La femme punu par le mariage jouait un rôle double car le mariage
était à la fois un enjeu économique et sociale. La famille de la femme
pouvait recevoir un certain nombre de biens et le fait qu'elle pouvait
procréer assurait une pérennité au clan. Les enfants de la femme
restent en totalité dans le clan de celle-ci "ifumbe", et elle même n'appartient pas au clan "ifumbe " de son époux.
Stratégie matrimoniale.
Très souvent le consentement de la fiancée n'était pas envisagé et le
mariage n'engageait pas l'époux ou l'épouse mais les familles des
jeunes mariées.C' était un mariage de convenance familial.
Le mariage de la jeune fille nubile.
Lorsque les parents trouvaient une fille vierge; le père tadji, dont le rôle
dans le mariage de son fils n'était pas négligeable rassemblait les
premiers biens mukumuna-munu qui devaient être remis aux parents de la
fille. Mais avant cela son devoir était d'abord celui d'indiquer les clans ou les lignages dans lesquels ils pouvaient prendre la femme. Les mariages préférentiels étaient souhaiter avec les mabure et les
bifumbe, clans, ou lignages avec lesquels on était pas en conflit. Ensuite le père invitait l'oncle Katsi et le grand père( Kaga) utérin du fils à contribuer au payement de la compensation
matrimoniale. Le père invitait quelques uns de ses frères et sœurs qui
sont les ba tadji du fils. En dehors du père géniteur, le côté
paternelle de la fille n'avait pas voix au chapitre. En revanche du côté
maternel les premiers parents a être consultés étaient les frères et
sœurs de la mère de la jeune fille ba Katsi surtout eux , le grand père
utérin , enfin ses frères et sœurs utérins: Bana ba ngudji. L'avis de katsi importait dans le mariage de la fille de sa sœur.
La compensation matrimoniale était payée en nature : tissus de raphia, nattes , paniers, corbeilles, pots et marmites en terre cuite. Le montant des biens a fournir dépendait d la nature de la femme que l'on épousait.La
valeur de la dote de la femme augmentait avec l'introduction des biens
européens. Les familles augmentaient de plus en plus des biens suivant
que la femme était pubère, en gestation ou l'objet d'un rapt, dans ce
dernier cas des biens étaient plus élevés pagnes de raphia, chèvres , moutons, nattes, paquets de sel, des haches, des machettes , des bouteilles vides, des perles.......
Le mariage par gestation aujourd'hui disparu.
Il s'agissait d'épouser une femme en gestation dans le ventre de sa mère. A
7 ans l'enfant était adopté par le futur époux comme sa fille, jusqu'à
ce qu'elle est l'âge de procréer, avant devenir son épouse.
Le mariage par rapt.
En effet arrivée maturité l'homme recherchait le mariage de son choix une
femme ayant sensiblement son âge. Si la femme était mariée l'homme
procédait à un enlèvement par la complicité des frères de l'épouse. Ce
enlèvement nécessitait le remboursement des biens donnés lors de son
premier mariage. La compensation devrait être élevé pour avoir cause
préjudice brisant l'union qu'ils avaient scellées entre famille, clan et
lignages.
ASSOCIATIONS
- ACCUEIL
- VIDEOS
- CHANTS & PAROLES PUNU
- APPRENDRE LE YIPUNU
- LIRE LE YIPUNU
- HISTOIRE DES PUNU
- HABILLEMENT MARIAGE
- MODE
- SOUVENIRS
- POTERIE
- VANNERIE
- MODULES
- ROYAUTE PUNU
- ORIGINES PUNU
- PAGNES PUNU
- OPERA PUNU
- MATHEMATIQUES
- BIOLOGIE
- CHIMIE
- CONTES
- PHILOSOPHIE
- DANSES PUNU
- DISSERTATIONS
- COURS
- PROVERBES
- EXERCICES
- HUMANITES CLASSIQUES
- INSTRUMENTS
- ORCHESTRES/FANFARES
- CUISINE PUNU
- RELIGION
- DONATION
Aug 28, 2012
Diwela , le mariage punu
Labels:
mariage à la coutume Gabon
,
mariage à la coutume punu
,
mariage chez les punu.mariage traditionnel punu.
I'm a developer designer -UX, Human Activist, entrepreneur, Blogger, writer, and business mentor. Founder of Gabonatura. I love culture, and environmental justice. Promote education in Africa.
Aug 22, 2012
Montre moi ton Douk Douk et je te dirais qui tu es..
Montre moi ton douk douk et je te dirais quel genre de bajag tu es.
L'original doit avec les logos ci-dessus et la mention modèle déposée..
L'innovateur le nom du couteau le doukeron
Le riche, le moudoumbe ou le riche, lui seul fait 8oo euros Douk Douk Damas
Le piègeur Douk Douk sorciere
Le lion symbole de l'intrépide bajag
Le frimeur, le collectioneur Douk Douk El Baraka
Le conservateur
Le chacal l'endurant
Le bobo, bohémien Douk Douk ecureuil
L'ours le djibeur
Le sculpteur DouK douk Tiki
Le douk-douk n’est pas seulement un couteau :
C’est aussi une Légende...
I'm a developer designer -UX, Human Activist, entrepreneur, Blogger, writer, and business mentor. Founder of Gabonatura. I love culture, and environmental justice. Promote education in Africa.
Aug 19, 2012
Arettons les discussions politiciennes et reflechissons ensemble.
Il est temps que chacun apporte sa contribution sur les diferents aspects de développement de la région.
Groupe 1: Environnemental
Groupe 2: Protection de la faune et de l'ecosysteme
Objectif créer 50 entreprises 2020
Faire de la Ngounié un centre d'education et de technologies
Faire de la Nyanga un centre d'affaire et de tourisme
Groupe 1: Environnemental
- Ndendé verte
- Mayumba verte
- Mouila verte
- Tchibanga verte
- Zero emission de gas dans la Nyangou
Groupe 2: Protection de la faune et de l'ecosysteme
- gorilles de la Moukalaba
- baleines
- tortues geantes
- Moukalaba
- Creer des BD
- Translateurs des langues
- Creer des movies
- Transports
- Logements
- Zonage
- marché artisanale
- Zonne commerciale
- Rue commerce
- Amenagement des rives
- Concours de tresses nationale
- Gastronomie
- Industrie artisanale de textilles.
- nattes
- raphia
- fibres en ananas
- musées
- Bijoux
- Festival Heritage
- Mouila fashion
- Salons Agricole
Objectif créer 50 entreprises 2020
Faire de la Ngounié un centre d'education et de technologies
Faire de la Nyanga un centre d'affaire et de tourisme
I'm a developer designer -UX, Human Activist, entrepreneur, Blogger, writer, and business mentor. Founder of Gabonatura. I love culture, and environmental justice. Promote education in Africa.
Aug 1, 2012
Comment nos parents faisaient le raphia?
Modèle de raphia punu, Nyanga/ Tchibanga.
les fibres étaient tirées d'une plante de la famille appelée Dyinimba et séchées aux soleil puis les tisserands les passaient au métiers à tisser vertical et de construction compliqué.
Pour l'obtention des étoffes multicolores, les tisserands teintaient les fibres avant de les tisser. la couleur noire s'obtenait en faisant bouillir dans une grande marmite des espèces d'un cailloux noir vifs appelés Magogu que l'on ajoutait au fruit, feuilles et écorce d'un arbuste mumbucini alchorena cordifollia Mull. Arg.) auxquelles il fallait aussi adjoindre les écorces de noisetiers : mugumunu ( coulus edullis baill) le tout était pilé, mélangé à l'huile de palme et mis à bouillir dans une marmitte d'eau aux trois quart. Lorsque les fibres ont pris de la couleur on apportait la marmite et son contenu à la rivière. Là bas on procédait au lavage des fibres en frottant avec de la terre glaise avant de les rincer a grandes eaux. Enfin ils étaient mis à sécher au soleil avant de les tisser.
La couleur rouge pour autant demandait moins d'effort de travail car elle était entretenue à partir des fruits de l'arbuste dénommé nguntsi-bamba (bixa-orellena L.) des noix de palmes mures crues et parfois un morceau de l'arbre de couleur rouge sang: isugu. le tout mis dans la marmite et bouillie l’opération de nettoyage était toujours la même sauf qu'on passait directement au rinçage sans enduire les fibres de terre glaise au préalable.
les tisserands passaient ensuite au tissage. La pièce d’étoffe tissée: dibongu; et l’assemblage de plusieurs d'entre elles donnaient ce qu'on appelait ngombu ; ndengi ou encore masieli. Pour arriver à ce stade l’opération duraient durant plusieurs jours.
Les efforts ainsi produites servaient à la fabrication des vêtements du village ou a être échangées avec celles ethnies voisines.
Chaque localité se distinguait par le choix des couleurs et des motifs que par la qualité.
Et grâce aux rechanges inter et intra-ethnique, le savoir faire passait ainsi d'une ethnie à une autre de nos jours , le mode vestimentaire à bien changé , les quelques ndengi datant d'un siecle sont jalousement conservé.
Pour l'obtention des étoffes multicolores, les tisserands teintaient les fibres avant de les tisser. la couleur noire s'obtenait en faisant bouillir dans une grande marmite des espèces d'un cailloux noir vifs appelés Magogu que l'on ajoutait au fruit, feuilles et écorce d'un arbuste mumbucini alchorena cordifollia Mull. Arg.) auxquelles il fallait aussi adjoindre les écorces de noisetiers : mugumunu ( coulus edullis baill) le tout était pilé, mélangé à l'huile de palme et mis à bouillir dans une marmitte d'eau aux trois quart. Lorsque les fibres ont pris de la couleur on apportait la marmite et son contenu à la rivière. Là bas on procédait au lavage des fibres en frottant avec de la terre glaise avant de les rincer a grandes eaux. Enfin ils étaient mis à sécher au soleil avant de les tisser.
La couleur rouge pour autant demandait moins d'effort de travail car elle était entretenue à partir des fruits de l'arbuste dénommé nguntsi-bamba (bixa-orellena L.) des noix de palmes mures crues et parfois un morceau de l'arbre de couleur rouge sang: isugu. le tout mis dans la marmite et bouillie l’opération de nettoyage était toujours la même sauf qu'on passait directement au rinçage sans enduire les fibres de terre glaise au préalable.
les tisserands passaient ensuite au tissage. La pièce d’étoffe tissée: dibongu; et l’assemblage de plusieurs d'entre elles donnaient ce qu'on appelait ngombu ; ndengi ou encore masieli. Pour arriver à ce stade l’opération duraient durant plusieurs jours.
Les efforts ainsi produites servaient à la fabrication des vêtements du village ou a être échangées avec celles ethnies voisines.
Chaque localité se distinguait par le choix des couleurs et des motifs que par la qualité.
Et grâce aux rechanges inter et intra-ethnique, le savoir faire passait ainsi d'une ethnie à une autre de nos jours , le mode vestimentaire à bien changé , les quelques ndengi datant d'un siecle sont jalousement conservé.
Labels:
artisanat
,
raphia punu.
I'm a developer designer -UX, Human Activist, entrepreneur, Blogger, writer, and business mentor. Founder of Gabonatura. I love culture, and environmental justice. Promote education in Africa.
Subscribe to:
Posts
(
Atom
)