Jan 6, 2023

Mutu ibulu i ditsunde

Aristote insiste sur le fait que l'homme est soit un animal politique (l'état naturel), soit un paria comme un « oiseau qui vole seul » (IVe s. av. J.-C.)

Aristote

Trouvé dans The Politics vol. 1

Dans sa Politique, Aristote croyait que l'homme était un « animal politique » parce qu'il est une créature sociale dotée du pouvoir de la parole et du raisonnement moral :

Il est donc évident que l'État est une création de la nature et que l'homme est par nature un animal politique. Et celui qui par nature et non par simple accident est sans état, est soit au-dessus de l'humanité, soit au-dessous d'elle ; il est le «sans tribu, sans loi, sans cœur», que dénonce Homère - le paria qui aime la guerre; on peut le comparer à un oiseau qui vole seul.

L'affirmation d'Aristote selon laquelle l'homme est un «animal politique» peut être interprétée de plusieurs manières. Une lecture consiste à dire que l'homme est naturellement sociable (la ligne Pufendorf-Grotius) et qu'il est naturellement attiré par diverses associations politiques afin de satisfaire ses besoins sociaux. Une autre lecture, qui voit le mot "politique" sous un jour moins charitable, pourrait dire que, puisque la politique est basée sur la violence et les menaces de violence, l'expression met l'accent sur le côté "animal" de la nature humaine plutôt que sur son côté rationnel et coopératif. Ceux qui tournent le dos à la violence inhérente à la politique, selon Aristote, tournent aussi le dos à la société : ils se déclarent hors-la-loi, sans « tribu », et sans cœur. Son assimilation à un « oiseau qui vole seul » me rappelle l'histoire de Rudyard Kipling dans The Just So Stories (1902) sur « Le chat qui marchait seul », car de tous les animaux sauvages, il a refusé d'être domestiqué par les êtres humains. . Bien sûr, il y a aussi le poème de Robert Frost "The Road not Taken" (1920) avec la phrase sur le choix de "celui qui est le moins parcouru". Est-ce une si mauvaise chose ?

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