La cuisine Punu devrait être intégrée comme une branche de la philosophie Punu "ou ndzil mughangu,". L'une des grandes praticiennes et maitresse de cette discipline fut Monique Tsiembu.La cuisine Punu est saisonnière.
La philosophie Punu est la science de la maîtrise du temps de cuisson, l'art de mélanger les ingrédients et de préparer et décorer les plats.
L'art de faire parler les plats. En effet, il n'y a pas de grands plats sans histoires. Le plat lui-même est un texte sur lequel on vient construire quelque chose.
Ílambu y dùéyí, ígheé nengilí dubognù djabè é djabí nzil mughangù
Pour ma Monique, la nourriture était la médecine du corps et de l'esprit, rien qu'en mangeant de la bonne nourriture, on pouvait guérir la tetiana. Je me souviens dans les années 1990, quand elle s'est occupée d'une tetian qui avait été découverte pour moi.
Les dix commandements de La philosophie de la cuisinepunu
- Tu penseras aux pauvres, aux orphelins
- Tu respecteras la terre, tu la cultiveras pendant quatre ans et tu la laisseras se reposer
- Tu seras reconnaissant à Dieu pour la récolte
- Tu ne mangeras qu'après avoir travaillé dur
- Tu ne gaspilleras pas la nourritures
- Tu respecteras ton matériel
- Tu respecteras l'environnement
- Tu respecteras ceux qui travaille pour toi, comme les membres de ta propre famille
- Tu respecteras les temps de cuisson
- Tu trouveras plaisir quando tu cuisines et dans le travail de la terre
Le but ultime de cette cuisine est le bien-être.
Les catégories de cette philosophie sont :
1. Lien avec la terre.
Les Bantous ont une relation étroite avec la terre, et leur cuisine s'appuie souvent sur des ingrédients locaux. Les pratiques agricoles traditionnelles et la récolte de plantes sauvages sont des éléments centraux.
2. Symbolisme et rituels
La nourriture a une signification symbolique. Certains plats sont préparés lors de rituels et de célébrations, symbolisant l’unité, la prospérité et la mémoire des ancêtres.
3. Partage et communauté
La cuisine bantoue est souvent axée sur le partage. Les repas sont des occasions de se retrouver, de renforcer les liens familiaux et communautaires.
4. Simplicité et diversité
La cuisine est généralement simple, avec des ingrédients tels que le maïs, le manioc et une variété de légumes. La diversité des recettes varie selon les régions et les ethnies.
5. Respect des traditions
La transmission des recettes et des techniques de cuisson est essentielle, souvent enseignée de génération en génération. Cela reflète une éthique de respect et de continuité culturelle.
6. Alimentation et santé
Pour ma Monique, la nourriture était la médecine du corps et de l'esprit, rien qu'en mangeant de bons aliments, on pouvait guérir du ténia. Je me souviens dans les années 1990, quand elle s'est occupée du tétnia qui avait été découverte .
10. Rôle des femmes en cuisine
Les femmes jouent un rôle central dans la préparation des repas et la transmission des connaissances culinaires. Leur savoir-faire est valorisé et la cuisine devient un espace d’expression de leur identité et de leur créativité.
11. Plats emblématiques et leur signification
Certains plats, comme le fufu (une pâte à base de tubercules) ou les soupes riches en légumes, sont porteurs de significations particulières. Elles peuvent symboliser la solidarité et la vie communautaire, souvent consommées en groupe.
12. Éducation alimentaire
La cuisine est également un moyen d’éduquer les jeunes générations aux valeurs culturelles et à l’importance du patrimoine. Les enfants apprennent non seulement à cuisiner, mais aussi à comprendre l’histoire et les traditions derrière chaque plat.
13. Alimentation et identité
La cuisine joue un rôle clé dans l’affirmation de l’identité culturelle bantoue. À travers la nourriture, les membres de la communauté renouent avec leurs racines et célèbrent leur héritage face à la mondialisation et à l’homogénéisation culturelle.
Conclusion
La philosophie bantoue de la cuisine est donc bien plus que la simple préparation de la nourriture ; elle incarne des valeurs culturelles profondes, des traditions spirituelles et une relation harmonieuse avec l’environnement. Chaque repas parle de l’histoire et de l’identité collectives des Bantous.
Bien sûr, explorons plus en détail la philosophie bantoue de la cuisine.
7. Rituels culinaires et spiritualité
Les pratiques culinaires sont souvent intégrées à des rituels spirituels. Par exemple, certains aliments sont préparés spécifiquement pour honorer les ancêtres ou lors de rites de passage. Ces rituels renforcent le lien entre nourriture, spiritualité et identité culturelle.
8. Adaptation et innovation
Si la cuisine bantoue est ancrée dans la tradition, elle est aussi dynamique. Les influences extérieures, comme le commerce et la colonisation, ont apporté des ingrédients et des techniques qui ont été intégrés de manière créative. Cette adaptabilité témoigne d'une philosophie ouverte à l'évolution.
9. Durabilité et respect de l'environnement
Les pratiques agricoles durables sont souvent mises en avant. La philosophie de la cuisine inclut le respect des cycles naturels et l'utilisation de méthodes qui préservent la biodiversité. Cela reflète une compréhension profonde de l'interconnexion entre l'homme et la nature.
10. Rôle des femmes dans la cuisine
Les femmes jouent un rôle central dans la préparation des repas et la transmission des connaissances culinaires. Leur savoir-faire est valorisé et la cuisine devient un espace d'expression de leur identité et de leur créativité.
11. Plats emblématiques et leur signification
Certains plats, comme la dituka (une pâte de banane) ou les soupes riches en légumes, ont une signification particulière. Ils peuvent symboliser la solidarité et la vie communautaire, et sont souvent consommés en groupe.
12. L'éducation alimentaire
La cuisine est aussi un moyen d'éduquer les jeunes générations aux valeurs culturelles et à l'importance du patrimoine. Les enfants
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