Les nombres decrivent la position et la magnitude.
0: yghatsi /vunge
1. yimosi
2. bibeji
3.biryeru
4. bina
5. biraanu
6. bisyamunu
7. yisambwali
8. yinaana / dunana
9. yifu / dufu
10. dighumi
11. dighumi na yimosi
20. magu(mi) mabeji
21: magu(mi) mabeji na yimosi
22: magu(mi) mabeji na bibeji
23: magu(mi) mabeji na bireru
30: maghumi maryeru/ maghumi matatu
31: magumi maryeru na yimosi
40: maghumi mana
41: magumi mana na yimosi
50: maghumi maranu
51: maghumi maranu na yimosi
60: yiswanuna yi maghumi
61: yiswanuna yi maghumi na yimosi
70: yiswabwali yi magumi / dusambwali du maghumi
71: yisambwali yi magumi na yimosi
80: yinana yi maghumi/ dunana du maghumi
81: yinana yi maghumi na yimosi
90: yifu yi maghumi
91: yifu yi maghumi na yimosi
100: kama
101: kama na yimosi
110: kama na dighumi
111: kama na dighumi na yimosi
120: kama na maghu (mi) mabeji
121: kama na maghu (mi) mabeji na yimosi
125: kama na maghu (mi) mabeji na iranu
130: kama na maghu(mi) maryeru
140: kama na maghu(mi) mana
150: kama na maghu(mi) maranu
175: kama na yisambwali yi maghumi na iranu
200: kama beji
201: kama beji na yimosi
210: kama beji na dighumi
220: kama beji na maghu(mi) mabeji
225: kama beji na maghu(mi) mabeji na biranu
250: kama beji na maghu(mi) maranu
260: kama beji na yiswanuna yi maghumi
270: kama beji na yisambwuali yi maghumi
275: kama beji na yisambwali yi maghumi na biranu
280: kama beji na yinana yi maghumi
290: kama beji na yifu yi maghumi
300: kama iryeru/ kama itatu
400: kama jina
500: kama iranu
600: kama isyamunu
700: yisambwali yi kama / dusambwali du kama
800: yinana yi kama / dunana yi kama
900. yifu yi kama/ dufu du kama
1000: tosini
1.010: tosini na dighumi
1.020: tosini na maghu(mi) mabeji
1.100: tosini na kama
2.000: tosini beji
2.010: tosini beji na dighumi
5.000: tosini iranu
10.000: dighumi di tosini
11.000: dighumi di tosini na kama
20.000: maghu (mi) mabeji na tosini
21.000: maghu (mi) mabeji ma tosini na tosini
21.100: maghu (mi) mabeji ma tosini na tosini na kama
26.000: maghu (mi) mabeji ma tosini na yisambwali yi tosini
30.000: maghu (mi) maryeru ma tosini
50.000: maghu (mi) maranu ma tosini
100.000: kama tosini
200.000: kama beji ji tosini
1000 000:ivévi
Langues africaines et base de leurs systèmes numéraires
Dans le système quinaire, il existe des noms indépendants pour désigner les cinq premiers nombres entiers, ainsi que chacune des diverses puissances successives de cinq. Pour les autres nombres, on les désigne par des noms composés à partir des précédents . Un modèle de système quinaire d'expression orale nous est fourni 9 par la langue Luena ('Angola et Zambie). où la numération se fait de cette manière. Le système gabonais est 9.
Le syste Numération orale Luba-Lulua
Numérations écritesle tableau III montre que la notation de certaines ethnies du Zaîre (Bashong0, Bambala, Bohindu, Bangonqc, Sungu) consistait à représenter un nombre entier par autant de traits, de points ou de ronds semblables, placés les uns à la suite des autres, selon le principe cardinal. Cn constate que le temps d'arrêt varie dans ces notations selon l'ethnie ; Chez les Beshongo, il est à 3 tandis qu'il est à 4 chez les Sohindu et chez les Sungu. Ce temps d'arrêt passe à 5 dans les notations Bambala.
II.Numéraux.
Le système de numération en punu, est décimal, en harmonie avec la manière de compter des indigènes sur les dix doigts.de la main. Voici à l'état absolu, les nombres qui servent à former les nombres cardinaux et ordinaux; excepté: premier « -tega ».-rnosi 1 ; -bedji 2; -ryeru 3; -na 4; -ranu 5; -syamunu 6; -i-sambwali 7 ; -i-nana 8; i-fu 9;
i-gumi 10 ; -kama 100; -toseni 1000;
III. Nombres cardinaux.
Principes. — 1° De 1 à 6, les nombres cardinaux sont adjectifs. Ils se placent donc après le nom qu'ils déterminent, et suivent les règles d'accord des adjectifs qualificatifs .Ex. : Ba-tu ba-na ; personnes quatre.
— Ma-baga ma-ranu ; couteaux cinq.
— Ba-tsoli ba-syamunu ; oiseaux six.
— Du-paludu-mosi; carquois un.
— My-endu mi-bedji, voyages deux.
Exceptions.
a) « Mosi » déterminant un nom des Ie, IIe, IIIe classes ne prend pas de préfixe.
Ex. : Mu-tu-mosi; personne une. — Рuга mosi; plaie une.
b) Les numéros cardinaux, de 2 à 6 déterminant un nom de la IIIe classe, au pluriel simple, ou un nom de la
IVe classe au pluriel invariable, prennent les forces spéciales que voici :
-bedji 2; -i-ryeru 3; dji-na 4; i-ranu 5; syamunu 6;
Ex. : ndao bedji; maisons deux. — Panguga i-ryeru ; barres trois. — Tsala djinay plumes quatre. — Nyengo i-iranu ; marmites cinq. — Mbusa syamunu ; filets six.
2°) De 7 à 10, les nombres cardinaux sont des noms de la VIIe classe. Ils précèdent le nom qu'ils déterminent. L'accord entre les deux noms est celui de deux noms entre eux.
On aura en français : septaine de. . . ; huitaine de. . . ; neuvaine de... ; dizaine de. . . ; I-sambwali i. . ., i-nana i. . . , i-fu i. . . , i-gumi i. . .
Ex. : I-sàmbwali i ba-tu ; septaine de personnes. — I-nana i pondzi ; huitaine de paniers. — I-fu i ma-sambi ; neuvaine de rasoirs. — I-gumi i bi-duba ; dizaine de nasses.
3°) De 20 à 60, les nombres sont des noms de la VIe classe. Ce sont des « ma-gumi », dizaines, qui en composition s'abrègent en « ma-gu ».
Ils suivent les règles d'accord des noms du VIe genre. Puisque ce sont des noms, on ne dira donc pas : vingt, trente, etc. . ., mais: dizaines deux de. . . ; dizaines trois de. . . ; dizaines quatre de. . . , etc.
ma-gď ma-beji ma. . . ; magu ma-ryeru ma. . . ; ma-gu ma-па ma... ; etc.
Ex. : Ma-gď ma-beji ma ba-koko, dizaines deux de volailles. Ma-gď ma-ryeru ma bi-lumbu, dizaines trois de jours. Ma-gď ma-ranu ma tsongi, dizaines cinq d'aiguilles.
4°) De 70 à 90, comme de 7 à 9, les unités multipliant les dizaines sont des noms. Elles se placent en tète et prennent indifféremment les préfixes du ou i. — Elles suivent, avec les dizaines, les règles d'accord des noms entre eux.
On dira donc en français : Septaine de dizaines de ... ; huitaine de dizaines de: . . ; neuvaine de dizaines de. . . En pounou :
du-sambwali du magumi du, ou bien, i-sambtvali i magumi i ; du- nana du magumi du. . . ; ou bien, i-nana i magumi i; du-fu du magumi du. . . ou bien, i-fu i magumi i. . . « Kama », centaine, et « toseni », millier, sont des noms de la IIIe classe, à pluriel invariable. Ils en suivent les accord
a) De 100 à 600, de 1000 à 6000 ; centaine une à centaine six, millier un à milliers six, « kama », « toseni » précèdent les unités de centaines et de milliers. (Appliquer la règle des nombres cardinaux, exception b).
Ex. : Kama bedji tsi batu\ centaines deux de personnes. — Kama syamunu tsi bilumbu ; centaines six de jours. — Toseni i-ryeru tsi ma-loba ; milliers trois de hameçons.
Exception : « mosi ».ne prend pas de préfixe ; kama mosi i miri, centaine une d'arbres.
b) De 700 à 900, de 7000 à 9000, on dira : septaine de centaines huitaine de centaines, etc. . . , septaine de milliers, etc. . . On applique la règle des nombres' cardinaux,- 2°.
Ex. : I-sambwali i kama i mamani, septaine de centaines de pierres, ou : du-sambwali du kamadu mamani. - í-fu i toseni i ba-tsongo; neu- vaine de milliers de pointes; ou : du-fu du toseni du batsongo.
Remarque. — On pourrait poursuivre 10.000 et plus,- d'après les mêmes règles ; mais l'indigène n'emploie jamais de nombres si élevés.
6° Quand 10, 100, 1000, ou leurs multiples sont suivis d'unités additionnelles, on fait précéder ces unités de « na », avec ; et ces unités s'accordent avec la classe des objets comptés.
On devra donc décomposer comme nous l'avons fait plus haut.
Ex. : 14 jours : dizaine dejours et quatre, i-gumi i bilumbu na bina.
45 billes de bois : dizaine quatre de billes et elles cinq, ma-gď mana ma bibunda na bi-ranu.
75 bâtons : septaine de dizaines de bâtons et eux (bâtons) cinq ; du- sambwali du ma-gumidu ngivangu na i-ranu (ou) na ngwangu i-ranu.
97 personnes : neuvaine de dizaines de personnes et septaine ; du-fu du ma-gumi du batu na i sambwali ibatu.
854 oiseaux : huitaine de centaines d'oiseaux et dizaines cinqs et oiseaux quatre ; du-nana [i-nana] du kama du ba-tsoli na ma-gul ma ranu na ba-tsoli ba^na.
Nota; — Dans l'énumération pure et simple, comme en français, quand nous comptons : un, deux, trois, quatre, etc. . . , on emploie les nombres cardinaux simples, excepté les six premiers nombres, qui prennent : le préfixe i- pour « mosi » ; « Ы- » pour les autres nombres. C'est le nom i-ma, plur. bi-ma, objet, qui est sous-entendu et rappelé par ses préfixes.
On a donc : i-mosi, 1 ; bi-bedji, 2 ; bi-ryeru, 3 ; bi-na, 4 ; bi-ranu, 5 ; bi-syamunu, 6; i-gumi na bi-ranu, 15 ; mais 29 : ma-guma bedji na i-fu,
II. Nombres ordinaux.
Voici les dix premiers nombres ordinaux :-tega, premier; mu-beji, deuxième ; mu-ryeru, troisième ; mu-ina, quatrième; mu-ranu, cinquième, mu-syamunu, sixième ;;mu-sambwali, septième, mu-папа, huitième, mu-fu ou mu-if a, neuvième
mu-gumi (adject.) ou i-gumi (non), dixième.
Principes. — 1° Les nombres ordinaux, de deuxième à dixième, sont précédés de mu-.
Ils suivent les règles d'accord des adjectifs qualificatifs. (Voir plus haut.)
Ex. : I-lumbu i mu-ryeru ; jour le troisième. — Таkа dji mu-ranu ; pas le cinquième. — Di-kedjidi mu-gumi, ou : di i-gumi ; œuf le dixième. — Bu-ta bu mu-nana ; fusil le huitième. .
Remarque. — Les noms des Ire et IIe classes ne répètent pas le mu- du nombre ordinal.
Ex. : Mu-geto mu syamunu-; femme sixième. — Mwafi mu-ranu ; martin-pêcheur cinquième.
2° a) Le nombre tega, premier, à l'encontre des autres unités, ne prend pas le préfixe mu-, mais, il suit les règles d'accords des adjectifs tirés des verbes d'état. (Voir plus haut, p. 155.)
Ex. : Мu-tu u tega; personne la première. — Мu-kolo u téga ; nuit la première. — Ndao dji tega ; case la première. — Du-ngandzi du te'ga, racine. la première.
b) « Dernier » peut se traduire de deux manières :
Soit par le nom mu-situ, fin, qui, comme nom, suit l'accord des noms entre eux.
Ex. : I-lumbu i mu-situ, jour de fin (dernier).
Soit par sila, adjectif verbal tiré du verbe u-sita, finir, qui suit les règles propres à ces adjectifs.
Ex. : I-lumbu isita, jour le finissant (le dernier).
3° A partir des dizaines, les nombres sont empruntés aux nombres cardinaux.
Ils se placent après le nom qu'ils déterminent, et suivent les règles d'accord des adjectifs verbaux.
Ex. : Du-gadji du maguma bedji, feuille la vingtième.
Mw-endu u magu' ma ryeru, voyage le trentième.
4° Quand les multiples sont suivis d'unités additionnelles, on emploie les unités des nombres cardinaux, jointes parna, et accordées à la classe de la chose dénombrée.
Ex. : I-lumbu i tsungi i i-gumi na i-nana ; jour de lune le dix et hui-
taine (le 18e jour). — Tsoli dji ma-gumana na bi-ranu ; oiseau le quarantième et cinq (le 45e oiseau).
Les adverbes ordinaux : « premièrement, deuxièmement, troisièmement, etc. . . se traduisent par l'adjectif numéral ordinal précédé de du-. Ils ne sont plus employés à partir de dix.
Ex. : Premièrement, du-tega. — Deuxièmement, du-mu-bedji. — Huitièmement, du-mu-nana.
III. Nombres multiplicatifs.
1° Les nombres multiplicatifs, rendus en français par « deux fois », « trois fois », etc., en latin par : « bis », « ter », etc., s'expriment, en pounou, par les noms multiplicatifs, suivis du nombre de fois. . .Ces noms sont des pluriels invariables de la 3e classe. Ils se forment des verbes selon les règles exposées plus haut p. 137 et ss. (Voir aussi, p. 146, 3e b.)
a) de 2 à 6, les numéraux déterminant ces noms de la 3e classe- prennent les formes d'accord prévues pour cette classe (p. 157, exception b).
Ex. : Ù-fura mfura dji-na, mentir mentis quatre (mentir fois 4).
b) de 8 à 10, les nombres étant des noms, ils suivent les règles d'accord données.°.
Ex. : U-rina i-sambwali i tina, fuir septaine de fuites."
2° « Une fois », latin semel. se traduit par le nom di-mosi.
Ex. :. U-rina di-mosi, fuir une (fois);
3° Tous ces nombres multiplicatifs peuvent aussi se traduire par le nom kumbu, « fois », de la 3e classe.
Le nombre est alors un nombre cardinal qui suit les règles ordinaires d'accord des nombres cardinaux avec les noms de la Ve classe (p. 157 et ss., l°à 4°).
Mais cette manière d'expression est moins employée pour les nombres de 1 à 10.
Ex. : Manduku a ma beruga kumbu mosi, kumbu bedji, kumbu i-rye- ru y ma-gu1 ma bedji ma kumbu, Mandoukou est tombé, fois une; fois deux ; fois trois ; dizaines-deux de fois.
IV. Nombres distributifs.
Les nombres distributifs sont formés des nombres cardinaux répétés. Ils suivent les principes des nombres cardinaux. (Voir p. 157.)Ex. : Kotanu.u-mos'i u-mosi; entrez un (par) un. — Gabanu ma-loba- (sing1. di-)} di-mosi; di-mosi ; distribuez hameçons, un (par) un. — Кара- nu mbamba i-nana inana , magu ma bedji magu ma bedji ; kama,kama ; attachez rotins huit (par) huit ; vingt (par) vingt ; cent (par) cent.
V. Nombres fractionnaires.
Les nombres fractionnaires ne déterminent pas des mesures bien précises.
a) Pour les liquides, « moitié », « demi », se dira di-tingi (plur. ma-). Mu-lingi и ka di-tingi. Dame-jeanne elle est moitié (entaméej.
b) Pour les solides, on emploie « y-asi », « tranche » ; i-buku, « morceau ».
Ex. : Tsungi dji ka yasi ; lune elle est tranche (croissant).
c) Si on veut déterminer le quart, la moitié, le tiers, le cinquième, etc. . , il faut user de périphrases. Prends le quart, pourra se dire : coupe quatre morceaux, prends-en un. Tabula hi-buku bi na, bonga i mosi. Prends les deux cinquièmes : coupe cinq morceaux, prends-en deux. Tabula bi-buku bi řanu, bonga bi bedji, etc..
Les Akan/Achanti de Côte d’Ivoire, du Ghana et du Togo, utilisaient des figurines de pierre, ou de métal, ou simplement des grains, comme unités monétaires, le poids de chaque figurine étant censé correspondre à l’équivalent en poudre d’or. Ces figurines représentent des animaux, des nœuds, des outils, des sandales, des tambours, et parfois des motifs géométriques : étoiles, cubes ou pyramides à degrés. Bon nombre d’entre elles présentent des signes gravés correspondant à des chiffres (Figure 7.10). Bien que les langues parlées par les Achanti n’utilisent que la base 10, leurs poids monétaires utilisent également la base 5 :
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