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Qui est Pierre Mamboundou?



Pierre Mamboundou véritable animal de la scène politique gabonaise, vieux routiers,fin stratège, homme talentueux et intelligent. Pierre Mamboundou est né le 6 novembre 1946 à Mouila dans le sud du Gabon, est un homme politique gabonais, leader de l'Union du peuple gabonais, principal parti d'opposition gabonaise, qu'il a crée en 1989.

Opposant intransigeant, il est «l'homme qui dit non» au régime de Omar Bongo. Pas systématiquement, tient-il à préciser, seulement quand on prétend tricher avec la loi. «La politique du consensus tue le corpus légal», martèle-t-il.


Pourquoi Ben Bruno fait il peur?


Ben Bruno Moubamba est l'homme qui a osé porte plainte à Omar Bongo, il n'a pas sa langue dans la poche,il est vif d'esprit , intelligent et rusé.
Il a fait philosophie, théologie, il est le représentant des acteurs libres, société civile gabonaise en France.Il est fondateur d'une radio au Gabon.

Il a porté plainte dans les biens mal acquis en France. Il est l'initiateur de la fameuse rencontre de Reims.

Il fait peur, pour ses nombreux réseaux en France et pour sa ténacité dans l'affaire des biens mal acquis. Mais il n'a pas du tout la même l'expérience politique que Mamboundou qui a été plusieurs fois maire et député de sa commune, et s'est présenté à plusieurs reprises à l'élection présidentielle.


Lettre de proposition par Mbili Foual


1/ que l'UPG lance immédiatement en ligne une PETITION GENERALE pour un FRONT UNI DE L'OPPOSITION AU GABON dans la perspective de la prochaine élection présidentielle à UN SEUL TOUR (je suis persuadé que cette pétition servira de base de données pour convaincre tous les opposants égoïstes qui ne mesurent pas vraiment l'enjeu de ce scrutin face à la machine PDG, qui est spécialisée dans la fraude massive et les coups de forces);

2/ que Mr Pierre Mamboundou prenne sans relâche contact avec tout le monde, notamment ceux avec lesquels il s'était brouillé lors des fameux accords de co-gestion municipale avec le PDG. Qu'il engage vraiment des discussions franches avec ceux qui se montrent encore méfiants à son égard ou qui le critiquent sévèrement comme le BDP-Gabon Nouveau ;

3/ que l'UPG et son président évoquent davantage la question du RETOUR DES Diplômés, afin de faire face au problème de ce que l'on désigne souvent comme "la fuite des cerveaux" du continent africain. Que l'UPG mette donc en place un Plan Quinquennal de ses objectifs dans ce domaine (et tous les autres d'ailleurs)sur la base d'une estimation chiffrée. Idem, pour ce qui concerne la jeunesse désoeuvrée et sans qualification spécifique, les diplômés restés au Gabon mais qui subissent les foudres du chômage chronique,etc. Des solutions précises (telles qu'une assurance chômage, une aide financière et matérielle à la réinsertion des diplômés de la diaspora et ceux restés au pays, une augmentation significative des allocations familiales entrant dans le cadre d'une vraie politique de natalité, l'accès au crédit bancaire pour les classes moyennes, etc) doivent être soumises au grand public, pour qu'il saisisse la clairvoyance et la détermination de l'UPG à endiguer tous ces fléaux socio-économiques qui sont source de désespoir ;

4/ dans le cadre de la cohésion nationale, je souhaiterais vivement que l'UPG s'engage auprès du peuple gabonais tout entier à lutter contre TOUTE FORME DE TRIBALISME ET DE XENOPHOBIE à travers UN PROJET DE LOI allant dans ce sens, une fois son élection acquise. Cela est d'autant plus important que cet acte viserait à souligner clairement les carences du bongoïsme qui nous a toujours rabâchés les oreilles avec son concept creux de "la paix et de l'unité nationales", sans avoir laissé une seule trace écrite qui permettrait à toute victime de ce genre d'ignominie d'attendre une réparation de son préjudice auprès des tribunaux du pays. Il faut donc judiciariser ces penchants d'un autre âge, afin qu'ils disparaissent une fois pour toutes de l'esprit des Gabonais ;

5/ Que l'UPG, par la voix de son président, mette en relief la fin d'une pratique non écrite de l'ethnisation des postes. Que le poste de Premier Ministre ne revienne plus par exemple systématiquement à un membre de l'ethnie fang. Idem, pour les postes de Président de l'Assemblée Nationale, et autres ;

6/ afin de mieux rassurer ceux qui hésitent encore, au sein de la classe politique gabonaise, à soutenir Mr Mamboundou, je suggère que ce dernier révise sa position sur la suppression du Sénat. Qu'il propose par exemple de soumettre cette question sensible à un REFERENDUM pour que ce soit le Peuple qui se décide sur cette suppression ou bien sur la réduction des effectifs de celle-ci. De même, il serait souhaitable que Mr Pierre Mamboundou mette en exergue sa volonté de modifier la Constitution actuelle dès la première année d'exercice de son mandat (s'il est élu, bien sûr) pour que celle-ci revienne sur LES ELECTIONS A 2 TOURS et les ACQUIS DE LA CONFERENCE NATIONALE DE 1990.

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