Jul 30, 2022

Sujets

 

 Dans un pays qui n'a pas atteint son auto-suffisance alimentaire, il serait bon d'axer les sujets sur l'agriculture, c'est juste mon avis. 


 Jean Divounguy : Voici mon sujet de philosophie ; La quadrature du losange dans le masque punu , solutions mathématiques ou philosophales? Diom nénu! 

 Jean Divounguy :Un autre sujet: Le language mathematique dans la poterie au Gabon. 

 Jean Divounguy: Sujet mathématiques: Le rôle du nzanga et du Ngomfi dans l’évolution de la musique gabonaise?Diom nénu! 

 Rodrigue Kaba Sujet de philosophie : "Existe-t-il un art de l'injure au Gabon ?" 

 Alain Roger Moussavou Sujet de biologie : L'importance de la phytothérapie gabonaise face à la médecine antiâge? 

 Jean Divounguy: Philosophie africaine et ordre social dans le cas du mumbwanga. 

 Alain Roger Moussavou: L'impact de la philosophie des rites et traditions sur le développement de la société 

 Alain Roger Moussavou: Comment promouvoir et sauvegarder l'héritage de nos ancêtres face au phénomène de la mondialisation?

 Jean Divounguy: L'aujourd'hui de l'éthique sexuelle traditionnelle chez les peuples bantu. 

 Jean Divounguy: Le transfert de la technologie dans les pays en développement: le secteur agro-alimentaire au Gabon. 

 Jean Divounguy: Le langage poétique dans les lyriques du Ngongo de Mabik ma Kombil. 

 Alain Roger Moussavou: La problématique d'une langue nationale face à la montée des mariages mixtes. Alain Roger Moussavou: Brassage interethnique et développement agricole

 Alain Roger Moussavou: La symbolique du masque Mukudji dans la tradition Punu. 

 Alain Roger Moussavou: Les relations séculaires entre pygmés et Punu lors de la migration 

 Alain Roger Moussavou: Les interdits sexuels et le développement de la personnalité chez les Punu. Alain Roger Moussavou: Sorcellerie et vampire : mythes ou réalité? 

 Jean Divounguy:Le "je" -la personne- dans la relation clanique du bukulu punu vu à la lumière du "je" de la relation "je-tu" . 

Maï Maguéna :NMR!! Muetse Dinong NiMafu N'orèk! Muetse Dinong Question de philo : "Tsié bé palili ô dikolu? Décrire et analyser les différentes étapes ainsi que les raisons)

 Alain Roger Moussavou: Sujet de philosophie : Tsiè baghulu ba ma valangue mu ghu kitule Diténgu di wu sole no wangue? 

 Cyr Aubin Joël Ndembi mbantsi buali kokolu! dundanu NMNR!!! l'aventure mystérieuse vo tsiè!

 Alain Roger Moussavou Mupunu, Muyame na Diténgu : agnia ma rèl u pal va dimbu? Muetse Dinong Kiakiakiakiakia,

 Cyr Aubin Joël Ndembi, uvole mbantsi na kédi Ta!

 Mavioga Franck : Tous les sujets de philosophie doivent être en relation avec les programmes en vigueur au Gabon et du niveau Terminale. Par exemple, doit-on penser la tradition comme un frein au développement? Ou encore, la dot est-elle une catégorie culturelle?

 Cyr Thierry Koumba Thème en sociologie: Les méfaits du comportement du Ditengu en milieu urbain. Muetse Dinong NMNR, Cyr Thierry Koumba , mamoooooooooo Cyr Thierry Koumba matengu ma pungu na mandzi!!! 

 Rodrigue Kaba Sujet de philosophie : "Une démocratie ou une forme apparentée a-t-elle été pensée dans nos coutumes gabonaises" ?

 Cyr Thierry Koumba: L'industrie aéronautique mystique du sud Gabon: cas particulier de Moabi et Ndéndé.

 Mavioga Franck Philosophie: chez les Punu, le pouvoir appartient-il au peuple ou aux ainés? Ou encore: le pouvoir procède-t-il du sacré? 

Programme scolaire Bantu

- CP: Apprendre à compter en yipunu de 1 à 100. 

 A l'origine la Philosophie est logocentrique, se donnant sous le mode de la raison dialogique. Socrate, le père de la Philosophie occidentale, n'a laissé aucun texte philosophique. Pourtant il en a tant inspirés!!! Mais à l'école, peut-on enseigner la philosophie sans s'appuyer sur des textes philosophiques? C'est le problème que posent certains praticiens et didacticiens de la Philosophie. Au Gabon, un corpus scripturaire est entrain d’être constitué progressivement pour supporter la volonté de contextualiser l'enseignement de la discipline qui se traduit par l'inscription aux programmes des notions telles que la sorcellerie, le fétiche, la magie, la coutume, la tradition... Bien entendu cette contextualisation est toujours à situer dans l'ouverture à l'universel qui caractérise la Philosophie. Dans cet esprit, un corpus philosophique exclusivement Punu apparait comme une clôture, une caverne d'où ne peut sortir qu'une piètre ethnophilosophie. 
Le nom des oiseaux en yipunu. 

 -Du CP au CM2 : Mémorisation du vocabulaire en yipunu. 

 -CE1: L'histoire du roi Mueli Biale et non de Louis XIV. 

-CM2: Poésie sur Sur le sentier du valeureux guerrier Mavurulu alias Nyonde Makite: 

 -CM1: Je suis fils de Muvang Pinz, Poésie de Moundjegou Magangue Dungandzi: Poésie de Moundjegou Magangue 

-CP: Apprendre à compter de 1 à 1000 en Yipunu. Berceuse d'Annie flore, Addition, soustraction, multiplication, comparaison des nombres, Geometrie de formes: polygones, 2d formes, 3d formes, formes combinés. Autour des contes de Nza Mateki. 

- CE1: Apprendre à compter de 1 à 1000 en yipunu. La conjugaison punu dans la poesie de Mavurulu, addition, substraction, la place des valeurs,opérations, fractions, les nombres décimaux, la place des valeurs décimaux, regles des motifs, forme 2d et 3d géometrie, l'histoire de MUELI-MILENZI. 

-CE1: Les noms, addition, substraction, la place des valeurs,opérations, fractions, les nombres décimaux, la place des valeurs décimaux, les règles des motifs dans une natte punu, forme 2d et 3d géometrie, l'histoire de NZAMBE-BIALE du clan NDINGUI . 

CE2: Apprendre à compter de 1 à 5000 en yipunu.

 -CM1: Apprendre à compter de 1 à 10 000 en yipunu. L'histoire de MULUNGUI MUTU-MALONGU du clan BUDJALA. 


-CM2: culture générale :l'histoire de Nyonda Makita.
 HISTOIRE DES PUNU Dungandzi

- CM2: Apprendre à compter de 1 à 15 000 en yipunu.Les planètes et leurs mouvements. Etude de textes I'épopé du Mumbwanga. Vocabulaire mots en yipunu. 

 CM2 math :La superficie et le volume, les nombres, la place et la valeur des opérations,les concepts des fractions,le concept des opérations la soustraction et les concepts décimaux; coordonner, Opérations avec fractions, mesures; La multiplication et la division décimale, la Multiplication des nombres mixtes; Géométrie; graphiques, et calcul des coordonnés. 

Livres: Quelques auteurs:
- Divassa Nyama Jean, né le 01-06-1962 à Moabi Oncle Mâ (Roman) la Pensée Universelle, 1988, 160 p. La Vocation de Dignité Editions Ndzé Libreville, 1997, 219 p. 
-Le Nganga Blanc (nouvelle : 2001) in ‘Je suis vraiment de bonne foi’ Éd. Ndzé Le Bruit de l’Héritage (roman), Éd. Ndzé, Bertoua, 2001, ISBN 2911464117, 272 p
- MOUSSIROU MOUYAMA (Auguste), Parole de vivant, Paris, L’Harmattan, Coll. « Encres noires », 1992, 119 p. 
-Kassa Mihindou Bonaventure, né le 14 juillet 1950 à Mouila Tonda (Publication radiophonique) Sensitives, les vers de la terre, (poèmes) Edilivre, 2007, 88 p. Mamboungou 
-Kassa Muira Romain, Les Contes bapunu 1988 Ma vie d’Administrateur Public KOMBILA Jannys Encre noire et plume blanche, (poésie) Edilivre, 2010, ISBN 9782812135477, 106 pages La grande palabre, (théâtre) Edilivre, 2010, ISBN 9782812134715, 56 pages Kombila Jean Pierre, né le 26 août 1954 à Mouila Le Constitutionnalisme au Gabon (Libreville ; Presses Universitaires du Gabon, 1995 ; 
-Les Obligations Professionnelles des Fonctionnaires et leur Effectivité en Droit Administratif Gabonais (Presses Universitaires du Gabon, Libreville 1995)
-Koumba-Koumba Rufin, né en 1943 à Moabi Poèmes choisis in Lettres Gabonaises, I.P.N. Libreville, 1975 KOUMBA Emilie Sally de mes rêves, Africa Éd. Dakar, 1992 
-KWENZI-MIKALA J.T. Contes du Gabon, 198114 Parémies d’Afrique centrale, Éd. Raponda-Walker, Libreville, 1996, ISBN 2-9510473-2-0, 62 p. Mumbwanga, Récit épique, Éd. Raponda-Walker, Libreville, 1998, ISBN 2-9510473-1-2, 212 p. 
-Les  noms de personnes chez les Bantu du Gabon, L’Harmattan, 2008, ISBN 978- 2-296-05073-0, 140 p. Mabika Mouyama, Stratégie du Redéploiement de l’Economie Gabonaise (1994 ?) 
-Mabik-Ma-Kombil, né le 15-01-1966 à Mouila Ni vosi Yipunu (Je parle l’Ipunu), 1995 Parlons Yipunu L’Harmattan, 2001, ISBN 2-7475-1544-3, 210 p Ngongo des initiés en hommage aux pleureuses du Gabon, (étude) L’Harmattan, Paris, 2003, 216 p 
-MAGANG-MA-MBUJU WISI et MBOUMB BWAS Floren tMagang-Ma-Mbuju Wisi et Mbumb Bwas Florent, Les Bajag du Gabon, Essai d’Etude Historique et Linguistique, Paris, Imprimerie Saint-Michel, 1974 
-MAGANGAMOUSSAVOU Pierre-Claver L'aide publique de la France au développement du Gabon depuis l'indépendance, 1960-1978, Paris, Publications de la Sorbonne, 1982, ISBN 2859440518, 304 p. ----MAMBU-MA-NZIENGUI Roland Histoire de Mognussuk, Éd. Maison gabonaise du Livre, Libreville . MATSANGA MACKOSSOT Ginette-Flore « L’inscription de la palabre traditionnelle dans le théâtre francophone d’Afrique Centrale. Le cas des Punu du Gabon. »
- MATSAHANGA Hugues Gatien La chanson gabonaise d’hier et d’aujourd’hui (cinquante ans de musique moderne gabonaise), Éd. Raponda-Walker, Libreville, 2002, 158 p. Le ngombiste, guide des professionnels de la culture et des arts du spectacle au Gabon, Éd. Comaction, Paris, 2008, 96 p. Maurice Mouckagni Mouckagni Il est enseignant d'histoire géographie, il est né le 30 décembre 1958 à Moutassou, village situé à quelques encablures de Mouila, une ville du sud gabon". 
-MBADINGA MOUNDOUNGA Joseph Mbadinga-Moundounga Joseph, né le 16-01-1946 à Mouila Veillée au Village, Imprimerie Saint-Joseph, Libreville, 1999
-Mbazoo-Kassa Chantal Magalie, née le 23/3/1967 à Bitam Sidonie, (roman), 2001, Edition Alpha-Omega, Paris, 126 p. Fam, Maison Gabonaise du Livre, Libreville, 2003, 176 p., ISBN 2-914943-05-9 La femme et ses images dans le roman gabonais, L’Harmattan, 2009, ISBN 978
- Monsard Yves-Nicolas, né en 1958 à Mimongo Le Film de l’Echec (nouvelle) in Kilomètre 30, 1990 -----MOUISSY Théodore Ce n’est pas l’école qui a fait l’enfant… Souvenirs et réflexions d’un maître d’école gabonais, Ed. Raponda-Walker, 2009, ISBN 978-2-912776-93-8, 106 p. 
-Moundjegou P.E., alias Magang-Ma-Mbuju Wisi, né le 29-06-1943 à Yidoumi, Mouila Le Crépuscule des Silences, 1975 Ainsi parlaient les Anciens, 1987
- MOUNDOUNGA MOUITY Patrice Le Gabon et le nouveau partenariat africain au développement. Pour une sociologie politique des institutions en Afrique, éd. Publibook, 2009, EAN 9782748349207, 536 p. La société gabonaise de cour, L’Harmattan, Paris, 2010, ISBN 978-2-296-10919- 3, 182 p 
-MOUNGUENGUI NYONDA Lié-Luc Le sein d’Adomi, (poèmes) L’Harmattan, Paris, 2006 -MOUSSIROU François La nuit épaisse, Éd. du Silence, Libreville, ISBN 2-912123-40-2 Poésies malignes, Éd. du Silence, Libreville. 
-MOUTSINGA Bellarmin Equatoriales, L’Harmattan, 2006, 74 p., ISBN 2-296-02088-7 Le chant de l’aube, L’Harmattan, 2008, ISBN 978-2-296-07500-9, 166 p. Les orthographes de l’oralité : poétique du roman gabonais, L’Harmattan, 2009, ISBN 978-2-296-07503-0, 244 p. La malédiction de la côte, L’Harmattan, 2009, 978-2-296-06682-3, 92 p. 
-Nding Dyatelm, Il pleut dans la Vallée Tome I, La Pensée Universelle, Paris, 1994 Le Poème de la vallée : interlude, chant d'ombre 1995, Hymne à l'enchanteresse 197?? civilisation et science juridique en afrique et dans le monde YAOUNDE : EDITIONS CLE, 1980 132 : BIBL ETAT, DROIT, ROLE ET PLACE DE LA FEMME DANS LA SOCIETE AFRICAINE. LA GARDE DE L'ENFANTDans: PENANT. REVUE DE DROIT DES PAYS D'AFRIQUE. - Vol. 1988, VOL. 98, NR. 797 ; p. 367-401 
-Nguimbi Bissielou A., né le 12-04-62 à Moabi Le Bourbier, Nouvelles éditions Debresse, Paris, 1993, 113 p. 
-NZA-MATEKI Contes autour du feu, Éd. du silence, Libreville, 2004, ISBN 2-912123-22-4 Pratiques culturelles au village, Éd. Raponda-Walker, Libreville, 2005, 95 p., ISBN 2-912776-56-2, 95 p. 24 Echos du chemin, (nouvelles), Éd. Raponda-Walker, 2007, ISBN 2-912776-69-4, 77 p. Proverbes et dictons des Punu du Gabon, Éd. Raponda-Walker, 2009, 978-2- 912776-79-2 NZAMBA Sylvain Les larmes de Tsiana, Éd. Amalthée, Nantes, 2006 Le supplice d’une veuve, Edilivre, 2007, 232 p. Le roman de Fouzhia, Edilivre, 2009, ISBN 9782812120176, 152 


L'initiation a la science du jeune punu doit commencer dès le CP, les programmes du CP doivent être bien articulée en science d’éveil, composition française , math et agriculture, travaux pratiques et vocabulaires en yipunu. 

 Les cours en général doit se faire hors de la classe, dans la nature, Excepte les cours qui ont besoin du tableau de la classe, L’école doit instituer des excursions dans la nature, entreprises etc... 

La formation doit se faire autour de projets que l'enfant doit présenter en classe. 

COMMENT ÈTAIT L' école autrefois? Une sociologie BANTU. Chez les KÒONGÓ, il y a séparation entre hommes et femmes, l’homogénéité recherchée dans l’éducation s’adaptera à cette division de travail ; au fur et à mesure de seront évidemment les premiers formateurs, tout l’entourage les relaiera petit à petit, au fur et à mesure de la croissance… Aussi bien, l’action du père connaît-elle un sursis. Avant les cinq ou six ans, la coutume laisse la garde de l’enfant à la mère. Ce n’est qu’à partir d’alors que le père lui apprendra ce qu’un homme doit connaître : la fabrication des outils de pêche, de chasse, de labour ; le nom des plantes, des herbes et leur emploi… L’enfant apprendra de son père également le nom des bêtes et l’observation de leurs mœurs. Il devra reconnaître les animaux dangereux, les végétaux vénéneux. Le père lui enseignera tout ce qui doit être connu concernant le bétail et les soins à lui donner. Concernant la pêche, par exemple, rien qu’en accompagnant son père, l’enfant verra les différentes nasses (longues, compartimentées), leur mode de dressage, les appâts efficaces, les emplacements favorables. De même, concernant la chasse et le dressage de pièges, il apprendra les différents procédés, les jours de chance… Le père inculque à son fils la connaissance des tabous, les interdits, leurs symboles. Ces tabous portent les uns sur les besoins naturels, les autres sur les valeurs culturelles ou sur les deux à la fois. Parmi les besoins, il y a le problème sexuel. Moins qu’en occident, mais une discrétion existe concernant le domaine sexuel, surtout quand on est entre sexes différents. Entre hommes seuls ou entre femmes, il y a plus de liberté, à moins que le degré de parenté ne s’y oppose. Sur ce sujet, l’ignorance chez les enfants et la fausse pudeur chez les parents n’existent guère. Il n’y a pas de "choux" ni d’achats. y a des euphémismes, mais ils ne sont utilisés qu’entre sexes ou rangs différents, sinon on emploie les termes directs. Enfin, la désignation des repas entre parmi les besoins. Une question que les Africains posent facilement aux maîtres européens est : "est-ce que ça se mange ou non ?". Les non-habitués se formalisent et jugent défavorablement les Noirs. Or pour ceux-ci c’est une règle, un principe de vie. Il y a beaucoup d’interdits portant sur les aliments. Parmi les valeurs, les unes concernent les vivants, les autres les morts. Entre clans différents, il existe des interdits. Même au sein du clan, n’importe qui ne peut pas faire n’importe quoi. On ne peut pas, par exemple, entrer dans le sanctuaire des ancêtres, ni passer derrière la hutte qui abrite cette corbeille…l’exactitude des récits : elle intervient opportunément pour corriger les erreurs que les enfants font en se racontant des contes. L’enfant, au total, entend jour et nuit et introduit dans son cerveau quantité de notions qui n’en sortiront plus, touchant les causes de misère et de maladie, les hiérarchies diverses, les tabous. Mais la mère mettra tout son honneur à initier les filles aux travaux ménagers et à ceux des champs. Les KÒONGÓ présument qu’une fille qui ne sait pas préparer la nourriture ou qui est paresseuse le doit à sa mère. Les références à la mère sont le premier test pour le mariage précoce ou tardif des filles. Naguère le physique de celles-ci comptait peu, en tout cas moins que leurs habiletés. Ces habiletés ne sont un secret pour personne dans le milieu, puisque le père et la mère ne sont pas seuls à éduquer l’enfant. Ils sont très tôt relayés par le clan tout entier qui vise sa survie et sa postérité. son développement harmonieux doivent être à la base de toute éducation ; elle animera toute activité individuelle. » Il ressort ainsi de ce récit que, la division en matière d’éducation intervient à l’âge de cinq ans qui, d’après la tradition KÒONGÓ, est l’âge d’ouverture pour l’enfant dans la connaissance du milieu socio-environnemental dans lequel il évolue. S’agissant du garçon, après quatre ans, il quitte l’univers maternel pour rejoindre celui du père. C’est pour lui la phase du début du discernement et d’appréciation de ce qu’il est. En d’autres termes, c’est le commencement d’une nouvelle vie au cours de laquelle, il va apprendre sa condition d’homme.en se rendant compte qu’il est destiné à assumer certaines responsabilités sociales qui ne seront pas forcément celles des jeunes filles avec lesquelles il aura été dans l’univers féminin quatre années durant. C’est ainsi qu’en réalité pour la tradition KÒONGÓ, l’âge de cinq ans est celui de la transition de l’enfant vers l’affirmation de son être en tant que femme ou homme. Cependant, cette transition tendant vers le discernement de l’enfant qui va précisément consister au développement de ses cinq sens objectifs, c’est-à-dire l’ouïe, l’odorat, le toucher, la vue et le goût exige au préalable que soient développées en lui certaines acquisitions comme l’apprentissage de la langue qui doit très bien se faire depuis le très jeune âge jusqu’à l’âge de quatre ans. douze ans ne parle la sienne…il commence aussi à suivre sa propre voie. Il sait déjà faire du feu, et à son propre foyer où il grille des noix de palme, des chenilles et des grillons comestibles. » Quant à la fille, elle restera dans l’univers féminin, en l’occurrence avec sa mère, qui devra faire de son mieux pour la former à l’acquisition des savoirs et connaissances de la condition féminine.



Jul 27, 2022

Le bajag style

 


Le bajag style

 Un bajag en toute élegance



Costume traditionnel punu


 

Ndengi

 


L'art des bijoux

 


Tate Bouassa

 


Tate Bouassa


 

Jul 26, 2022

Ndengi

 










Chainettess

 


Bijoux

 


Epingles à cheveux

 Mumbass singulier et mimbass pluriel





Epingles à cheveux

 Mumbass singulier et mimbass pluriel



Epingles à cheveux

 Mumbass singulier et mimbass pluriel


Épingles à cheveux

 Mumbass singulier et mimbass pluriel


Épingles à cheveux

 Mumbass singulier et mimbass pluriel





Jul 25, 2022

Bracelets de cheville

 


Colliers

 


Colliers en bois et en laitons

 


Tenue traditionnelle


 

Accesoires de mariage coutumier

 Bague(s) en yipunu: moru/ mioru.

Boucle(s) d'oreilles en yipunu: ilung/bilung,ipung,

Chainette(s) en yipunu: musang, pang/misang,
Gourmette(s) en yipunu: mulung/milung.
Corde des seins: mphufa

Sindetchika: perles très fines et multicolores placées en diadèmes sur le front.

Milungu malu: gros et lourds agneau de cuivres refermant les jambes, chevilles et genoux

Milunga sinzimo bu makkra : colliers de perles rouges
Missaga: ceintures de perles.
Mavemba: bracelets de raphia.

Bracelets pour mariage à la coutume

 




Bracelets du pied

 


Ceinture de la mariée

 Ceinture perlées avec cloches





Le style primitif du mariage à la coutume punu

 



Isidwaba est une jupe en cuir traditionnelle zouloue portée par une femme fiancée et mariée. Il est fait de peau de vache ou de peau de chèvre.

mode retro Patrice Nziengui


 

La mini robe punu fait son retour

 




Le style Bajag cow-boy

 


Jul 24, 2022

Symbole d'afrique centrale

 



Motifs de nattes Yombe, Afriique centrale.

 


Motif de nattes Yombe, Afrique centrale.

 


Motif de nattes Yombe, Afrique centrale

 


Motif de kuba. Afrique centrale.


 

Motif de Kuba, Afrique centrale.

 


Jul 23, 2022

Collier

Collier composé de pompons perlés de quatre couleurs différentes sur un cordon de fibres torsadées. Pompons noirs, rouges, bleus et jaunes. Perle; Végétal

Collier en fil perlé enroulé autour d'un gros cordon de fibres torsadées. Perles enfilées par lots pour créer des sections de couleurs alternées. Sections noires, rouges, bleues et jaunes. Pendentif rectangulaire en bois noir incisé de hachures croisées au milieu du collier.

Jul 20, 2022

Le Saviez-Vous?

Le NGOMBI ou encore Harpe sacrée ou encore harpe à 8 cordes est le plus vieil objet sacré du peuple OKANI ( Tsogho, Simba, Pové, Okandais, Apindzi, Eviya ) et même de nos frères Massango.

Le NGOMBI est la représentation de DISSUMBA la mère du genre humain.

Deux des enfants de DISSUMBA, BOZENGUE et MATSUBA à la mort de leur mère avaient voulu la remplacer en taillant un buste de leur mère sur le bois DIZÈNGUÈ avec l'objectif de toujours communiquer avec leur maman. Mais malgré cela, ils n'eurent aucun signe de DISSUMBA ( DIZOUMBA ).

Après avoir implorer chaque nuit le retours de leur maman, Dieu MOUANGA BENDA révéla à l'ainé BOZÈNGUE d'ajouter 8 cordes pour représenter les cordes vocales afin de lui donner la parole et aussi un orifice pour représenter la fécondité de leur mère pour lui donner son pouvoir maternel.


Jul 17, 2022

Le pagne de nos ancêtres

Le pagne  Bisial



Jul 16, 2022

Misang: colliers

 5 colliiers traversant la poitrine ,  et un collier le tour du cou, la poitrine symbole de la vie, la maternité.  Le chiffre 5 biranu en Yipunu, Tanu en KÒONGÓ tanu dérive du verbe tanunu, qui veut dire séparer, déchirer et diviser. Le nombre 5 biranu représente le discernement, l'esprit analytique. C'est a l'age de 5 ans que l'enfant quitte sa mere pour recevoir la formation de son père, autrefois c'est i le nombre d'année qui marquait le temps passait avec son maître.


Le Saviez-vous?

 Les bijoux des punu  étaient une partie importante de leurs plus beaux atours, boucles d'oreilles, colliers, bracelets et anneaux de cheville.Didelot a signalé que Punu, Shira et les femmes Galwa étaient très prisés comme épouses et ont fréquemment été enlevé (ibid.: 144).



Accessories et costumes traditionnels Kuba

Couronne originale

Bracelets

Tissue en raphia