Dec 31, 2022

Sanza percussion and Sadio Sissoko

Dec 30, 2022

Les plus grands solistes, vocalistes et chanteurs punu ( ba Nzienzi)

Dombi Motsotsi Tchibanga de MIDOUMA, KABUNZAMBI 1970 - July 1, 1970 Titre du chant: IKURI MINDOUMBI
Titre :MUSINGI VOLE-LA GENETTE, TAIS-TOI - July 1, 1970
Léontine Mboumba est chanteuse et vocaliste et membre de l'ethnie Punu au Gabon. Mariée à Patrice Mboumba. Enregistré en 1973. Jan. 25, 1973 - Jan. 25, 1973Ndendé.
Maghulu Ngubi sanza, punu, gabon, congo, afrique central, Mabicka nziengui(Maghulu Ngubi)ressortissant de bilimba mandilou dans le district de la douigny Moabi qui par la suite déménagea pour mbiatsi sur la route de Ndendé.

Tate Bouassa sur Sanza punu

Tate Bouassa jouant le Nzânge.

Dec 29, 2022

L' oeuvre de Mackjoss




Né le 20 juin 1946 dans la ville de Mimongo (au Sud du Gabon ) le jeune Jean-Christian MBOUMBA MAKAYA fait ses classes au collège classique et moderne Félix Eboué( actuel Lycée Léon MBA ) en 1959 soit un an avant l’accession du pays à l’indépendance.

Très tôt, il se fait connaître sur la scène musicale en composant le titre « Tate na mame » (« Papa et maman » en langue Ipunu) alors qu’il n’a que 17 ans. Mais c’est sa chanson  » Les grands guides » composée en 1967 qui lui vaudra une reconnaissance auprès des hautes autorités du pays. En 1966, Mackjoss sort un titre qui deviendra un « classique » de la musique gabonaise voire africaine « Le Boucher ». Ce titre lui a valu de recevoir de la star de la rumba congolaise Franco, un don de matériels de musique.

Au début des années 1970, il entre dans l’armée gabonaise et fonde avec Martin Rompavet, John Abessolo et Mathurin Nzamba entre autres, l’orchestre des forces armées gabonaises. Cet orchestre deviendra plus tard le groupe Massako qui enchaînera des succès. 

L’œuvre de l’artiste a traversé le temps à l’image de la chanson « le boucher ». Mackjoss, artiste engagé ? Témoin de son temps ? Moralisateur ? Faiseurs de rois ? Autant de questions qui taraudent les esprits lorsque son cheminement musical est revisité depuis les années d’avant les indépendances quand avec les Léon Mbou Yembi, il fréquentait le Lycée Félix Eboué, aujourd’hui devenu Lycée national Léon Mba. Il quittait l’internat pour se rendre au quartier « Derrière l’Hôpital » où il se produisait avec l’orchestre « Negro Tropical » qui sollicitera ses services lors d’une remarquable tournée à Lambaréné, tournée qui constituera une période charnière dans ce qui deviendra sa vie professionnelle qui se poursuivra sous d’autres fanions jusqu’aux « Massako » des Forces Terrestres et Navales gabonaises dont il deviendra le chef d’orchestre, groupe au sein duquel il atteindra le sommet de sa carrière.


Le Kul avec Michel Pecoinh

INSTRUMENT DE MUSIQUE Kul

L' architecture vernaculaire punu

 























Dec 27, 2022

Oralité et Création : Le Dynamisme De La Palabre Traditionnelle Chez Les Punu du Gabon

Par : Ginette Flore Mackossot

Introduction

L’Afrique en général, le Gabon en particulier, connait des bouleversements socioculturels rapides dont les manifestations apparaissent au niveau des pratiques culturelles, religieuses ou dans la façon de concevoir le monde. En Afrique, la littérature orale même dans son pendant moderne est d’abord et avant tout partage, car toute la communauté participe aux différentes manifestations culturelles. C’est la culture dansson entièreté, les us et coutumes, toutes les pratiques traditionnelles étant en effet le socle qui fonde la littérature populaire.

Or, dans un contexte historique marqué par de profondes ruptures et mutations, les gabonais se retrouvent aujourd’hui écartelés entre deux mondes et produisent par conséquent des discours, des textes qui sont à cheval entre tradition et modernité. L’oralité connait donc maintenant quelques changements liés à la fois à l’évolution temps et aux nouvelles pratiques en vigueur.En prenant comme référence l’époque dite purement traditionnelle, notre réflexion s’attachera à identifier et à analyser les nouvelles formes de l’oralité à travers des pratiques urbaines et contemporaines. Nous partirons du postulat selon lequel, en milieu urbain, des nouvelles tendances sont observables dans les pratiques traditionnelles. Cette étude portera sur la palabre en tant que composante importante de la littérature orale et en tant que pratique sociale qui s’inscrit dans une situation de  communication qui impose un enjeu, des contraintes aux différents acteurs sociaux qui échangent des paroles dans un cadre bien précis. Ce cadre est celui de la communication garantissant la cohésion et l’harmonie du groupe dans un contexte de mort ou de mariage à la coutume.Il s’agit donc de voir comment les acteurs de la palabre, les lieux,les discours, les symboles et les pratiques elles-mêmes ont évolué. En d’autres termes,nous voulons cerner les lieux de production des discours oraux actuels en interrogeant les dynamiques sociales et culturelles qui maintenant les portent. Le choix de la palabre nous permet situer, d’indiquer sa place dans la vie moderne. Ainsi, les extraits de textes que nous allons analyser seront vus sous l’angle de leur actualisation renouvelée par des acteurs qui s’expriment soit parce qu’ils ont le droit de dire » qui leur est conféré par la société, soit parce qu’ils sont inspirés ou influencés par les réalités actuelles. Cette réflexion sera abordée dans un contexte sociologique de l’ethnie punu du Gabon.Le développement des villes, la mobilité ainsi que le croisement des populations ayant entrainé un nouveau mode de vie, il s’agira de savoir et d’interroger les changements qu’on note aujourd’hui dans les rites funéraires, au mariage coutumier quant aux usages anciens.Notre analyse s’appuiera sur un ensemble de faits sociaux et quelques extraits de textes collectés lors d’un travail d’enquête menée lors de nos différentes recherches en pays punu. Cette démarche a pour avantage de prendre en compte tout le contexte de production des discours pour en saisir correctement la portée. Pour cette étude, nous retenons deux articulations principales, à savoir : La palabre traditionnelle punu : de la tradition à la modernité ; De la performance dans la palabre traditionnelle punu.


1. La palabre traditionnelle punu : de la tradition à la modernité

La palabre traditionnelle est une pratique qui consiste à réunir les membres d’une communauté dans le but d’échanger, et donc de communiquer, suivant des procédures éthiquement bien définies aux fins de rétablir un ordre momentanément perturbé. Elleest une manifestation culturelle qui fait appel à l’usage de la parole en tant qu’objet esthétique. Elle est aussi une mise en scène codifiée qui obéit à un mode dereprésentation dont la compréhension n’est possible qu’à travers le système social qui la produit ; elle est «la réduction d’un conflit par le langage, la violence prise humainement dans la discussion du verbe, un dialogue s’achevant par la communion» (B. Atangana, 1964, p. 461).La palabre se caractérise par la production d’un discours global qui s’organisetravers trois grandes phases. Il y a d’abord la phase introductive qui se traduit par undiscours bref et concis, une formule rituelle énoncée par un acteur dont le statut estdéterminé par la coutume ou dont la légitimité relève de l’identité sociale. Au cours de cette étape les phrases ci-après sont prononcées :« Bigulu mambwé matudjilimba(que ceux qui écoutent les problèmes prêtent attention) na kodu na kodu bunzombwé(silence de tous les côtés » l’assistance répond en chœur« limba/ yékè ». Celles-ci signifient « à votre attention s’il vous plaît » et ont pour rôle de solliciter et capter l’attention de l’auditoire qui répond «oui/silence ». Dans une sorte de simulacre, dans le cas du mariage, les parents de la jeune fille feignent d’ignorer ceux du prétendant. Dans ledeuxième cas, c’est-à-dire celui de la palabre autour des rites funéraires, ce sont les parents maternels qui font semblant d’ignorer le but de la rencontre. Des questions telles que« fikefikenane vo dimbu diami nane diambu yi »« puel batu nanyangu vave diambu yi?» sont posées.Ces paroles qui traduisent l’étonnement et qui signifient« pourquoi il y a autant de monde aujourd’hui ici» marquent le début de la palabre. Bien plus, elles invitent l’échange, la communication quant à la présence inhabituelle de tant des présences.Ensuite, qu’il s’agisse de la palabre de mort ou de mariage, il y a le débat qui se caractérise d’une part, par unréquisitoire accablant et un plaidoyer solide d’autre part.

Le principe dans cette phase consiste pour les uns à attaquer, et pour les autres à contre- attaquer. La discussion très vive, repose surpposition Plaignant / accusé, toi/moi, vous / nous et s’articule autour d’un rapport de force qui amène chaque partie à défendre sa position grâce à un argumentaire cohérent nourri de proverbes, de jeux de mots, des techniques oratoires qui font la richesse du verbe chez les punu.Dans le cadre d’une palabre de mort, l’oncle maternel (ou son représentant) du disparu affronte verbalement le père du défunt à qui il demande d’élucider les causesde la mort de leur fils. Lorsque la personne disparue est une femme mariée, c’est-à-dire celle dont les parents ont reçu matériellement la dot, la responsabilité de donner les causes de la mort incombe au mari de cette dernière.Egalement, à l’inverse la femme mariée sera tenue de donner les raisons du décès de son époux. S’agissant du mariage traditionnel, un porte-parole du prétendant (son père, le neveu du père ou un représentant) se retrouve face à celui de la future épouse (voir le cas du prétendant).L’objectif visé au cours de cette étape estla recherche objective d’une résolution du problème posé. Enfin, le dénouement est la dernière phase, celle des décisions finales. Le débat est alors une quête vers un dénouement favorable pour tous, un compromis ou un consensus après une grande négociation qui, elle, procède du respect du « code des usages ».En réalité, la production littéraire orale punu s’inscrit avant tout dans la tradition dans ce cadre, la place des acteurs, les actions, les lieux sont connus et assumés. Il existe des critères de sélection (âge, sexe, statut social) qui fixent le rôle de chaque membre dans l’organisation de la palabre. La catégorie sociale qui a le pouvoir et la direction de celle-ci est constituée du père, de l’oncle maternel, du médiateur (en cas de blocage). Le public est un acteur incontournable de la palabre car il est formé d’une communautédes corps qui constituent l’auditoire. Toutefois, il joue à la fois le rôle de récepteur et d’émetteur, dans la mesure où il est souvent interpellé par les acteurs principauxqu’il peut approuver, désapprouver et même censurer quand c’est nécessaire. Comme l’affirme P.Ngandu Nkashama (1993, p.247), le public est donc un «auditoire susceptible de rentabiliser la parole, le discours de la palabre, la conscience sociale immédiate». En effet, tout propos n’est valable que lorsqu’il a reçu la caution du groupe.

2. Les pratiques traditionnelles et les changements sociaux

L’homme punu se conçoit en même temps comme entité autonome et comme collectivité vivante, c’est-à-dire qu’il a un esprit communautaire. Sa vie sociale, les pratiques quotidiennes qui la sous-tendent, procèdent donc du respect et de la soumission totale aux pratiques socioculturelles en vigueur. Il est un élément d’untout intimement lié et relié par des considérations endogènes de type magique, spirituel :En Afrique noire, l’art n’est pas une activité séparée, en soi pour soi. Elle est uneactivité sociale, une technique de vie et, pour tout dire, un artisanat. Mais il est question d’une activité majeure qui accomplit toute autre, comme la prière au Moyen-Age chrétien (...), il s’agit d’intégrer toutes les activités humaines jusqu’au moindre acte quotidien dans le jeu harmonieux en subordonnant les forces inférieures-minérales, végétales, animales, au jeu de l’existant humain etles forces de la société humaine au jeu de l’être divin par la médiation des états ancestraux (L.-S. Senghor1967, p. 37).Afin de perpétuer son identité, défendre son passé et revivre avec ce passé,l’hommepunu se réfère à l’univers ancestral pré-structuré, aux coutumes qui confèrent au groupe son identité et qui rappellent à la mémoire collective les comportements à observer devant tel ou tel événement de la vie sociale. Les coutumes sont « les traditionsqui englobent l’ensemble des valeurs, des symboles, des idées et descontraintes qui déterminent l’adhésion à un ordre social et culturel justifié par la référence au passé » (G. Balandier, 1963). Les traditions sont la pratique sociale par laquelle sont régulées les conduites ; elles suscitent la conformité. Elles fixent les règles et déterminent les systèmes de relations au sein de la communauté. Au contact d’autres cultures, certaines pratiques subissent malheureusement des changements qui induisent de nouvelles manières de faire, une nouvelle vision du monde. Nous pouvons ainsi nous demander comment se déroulaient le mariage coutumier dans l’optique de la palabre traditionnelle? Qu’en est-il, aujourd’hui, de ce mariage et des rituels qui lui sont liés corrélativement à la palabre traditionnelle?

Les moyens de communication traditionnels en zone rurale dans l'espace culturel koongo: cas du département du Pool

 

I.-TYPOLOGIE ANALYTIQUE, CONTEXTES D'UTILISATION ET FONCTIONS DES MOYENS DE COMMUNICATION TRADITIONNELS

30 Stanley cité par S.Bemba, « Variations sur l'éducation sentimentale de deux peuples ou la naissance du discours amoureux dans la vie quotidienne chanté au Congo-Zaïre »,Itinéraires et contacts des cultures, vol.8, Paris, L'harmattan, 1988, p.41.

31 M.Mauss cité par Sylvain Bemba ibid., p.42.

32 R. Bouesso-Samba (37 ans), Entretiens sur les fonctions des instruments de musique et de communication dans le département du Pool, village Mababa, 5/06/2004 (sources orales n°3).

L'essentiel des moyens de communication ou instruments de musique recensés sont regroupés en quatre familles (les membranophones, les idiophones, les aérophones et les cordophones). A celles-ci, nous avons ajouté une cinquième, basée sur les symbolismes << spécifiques > à l'espace culturel koongo et sur les organes biologiques des acteurs Kongo.

A°).-TYPOLOGIE ANALYTIQUE DES MOYENS DE COMMUNICATION TRADITIONNELS

1.- Les membranophones ou tambours ou lithophones

Dans son célèbre roman intitulé << Batouala > René Maran, écrivait :

Parmi tous les modes ancestraux de la communication, le tam-tam est celui

qui préfigure le mieux la presse, parce que les messages qu 'il transmet se propagent directement dans plusieurs directions. Il informe sur tous les événements, petits ou grands, dans la communauté, exprime ses joies et ses peines, rompt la monotonie de la vie quotidienne 33.

Les membranophones ou tambours sont probablement les outils de télécommunication les plus célèbres dans le Pool, mais moins connus quant à la contextualité de leur langage et aux fonctions de communication qu'ils remplissent. Nous avons remarqué qu'il existe deux types de tambours : les tambours à membranes et les tambours à fentes ou tambours de bois. Ils sont, soit portatifs, soit fixes. Et, en fonction de la puissance sonore de ces membranophones, nous les classons en cinq catégories: le

33 R. Maran, Batouala, 1921, cité par B . Voyenne, ibid., p.38.

grand tambour (nguri ngoma), le tambour mâle, le tambour femelle et les deux petits tambours (bala ba ngoma). Ce département dispose d'une variété de tambours aux formes et dimensions variables. Il existe plusieurs types de tambours qui sont fabriqués, pour la plupart, à base du ricinodendron africanum, chlorophora exelsa

Dec 25, 2022

Nyatiti



Nyatiti , une lyre pentatonique à huit cordes avec une base percutante. Avec les premières versions de la lyre datant de plus de 5000 ans, le Nyatiti d'aujourd'hui a connu des transformations dues à la migration, aux immigrantes curieuses et aux genres musicaux émergents tout en maintenant une relation sacrée avec la culture et les traditions Luo.

Lieux qu'un punu doit visiter avant de mourrir

Lieux qu'un punu doit visiter avant de mourrir

  • Mouila
  • Village Idumi
  • Makogonio
  • Massaga
  • Marembo
  • Tchibanga
  • Idoumi au congo
  • Idoumi a Loango
  • Divinie au Congo
  • Nyali dans la nyanga
  • Dolisee
  • Kinmgou
  • Loubomo
  • Nyang Port
  • Moabi
  • Mabanda
  • Massanga
  • Mouila
  • Ndende
  • Kari Zungu
  • dibulu
  • Moussendjo
  • Makabne
  • Nyang Pont

Tourisme dans le Nyangou

near Doubani, Ngounié (an Ghabúin)
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184f
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Photo of&nbsp;Val Marie - Lac bleu- Mouila
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  • Congo (Dissandou - Dolisie - Pointe-Noire)

    Route qui traverse la République du Gabon à Cabinda en passant par les villes de Dolosie et Pointe-Noire. La première partie de Dolosie est un chemin de terre et de Dolosie à la frontière avec Cabinda, c'est une route goudronnée en bon état.


    Circuit La Ngounie - Lac bleu


    Val Marie - Lac bleu- Mouila



    120211-17DE17-MOUILA-POINTENOIRE


    Yombi Loango Gabon



    Nyanga


    Yenzi - Plaines

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      Road Bike
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      13.02mi
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      112f
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      10

      cycle trip from Yenzi Camp to Plaines/Gamba

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    Gabon - rapide in barca

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      near Dissala, Nyanga (An Ghabúin)
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    Gabon - gorilla di pianura

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    Mayonami

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    Gabon - Moyaba spiaggia

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      passeggiata notturna per avvistamento tartarughe

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    Estacio reserca

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