Le bajag

Si il y a une chose que la nature n'a pas enseigné au bajag, c'est la politique. Le bajag nait dans la politique , grandit dans çà puis choisit de vivre selon une certaine sagesse léguée par ses parents. La politique pour le bajag fite dans sa peau, comme ses pieds dans ses bottes benlysport M kaky. Platon, Condorcet le définissait déjà comme un Ibulu i mitsundu, un homme qui ne peut pas se soustraire des lois. D'ailleurs s'il était un ange il n'y aurait pas besoin de lois. ses proverbes préférés sont"iname misu iname matudji" qui signifie L'œil rivé , l'oreille tendue, pour bien saisir un fait, l'œil et l'oreille doivent suivre attentivement. "tsuv awa gwel na dwal, mutu tsing ak gwel na mutu nandi". Il faut savoir écouter les autres. L'être humain est Ibulu social qui se forme et s'informe au contact de ses semblables. Ou encore "itsantsu muponsi befuli imo imosi."C'est la seule façon de vaincre son ennemi el Gabachos ou el gringo. Il sait que pour gagner sa proie il faut être habile, patient , celui qui est allé vite avait laissé son gando fuir tandis que celui qui est allé avec stratégie avait gagné le sien.

la nourriture d'un bajag


Le bajaguiste ou bajomen aime manger chaud et pimenté, son plat préféré est un paquet classique de tsombi au chocolat qui n'est malheureusement servi nulle part à Libreville, cela fait de ce plat une collection spéciale punu.

Quant à sa sœur bikandu(chocolat indigène) elle n'est plus dans son premier rang de saveur, parce qu'elle a pris la décision de quitter sa maison natale Moabi pour atterrir dans les plats librevillois, étant préparé au four elle a perdue toute son authenticité.
Maintenant il n'y a plus d'authentique chocolat parce qu'il n'est plus la où il était.

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