sur la roue de Sindara faites une halte à la mission et continuez la piste pour visiter les villages des pygmées.
Descendez à Mayumba entre juillet et septembre pour admirer les ballets nuptiaux des baleines à bosse ou la nidification des tortues luth de novembre à février, allez à Doussala et laissez-vous guider dans le parc de Moukalaba Doudou pour contempler une nature encore vierge et voir peut-être le torchis defassa. Arrêtez-vous à fougamou pour vous faire montrer les sentiers menant aux chutes et vous promener dans les nombreux cours d'eau environnants.
L'histoire du peuple nyanga recoupe celle de l'OM dans la mesure où elle est issue des premières immigrations du Kongo, notamment les vili, les varama, les lumbu puis les punu ont tous transité par les Nyanga et se sont établis autour de Mayoumba tandis que d'autres comme les Bavarama sont allés plus au nord vers mandji et la deuxième vague s'est diversifiée vers tchibanga et Mouila. l'arrivée des européens sur la côte accompagne de nombreuses fabriques au début du 20ème siècle. Mayumba a repris un point stratégique pour le négoce de cahoutchou et d'ivoire avec des commerçants venant des bords du Kongo de Brazzaville par Kouillou.
Mouila et Libreville ont été établies comme capitales administratives en 1970, Mouila compte 30 000 habitants. Tchibanga 20 000 habitants, la région est un foyer de la culture Punu et Tshogo et autres ethnies.
Si on part sur la route il faut impérativement prendre de l'essence chez LBn vous ne trouverez pas de stat avant Mouila
il abritre 1500 especes de plantes differentes et environ 85 mammiferes, plus de 400 especes oiseaux et un nombre non definis de reptiles et d'amphibiens.
Le château d'eau de la région sud et sa population de singes à queue solaire et son passé historique lui confèrent un intérêt tant scientifique que récréatif.
Sindara
Fougamou
Hotel Ngounie environ 20 000 frc
Ch climatisee, TV, salle d'eau W-C.
a l'entree de fougamou
Hotel du rond point a la sortie de fougamou
Ngouni
é
Hotel Lac bleu
Quartier Dikongo
La m
étisse
Quartier Dikongo
Mouila
hotel lac bleu
241 06 29 59/86 14 64/86 12 80
07 08 54 50/07 18 02 96
Hotel Doufoura
Quartier Boulevard premier pont du Val Marie
241 0732 24 44
07 28 58 82/86 23 11
NyANGA
Motel beaurivage
Quartier Minzanzela
13 ch , 4 ventilles et 9 climatisees
7 ooo et 12 000 fcfa
05 93 96 03
Motel Modibit
é
Chutes D'IVELA
les elephants fr
é quentent cette zone.
quartier Ibanga face au TP et des grandes endemmies.
20 ch, 5 VIP et 1 suite
241 07 54 83 76/ 06 04 29 49
Moins cher
Restaurant La Métisse : bon petit restaurant où l'on peut déguster des brochettes, du poisson grillé, de la cuisine européenne et africaine. Il existe plusieurs autres petits restaurants, maquis, où l'on peut manger de la viande de brousse, du manioc... Quelques petits hôtels (5 000 à 10 000 F CFA) proposent un confort minimum.
Plus chic
Relais du Lac Bleu : Hôtel-Bar-Restaurant-Discothèque. Près du fleuve dans le quartier commerçant de la ville. Tél. 86 14 64 / 86 14 78. Restaurant de qualité, on y mange en fonction des arrivages et des possibilités pour 10 000 F CFA environ. C'est le meilleur hôtel de Mouila. Les chambres propres sont ventilées ou climatisées avec sanitaire. Prix : de 17 300 à 30300 F CFA, suite à 60 300 F CFA.
Tchibanga, chef-lieu de la Nyanga, est un gros bourg d'environ 10 000 habitants, qui s'étale le long de la voie principale avec son quartier administratif, son petit marché et ses quelques boutiques. Sur les hauteurs, on remarque la Mission Catholique fondée en 1954 et le collège Belle-Vue. Si vous êtes matinaux, vous pourrez croiser des villageoises sortant de l'imposante église Saint-Joseph avant de partir aux champs, portant la hotte conique typique des populations pounou, retenue par un bandeau frontal.
|
Sculpture d'A.F. Massinga, Tchibanga
|
|
Comment y aller
En avion : Air Gabon, 88 800 F CFA aller-retour, tarif week-end 58 100 F CFA 3 vols par semaine, en 50 mn. Agence Air Gabon sur place, tél. 82 02 48.
En 4x4 : à partir de Libreville par la N1 : Libreville- Lambaréné (bonne route) - Mouila - Ndendé - Tchibanga. Environ 10 heures de route. Les cars Barbier au départ de la gare routière de Lambaréné desservent Mouila, Ndendé, Tchibanga et Mayumba en saison sèche. Taxi-brousse au départ des gares routières de chaque ville, en général tôt le matin. Se renseigner. Le voyage aller, entre Libreville et Tchibanga, dure environ 10 heures et coûte en moyenne 20 000 F CFA par personne.
Tchibanga pratique
Aéroport : à 5 km du centre ville sur la route de MoabiAntenne consulaire française : M. Jacques Lambotin, s'adresser à la boulangerie, B.P. 93 Tchibanga. Tél. 82 02 62
Gendarmerie : tél. 82 00 51
Hôpital provincial : tél. 82 00 49
Pharmacie Massanga : tél. 82 03 90
Banque : la BICIG de Mouila est la plus proche.
A voir et à savoir
Tchibanga est le carrefour des principaux axes routiers de la province et permet l'accès aux différents circuits touristiques
Vos emplettes
Au détour des quartiers, on rencontre encore quelques artisans. Un villageois pourra vous indiquer où trouver, à Mougoutsi, sur la route de "l'aviation", Adèle Florentine Massinga. Dans sa cour, elle modèle directement l'argile blanche selon un savoir ancestral. Elle crée avec talent de petites sculptures anthropomorphes symboliques et de la poterie utilitaire sobrement décorée de motifs géométriques, qu'elle fait sécher au soleil, puis cuire à feu ouvert. Vous pouvez acheter ses oeuvres présentées devant sa maison. Certaines sont exposées à l'ENAM (École Nationale d'Arts et Manufacture) et au musée de Librevilleww. On vous conduira aussi chez Philippe Bouka au quartier Ndabilila, fabricant de fauteuils et de tabourets traditionnels en lianes et raphia, dont l'esthétique et le confort ravissent le chanceux qui peut se les procurer !
Vos agapes
Restaurant Chicago : maquis situé juste derrière l'hôtel Hamed. Bonne cuisine sénégalaise et locale à petit prix.
Restaurant Le Diplomate : un peu excentré par rapport à la rue principale. Tenu par un sympathique couple gabonais. Très bonne cuisine africaine. Excellent rapport-qualité prix. 5 000 F CFA le repas. Bon accueil. "Coupé-coupé" et beignets aux alentours du marché selon l'heure.
Vos nuits
A partir de 8 000 F CFA
Relais de la Nyanga : en bordure de la Nyanga. Belle vue, endroit calme. 16 chambres dont certaines sont rénovées avec climatisation. Le petit déjeuner et les repas sont possibles selon les approvisionnements.
Hôtel Hamed : rue principale, à côté du marché. Cet hôtel, situé audessus de la boutique de son propriétaire mauritanien, est bien tenu. Les chambres sont climatisées. La plupart sont équipées de salles de bains. Pas de restaurant ni de téléphone. 15 000FCFA la nuit.
Hôtel Dibougou : sur la route de "l'aviation", 8 chambres simples mais propres. Restaurant et bar.
Vos nuits blanches
Le Malarnu, discothèque pour les jeunes au centre ville. Il existe des bars dansants dans les quartiers.
Comment se déplacer
Taxi-brousse : gare routière au centre ville.Location de 4x4 climatisés avec chauffeur : à la gare routière, s'adresser à Joachim Pambo-Nzamba. Prix à la journée ou à la semaine à négocier, mais bien inférieurs à ceux pratiqués à Libreville : 40 000 à 60 000 F CFA par jour. Ponctuel et ayant une bonne connaissance de sa région, Joachim vous fera découvrir ce dont nous vous parlons et même davantage.
VA'GABONDAGE
Chez le Nganga : le visiteur sera bien accueilli au quartier Mizanzala où Marie-Louise Mafiota, tradipraticienne, officie. A l'intérieur du "corps de garde", il ne sera pas insensible au mystère dont les lieux sont empreints.
Chutes d'ivéla : une demi-journée en véhicule 4x4. Prendre la R21, direction aéroport. Emprunter la piste en latérite vers Moabi. Les villages se succèdent, composés de cases rectangulaires en planches de bois éclaté d'ilomba. Sur la route on aperçoit les bassins de pisciculture. Les savanes vallonnées alternent avec les zones boisées. A Louango, situé à 30 km de Tchibanga (l heure de trajet environ), il est indispensable de s'adresser à un villageois qui vous conduira à pied aux chutes d'ivéla, dans le défilé de Mitoungou, au confluent de la Nyanga et de la Moukalaba. Il faut compter environ 2 heures d'excursion. On passe au travers d'une plaine herbeuse, puis d'un sous-bois assez obscur aux effluves de violette et de terre mouillée, bien souvent dégagé à la machette par le guide. Deux troncs d'arbres posés sur le ruisseau forment un pont. Les éléphants passent dans cette zone et l'on peut y distinguer leurs traces... Mieux vaut être bien chaussé car les fourmis envahissent les lieux. Après quelques efforts, on est heureux d'arriver à la lumière sur les berges de la Moukalaba où, dans le fracas des eaux, la chute particulièrement spectaculaire tombe par cascades successives dans la rivière qui suit tranquillement son cours. Pour ceux qui hésitent à entreprendre cette marche sportive, on peut aussi louer une pirogue à Louango.
Réserve déflore et de faune de la Moukalaba : une journée en 4x4. Prévoir un pique-nique et éventuellement du matériel de camping. Partir à l'aube de Tchibanga pour observer les animaux très tôt le matin. Prendre la R21 jusqu'à Mourindi, pour entrer dans la réserve protégée qui s'étend sur 400 000 ha. Le WWF et le Service des Eaux et Forêts se trouvent à proximité de l'entrée. Il est possible d'y obtenir des informations et éventuellement un guide. Au petit matin, en saison sèche, lorsque les herbes sont brûlées, on peut surprendre les animaux en errance : buffles, antilopes, potamochères, éléphants... Avec un peu de chance, vous pourrez apercevoir les singes et les gorilles en lisière des sous-bois. A l'horizon, se profilent les monts Doudou. On est séduit par les élégants bambous qui ombragent le passage des multiples cours d'eau. Ici et là, on rencontre de petits villages aux cases plus ou moins délabrées, à proximité desquels de récents dispensaires et une boîte aux lettres de l'OPT exposent leur inutile modernité, car ils sont vides et pour longtemps... Arrivé à Mourindi-village, on aperçoit la Mission catholique désaffectée. L'église et ses annexes, aux parois de briques de terre percées d'arcs en plein cintre, sont bâties sur un escarpement où paissent quelques vaches, conférant à l'ensemble un aspect bucolique et désuet.
Compagnie Equatoriale du Bois (CEB) : à une quarantaine de kilomètres de Mourindi, une ancienne piste d'atterrissage de la CEB conduit à l'entrée du village de Doussala, situé sur la Moukalaba. Il est habité par des pêcheurs et chasseurs bapounou. Il y a quelques années, le chantier forestier y était installé et plusieurs familles européennes y avaient confortablement élu domicile. On peut encore voir sur les hauteurs de belles cases, ombragées de manguiers, de palmiers et de conifères ! Certaines sont restaurées, d'autres sont "squattées" par les villageois. La réserve de la Moukalaba est aussi accessible par la très belle route (R21) qui passe par Moabi (direction Mouila).
Lac Kivoro : en continuant la piste de Doussala qui traverse la réserve vers l'ouest, on se dirige vers Bongo. Au croisement avant le village, prendre la direction de Diela Vievi. La piste suit le Rembo Ndogo. On arrive aux abords du lac Kivoro (voir Setté-Cama, province de l'OgoouéMaritime).
Descente sportive Tchibanga - Igotchi en canoë-kayak : une journée. L'association gabonaise "Aventure sans frontières" (voir page 22) propose ses services et son matériel pour cette expédition. La descente emprunte de nombreux rapides et petites chutes dignes d'intérêt pour les courageux.
Grottes de Nioumbitsi : une demi-journée aller-retour. Par la route Ll 16 au sud-est de Tchibanga en direction de Moulengui Binza et du Congo, on arrive après 25 km de parcours au village Nioumbitsi. Dans cette zone, on peut voir les carrières de marbre et les grottes dites "aux chauvessouris". Il est préférable de prendre un guide au village pour y accéder. Se munir d'une bonne torche. Les villageois chassent beaucoup dans la région. On raconte qu'avant de partir à la chasse, ils passent toujours par les grottes afin d'interroger les lieux. Si les grottes sont vides de leurs occupants, la partie est de bon augure. Dans le cas contraire, mieux vaut ne pas y aller. Route de Mayumba : un véhicule 4x4 est indispensable. La piste est difficilement praticable en saison des pluies. Le trajet est très agréable au travers des vallonnements de la Nyanga et des Monts Mayornbe que l'on voit au loin. Juste à l'entrée du village de Malunga, on est stupéfait par l'immensité du fromager centenaire qui occupe le centre de la piste.
Ngounie
Chef-lieu de la province, Mouila est située dans le département de Douya-Onoye et compte 16232 habitants. Le fleuve est omniprésent dans la cité édifiée sur ses deux rives. Comme dans bien des villes du Gabon, une rue principale regroupe la plupart des boutiques et des administrations.
Comment y aller
En avion : Air Gabon, 81 800 F CFA aller-retour, tarif week-end 53 600 F CFA 3 vols par semaine, en 1h35 avec escale. Agence Air Gabon sur place, tél. 861348. L'aéroport de Mouila est en cours de rénovation.
En voiture : il faut compter environ 3h30 de transport en véhicule 4x4 depuis Lambaréné et 6 heures de Libreville. A partir de Lambaréné, les routes sont en latérite (le goudron est pour bientôt)... La N1 jusqu'à Mbigou est en théorie toujours praticable, cependant un véhicule 4x4 est fortement conseillé.
En car : la société Barbier dont le siège est à Mouila, relie en 8 heures, Libreville-Lambaréné-Fougamou-Mouila tous les mardis et vendredis. Départ à 7 heures devant les bureaux Barbier de Libreville près de la gare routière, prix 17 400 F CFA. Libreville : tél. 74 11 49 - Mouila : tél. 86 10 00/86 13 98.
Mouila pratique
Correspondant du Consulat Général de France : M. Claude Mondou, SBN. Tél. 86 12 55
Gendarmerie : tél. 86.11.50
Hôpital : tél. 86.11.46. En cas d'urgence, prévoir une évacuation vers l'Hôpital Schweitzer de Lambaréné ou l'Hôpital protestant de Bongolo près de Lébamba.
Pharmacies : Mukemi 86 13 96 - Socoma 86 13 88
A voir et à savoir
La sirène Mougoumi, génie femelle, vit dans la Ngounié. La légende dit qu'elle se cache sous les bambous de Chine, à l'ancien débarcadère de la rive droite de la Ngounié. Elle est le symbole protecteur et l'emblème de la cité. Elle inspire crainte et respect aux habitants, surtout quand ils passent la rivière...
Les collèges Saint-Gabriel et Val-Marie furent longtemps les fleurons de l'éducation de la jeunesse gabonaise. Bon nombre de personnalités sont issues de ces institutions.
Vos emplettes
Pour les fanatiques d'émotions fortes, il faut faire une halte, 2 km avant l'entrée de Mouila, à la menuiserie Tchak-Tchak, spécialisée en "bois à bander". Cet ingrédient, comme son nom l'indique, produit des effets spéciaux très prisés des connaisseurs. On le consomme sous forme de vin préparé par le spécialiste. Comme toute chose réputée et rare, cela coûte son pesant d'or, soit 30 000 F CFA la bouteille !
Vos agapes, vos nuits, vos nuits blanches
Moins cher
Restaurant La Métisse : bon petit restaurant où l'on peut déguster des brochettes, du poisson grillé, de la cuisine européenne et africaine. Il existe plusieurs autres petits restaurants, maquis, où l'on peut manger de la viande de brousse, du manioc... Quelques petits hôtels (5 000 à 10 000 F CFA) proposent un confort minimum.
Plus chic
Relais du Lac Bleu : Hôtel-Bar-Restaurant-Discothèque. Près du fleuve dans le quartier commerçant de la ville. Tél. 86 14 64 / 86 14 78. Restaurant de qualité, on y mange en fonction des arrivages et des possibilités pour 10 000 F CFA environ. C'est le meilleur hôtel de Mouila. Les chambres propres sont ventilées ou climatisées avec sanitaire. Prix : de 17 300 à 30300 F CFA, suite à 60 300 F CFA.
Comment se déplacer
Taxi : en ville.
VA'GABONDAGE
Le lac Bleu : situé à 5 km du centre ville, ce lac, résurgence des eaux limpides de la Ngounié, est l'une des principales curiosités du coin. On peut pique-niquer sur les berges, se baigner sans problème si l'on n'a pas peur des serpents et pêcher au filet (carpes, brochets, silures...). Il est facile de trouver au débarcadère, près de la rue commerçante de Mouila, un piroguier qui, pour un prix négocié, vous proposera un circuit découverte du milieu lacustre.
Les plaines de Tougoutiti, de Matassou et de Makanda : en direction du sud vers Ndendé, au PK 11, plusieurs pistes à droite donnent accès aux plaines verdoyantes de Tougoutiti, de Matassou et de Makanda très fréquentées par les buffles, antilopes, potamochères, porcs-épics, canards, outardes, francolins... A l'est des plaines, on aperçoit à l'infini, le vallonnement des contreforts occidentaux du massif du Chaillu. Les champignons poussent par milliers, ils sont comestibles et délicieux. Avis aux amateurs qui ne seront pas déçus du voyage s'ils se trouvent dans la contrée au mois d'octobre.
La Mission de Saint-Martin des Apindji : à environ 30 km de Mouila, en direction du nord-ouest, une petite piste en bordure de la Ngounié conduit au village de Saint-Martin. A proximité de la bourgade, se trouve l'ancienne mission fondée en 1900. Elle est actuellement en cours de rénovation et ressemble comme une sœur jumelle à son aînée d'un an, Notre-Dame-des-Trois Epis de Sindara.
A la recherche des orpailleurs : attention, cette zone est réglementée, il est nécessaire d'obtenir un laissez-passer auprès de la Direction Générale des Mines et de la Géologie à Libreville. Tél. 76 35 56. En prenant à l'est la direction de Mimongo, on arrive à Yéno après 70 km de piste. Tourner à gauche et suivre la L 114 en direction d'Ovala. On arrive dans la zone des chercheurs d'or. Des sociétés aurifères, contractuelles de l'État, exploitent le minerai. La vieille base d'Etéké est remarquable avec ses maisons construites en briques portant des cheminées sur les toits. Son microclimat rafraîchit l'atmosphère et a valu à la région, le surnom de "réfrigérateur du Gabon". En poussant la balade jusqu'à Massima, avec un peu de chance, il est possible de voir des orpailleurs à l'ouvrage.
Mimongo : pays des Mitsogho et grand centre du culte du Bwiti, ce village est situé à 900 mètres d'altitude. On peut y trouver une case de passage. A 12 km de Mimongo, le village de Moukabou vaut une halte.
Mbigou : à 61 km de Mimongo, cette bourgade située à 800 mètres d'altitude, porte un nom aujourd'hui très répandu. Son calcaire tendre (stéatite) fût le premier à être utilisé par les sculpteurs de pierre, sous l'impulsion du Commandant de Cercle Mariani. Actuellement, peu d'artistes travaillent à Mbigou ou utilisent la pierre du cru, mais en revanche, un grand nombre d'artisans au Gabon taillent des calcaires similaires provenant de diverses carrières et en revendiquent l'appellation.