Nov 30, 2009

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Suite à la censure du clip vidéo de l’un des titres du maxi single intitulé « L’un et le multiple », l’artiste Regis Divassa a accordé une interview à neufradio.com pour expliquer les raisons de cette censure. Nous vous publions in extenso cette interview. Retrouvez très prochainement sur notre site la vidéo du titre « apologie d’une vie »


Votre maxi single est sorti, mais vous avez des difficultés pour faire passer vos clips vidéos quelles en sont les raisons ?

Il faut dire que j’ai démarré avec un titre qui n’est même pas un titre fard, c’est un morceau qui s’appelle « l’apologie d’une vie », j’ai sorti la vidéo mais malheureusement la vidéo a eu quelque problèmes pour passer dans certaines de télévision di-t-on que les paroles sont trop explicites et que je dénonce certaines choses qui ne devrait pas être dites ici au Gabon.

Ce sont seulement les paroles qui sont censurés ou les images du clip video ?


Il faut dire que c’est surtout les paroles qui sont censurés, d’aucun m’ont dit de faire des cuts (qui veut dire une coupure, un bip, lorsque on veut par exemple dire le mot école vous le remplacer par un bip) mais moi je ne veux pas, parce que ce n’est pas ma réalité, je pense qu’il faut laisser les gens dire des choses comme ils sont et telles qu’ils sont et c’est comme ça que le pays devrait marcher.


Qu’est ce que vous dénoncez exactement que dites vous dans ce maxi?


Je parle des années 90 ou l’on a connu des émeutes, je ne cite pas les choses telles quelles je le fais d’une manière violée peut être la métaphore choisi dérange pour ce qui comprenne trop vite les choses, je suis un artiste très engagé et fière de l’être.

Quelles sont les thèmes abordés dans ce maxi single ?

Je parle des inégalités, des injustices, des phénomènes sociaux tels que le kongossa (ragots) que les gabonais ont prit comme 3ème langue, nous avons des exemples tous les jours du kongossa qui est fait autour des artistes ; je parle du vécu…Je ne fais pas seulement dans la dénonciation c’est le poète qui a dis que « si tu chantes arrêtes toi un moment si tu danses arrêtes toi … » il ya une chanson qui fait danser dans le maxi comme « Dans les bacs ».

On vous a censurés, alors quel sont vos projets et qu’est ce que vous envisagez faire ?

Je passe par tous les moyens possible, pour pouvoir faire passer mon message, il n’ya pas que la télévision, on est aujourd’hui à l’ère de l’internet et je viens par le biais de votre site pour faire passer mon message. Je dois démarrer une campagne de sensibilisation pour dire aux jeunes de se prendre en main c’est le système D les jeunes doivent se débrouiller en essayant de réveiller les talents endormi tels que l’art du graffiti, de la parole…, faire le tour des lycées ouvrir des clubs de réflexion. La musique hip hop sert de relaie au jeunes pour comprendre certains fléau et de les éradiquer.

Dans toutes vos chansons vous parlez toujours d’Avéa ou vous vivez, est ce que les jeunes de votre quartier vous soutienne ?

Oui les jeunes me soutienne il faut dire que le quartier Avéa regorgent de plusieurs talents a l’exemple du footballeur Eric Mouloungui qui est sorti d’Avéa, Mackjoss… « c’est un foyer de talents » c’est le seul quartier qui peut rivaliser avec la sablière.

source: neufradio.com

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