LES ENFANTS DE BWANGA
Tchibanga
Location details; MIDOUMA, KABUNZAMBI
Population / social group ;Punu
Ethnographic context _koghu_ = conte chanté
Citation par la conteuse des enfants de Bwanga• Vernacular name
Interpretres 1 Voix solo femme Dombi Motsotsi.
L’ÉPOPÉE DU MUMBWANG
Mubwanga raconte l'histoire d'un héros extraordinaire, héros éponyme allant à la recherche de sa sœur Maroundou ma de Nzambi, mariée à Dybourou Kasse le monstre. Après une longue pérégrination à la quête de sa sœur, après des combats dont il sort toujours victorieux. Mubwanga ramène sa sœur au village à la grande joie de ses parents. Le texte relate de manière implicite les rapports interhumains et le fondement de la matrilinéarité chez les Punu du Sud du Gabon.
Kwenzi Mickala a su rendre dans une langue simple l'oralisation du texte originel en reformulant de manière habile dans sa traduction la mise en scène du performeur de la parole, les chants, les répétitions, l'action dialoguée et les répons traditionnels.
Pierre Monsard Siégu sur le
Mubwanga, de Jérôme Kwenzi Mickala,
Le mythe de Ma-Bwang ou l'origine des pleureuses chez les Punu
Au temps où les hommes conversaient encore avec les animaux, vivait une femme appelée Bwang-bu-Dibedji.
Elle avait perdu tous les membres de sa famille et n'avait jamais mené une grossesse à terme.
Un jour elle rencontra un mubum(revenant) avec qui elle eut un fils. Malheureusement le père mourut ( de nouveau) avant la naissance de l'enfant.
Ma-Bwang mit au monde un garçon qu'elle nomma Mbiku, et remercia Nzambi en ces termes :
"Diboti di neni Fumu Nzambi"
Un soir elle fit un rêve dans lequel elle se disputait l'enfant avec son défunt mari. Le jour suivant l'enfant mourut subitement.
Eplorée, inconsolable, Ma-BWANG pleura toutes les larmes de son corps, tentant par ses vibrations d'entrer en contact avec Nzambi ( a ma kol ngongu), l'implorant de ramener sur terre l'esprit de son fils. Mais elle n'eut que le silence comme réponse.
Elle vibra dans la forêt, dans la savane, sur les collines, le long des cours d'eau, implorant la mère universelle et tous les autres êtres de l'univers pour trouver le chemin de l'eau delà. Mais elle n'eut que le silence comme réponse.
Elle retourna sur la tombe de son fils pour vibrer jours et nuits avec les esprits.
Elle fut retrouvée le corps raide et froid sur la tombe de son fils.
Depuis ce jour, en souvenir de Ma-Bwang, les pleureuses initiées vibrent lors des décés.
Elles accompagnent ceux qui vont rejoindre les ancêtres par le biais de la vibration sacrée ( ngongu). A travers leurs pleurs chantés elles continuent ainsi à parler à l'esprit et à Nzambi.
source:Agnassa
Le mythe d'IBOBOULOU
IBOBOLU est une créature mythique et légendaire mi homme mi animal qui a existé. La tradition Punu enseigne que IBOBOLU fait partie des bêtes terrestres que NIAMBI créa lors de la transition, du passage de l'animal à l'homme. Mais, terrorisant les autres créatures par son caractère carnassier, NIAMBI lui infligea une malédiction; il devint alors le plus laid de toutes les créatures avec des pieds dont orteils regardent derrière et les talons devant....Aussi dit-on que sa voix était le présage d'un malheur qui s'abattrait dans le village, et c'est à ce titre que nos grands parents parlaient de IBOBOLU dans les contes et légendes pour faire peur aux enfants dans le but de mieux les éduquer ou de mieux les amener à exécuter un ordre.... Sont également de l'ordre mythique et légendaire lors de la transition, les créatures suivantes : NGABOLULU, MUBULETONGU et le très célèbre PUANGPUGNI...... Les vieux disent que ces créatures ont bien existé avant l'arrivée du premier homme sur terre.....
Kwenzi Mickala a su rendre dans une langue simple l'oralisation du texte originel en reformulant de manière habile dans sa traduction la mise en scène du performeur de la parole, les chants, les répétitions, l'action dialoguée et les répons traditionnels.
Pierre Monsard Siégu sur le
Mubwanga, de Jérôme Kwenzi Mickala,
le mythe de l'origine des pleureuses
Au temps où les hommes conversaient encore avec les animaux, vivait une femme appelée Bwang-bu-Dibedji.
Elle avait perdu tous les membres de sa famille et n'avait jamais mené une grossesse à terme.
Un jour elle rencontra un mubum(revenant) avec qui elle eut un fils. Malheureusement le père mourut ( de nouveau) avant la naissance de l'enfant.
Ma-Bwang mit au monde un garçon qu'elle nomma Mbiku, et remercia Nzambi en ces termes :
"Diboti di neni Fumu Nzambi"
Un soir elle fit un rêve dans lequel elle se disputait l'enfant avec son défunt mari. Le jour suivant l'enfant mourut subitement.
Eplorée, inconsolable, Ma-BWANG pleura toutes les larmes de son corps, tentant par ses vibrations d'entrer en contact avec Nzambi ( a ma kol ngongu), l'implorant de ramener sur terre l'esprit de son fils. Mais elle n'eut que le silence comme réponse.
Elle vibra dans la forêt, dans la savane, sur les collines, le long des cours d'eau, implorant la mère universelle et tous les autres êtres de l'univers pour trouver le chemin de l'eau delà. Mais elle n'eut que le silence comme réponse.
Elle retourna sur la tombe de son fils pour vibrer jours et nuits avec les esprits.
Elle fut retrouvée le corps raide et froid sur la tombe de son fils.
Depuis ce jour, en souvenir de Ma-Bwang, les pleureuses initiées vibrent lors des décés.
Elles accompagnent ceux qui vont rejoindre les ancêtres par le biais de la vibration sacrée ( ngongu). A travers leurs pleurs chantés elles continuent ainsi à parler à l'esprit et à Nzambi.
source:Agnassa
Le mythe d'IBOBOULOU
C`est vraiment un site éducatif et instructif et nous vous vous sollicitons car avec des citoyens tels que vous nous voyons que le GABON n`a rien à envier
ReplyDeleteMerci pour votre bonne information. Sur ce je vais donner le nom mumbwang à ma marque de Street wear.
ReplyDeletemerci pour tous c'est sont es meilleurs mythes du monde
ReplyDeleteVraiment vous êtes 😭 tellement extraordinaire
ReplyDeleteÇa me réjouis vraiment de lire ces histoires car j'entendais souvent mes défunts(es)grand pères et grandes mères en parler et c'est ça nous effrayait
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