- CP: Apprendre à compter en yipunu de 1 à 100.
A l'origine la Philosophie est logocentrique, se donnant sous le mode de la raison dialogique. Socrate, le père de la Philosophie occidentale, n'a laissé aucun texte philosophique. Pourtant il en a tant inspirés!!! Mais à l'école, peut-on enseigner la philosophie sans s'appuyer sur des textes philosophiques? C'est le problème que posent certains praticiens et didacticiens de la Philosophie. Au Gabon, un corpus scripturaire est entrain d’être constitué progressivement pour supporter la volonté de contextualiser l'enseignement de la discipline qui se traduit par l'inscription aux programmes des notions telles que la sorcellerie, le fétiche, la magie, la coutume, la tradition... Bien entendu cette contextualisation est toujours à situer dans l'ouverture à l'universel qui caractérise la Philosophie. Dans cet esprit, un corpus philosophique exclusivement Punu apparait comme une clôture, une caverne d'où ne peut sortir qu'une piètre ethnophilosophie.
Le nom des oiseaux en yipunu.
-Du CP au CM2 : Mémorisation du vocabulaire en yipunu.
-CE1: L'histoire du roi Mueli Biale et non de Louis XIV.
-CM2: Poésie sur Sur le sentier du valeureux guerrier Mavurulu alias Nyonde Makite:
-CM1: Je suis fils de Muvang Pinz, Poésie de Moundjegou Magangue
Dungandzi: Poésie de Moundjegou Magangue
-CP: Apprendre à compter de 1 à 1000 en Yipunu. Berceuse d'Annie flore, Addition, soustraction, multiplication, comparaison des nombres, Geometrie de formes: polygones, 2d formes, 3d formes, formes combinés. Autour des contes de Nza Mateki.
- CE1: Apprendre à compter de 1 à 1000 en yipunu. La conjugaison punu dans la poesie de Mavurulu, addition, substraction, la place des valeurs,opérations, fractions, les nombres décimaux, la place des valeurs décimaux, regles des motifs, forme 2d et 3d géometrie, l'histoire de MUELI-MILENZI.
-CE1: Les noms, addition, substraction, la place des valeurs,opérations, fractions, les nombres décimaux, la place des valeurs décimaux, les règles des motifs dans une natte punu, forme 2d et 3d géometrie, l'histoire de NZAMBE-BIALE du clan NDINGUI .
CE2: Apprendre à compter de 1 à 5000 en yipunu.
-CM1: Apprendre à compter de 1 à 10 000 en yipunu. L'histoire de MULUNGUI MUTU-MALONGU du clan BUDJALA.
-CM2: culture générale :l'histoire de Nyonda Makita.
HISTOIRE DES PUNU
Dungandzi
- CM2: Apprendre à compter de 1 à 15 000 en yipunu.Les planètes et leurs mouvements. Etude de textes I'épopé du Mumbwanga. Vocabulaire mots en yipunu.
CM2 math :La superficie et le volume, les nombres, la place et la valeur des opérations,les concepts des fractions,le concept des opérations la soustraction et les concepts décimaux; coordonner, Opérations avec fractions, mesures; La multiplication et la division décimale, la Multiplication des nombres mixtes; Géométrie; graphiques, et calcul des coordonnés.
Livres: Quelques auteurs:
- Divassa Nyama Jean, né le 01-06-1962 à Moabi
Oncle Mâ (Roman) la Pensée Universelle, 1988, 160 p.
La Vocation de Dignité Editions Ndzé Libreville, 1997, 219 p.
-Le Nganga Blanc (nouvelle : 2001) in ‘Je suis vraiment de bonne foi’ Éd. Ndzé
Le Bruit de l’Héritage (roman), Éd. Ndzé, Bertoua, 2001, ISBN 2911464117,
272 p
- MOUSSIROU MOUYAMA (Auguste),
Parole de vivant, Paris, L’Harmattan, Coll. « Encres noires », 1992, 119 p.
-Kassa Mihindou Bonaventure,
né le 14 juillet 1950 à Mouila
Tonda (Publication radiophonique)
Sensitives, les vers de la terre, (poèmes) Edilivre, 2007, 88 p.
Mamboungou
-Kassa Muira Romain,
Les Contes bapunu 1988
Ma vie d’Administrateur Public
KOMBILA Jannys
Encre noire et plume blanche, (poésie) Edilivre, 2010, ISBN 9782812135477,
106 pages
La grande palabre, (théâtre) Edilivre, 2010, ISBN 9782812134715, 56 pages
Kombila Jean Pierre, né le 26 août 1954 à Mouila
Le Constitutionnalisme au Gabon (Libreville ; Presses Universitaires du Gabon,
1995 ;
-Les Obligations Professionnelles des Fonctionnaires et leur Effectivité en Droit
Administratif Gabonais (Presses Universitaires du Gabon, Libreville 1995)
-Koumba-Koumba
Rufin, né en 1943 à Moabi Poèmes choisis in Lettres Gabonaises, I.P.N. Libreville, 1975
KOUMBA Emilie Sally de mes rêves, Africa Éd. Dakar, 1992
-KWENZI-MIKALA J.T. Contes du Gabon, 198114
Parémies d’Afrique centrale, Éd. Raponda-Walker, Libreville, 1996,
ISBN 2-9510473-2-0, 62 p.
Mumbwanga, Récit épique, Éd. Raponda-Walker, Libreville, 1998,
ISBN 2-9510473-1-2, 212 p.
-Les noms de personnes chez les Bantu du Gabon, L’Harmattan, 2008, ISBN 978-
2-296-05073-0, 140 p.
Mabika Mouyama,
Stratégie du Redéploiement de l’Economie Gabonaise (1994 ?)
-Mabik-Ma-Kombil, né le 15-01-1966 à Mouila
Ni vosi Yipunu (Je parle l’Ipunu), 1995
Parlons Yipunu L’Harmattan, 2001, ISBN 2-7475-1544-3, 210 p
Ngongo des initiés en hommage aux pleureuses du Gabon, (étude) L’Harmattan,
Paris, 2003, 216 p
-MAGANG-MA-MBUJU
WISI et MBOUMB BWAS
Floren tMagang-Ma-Mbuju Wisi et Mbumb Bwas Florent,
Les Bajag du Gabon, Essai d’Etude Historique et Linguistique, Paris, Imprimerie
Saint-Michel, 1974
-MAGANGAMOUSSAVOU
Pierre-Claver
L'aide publique de la France au développement du Gabon depuis l'indépendance,
1960-1978, Paris, Publications de la Sorbonne, 1982, ISBN 2859440518,
304 p. ----MAMBU-MA-NZIENGUI
Roland
Histoire de Mognussuk, Éd. Maison gabonaise du Livre, Libreville
.
MATSANGA MACKOSSOT Ginette-Flore
« L’inscription de la palabre traditionnelle dans le théâtre francophone d’Afrique Centrale. Le cas des Punu du Gabon. »
- MATSAHANGA
Hugues Gatien
La chanson gabonaise d’hier et d’aujourd’hui (cinquante ans de musique moderne
gabonaise), Éd. Raponda-Walker, Libreville, 2002, 158 p.
Le ngombiste, guide des professionnels de la culture et des arts du spectacle au
Gabon, Éd. Comaction, Paris, 2008, 96 p.
Maurice Mouckagni Mouckagni
Il est enseignant d'histoire géographie, il est né le 30 décembre 1958 à Moutassou, village situé à quelques encablures de Mouila, une ville du sud gabon".
-MBADINGA MOUNDOUNGA Joseph
Mbadinga-Moundounga Joseph, né le 16-01-1946 à Mouila
Veillée au Village, Imprimerie Saint-Joseph, Libreville, 1999
-Mbazoo-Kassa Chantal Magalie, née le 23/3/1967 à Bitam
Sidonie, (roman), 2001, Edition Alpha-Omega, Paris, 126 p.
Fam, Maison Gabonaise du Livre, Libreville, 2003, 176 p., ISBN 2-914943-05-9
La femme et ses images dans le roman gabonais, L’Harmattan, 2009, ISBN 978
-
Monsard Yves-Nicolas, né en 1958 à Mimongo
Le Film de l’Echec (nouvelle) in Kilomètre 30, 1990 -----MOUISSY Théodore
Ce n’est pas l’école qui a fait l’enfant… Souvenirs et réflexions d’un maître d’école gabonais, Ed. Raponda-Walker, 2009, ISBN 978-2-912776-93-8, 106 p.
-Moundjegou P.E., alias Magang-Ma-Mbuju Wisi, né le 29-06-1943 à Yidoumi,
Mouila
Le Crépuscule des Silences, 1975
Ainsi parlaient les Anciens, 1987
- MOUNDOUNGA MOUITY
Patrice
Le Gabon et le nouveau partenariat africain au développement. Pour une sociologie
politique des institutions en Afrique, éd. Publibook, 2009, EAN
9782748349207, 536 p.
La société gabonaise de cour, L’Harmattan, Paris, 2010, ISBN 978-2-296-10919-
3, 182 p
-MOUNGUENGUI
NYONDA Lié-Luc
Le sein d’Adomi, (poèmes) L’Harmattan, Paris, 2006 -MOUSSIROU François
La nuit épaisse, Éd. du Silence, Libreville, ISBN 2-912123-40-2
Poésies malignes, Éd. du Silence, Libreville.
-MOUTSINGA Bellarmin Equatoriales, L’Harmattan, 2006, 74 p., ISBN 2-296-02088-7
Le chant de l’aube, L’Harmattan, 2008, ISBN 978-2-296-07500-9, 166 p.
Les orthographes de l’oralité : poétique du roman gabonais, L’Harmattan, 2009,
ISBN 978-2-296-07503-0, 244 p.
La malédiction de la côte, L’Harmattan, 2009, 978-2-296-06682-3, 92 p.
-Nding Dyatelm,
Il pleut dans la Vallée Tome I, La Pensée Universelle, Paris, 1994
Le Poème de la vallée : interlude, chant d'ombre 1995,
Hymne à l'enchanteresse 197??
civilisation et science juridique
en afrique et dans le monde
YAOUNDE : EDITIONS CLE, 1980
132 : BIBL
ETAT, DROIT, ROLE ET PLACE DE LA FEMME DANS LA SOCIETE AFRICAINE.
LA GARDE DE L'ENFANTDans: PENANT. REVUE DE DROIT DES PAYS D'AFRIQUE. - Vol. 1988, VOL. 98, NR. 797 ; p. 367-401
-Nguimbi Bissielou A., né le 12-04-62 à Moabi
Le Bourbier, Nouvelles éditions Debresse, Paris, 1993, 113 p.
-NZA-MATEKI
Contes autour du feu, Éd. du silence, Libreville, 2004, ISBN 2-912123-22-4
Pratiques culturelles au village, Éd. Raponda-Walker, Libreville, 2005, 95 p.,
ISBN 2-912776-56-2, 95 p.
24
Echos du chemin, (nouvelles), Éd. Raponda-Walker, 2007, ISBN 2-912776-69-4,
77 p.
Proverbes et dictons des Punu du Gabon, Éd. Raponda-Walker, 2009, 978-2-
912776-79-2
NZAMBA Sylvain
Les larmes de Tsiana, Éd. Amalthée, Nantes, 2006
Le supplice d’une veuve, Edilivre, 2007, 232 p.
Le roman de Fouzhia, Edilivre, 2009, ISBN 9782812120176, 152
L'initiation a la science du jeune punu doit commencer dès le CP, les programmes du CP doivent être bien articulée en science d’éveil, composition française , math et agriculture, travaux pratiques et vocabulaires en yipunu.
Les cours en général doit se faire hors de la classe, dans la nature, Excepte les cours qui ont besoin du tableau de la classe, L’école doit instituer des excursions dans la nature, entreprises etc...
La formation doit se faire autour de projets que l'enfant doit présenter en classe.
COMMENT ÈTAIT L' école autrefois? Une sociologie BANTU. Chez les KÒONGÓ, il y a séparation entre hommes et femmes, l’homogénéité recherchée dans l’éducation s’adaptera à cette division de travail ; au fur et à mesure de seront évidemment les premiers formateurs, tout l’entourage les relaiera petit à petit, au fur et à mesure de la croissance… Aussi bien, l’action du père connaît-elle un sursis. Avant les cinq ou six ans, la coutume laisse la garde de l’enfant à la mère. Ce n’est qu’à partir d’alors que le père lui apprendra ce qu’un homme doit connaître : la fabrication des outils de pêche, de chasse, de labour ; le nom des plantes, des herbes et leur emploi… L’enfant apprendra de son père également le nom des bêtes et l’observation de leurs mœurs. Il devra reconnaître les animaux dangereux, les végétaux vénéneux. Le père lui enseignera tout ce qui doit être connu concernant le bétail et les soins à lui donner.
Concernant la pêche, par exemple, rien qu’en accompagnant son père, l’enfant verra les différentes nasses (longues, compartimentées), leur mode de dressage, les appâts efficaces, les emplacements favorables. De même, concernant la chasse et le dressage de pièges, il apprendra les différents procédés, les jours de chance… Le père inculque à son fils la connaissance des tabous, les interdits, leurs symboles. Ces tabous portent les uns sur les besoins naturels, les autres sur les valeurs culturelles ou sur les deux à la fois. Parmi les besoins, il y a le problème sexuel. Moins qu’en occident, mais une discrétion existe concernant le domaine sexuel, surtout quand on est entre sexes différents. Entre hommes seuls ou entre femmes, il y a plus de liberté, à moins que le degré de parenté ne s’y oppose. Sur ce sujet, l’ignorance chez les enfants et la fausse pudeur chez les parents n’existent guère. Il n’y a pas de "choux" ni d’achats. y a des euphémismes, mais ils ne sont utilisés qu’entre sexes ou rangs différents, sinon on emploie les termes directs. Enfin, la désignation des repas entre parmi les besoins. Une question que les Africains posent facilement aux maîtres européens est : "est-ce que ça se mange ou non ?". Les non-habitués se formalisent et jugent défavorablement les Noirs. Or pour ceux-ci c’est une règle, un principe de vie. Il y a beaucoup d’interdits portant sur les aliments. Parmi les valeurs, les unes concernent les vivants, les autres les morts. Entre clans différents, il existe des interdits. Même au sein du clan, n’importe qui ne peut pas faire n’importe quoi. On ne peut pas, par exemple, entrer dans le sanctuaire des ancêtres, ni passer derrière la hutte qui abrite cette corbeille…l’exactitude des récits : elle intervient opportunément pour corriger les erreurs que les enfants font en se racontant des contes. L’enfant, au total, entend jour et nuit et introduit dans son cerveau quantité de notions qui n’en sortiront plus, touchant les causes de misère et de maladie, les hiérarchies diverses, les tabous. Mais la mère mettra tout son honneur à initier les filles aux travaux ménagers et à ceux des champs. Les KÒONGÓ présument qu’une fille qui ne sait pas préparer la nourriture ou qui est paresseuse le doit à sa mère. Les références à la mère sont le premier test pour le mariage précoce ou tardif des filles. Naguère le physique de celles-ci comptait peu, en tout cas moins que leurs habiletés. Ces habiletés ne sont un secret pour personne dans le milieu, puisque le père et la mère ne sont pas seuls à éduquer l’enfant. Ils sont très tôt relayés par le clan tout entier qui vise sa survie et sa postérité. son développement harmonieux doivent être à la base de toute éducation ; elle animera toute activité individuelle. » Il ressort ainsi de ce récit que, la division en matière d’éducation intervient à l’âge de cinq ans qui, d’après la tradition KÒONGÓ, est l’âge d’ouverture pour l’enfant dans la connaissance du milieu socio-environnemental dans lequel il évolue. S’agissant du garçon, après quatre ans, il quitte l’univers maternel pour rejoindre celui du père. C’est pour lui la phase du début du discernement et d’appréciation de ce qu’il est. En d’autres termes, c’est le commencement d’une nouvelle vie au cours de laquelle, il va apprendre sa condition d’homme.en se rendant compte qu’il est destiné à assumer certaines responsabilités sociales qui ne seront pas forcément celles des jeunes filles avec lesquelles il aura été dans l’univers féminin quatre années durant. C’est ainsi qu’en réalité pour la tradition KÒONGÓ, l’âge de cinq ans est celui de la transition de l’enfant vers l’affirmation de son être en tant que femme ou homme. Cependant, cette transition tendant vers le discernement de l’enfant qui va précisément consister au développement de ses cinq sens objectifs, c’est-à-dire l’ouïe, l’odorat, le toucher, la vue et le goût exige au préalable que soient développées en lui certaines acquisitions comme l’apprentissage de la langue qui doit très bien se faire depuis le très jeune âge jusqu’à l’âge de quatre ans. douze ans ne parle la sienne…il commence aussi à suivre sa propre voie. Il sait déjà faire du feu, et à son propre foyer où il grille des noix de palme, des chenilles et des grillons comestibles. » Quant à la fille, elle restera dans l’univers féminin, en l’occurrence avec sa mère, qui devra faire de son mieux pour la former à l’acquisition des savoirs et connaissances de la condition féminine.