Mamboundou, ni, Maganga Moussavou, ni Angelique Ngoma, ni Nzouba,ni Boutamba, ni Mboumbou Myakou, ni Mayila, ni Kombila, ni Mouiti Nzamba, ni Dupandi, ni Nzouba , ni Ngoma , ni Nziengui, ni Mapangoune joue aucunement ce rôle de rassembleur, chacun des leaders opérant sur la base de leurs repères familiaux ou intérêts personnels.

Donc si vous n’appartenez pas à leurs familles biologiques ou écuries politiques il est difficile de travailler avec eux, pour un rendement local effectif. Aujourd’hui les bajag veulent bien faire des choses mais difficile de savoir à qui s’adresser ? La jeunesse bajag est très vive, entreprenante, éduquée et bien formée.

Cette jeunesse n’attend qu’un geste vers sa direction sur la base de ses compétences et non du clientélisme politique. Cette jeunesse bajag compte parmi elle, les plus grands ingénieurs, gestionnaires, techniciens, éducateurs du pays. Celle-ci à les ressources de faire du Sud-Ouest un tout autre pôle économique mais elle a besoin qu'on l’écoute et qu'on lui donne des opportunités d’agir.

Le manque des leaders qui rassemblent empêche cette dernière de s’impliquer activement dans le développement de la région. Il est temps que nos leaders politiques pratiquent la politique de l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. Si seulement les anciens comme Divungi, Maganga, Ngoma, Mayila, Myakou, Dupandi, que pour ne citer que ceux-là peuvent donner des moyens aux jeunes techniciens, cinq ans suffirait pour voir le Sud Ouest.

Pourquoi les jeunes ne veulent pas aller travailler à la Nyanga et à la Ngounié?

D’après, le sondage réalisé auprès des jeunes de la région, il ressort des différentes raisons qui ne stimulent pas la jeunesse à travailler dans la région. Les plus significatives sont présentées ci -dessous :

« la sorcellerie, le manque de travaille , l’absence de structures sanitaires, scolaires, et universitaires, manque des divertissements, la disparition des grands parents font en sorte que les jeunes ne veulent pas aller travailler dans le Sud . Car dans ses régions à majorité agricoles, ce sont les vieux qui y vivent et tiennent l’économie locale. Sans eux, un nouveau venu, se sent livrer à lui-même» selon un compatriote vivant en France.

Une autre raison évoquée par une compatriote je la cite « Mais je pense que ça doit être parce que la plupart d'entre eux ont grandi à Libreville et ne veulent pas bosser ailleurs... J'ai constaté qu'au Gabon, les jeunes n'aiment pas se déplacer pour trouver du boulot, ils préfèrent rester à la capitale où ils ont leurs habitudes ».

Pour quelqu’un interrogé aux USA, c’est le manque de développement technologique qui serait à l’origine de la désertion des zones urbaines en province. Il aimerait entre autres vivre à Tchibanga et suivre ses matches de NBA, un pari très difficile à réaliser à l’heure actuelle.

Pour un autre : « Généralement les jeunes sont à la recherche d’un emploi bien rémunéré et de logements décents à des prix abordables. Il faut aussi que la ville elle-même soit dynamique, vivante grâce à des activités culturelles instructives, bénéfiques : concours, concerts festivals» .

Pour un autre : « l’enclavement de la région avec le manque criard de liaisons aériennes, le mauvais état des routes explique en majorité, l’incommodité d’habiter à Tchibanga».

Pour ceux qui évoquent les problèmes liés aux activités économiques, ces constats sont vérifiables sur le terrain, mais l’activité économique ne suffit pas pour rendre une ville vibrante ou pour attirer des jeunes. Par exemple, en ce qui concerne, Gamba où il y a bien une activité économique Shell Gabon , qui essaye de développer cette ville en vain, elle reste une ville très peux attirante.

Il faut de l’imagination, de la créativité de la part de ceux qui administrent nos cités, les populations aussi doivent être très accueillantes et fières de leurs cités pour les garder propres.

Il faut moderniser la ville, répondre aux préoccupations des jeunes qui vivent dans un monde moderne avec des réseaux sociaux et Internet, il faut que nos acteurs politiques modernisent la ville en mettant des hubpost pour que les gens puissent se connecter à Internet dans le campus universitaire, les bus, aux abords des hôtels et musées. Créer des ateliers pour les artistes, comme les galeries pour booster les petits commerces et artistes. Investir dans le domaine de l’école public, pour attirer les jeunes de tous les horizons du Gabon comme cela fut le cas des établissements scolaires Val Marie et Saint Gabriel à l’époque. Il faut ouvrir des universités parce que l’université engendre plus activités socioprofessionnelles, économiques et culturelles.

Il faut aussi être capable de trouver des logements à des prix abordables, pour ceux qui viennent d’entrer dans le monde du travail. Donner aux jeunes diplômés plus de positions dans l’administration et le secteur public.

Comment Angélique Ngoma peut sauver la région?

Angélique Ngoma vient de faire une opération de recensement de la main d'œuvre de la Nyanga ce qui est d'ailleurs une bonne chose dans un pays ou les statistiques ne fonctionnent presque pas........

La mission du ministre est louable mais il ne faut pas que cette campagne s’arrête à la Nyanga, car la plus par des techniciens de cette région se trouvent dans d'autres régions telles que l'Estuaire et l'Ogooué Maritime voir aussi l’Étranger. Il faut concevoir et lancer une campagne de valorisation des activités lucratives de la Nyanga visant à ramener les fils de la localité dans l’arrière pays.

Le Grand problème du Sud est lié à son manque d'infrastructures de base qui crée un massif exode rurale dans d'autres régions.

Quel fonctionnaire gabonais aimerait aller travailler à Tchibanga, où il n'y a presque pas d'enseignants, de médecins généralistes ou spécialistes, d’électricité par endroit, des divertissements, des routes ou eau potable?

Angélique Ngoma devra donc commencer par la base: la construction effective des structures nécessaires à l'épanouissement, elle devra combler les besoins élémentaires d'infrastructures de développements.

Il est nécessaire qu'elle revalorise la notion du travail dans le quotidien des Gabonais. Convenons que certains gabonais sont devenus très accrocs à la politique et paresseux. Pour les inciter à se mettre au travail, une réelle sensibilisation s’avère urgente et particulièrement significative. Bien plus, il importe de limiter les nominations des postes politiques, le retour pour certains gabonais dans le secteur privé comme l'agriculture s’avère indispensable.

Le gouvernement devra donner les moyens visant à améliorer les conditions de travail de ceux qui exercent dans des secteurs clés comme l’éducation, la santé, les forces de sécurité. Aujourd'hui, il est inconcevable que nos maîtres d’écoles ne soient pas bien logés et n'usent pas, par exemple, de nouvelles technologies de la communication (internet) dans le cadre de leur mission professionnelle.

Il faudra aussi que l’État encourage les investisseurs nationaux dans la prise des marchés lors des appels d'offres publics.

Angélique Ngoma devra faire en sorte que la formation professionnelle et le développement des infrastructures de base soient les leviers de sa politique du travail.

Il serait souhaitable d'établir un partenariat avec des entreprises pour emplois des jeunes, Ainsi, un jeune peut occuper un poste le samedi et dimanche, ou après ses heures de cours.

Il ne faut surtout pas fonctionner sur le modèle français qui est un échec. Mais fonctionner plutôt sur le type anglophone, plus souple, sans limitation du nombre d'emplois, d'heures et voir d'âge. Si une personne a la force de travailler et bien qu'elle demeure un agent économique actif.

Bien plus, la formation professionnelle à tout âge doit soutenir le dynamisme d'une économie capable de créer de nombreux emplois aux Gabonais...

Il ne faudra surtout pas mettre la charrue avant les bœufs, les agences de l'ONE doivent se consacrer dans leurs missions d'informer mais aussi d'organiser des sessions de formations.


Ce que je recommande à Angélique :


Dans un premier temps le ministère doit avoir un chronogramme avec des objectifs précis, comme créer 2000 emplois par an.

Ensuite créer un site Web où seront listées les différentes offres d'emplois classées par région.

Donner les moyens aux ONE de fonctionner de manière optimale (bureaux, ordinateurs, internet) et recruter des jeunes dynamiques qui peuvent travailler dans ces agences. Ces ONE doivent tenir à jour leurs bases de données.

Avoir une législation flexible en matière de travail , visant à inciter les jeunes entreprises dans l’innovation .

Encourager la politique de création d'usines. Usines = emplois.

Angélique Ngoma devra s'entourer de collaborateurs chevronnés et dynamiques de tous les horizons du Gabon...

La priorité des emplois crées doivent être donnée aux Gabonais.

Dossier du mois de MAI : Le textile.

Concours: imaginez comment sera la robe de notre reine Bajag? J'imagine cette robe en tissus d’ananas avec les motifs traditionnels des nattes et paniers formés à partir du raphia .

Princesse Zulu

On sent dans le visage de la princesse Zulu qui est habillée magnifiquement, le butu punu qui veut dire la grandeur d'esprit, la personnalité.





sensational, regal, stunning’

Princesse Nandi Zulu



Overview

Princess Zulu Nandi est la première personne, la femme et de l'Afrique de figurer sur la couverture des principaux magazines du monde. Mais, comme porte-parole de l'un des rares endroits à découvrir, Thanda Royal Zulu, la princesse Nandi est le visage du royaume céleste et digne d'une exception.

LISTE DES MOTS QUI COMMENCE PAR B

ba, pron. des genres pers, qualifi., et partitif.

ba, verbe subst. et auxillaire, inf. u ba être, dans ses divers temps.

baba, adj. et pron. démonstr. des noms de genres pers., qualif. et partit., au pluriel.

babaka, v ., tr fréquentatif de baka, taillaider, inciser.

babasa, v. tr. et intr. ; forme immédiate et totalisante de basa; remplir tout de suite ou tout à fait , être rempli tout de suite ou tout à fait.

Batila, v tr, engloutir d'un seul coup tout un gros morceau de viande; ex : u tsi batila dipula di nyama dyotsu. tu as engouffré tout d'un coup;

batisa, v tr. du français baptiser , le passif est batusu

ba-batsi, n. sans sing.; liane à feuilles utricantes.

babila, v. tr. ou intr.; bruler , piquer ( en parlant du soleil, du feu ou d'une plaie); ex : pura u babila, la plaie brûle.

babula, v. tr.; griller au feu , flamber; ex : u babula kari, flamber un singe.

bada, adv., dans l'expression u silama bada, demeurer allongé: se dit d'un grad malade;

badama, v. intr. statique de badiga: être plaqué ( se dit de la terre, de la chaux , de l'argile plaques); expression : ñi ma badama putu, on m'a plaqué de la bouillie de maïs: être couché( se dit d'un grand malade).

badi, adv. sens général : ferm
é ; s'emploie dans quelques expressions tels que : missu badi, les yeux fermes ; paga dji ma tsima badi, la torche est tout à fait éteinte.

badiga,v. tr. plaquer 9terre, chaux)

baga, v. intr. petiller (dans le feu), ex: batsyendzu u baga, les brindilles de bois pétillent.

bagula, v , trouver( en cherchant) .

bagunu v. intr. ; ressembler à: ex ngebi adjidji dji adji bagunu na tadji andi, ce garcon ressemble à son père.

Bagusumu v. tr trouver une ressemblance avec une autre personne ou un autre objet.( syn. u fwigisa na).

baka, v tr. 1) entailler; 20 tatouer; 30 tirer des lignes sur des étoffes, des nattes, des ngombu, pagnes en raphia.

ba-kaka, Ugana - ba kaka,

ba-kana, voir dugana

ba-kono, cris en gammes descendantes que poussent les affiliés au fetiches mwiri.

bakuga , v . tr.; haleter soit d’essoufflement, soit de colère (dans les affres de l'agonie)

bala, v intr. monter, se dit ( du soleil vers 9h du matin) ex: wisi a ma bala , le soleil est haut donc chaud.

bâla, v. tr , ; éclaircir , aérer ( se dit d'un chantier, d'un emplacement encombre de branchages; ex: u bala nzila, donner de l'air à un sentier.

bala. Parasolier (Musanga cecropioides). Arbre poussant spontanément dans les anciennes plantations et toutes clairières (RWS, u00, 19) : matengu bamavagangabwe: dibala tsi dibala, les revenants se disaient " c'est un homme, pas un parasolier" (conte). Le bois est très léger et sert à faire des flotteurs de filets de pêche et des radeaux (v. ilindi). Il servait autrefois à confectionner le bécher des condamnés à mort. On l'utilisait pour produire le charbon de bois destiné aux cérémonies rituelles.

bal- Morceau d'écorce, souvent à usage médicinal : ...uiibonga bibalu bi mugumunu égugu ; abinauyémpagilaifulu, tu viendras prendre des morceaux d'écorce de ce "noisetier", et avec cela tu iras me préparer une inhalation. (v. diiuiu)

balu 1. Escarbille sautant du feu. 2. Petit morceau (pb)

baluga v. tr. Se détacher (morceau d'écorce), s'écailler (peinture), s'ébrécher (assiette)

balula v, Faire sauter un éclat : ubalula ipéla, ébrécher une assiette.



bala -ubal. Briller, sortir, monter (du soleil) : gwiãsi amabala, le soleil est déjà haut (vers 8-9 h du matin).

baluga baluga v. Sauter (puce, sauterelle) (v. udumuga), (v. ulonzuuga), (v. utosuga)


bamiga v. Serrer avec les doigts ou avec un outil, coincer dans une porte etc... (v. ubambiga) : ubamiga mutu mu ibaga, coincer quelqu'un contre le mur ; umambamiga milémbu na diguyi, tu m'as coincé les doigts dans la porte. 2. (fig.) Coincer quelqu'un : batsimubamigana dyambu, ils l'ont coincé avec une affaire.


, pron. subjet 3 pers contracte de ba + i du pluriel du présent de l'indicatif; ex: bê

be, v , aux. ba , parf. de l'indic. abrégé, etc....(be betsi le parfait présent)

be interjection , marque la langue ait fourche , soit que on se soit trompe.


bebeli, adv. tout à fait pres . expr. u ba bebeli na., etre tout pres.

beda, adv, de manière; pesamment, lourdement , comme un canard; ex: u wenda beda- beda , marcher en canard : de ibandangu, canard.

bedji. adj. numeral : 1. cardinal, s'accorde généralement avec le pronom verbal du nom ; 2) ordinal estr precede de mu pour les dix premiers nombres , ex: ba mondi ba bedji; aux chiens mondji mu bedji. le deuxième chien

befuga , v . stat. être ébréché ( ne se dit qu'un objet en metal: hache, sabre d'abatis, rasoir, couteaux..)

bega v. tr. porter, apporter, emporter( selon le contexte..).

bekuga, v stat 1. être entame 2. être entaille se dit d'un arbre) de la peau peut se dire aussi d'une personne couverte de plaies; bekuga a alors le sens d’être endommagés.

bekula, v . tr 1. entamer, 2. entailler , ugekula

bela, v. intr. ; être malade.

belama, v tr. ; êre près de ,s'approcher de.

beli,1. adv.; près tout près; 2. prép., près de, tout près.

beluga , v, stat. guérir, être guéri

belusa, v tr: guérir ( actif du précédent) .

bemba, vc. tr. ; toucher.

bembana, v. récip. ; se serrer la main, se toucher mutuellement la main( faire des jeux de mains).

bembesena, récip. ; se toucher l'un l'autre (faire des jeux de mains).

bembiga, v. tr. 1. flatter de la main; 2. consoler;

benda, v. intr. 1. germer (une graine) ; 2. sortir ( une pustule, un abcès);
3. éclore(fleure).

bendisa, v. tr. 1. faire germer; 2. faire sortir (une pustule, un abcès) 3. faire éclore.

bêndza, v tr. couper en petits morceaux ( bois, racines de manioc, taros);

bendza v. tr comme benguisa.

benga, v. tr: être rouge, jaune être mur

bengisa, v tr. faire rougir, faire murir.

bengunu, v. intr. rencontrer fortuitement, ex. pr u bengunu bi kumu. Même sens.

bengusunu, v. tr. intr. aller aller à l'encontre de l'un ou de l'autre, u bengunu bi kumu.
se construit avec na.

beni, adv.
se joint à un pronom ou a un nom, pour en préciser le sens, ex me beni, moi même ; bagetu beni, ces femmes-la précisément.

berusa, v tr.; f
aire tomber, (quelqu'un de sa hauteur). ex: uya berusa, ne me fait pas tomber, inversif de u baga monter.

b
èta, v. tr. renverser à terre ( une personne, un animal, àterre).

b
ètama, v. intr. être pécher, se pencher.

betsa, v tr.
veiller, soigner un malade. u betsa ibedu.

betsi,
parfait récent du verbe ba, être, forme, pleine, ni betsi o kana, je fus dehors.

bi, v.
ba être au présent permanent ; ex: ñi bi, je suis toujours, nge bi, je ne suis jamais; nzala nzi ge bi netu, la famine n'est jamais avec nous.

bi,
prefixe et prenom du verbeal pluriel du verbe du genre participial,

bî,
adj. qual.; mauvais, laid détérioré.( tant physique que moral)

bibila, v
. intr. ; commencer à mûrir ( se dit des fruits).

bi-dunga
seulement dans l'expression , u ba na bidungu être aveugle.

biga, v.
tr. 1. pronostiquer : u biga nyama, pronostiquer une bonne prise de viande (à la chasse); 2. attirer un malheur , u biga mfwanga; signifiera attirer un malheur par les petites actions par exemple les petites filles qui imitent les femmes pleurant un mort.

bi-gaguku
n. sing . ; morsures, du verbe u gaka, mordres.

bigisa,
faire une supposition du malheur. u bigisa mfwunga pronostiquer un malheur.

bika
1. manquer quelqu'un , ne pas le rencontrer 2. arriver en retard.

bikulila,
v tr.; forme interactive de buka, manquer quelqu'un une seconde fois, 2. arriver en retard une seconde fois.

bi-kuma,
n. sing ; dans quelques expressions tels que : u bengunu bi kumu; se rencontrer fortuitement, misu m'etu mu tsi bengunu bikuma, nos yeux se sont rencontrés fortuitement.

bi-longu
n. sans sing. 1. remède pour une maladie 2. poison ordinairement végétal; 3. produit plantes et mélanges de produits servant à des sortilèges.

bwatu:
Pirogue.

ubima . rad. bima, (bim+à) Gémir de douleur.

bimba . Verbe (b`imb+à -) Gouter (v. umimba) (v. umina) : mugwetu atsibimba yamba, la femme gouta la sauce.



binda, Echec, malchance, "guigne", en particulier à la chasse ou à la pêche.

bind, Dernier délai : ibindayi kamugesa, le dernier délai c'est demain.



bindama (b`ind+am+à -bind-)1. (d'un local): Etre fermé à clef, cadenassé ; ndagu jibindama, pièce, maison fermée à clef. 2. (d'un vêtement) Etre boutonné.


bindige, 1. Fermer, condamner un local, par ex. avec une chaîne (v. panga) et un cadenas (v. digumba) : atsibonga yibuku yindagu atsibindiga, il choisit une pièce de la maison et la condamna. 2. Fermer l'ouverture d'un vêtement, par ex. avec des boutons (v. diroki) : ubindigamaroki, boutonner .


binduge, (local) Être ouvert, décadenassé. 2. (vêtement) Etre déboutonné. S'ouvrir.

bindula, 1. (local) Ouvrir, décadenasser, déverrouiller.2. (vêtement): ubindula maroki, déboutonner.

binduusa, Aider quelqu'un à franchir un obstacle. 2.Accompagner quelqu'un : mubindusi vana, accompagne-le jusque là-bas.

ibind (+i -bind) cadavre (d'animal ou d'être humain) (v. mfumbi) (v. ikaji)

binduga; ubinduuga franchir un obstacle : ubinduga mukongu, franchir une montagne.


bing e; ubinga(b`ing+à -bing-) 1. Poursuivre le gibier, chasser avec des chiens. 2. Chasser, éloigner quelqu'un : o! yimé nimabingila mugwetu ? ah, pourquoi ai-je chassé cette femme ?

bingasane (d'aux moins deux personnes) se poursuivre.

Bingi;,Potamogale velox, rat d'eau qui nage à la surface et construit des nids de feuilles mortes.

bingulu, 1. Façon de chasser quelqu'un. 2. Déportation.


bingalane, rouler sur le sol : dimani ditsibingalanao banda mukongu, la pierre a roulé jusqu'au bas de la pente. #a/ Se rouler par terre, faire des tonneaux (jeu d'enfant).2. mwana gugu abingalana, cet enfant est rablé, costeaud.

bingasana, faire rouler un objet : ubingasana muréga, faire rouler un tonneau. 2. Arrondir un morceau de bois.

bingil; ibingili; bibingili -bing+il+i -bing- 1. Matière quelconque agglomérée en boule : ibingili yi mambi, boule d'excréments. 1. Boule à jouer. 2. ugwenda ibingili bingili, jouer à faire des tonneaux (v. ubingalana) se précipiter quelque part.


Binza; ubinza(b`ing+is+à) Faire tomber des fruits en lancant des pierres dans l'arbre ou avec une gaule (v. idoiululu) (v. mujalu), ou avec une corde munie d'un noeud coulant . (v. diswinga) : ubinzatsafu, faire tomber des atangats. (v. ugiduiga)

binzuga
ubinzuuga(-binz+ug+à )- Se tordre de douleur.

bisa; ubisa ( -b`is+à -bis-) ubisamurambu, déclencher, détendre un piège

bisa;ubisa (big+is+à -bis-) Enfreindre : ubisamugaga, enfreindre un règlement.


bisuga; ubisuuga(bis+ug+à) Etre mal cuit . (v. mbisu) (v. ufuba)

bisula;ubisula (bis+ul+à -bis) Ne pas faire cuire suffisamment.


bitu; bubitu(b`it+u)Gencives : bubitu bw^ipáali malungu, les gencives saignent.

biva;ubiva ( biv+à -biv) Etre laid, mauvais, sale; s'abimer, se salir.

bivisa (ubivisa ) (biv+is+à) Enlaidir, salir, abimer, mal agir : ubivisa isalu, saboter un travail ?


bobu; dibobu ;mabobu (b˜b+u )Variété de galago : espèce d'animal ressemblant à un rat avec de gros yeux. sans doute galago élégant (Euoticus elegantulus). Il y en a deux autres variétés : galago d'Allen (v. dinzanga) et de Demidoff.

bobu, ibobu / bibobu . Personne handicappée, infirme : ibobu maiulu, infirme des jambes. (v. ibomfi) (v. imbolutu)

bobu, bubobu 1-b˜b+u -bob- Infirmité, handicap.


bodu; mubodu; mibodu u (bõd+u -bod-) 1/ Cœur de bananier pourri. 2. Bourre de filasse pour fusil à pierre.

bodu; dibodu (bõd+u ) 1. Portion de nourriture : dibodu di tsaga, portion de feuilles de manioc pilées ; dibodu dipinda, portion de pate d'arachide 2. Pléthore de nourriture (qui ne se conservera pas?)


bodi: mubodi ; mibodi (bod+i ) Sorte de baton de pâte aigrelette provenant d'amandes écrasées de noyeaux de mangues sauvages (v. mwiba) qui sert à préparer des sauces. Appelé autrefois "chocolat indigène" par les colons à cause de sa couleur brune.(odika en myene)

bofuga; ubofuga ( -b˜f+ug+à ) S'affaisser sur soi-même, se cabosser; être cabossé : dingongu di mabofuga, la boite de conserve est cabossée (v. ubudama) (v. ububuana)

bofula (b`of+ul+à) Cabosser.


boga; muboga; miboga (b˜g+à) Prétendus vers intestinaux censés causer des gargouillements .

boga; diboga/ maboga (bog+a )- Espèce de danse divinatoire : akamu diboga, il est en transes, en train de prophétiser.


boga;diboga/ maboga (bog+a) Encoches dans le tronc d'un palmier permettant d'y grimper plus facilement.

boju; buboju (-b˜j+u) Cervelle, cerveau.


boji Beau-père, belle-mère, gendre, bru : magena asamapala o mbu babojibandi, panthère ne retourna jamais chez ses beaux-parents. (conte)

boku; diboku Grosse boule : diboku di muru, grosse tête (insulte).


boka (bok+à) 1. Frapper : atsimuboka na kuba, il lui a fiché une bonne raclée. 2. Tuer : pa dwirondi umubokatsyé mubokyétyanu, si vous voulez le tuer, tuez-le donc!3. (fig) Annuler : uboka diwé:la, annuler un marriage, divorcer.

bokisa; (bok+is+à) 1. Provoquer la mort de quelqu'un. 2. Faire souffrir quelqu'un : ubokisamwana na nzala, faire endurer la faim à un enfant. 3. Perdre un être cher : ubokisa mwana, perdre un enfant.

bola (bõl+à) 1. Pourrir, être pourri. 2.Se mouiller, être mouillé.

bolu; (bõl+u) Marécage.


bolulu; (b˜l+il+u) Pourriture, corruption (v. ibotsi).

bola; ubola -bol+à -bol- Ramasser à terre : batsimnau bola kumunu, ils finirent de ramasser les noix.


bolasana; ubolasana (bol+as+an+à) -bol- Se rencontrer, se retrouver (péjoratif= se ramasser l'un l'autre).

bolongu;
dubolongu; mbolongu 1Grosse aubergine ronde ou allongée, blanche, verte ou violette (Solanum macrocarpum, RWS, 154, 15) ; aussi : tsaãri tsimbolongu(v. dusaãri) (v. muneia) (v. dutunga)

bolulu , iboluulu ; biboluulu - Tout instrument servant à ramasser.


bombu dubombu; mbombu (b˜mb+u -bomb) Morve, mucus nasal : uvemfadubombu, souffler la morve, se moucher. (v. ipapa) (v. uvémfa)

bomfi, ibomfi / bibmfi (b˜mf+`i) Infirme, estropié, handicapé, paralytique : ibomfi mkulu, estropié des jambes ; ibomfi myogu, estropié des bras, etc... (v. imbolutu) (v. ibobu)

bomfi (bubomfi)Etat de celui qui est infirme, handicap, infirmité.


bondi; dibondi; mabondi (bõnd+i ) 1. Dépôt qui se forme au fond d'un liquide, surtout du vin de canne (v. muséãngu) et du vin de palme (v. malamu v. mbari). 2. Reste de liquide au fond de la bouteille (la politesse veut qu'on l'offre à l'autre si l'on boit en compagnie d'un supérieur).

bondu;mubondu; mibondu (bõnd+u) Excréments : mubondu tsoli, fiente d'oiseau ; mubondu taba, crottes de moutons.

bondu; dibondu; mabondu ( bõnd+u ).Trace de pieds ou de pattes.

bonduga, ubonduuga, bonduga(bond+ug+à)1. Tomber, faire une chute (d'un arbre, d'un toit etc...) 2.(fam.) Descendre de sa colline au village.


bondusa; ubondusa (bond+us+à) 1. Faire tomber, provoquer une chute.2. Faire descendre, aider quelqu'un à descendre : mwana atsinengila taji : tataruga yimbondusa, l'enfant appela son père: papa, viens me faire descendre!

bong- ubonga (bõng+à) 1. Prendre, saisir quelque chose. 2. Prendre quelqu'un, aller, venir le chercher. 3.Apprendre.


bonga; ibonga, bibonga ( bõng+à ) Tortue (v. isomba).

bongasana, ubongasana (bõng+as+an+à ) 1. Se ressembler. 2. S'unir (un homme et une femme).

bongila; ubongila (b˜ng+il+à -bong-) Commencer : ubongilana muni, à partir d'aujourd'hui, dorénavant (v. ubanduila)


bongu; mubongu ;babongu (bõng+u) Pygmée. Les pygmés sont aussi appelés barimba(région de Mouila) et bagama(région de Mayumba)

bongu; dubongu ; mbongu ( -bong+u -bong-) 1. Le de tissu de raphia (v. dinimba) servant de monnaie d'échange. Plusieurs pièces cousues ensemble formaient un ngombu. Argent, monnaie. Actuellement l'argent se compte par unités de cinq francs CFA (v. do:li).

bonyuk,(bony+u ) 1Nom générique des fourmis. a. Variété de fourmis noires vivant dans les arbres et dont la morsure n'est pas très douloureuse.


bonza; ubonza (bonz+à) Calmer un bébé qui pleure : ...nimbu tsyo bandétsi bebonzili bana, ... les chants avec lesquels les nourrices calment les enfants.

bora; dibora; mabora ( -bor+a) Paire : diboradi bapondu, paire de chaussures ; diboradi basuti, soutien-gorge.


botiga; ubotiga ( bõt+ig+à) Plonger, tremper, quelquechose (v. uputiga) : nima botiga mupalamu yamba mu musayi mu nungu, j'ai trempé la banane dans la sauce, le sel, le piment.

bo(bot+`i) uboti, Etre bon, bien, beau.


boti; (bot+i) diboti1. Bonne chose, bonne action : uvagamutu diboti, faire du bien, rendre service à quelqu'un ; ugabusilamutu diboti, faire du bien à quelqu'un en retour. 2. diboti! merci! ugabusa mutu diboti, remercier quelqu'un, rendre graces à quelqu'un.

botuga
, (bot+ug+à) ubotuuga 1. (d'une chose) S'en aller, se détacher, se laisser enlever ?2. (d'une personne) S'en aller, quitter un endroit :botuga! file ! dégage ! (v. urambuuga) (v. ugusuga)

botula
. ubotula (bot+ul+à) Enlever, arracher : ubotula miãri mi ivaga, arracher les piquets d'une barrière (v. urubuula) (v. utsufula)

botsa ubotsa(b˜l+is+à )1. Faire pourrir. 2. Mouiller.


botsi, ibotsi (b˜l+is+i) Pourriture : ibotsi yi dilolu, une pourriture de papaye, une papaye pourrie.

botsu;
dibotsu; mabotsu (bõts+u) Variété de poisson.

bu ;
Seulement : bu muketu atsiruga, c'est seulement Muketu qui est arrivé.

bu;-bu# -bu Maintenant : tena bubu, jusqu'à maintenant.


bub; dibuba/ mabuba( -bub+à -bub-)1. Araignée. 2. Appétit de la nouvelle accouchée : nyuyévegamugatsi ami akaji na dibubadi busomfi, j'irai donner cela à ma femme pour qu'elle le mange avec l'appétit de la nouvelle accouchée.

buba ; (bub+à -bub) ububa. Appliquer des compresses d'eau chaude, par exemple sur une foulure, fomenter : ububa mutu mamba, faire des compresses à quelqu'un.


bubana, ububana (bub+an+à -bub) 1. (du sol) Etre bossué, inégal. 2. (d'un récipient en métal) Etre bosselé : mulumbu umabubana, le seau est bosselé. (v. ubudama) (v. ubofuga)3.(des jambes) Etre tordues. 4. (d'une personne) Etre maladroit ?

bubiga,
(bub+ig+à ) Mettre de travers, tordre, bossuer, bosseler.

bubu#, ibubu;bibubu (bub+u -bub) . Gorille (Gorilla gorilla).2. tulu ibubu2. batulu ba bibubu, hutte de branchages dont la forme bombée rappelle la poitrine du gorille ; maison dont le toit est à une seule pente ?


budama, ubudama (bud+am+à) 1. S'écrouler, s'écraser, s'enfoncer : ubudama mu mamba,s'enfoncer dans l'eau. 2.être écroulé, écrasé, aplati, enfoncé, cabossé. (v. ubofuga) (v. ububuana).

budiga, Abattre, jeter à terre (un arbre, une case).2. écraser, aplatir, bosseler(une boite métallique?). 3.Tresser rapidement et sans soin.

budi, mubudi (bud+i) MRouleau de tissu : mubudi tsanda. (v. mukundu)

bufu
, (bu+fu)/ Cendres. 2. (familier) Poudre à fusil. (v. fula)

buga,
(bug+à) Boulette de nourriture, bouchée : mubuga agu amasita umina ivisi ava kingu , à la dernière boulette qu'il avala, voilà qu'un os se coinca dans sa gorge. (v. mbugu)

bugama,(bug+am+à) Tomber en avant : (d'un ivrogne) tomber à plat par terre; ubugamava tavula, s'endormir sur la table ; ugamamu unu mamba, se baisser, se mettre à genoux pour boire de l'eau à la rivière.


bugu,(bug+u) Arrière-train (d'un quadrupède ou d'une personne).

buga, ( Ubug+à)Donner des soins à un malade ; ubuga pura, panser une blessure, une plaie.


bugarana, (bug+ar+an+à) Macher, machouiller (vieillard ou bébé qui n'a pas de dents).

bugi,
(bug+i) Tabernanthe iboga (RWS, 89, 5u) : petit arbuste de sous-bois ; les rapures d'écorce et le bois de la racine sont utilisés comme stupéfiant hallucinogène dans les cérémonies d'initiation au Bwiti ; pris en petites quantités cela permet de résister à la fatigue et à la faim.

bugu,
(bug+u) Lieu o l'on fait du vin de palme en brousse.

buguga(bug+ug+à) Perdre un excès de poids.

bugula(bug+ul+à) Enlever un excès de liquide: ubugulamaãmba, enlever le surplus d'eau ; ubugulamaãtsi, enlever un excès d'huile.


bugulu, (bug+ul+ù) dibuguuuulu; mabuguulu;1. Passiflora foetida (RWS, u45, 9), liane herbacée à petites baies jaune vif, sucrées, mangées par les enfants.2.Liane ou ficelle fétiche, sorte de chapelet que l'on attache au pagne.

buji, (buj+i)- Rat de savane.


@buKa; (bùk+à) ubuKa 1. Creuser le bois à la hache, l'herminette, etc... pour récolter certains produits : ubuka paga, récolter de la résine ; ubku k abuji, récolter du miel ; ubuka tsombi, capturer le ver du palmier. 2. ubuka nongu, uvindiga, approfondir le sens d'un proverbe et expliquer comment il s'applique à une situation donnée.

buku ; (bùk) Livre.


buKa (buK+à ) 1. Remuer : ubukava itsiga, remuer au lit, s'agiter en dormant ; uyabuka pwela, ne remues pas tant! ; mwana êbuki pwákela o gáari moji, l'enfant remue beaucoup dans le ventre de sa mère 2. ubuKa na ubela, se tordre de douleur.

buka; -buk- Vielle femme.


buku ibuku; bibuku (-buk+u -buk- )1. Morceau, fragment : bégulabi bosunga gutabula bibuKu bibeji, s'ils te voient, ils te couperont en deux illico 2.ibuku yindagu, pièce d'habitation : akabo ibuku yindagu akabindiga, il choisit une pièce de la maison et la condamna.

buku-ngongu,
mabuku-ngongu ubuka -buk- Palpitations, inquiétude soudaine, pressentiment d'un malheur.

bukuga
, (-buk+ug+à -bui) 1. Se fragmenter, tomber en morceaux, être en morceaux. 2. (d'un légume cuit) Etre tendre : dilanga dîbukugi, le taro est bien cuit.

bukula,
(bui+ul+à) 1. Fragmenter : amabonga dipa...amadi bukula, il prit le pain et le rompit (trad. des évangiles). 2. Faire des éclats de bois en coupant un arbre. 2. Arracher des lambeaux d'un légume avec les dents.

bula, dibula(bula# -bùl+a ) Essoula, Plagiostyles africana, (RWS, 174, 68) . Arbre produisant un exsudat blanc. Les feuilles peuvent servir de poison de pêche. Le tronc permet de fabriquer cuillères, peignes, épingles. L'écorce entre dans la composition de talismans pour atirer le gibier dans les pièges, ou... les candidats au mariage.

bul;
dibulu ; mabulu Ancistrophyllum opacum, drude, palmier grimpant (RWS, ua4, a). Liane : tiges flexibles pour cannes, fauteuils et corbeilles. La sève fournit une eau potable.

bula;
Frapper : ubula mutu mbinda, casser la gueule à quelqu'un. 2. Briser, casser : mwane amabula tsuva, l'enfant a cassé la calebasse ; ubula pinda, décortiquer des arachides ; ubula mabuma, briser les mottes ; ubula ndagu, cambrioler.3. Casser avec les dents : Ngebi pa atsibula mbanga, minu atsitasa, si un enfant casse des noyeaux de noix de palme, c'est qu'il pense avoir de bonnes dents, (proverbe signifiant qu'il faut réfléchir avant d'entreprendre).4. ubula mwiri, élaguer un arbre

bula (bul+a) Supposition d'un malheur arrivé à quelqu'un et censé l'attirer : uyavosa mabula, ne dis pas celà, tu vas attirer un malheur.


buli; (bul+i) dibuli (mot inconnu à Tchibanga ?)1. Foule. (v. mugungi) (v. inombu) (v. iroki) 2.Groupe, parti, société, syndicat. (v. dibundu)

buliga ubuliga (bul+ig+à) 1. (d'un objet) ætre fragile, cassable ; se casser, être cassé : atsibwaga matsuva: tsuva tsyotsu tsimabuliga, il jeta les calebasses et toutes se cassèrent. 2.(d'une personne) S'en aller, filer, "se casser" (fam.): mate:ngu sukabatsibuliga, batsyénagwénda, les revenants filèrent en vitesse, ils s'en allèrent (conte).


dibulu (bul+u )1/ Trou. 1. fosse de chasse (v. dubila)2.Récipient en terre cuite.

bulu( bul+u). Animal (générique, mais surtout employé pour les quadrupèdes) : amabamureãlauboiabibulu, il était chasseur et tuait des animaux.


buma;dibuma(-bùm)- Projectile, caillou, motte de terre : atsibo dibuma atsitinda, il ramassa un projectile et le lanca.

bumi; (bùm+i) Somme d'argent donnée en dédommagement pour un crime ; dommages et intérêts.


bumina;(bùm+in+à) 1. Laisser quelqu'un tranquille : a! mbumini! , ah! laisse-moi tranquille! fiche-moi la paix!2. Céder à quelqu'un dans une contestation : mwaãna! báumina!, enfant! obéis sans discussion!3.Renoncer à quelquechose : ubáuminamasumu, renoncer au péché. 4.ubuminai salu, cesser le travail. (v. udunda)

bumba(
bùmb+à) Paquet fétiche d'un devin, composé d'ingrédients végétaux enveloppés dans des chiffons. (v. ikalulu)

bumbula (bùmb+ul+à -bumb)- Faire fuir une bête en s'approchant .


bumba (ubumba) bumb+à -bumb- 1. Façonner de la glaise pour faire de la poterie. 2. Serrer dans ses bras, enlacer : nguji atsibumba mwana, la mère serra son enfant dans ses bras.
bumbana
(bumb+an+à )- S'empoigner à bras le corps.

bumbasana (bumb+as+an+à) -bumb- 1. Se donner l'accolade, s'embrasser. 2. S'empoigner à bras le corps, se battre. (v. ugumbasana)

bumbatana(bumb+at+an+à ) Ne pas arriver à saisir dans ses bras quelque chose de trop volumineux et trop lourd : nzi bumbatana ponzi, j'essayai désespérément de saisir la hotte.

bumbiga;ubumbuiga Façonner : ubumbigadiga, faconner de la terre glaise.



@bumbitsi (bumb+its+`i) Potière (ce sont les femmes qui pratiquent la poterie) : aussi: mubumbitsi diga/ babumbitsi ba diga. (v. diga)

bumbu
-dibumbu ; mabumbu (bumb+u) -bumb- Dépotoir, tas d'ordures, "fumier. (v. biriri) : butáambabu dibuãmbu, compost.

@bumfuga( bumf+ug+à ) être cuit à point, tendre : mbala ji bumfuga, une igname cuite à point.

buna - ubuuna ( bun+à) Se battre, se bagarrer avec violence : atsibunana bambatsi, il s'est bagarré avec des copains.


bundigila -bund+ig+il+à -bund- Calomnier : ubáundigilamuãtu dyambu, tenir des propos calomnieux sur le compte de quelqu'un.

bundini 1.mubundini u (bund+an+i ) En commun : usalamubáundini, faire un travail en commun (v. dibundu) (v. konga)(v. ukumba)


bundu; dibundu; mabundu (bund+u) Grosse grenouille poilue avec de gros yeux à fleur de tête (v. dumbata) (v. mulanza)

bundu dibundu;mabundu -bund- Groupe, société, compagnie, assemblée, église, etc... : usalamu dibundu, faire un travail en commun. (v. mubáundini) (v. iáonga) (v. ui$umba)

bunda ébaucher, commencer à donner une forme à un objet : ubunda pônzi, commencer à fabriquer une hotte.


bundama (bund+am+à) être couché, se coucher. (v. usilama)

bundigaCoucher à terre (une personne ou un animal). (v. usiliga)


bunduga(bund+ug+à) être à terme (d'une grossesse) : dimi dimabunduuga, la grossesse est à terme.

bunga
(bung+à) Abîmer, détériorer. (v. mungu)

bunga (bung+à )Se tourner et se retourner au lit, s'agiter.

@bunga -bung+à -bung- Miel de mélipones ? (v. buji)


bunga- dibunga, Manie de tout abîmer, vandalisme.

bunga ( -bung+à) 1. Couvercle. (v. idibutsu) 1.Queue d'oiseau, de volaille. 2. Crosse de fusil .

bungan (bung+an+à) S'abîmer, se détériorer, périr ; être abîmé : bigáuji bimabungana, la nourriture est gatée.


bungalana (bung+al+an+à ) Se rouler par terre, surtout de douleur. (v. ubingaluana)

bungu ibungu yi matengu : lieu où séjournent les ancêtres du clan (v. bagulu) et dont ils reviennent parfois. (v. ditengu)


bungasana (bung+as+an+à) -bung- 1. Se rouler par terre. (v. ubingaluana) 2. Faire rouler, rouler quelquechose : amabungasanadimáani, il fit rouler la pierre.

bungili
(bung+il+i) Boule (v. ibingili), morceau de forme arrondie : dibungili ditsavu, morceau de savon.

bungu (bung+u) Fossé, caniveau, rigole. (v. musiãluulu)


bungu-bung- Débarcadère (v. disáabu) : ubegabwatu va dibungu, amener une pirogue au débarcadère.

bunguga (bung+ug+à )-bung- 1. Grandir (d'un enfant). 2. Grandir, passer son enfance à un endroit. (v. ubanguuga)


bungula(bung+ul+à) lever des enfants ou des animaux. (v. ubunguuga)

bungulu;dubunguulu; mbunguulu ?(bung+ul+u) Porte en écorce. (v. yabutsu)


bunza; ubunza 15 BB -bung+is+à ? -bunz- Interrompre : ubunzamwendu, faire échouer le départ ; ubunzamutu uvosa, couper la parole à quelqu'un, l'empêcher de parler.

bunzi; (bunz+`i) Foulard de tête de couleur noire porté par les femmes. (v. mubunzini)


bunzini; mubunzini; mibunzini 1. Alchornea cordifolia (RWS,190,u), arbuste de savane poussant en rideau le long des rivières. Les feuilles se couvrent de pucerons rouges. L'écorce et les feuilles fournissent une teinture noire pur tissus et poteries. Grappes de coques rouges très décoratives.2. / Foulard de tête de couleur noire porté par les femmes. (v. mub$unzi)
bura; (bur+à) 1. (d'une femme) Enfanter, accoucher, mettre au monde : amaburamavasa, elle a mis au monde des jumeaux. 2. (de la femelle d'un animal) Mettre bas. 3. (d'un végétal) Produire. 4. (d'un agent quelconque) Produire, causer : magénajáa etuburi bingulu byoãtsu vava, panthère, c'est lui qui nous cause tous ces méfaits ici (conte).

bura(
bur+a) 1. Capacité de concevoir : utabula mugétu mabura, rendre une femme stérile (par magie).2. Descendance (correspond sans doute au lignage si l'ancêtre est réel et au sous-clan s'il est plus ou moins mythique) : fumu dibura/ fumu tsi mabura, chef de lignage (frère de la femme ancêtre du clan ou du sous-clan matrilinéaire). (v. ifumba) (v. ibandu)

burama
(bur+am+à)S'accroupir ; être accroupi. (v. usotuama) : mugetu aburama(?) mu

usagula
, la femme est accroupie pour désherber.

burisa;
(bur+is+à) Assister une femme en couches : ani oburisa maãma?, qui aidera maman à accoucher ?

@buritsi
muburuitsi ; baburuitsi (bur+its+`i) Sage-femme.

bur;
iburu ; biburu1/ Toute personne appartenant au même clan matrilinéaire. (v. ibandu) (v. ifumba) : dirina marina akagwe o mbu biburu byáandi, elle s'enfuit donc et se réfugia dans sa famille. 2. Parent en général.

buru
(buru) duburu Naissance.

buru, Lien de parenté biologique et/ou clanique.


burulu, Naître à un certain endroit : nimaburulu o Masanga, je suis né à Tchibanga.

burumuga (bur+am+ug+à) Sursauter. (v. uparumuga) (v. usutu) (v. utsagumuga)

burumusa; uburumusa 15 HB-bur+am+us+à -bur- Faire sursauter quelqu'un. (v. uparumusa) (v. utsagumusa) (v. usutusu)


burunu(bur+an+u) uburunu na... être parent avec..., appartenir au même clan.

busa( bus+à ) 1/ Refuser, répondre négativement à une demande : maãma, mé nzibusa: ngonangamavana, maman, moi je refuse, je ne monterai pas là-dessus. #a/ Se refuser quelquechose, s'abstenir.


busasana(bus+as+an+à) ue refuser quelquechose l'un à l'autre : tumarondasanakala, kabogu tugobusasanamambu né dimôsi, nous nous aimons depuis longtemps, donc nous ne devons rien nous refuser l'un à l'autre.

bus;
mubusi ?? -bus- Femme féconde, qui a une nombreuse famille. (v. ing$uma) : mwîãri mubusi, arbre qui produit.

Busi (ibusi / bibusi )- Sœur.


butiga (but+ig+a)- Fibres de noix de palmes séchées au fumoir servant à allumer le feu.

Butu (dibutu / mabutu 5) Vagin.


butumuga. ubutumuga (but+am+ug+à)1. Sortir en bouillonnant (fumée, odeur) : nzumbili jîbutumugi pwela, la fumée sort à gros bouillons. 2. ubutumugaiabu, fumer de colère.

bwaga
(ubwaga) -bwag+à -bwag- 1/ Jeter, lancer un objet : ubwaga dimani mu mamba, jeter une pierre dans l'eau. (v. utinda) (v. uvera) 2. (fig.) ubwaga misu, jeter les yeux ; ukébwaga: se jeter, s'élancer : atsibwagao dulombili, il se précipita dehors. 3. Rejeter, abandonner, répudier quelqu'un : né ukalébwaga mugatsi u tega ulelabati nana mugetu agu mubeji oguvagila, avant de répudier ta première femme regarde donc comment la deuxième se comportera envers toi. 4. ubwaga mfumbi, enterrer un cadavre (expression remontant sans doute à une époque ou l'on abandonnait les cadavres en brousse. 5. ubwaga nongu, dire un proverbe, illustrer par une parabole.

bwagana
(bwag+an+à) Aller pleurer avec la famille d'un défunt enterré pendant que l'on était absent : cf. cantique : nyubwaganana ngujinyambi.

bwagasana (-bwag+as+an+à )- Se jeter mutuellement des objets.


bwagila (bwag+il+à -bwag) 1. Jeter un objet à quelqu'un. 2. jeter des paroles : ubwagilabatu noãngu, citer un proverbe, raconter une parabole. (fig.) ubwa:lamoãndi, en trop (lit. à jeter aux chiens) : muge:tu akanumba; ubweji ubwalamondi, la fille étaitjeune; elle avait de la beauté à revendre.

bwag;
ibwagu ; bibwagu(bwag+u) Objet bon à être jeté, rebut.

bwakama
bwàk+am+à -bwai- Trotter en tous sens comme un chien, vagabonder.

bwaku;
dubwaku 11 BB?-bwàk+u-bwai- dubwaku du mutu = insulte

bwala;
(v. ubwaguila)

bwamuga
; ubwamuuga (bwam+ug+à) Crier de peur.

bwanga;ubwaãnga 15 HH -bwang+à -bwang- Tisser.

bwangitsi; mubwanguitsi / babwanguitsi (-bwang+its+`i) Tisserand.


bwedi; dibwedi di mwana, un bel enfant à tous points de vue.

bweji; ubwéji 15 HH - bwéj+“ -bwej- 1/ ætre bien, bon, beau, agréable. #a/ uláabaubwéji, uguãlu ubweji, être content, heureux. #u/ bwéji..., afin que...?


bwejisa; ubwejuisa (bwéj+is+à) 1.Rendre beau, bon, bien, agréable ; améliorer, embellir.

bwela ubwela (bwèg+il+à ) 1. Refaire, faire une fois de plus. 2. Ajouter quelquechose.



bweli; bweli BH -bwel- Après-midi : ikabwáeli !, à cet après-midi !

bwesa; Faire quelque chose à nouveau : atsibwesa usunduga, il descendit une nouvelle fois.1. Ajouter.

bwesulila; ubwesulila ; Rajouter sans cesse. (v. ubwesa)


bwila; ubwila (bw`il+à -bwil- ubwila mãmba: se laver avec de l'eau à la rivière ou sous la douche : ayérasunu banumba ubwilabebwili mamba, il rencontra des jeunes filles qui se lavaient à la rivière ; twendi o ubwilao dyáanga, allons nous laver au marigot.
bwilisa; ubwilisa ( bw`il+is+à)-bwil- ubwilisamwaãna, baigner un enfant. (v. ubwila)

bwitsa; ubwitsa ( bwits) (v. ubwilisa)

byala; (byal+à ) Accéder à une dignité, être nommé, élu, promu, sacré, ordonné.


byalile: ubyaluila Hériter : atsibyalile disyaladi katsi andi, il a recueilli l'héritage de son oncle maternel ; ubyalila mukwili, hériter d'une veuve.

byatse : Promouvoir quelqu'un à une dignité, choisir, élire, nommer, sacrer, ordonner (aussi : ubyatsuisa?)

byatsu:(dubyatsu) - Promotion, nomination, consécration.

byengisa: Tourmenter, malmener, faire pleurer quelqu'un .


byoge: ubyoge roter.

byogu;
ibyogu; bibyogu

Bybyog- rot, éructation (v. ubyoge) : uvaga ibyogu, roter

lISTE DES MOTS QUI COMMENCE PAR A

a- préfixé aux pronoms verbaux, forme les démonstratifs rapprochés: ex : dimañi a-di, pierre celle-ci; ma-ta a-ma, fusils ceux-ci.

a- préfixé aux pronoms verbaux suffixés de na forme les démonstratifs éloignés, ex: dimani a- di-na, pierre celle-là.

a- préfixé aux pronoms personnels des différentes personnes, mi moi, u toi, ndi lui, forme les pronoms possessifs singulier; ex: di-baga diami, couteau le mien.

a- pronom pers. sujet de la 3e personne du sing.; Il s'emploie dans la plus part des temps passés; ex Ma-pangou a ma daga, Mapangou a dérobé.

a- copule de l'attribut déterminé ex; tadji Buka ,a-dibaba. Père de Bouka , c'est le begue.

a- dans a-ñi, pl. ba-ñi. interrogatif personnel,qui, lequel, lesquels ne s'emploient qu'en tête de laproposition , et est toujours suivi du pronom personnel subjectif; ex : bañi ba tsi kota? quels sont ceux qui sont entrés?A-ñi a tsi pugu mamba? qui a versé l'eau?

a- dans a-tsye adverbe de manière interrogatif ; comment? On trouve aussi a-tsyeñi?

a- dans a-veñi ou a-ve? Adverbe de lieu interr. : ou?

a- dans a-uñi? adv. interr: par où?

Il faut sauver la Reine Bajag?

Autrefois le clan Imondou représentait l'institution royale, avec l’arrivée des blancs au 20 siècle, ils ont détruit notre institution sociale en nommant leurs propres chefs, détruisant nos villages avec leurs politiques de regroupements... Si les Blancs sont fiers de leurs reines nous ne sommes pas fiers de nos reines, pourtant elles existent mais il faut les trouver?

Dans quelle famille Imondou se trouve la reine et la princesse Bajag?

Envoyez moi les photos de la reine et de la princesse.....


Faut il procéder à un cours basé sur la sagesse, l’érudition et la beauté pour élire notre reine?


IL FAUT SAUVER LA REINE ET LA PRINCESSE..

J'attends vos suggestions, et l'histoire de ce clan...

Voici mon adresse émail: mujabitsi@hotmail.com.

Dossier du mois de MAI : Le textile.

Ma mission relancer le textile gabonais disparu la tache sera difficile, voir longue mais pas impossible..Les autres ivoiriens, beninois, ghannenens sont fiers d'avoir leurs tissus pourquoi pas nous? Pour cela il faut qu'on reconstitue d'abord les motifs ....puis les matières. Dytu di dinimb, palme de raphia pagnes. Quelques motifs d'autrefois..

Les différentes sortes de pagnes

Il y a le mugagu Sorte de pagne. (v. mudike) et lekatu: Ficus pagnes, Ficus thonningi (RWS, 298, 16). Arbre très répandu : les racines adventives forment de nouveaux pieds ce qui crée un bosquet ; l'écorce battue fournissait des pagnes. Il y aussi l'ibari: Petit pagne passé entre les jambes et retenu par une ceinture : ake sundile upisule ibari yandi, komi Sac-filet en raphia ou en coton porté sous le bras en bandoulière surtout par les devins guérisseurs mais aussi par les hommes en déplacement : bakewendange na mwa misungu mu bakomi tsyogu, ils marchaient avec des morceaux de canne sucre dans leurs sacs. Porte-feuille. dubongu Le de tissu de raphia (v. dinimbe) servant de monnaie d’échange. Plusieurs les cousus ensemble formaient un ndengi. 2/ Argent, monnaie. Actuellement l'argent se compte par unités de cinq francs CFA (v. doli). On appelle le rouleau de tissu : mubudi tsande. (v. mukundu). On utilisait aussi la plante difubu Pandanus candelabrum (RWS, 342, 1). plante arborescente de terrain humide. Le tronc cylindrique est soutenu par des racines adventives. Les branches en candélabre lui donnent un silhouette bizarre. Le bois evidé sert confectionner des pièges machoirons posés sur le fond. Les feuilles longues, dentées et épineuses, une fois séchées, entières ou débitées en laniŹres, servent faire des nattes et des sacs. 2/ Ananas (dilang2 difubu) cause de la ressemblance des feuilles des deux plantes et de leurs usages textiles. (v. dufubu) 3/ Ourlet d'un vêtement. Le mukondu ,Cotonnier (Gossypium barbadense, RWS, 273, 2). On en cultivait quelques pieds dans les villages. Le coton était filé pour fabriquer des sacs-filets de voyage. (v. komi).

Les motifs Géométriques

Exemples des motifs des nattes vili
En langue Vili, veut dire, "le mur ". On dit qu'il symbolise les murs d'une maison villageoise.

"Bibaka"

Grâce au profondeur donné par ses formes géométriques, ce motif s'appelle "le nid du pigeon".

"Ijoisimabemba"

La complexité de ce motif nécessite qu'on le tisse exclusivement la journée. Kulemoine veut dire, littéralement, "tisse-moi la journée".

"Kulemoine"

Les bandes diagonaux au bord de cette natte symbolise des côtes, et les quatre formes diamantées à chaque côté sont les yeux de ce "serpente de deux têtes".

"Tchinyenjile"

Les petites formes diamantées sont répétées par les diamantes plus grandes qui les entourent. Les petits diamantes représentent des coquillages, donnant ce motif son nom.

"Masefi"

Les triangles divergentes sur cette natte représentent un enfant têtu. En Vili, "Lilembe" veut dire "l'enfant de tête dure".

"Lilembe"

A l'époque coloniale, les européens sont venus avec de nouveaux pagnes, comprenant le "plaid" depuis Grande Bretagne. Cette natte est une réflexion des nouvelles modes apportées par les explorateurs, les marchantes, et les missionnaires. Suali veut dire "pagne" en langue vili. La natte montrée ici est rendue encore plus complexe par l'inclusion d'un deuxième motif, "Masefi".

"Suali"

Les motifs punu

Les motifs punu qui ressortent des paniers du villages, des portes en bois scultpés, des vases et dessins décoratifs. Le losange c'est le symbole qui revient frequemment dans les gravures punu, symbolisant les quatre points cardinaux, et les 9 autres petits diamonds representent les neufs principaux tribus punu. Lignes ondulées: le fleuve. Le crocodile: symbole sacré du mwuiri.

Fabrication des tissus..

Les textiles punu Avant l’arrivée des blanc les punu ignoraient les pagnes et se vêtaient d'un espèce de tissu obtenu a partir des écorces battues et traitées d'un arbre appelé Katu et d'un tissu de raphia Ngombu car ils étaient d'habiles artisans, les fibres étaient tirées d'une plante de la famille appelée Dyinimba et séchées aux soleil puis les tisserands les passaient au métiers à tisser vertical et de construction compliqué. Pour l'obtention des étoffes multicolores, les tisserands teintaient les fibres avant de les tisser. la couleur noire s'obtenait en faisant bouillir dans une grande marmite des espèces d'un cailloux noir vifs appelés Magogu que l'on ajoutait au fruit, feuilles et écorce d'un arbuste mumbucini alchorena cordifollia Mull. Arg.) auxquelles il fallait aussi adjoindre les écorces de noisetiers : mugumunu ( coulus edullis baill) le tout était pilé, mélangé à l'huile de palme et mis à bouillir dans une marmitte d'eau aux trois quart. Lorsque les fibres ont pris de la couleur on apportait la marmite et son contenu à la rivière. Là bas on procédait au lavage des fibres en frottant avec de la terre glaise avant de les rincer a grandes eaux. Enfin ils étaient mis à sécher au soleil avant de les tisser. La couleur rouge pour autant demandait moins d'effort de travail car elle était entretenue à partir des fruits de l'arbuste dénommé ngunci-bamba (bixa-orellena L.) des noix de palmes mures crues et parfois un morceau de l'arbre de couleur rouge sang: isugu. le tout mis dans la marmite et bouillie l’opération de nettoyage était toujours la même sauf qu'on passait directement au rinçage sans enduire les fibres de terre glaise au préalable. les tisserands passaient ensuite au tissage. La pièce d’étoffe tissée: dibongu; et l’assemblage de plusieurs d'entre elles donnaient ce qu'on appelait ngombu ; ndengi ou encore massieli. Pour arriver à ce stade l’opération duraient durant plusieurs jours. Les efforts ainsi produites servaient à la fabrication des vêtements du village ou a être échangées avec celles ethnies voisines. Chaque localités se distinguait par le choix des couleurs et des motifs que par la qualité. Et grâce aux rechanges inter et intra-ethnique, le savoir faire passait ainsi d'une ethnie à une autre de nos jours , le mode vestimentaire à bien changé , les quelques ndengi datant d'un siècle sont jalousement conservé.

Philosophons un peu!

On a étudié Mozart mais on a jamais étudié notre propre musique, quelle valeur esthétique a -t- elle? Quelle message porte-t-elle? A quand une chaire de musique Africaine dans nos universités?


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