La savane arbustive modèle le paysage de la vallée de la Nyanga au sud-ouest du pays. Située entre la chaîne du Mayumba et les monts lkundu, la région est traversée par les rivières Nyanga et Moukalaba aux chutes impressionnantes. Le sol est fertile. Une belle palmeraie pousse naturellement aux environs de Moabi. Dans ces plaines, sont cultivés riz, manioc, taro, banane...
Un élevage de bovins est installé dans le ranch de la Sogadel à proximité de la frontière du Congo. Le sous-sol contient de nombreuses réserves minières, entre autre du fer à Milingi, du cuivre, de l'or, du diamant, de la barytine, du soufre... Les carrières de talc de Doussala et de marbre le long de la rivière Doussé Oussou, entre Mayumba et Tchibanga, fournissaient des matériaux de bonne qualité.
Elles sont actuellement fermées. Dans la région Ndindi, un gisement de pétrole a été découvert. A ces richesses s'ajoutent l'exploitation du bois et la pêche en rivière, lagune et mer.
Tchibanga
Un élevage de bovins est installé dans le ranch de la Sogadel à proximité de la frontière du Congo. Le sous-sol contient de nombreuses réserves minières, entre autre du fer à Milingi, du cuivre, de l'or, du diamant, de la barytine, du soufre... Les carrières de talc de Doussala et de marbre le long de la rivière Doussé Oussou, entre Mayumba et Tchibanga, fournissaient des matériaux de bonne qualité.
Elles sont actuellement fermées. Dans la région Ndindi, un gisement de pétrole a été découvert. A ces richesses s'ajoutent l'exploitation du bois et la pêche en rivière, lagune et mer.
Tchibanga
Tchibanga est bien sur une ville du Gabon et le chef-lieu de la région de la Nyanga. Elle est située au bord du fleuve Nyanga, à 535 km - selon les départements- au sud-est de Libreville. Sa population s'élevait à 24 000 habitants en 2008 (Source Ministère de l'Intérieur). Aujourd'hui, elle avoisine les 30.000 habitants au lieu de 10.000 habitants (décrivant la région de la Nyanga). Pour plus d'informations, contacter le Ministère de l'intérieur et Mairie de Tchibanga).
Comment y aller?
En avion : (Air Gabon, 88 800 F CFA aller-retour, tarif week-end 58 100 F CFA 3 vols par semaine, en 50 mn. Agence Air Gabon sur place, tél. 82 02 48. N'EXISTE PLUS)
En 4x4 : à partir de Libreville par la N1 : Libreville- Lambaréné (bonne route) - Mouila - Ndendé - Tchibanga. Environ 10 heures de route. Les cars Barbier au départ de la gare routière de Lambaréné desservent Mouila, Ndendé, Tchibanga et Mayumba en saison sèche. Taxi-brousse au départ des gares routières de chaque ville, en général tôt le matin. Se renseigner. Le voyage aller, entre Libreville et Tchibanga, dure environ 10 heures et coûte en moyenne 20 000 F CFA par personne.
Tchibanga pratique
Aéroport : à 5 km du centre ville sur la route de Moabi
Antenne consulaire française : M. Jacques Lambotin, s'adresser à la boulangerie, B.P. 93 Tchibanga. Tél. 82 02 62
Gendarmerie : tél. 82 00 51
Hôpital provincial : tél. 82 00 49
Pharmacie Massanga : tél. 82 03 90
Banque : la BICIG de Mouila est la plus proche.
A voir et à savoir
Tchibanga est le carrefour des principaux axes routiers de la province et permet l'accès aux différents circuits touristiques
Vos emplettes
Au détour des quartiers, on rencontre encore quelques artisans. Un villageois pourra vous indiquer où trouver, à Mougoutsi, sur la route de "l'aviation", Adèle Florentine Massinga. Dans sa cour, elle modèle directement l'argile blanche selon un savoir ancestral. Elle crée avec talent de petites sculptures anthropomorphes symboliques et de la poterie utilitaire sobrement décorée de motifs géométriques, qu'elle fait sécher au soleil, puis cuire à feu ouvert. Vous pouvez acheter ses oeuvres présentées devant sa maison.
Certaines sont exposées à l'ENAM (École Nationale d'Arts et Manufacture) et au musée de Librevilleww. On vous conduira aussi chez Philippe Bouka au quartier Ndabilila, fabricant de fauteuils et de tabourets traditionnels en lianes et raphia, dont l'esthétique et le confort ravissent le chanceux qui peut se les procurer !
Vos agapes
Restaurant Chicago : maquis situé juste derrière l'hôtel Hamed. Bonne cuisine sénégalaise et locale à petit prix.
Restaurant Le Diplomate : un peu excentré par rapport à la rue principale. Tenu par un sympathique couple gabonais. Très bonne cuisine africaine. Excellent rapport-qualité prix. 5 000 F CFA le repas. Bon accueil. "Coupé-coupé" et beignets aux alentours du marché selon l'heure.
Vos nuits
A partir de 8 000 F CFA
Relais de la Nyanga : en bordure de la Nyanga. Belle vue, endroit calme. 16 chambres dont certaines sont rénovées avec climatisation. Le petit déjeuner et les repas sont possibles selon les approvisionnements.
Hôtel Hamed : rue principale, à côté du marché. Cet hôtel, situé audessus de la boutique de son propriétaire mauritanien, est bien tenu. Les chambres sont climatisées. La plupart sont équipées de salles de bains. Pas de restaurant ni de téléphone. 15 000FCFA la nuit.
Hôtel Dibougou : sur la route de "l'aviation", 8 chambres simples mais propres. Restaurant et bar.
Vos nuits blanches
Le Malamu, discothèque pour les jeunes au centre ville. Il existe des bars dansants dans les quartiers.
Comment se déplacer?
Taxi-brousse : gare routière au centre ville.
Location de 4x4 climatisés avec chauffeur : à la gare routière, s'adresser à Joachim Pambo-Nzamba. Prix à la journée ou à la semaine à négocier, mais bien inférieurs à ceux pratiqués à Libreville : 40 000 à 60 000 F CFA par jour. Ponctuel et ayant une bonne connaissance de sa région, Joachim vous fera découvrir ce dont nous vous parlons et même davantage.
VA'GABONDAGE
Chez le Nganga : le visiteur sera bien accueilli au quartier Mizanzala où Marie-Louise Mafiota, tradipraticienne, officie. A l'intérieur du "corps de garde", il ne sera pas insensible au mystère dont les lieux sont empreints.
Chutes d'ivéla : une demi-journée en véhicule 4x4. Prendre la R21, direction aéroport. Emprunter la piste en latérite vers Moabi. Les villages se succèdent, composés de cases rectangulaires en planches de bois éclaté d'ilomba. Sur la route on aperçoit les bassins de pisciculture. Les savanes vallonnées alternent avec les zones boisées.
A Louango, situé à 30 km de Tchibanga (l heure de trajet environ), il est indispensable de s'adresser à un villageois qui vous conduira à pied aux chutes d'ivéla, dans le défilé de Mitoungou, au confluent de la Nyanga et de la Moukalaba. Il faut compter environ 2 heures d'excursion. On passe au travers d'une plaine herbeuse, puis d'un sous-bois assez obscur aux effluves de violette et de terre mouillée, bien souvent dégagé à la machette par le guide.
Deux troncs d'arbres posés sur le ruisseau forment un pont. Les éléphants passent dans cette zone et l'on peut y distinguer leurs traces... Mieux vaut être bien chaussé car les fourmis envahissent les lieux. Après quelques efforts, on est heureux d'arriver à la lumière sur les berges de la Moukalaba où, dans le fracas des eaux, la chute particulièrement spectaculaire tombe par cascades successives dans la rivière qui suit tranquillement son cours. Pour ceux qui hésitent à entreprendre cette marche sportive, on peut aussi louer une pirogue à Louango.
Réserve déflore et de faune de la Moukalaba : une journée en 4x4. Prévoir un pique-nique et éventuellement du matériel de camping. Partir à l'aube de Tchibanga pour observer les animaux très tôt le matin. Prendre la R21 jusqu'à Mourindi, pour entrer dans la réserve protégée qui s'étend sur 400 000 ha. Le WWF et le Service des Eaux et Forêts se trouvent à proximité de l'entrée. Il est possible d'y obtenir des informations et éventuellement un guide. Au petit matin, en saison sèche, lorsque les herbes sont brûlées, on peut surprendre les animaux en errance : buffles, antilopes, potamochères, éléphants... Avec un peu de chance, vous pourrez apercevoir les singes et les gorilles en lisière des sous-bois. A l'horizon, se profilent les monts Doudou.
On est séduit par les élégants bambous qui ombragent le passage des multiples cours d'eau. Ici et là, on rencontre de petits villages aux cases plus ou moins délabrées, à proximité desquels de récents dispensaires et une boîte aux lettres de l'OPT exposent leur inutile modernité, car ils sont vides et pour longtemps... Arrivé à Mourindi-village, on aperçoit la Mission catholique désaffectée. L'église et ses annexes, aux parois de briques de terre percées d'arcs en plein cintre, sont bâties sur un escarpement où paissent quelques vaches, conférant à l'ensemble un aspect bucolique et désuet.
Compagnie Equatoriale du Bois (CEB) : à une quarantaine de kilomètres de Mourindi, une ancienne piste d'atterrissage de la CEB conduit à l'entrée du village de Doussala, situé sur la Moukalaba. Il est habité par des pêcheurs et chasseurs bapounou. Il y a quelques années, le chantier forestier y était installé et plusieurs familles européennes y avaient confortablement élu domicile. On peut encore voir sur les hauteurs de belles cases, ombragées de manguiers, de palmiers et de conifères ! Certaines sont restaurées, d'autres sont "squattées" par les villageois. La réserve de la Moukalaba est aussi accessible par la très belle route (R21) qui passe par Moabi (direction Mouila).
Lac Kivoro : en continuant la piste de Doussala qui traverse la réserve vers l'ouest, on se dirige vers Bongo. Au croisement avant le village, prendre la direction de Diela Vievi. La piste suit le Rembo Ndogo. On arrive aux abords du lac Kivoro (voir Setté-Cama, province de l'OgoouéMaritime).
Descente sportive Tchibanga - Igotchi en canoë-kayak : une journée. L'association gabonaise "Aventure sans frontières" (voir page 22) propose ses services et son matériel pour cette expédition. La descente emprunte de nombreux rapides et petites chutes dignes d'intérêt pour les courageux.
Grottes de Nioumbitsi : une demi-journée aller-retour. Par la route Ll 16 au sud-est de Tchibanga en direction de Moulengui Binza et du Congo, on arrive après 25 km de parcours au village Nioumbitsi. Dans cette zone, on peut voir les carrières de marbre et les grottes dites "aux chauvessouris". Il est préférable de prendre un guide au village pour y accéder. Se munir d'une bonne torche.
Les villageois chassent beaucoup dans la région. On raconte qu'avant de partir à la chasse, ils passent toujours par les grottes afin d'interroger les lieux. Si les grottes sont vides de leurs occupants, la partie est de bon augure. Dans le cas contraire, mieux vaut ne pas y aller. Route de Mayumba : un véhicule 4x4 est indispensable. La piste est difficilement praticable en saison des pluies. Le trajet est très agréable au travers des vallonnements de la Nyanga et des Monts Mayombe que l'on voit au loin. Juste à l'entrée du village de Malunga, on est stupéfait par l'immensité du fromager centenaire qui occupe le centre de la piste.
Comment y aller?
En avion : (Air Gabon, 88 800 F CFA aller-retour, tarif week-end 58 100 F CFA 3 vols par semaine, en 50 mn. Agence Air Gabon sur place, tél. 82 02 48. N'EXISTE PLUS)
En 4x4 : à partir de Libreville par la N1 : Libreville- Lambaréné (bonne route) - Mouila - Ndendé - Tchibanga. Environ 10 heures de route. Les cars Barbier au départ de la gare routière de Lambaréné desservent Mouila, Ndendé, Tchibanga et Mayumba en saison sèche. Taxi-brousse au départ des gares routières de chaque ville, en général tôt le matin. Se renseigner. Le voyage aller, entre Libreville et Tchibanga, dure environ 10 heures et coûte en moyenne 20 000 F CFA par personne.
Tchibanga pratique
Aéroport : à 5 km du centre ville sur la route de Moabi
Antenne consulaire française : M. Jacques Lambotin, s'adresser à la boulangerie, B.P. 93 Tchibanga. Tél. 82 02 62
Gendarmerie : tél. 82 00 51
Hôpital provincial : tél. 82 00 49
Pharmacie Massanga : tél. 82 03 90
Banque : la BICIG de Mouila est la plus proche.
A voir et à savoir
Tchibanga est le carrefour des principaux axes routiers de la province et permet l'accès aux différents circuits touristiques
Vos emplettes
Au détour des quartiers, on rencontre encore quelques artisans. Un villageois pourra vous indiquer où trouver, à Mougoutsi, sur la route de "l'aviation", Adèle Florentine Massinga. Dans sa cour, elle modèle directement l'argile blanche selon un savoir ancestral. Elle crée avec talent de petites sculptures anthropomorphes symboliques et de la poterie utilitaire sobrement décorée de motifs géométriques, qu'elle fait sécher au soleil, puis cuire à feu ouvert. Vous pouvez acheter ses oeuvres présentées devant sa maison.
Certaines sont exposées à l'ENAM (École Nationale d'Arts et Manufacture) et au musée de Librevilleww. On vous conduira aussi chez Philippe Bouka au quartier Ndabilila, fabricant de fauteuils et de tabourets traditionnels en lianes et raphia, dont l'esthétique et le confort ravissent le chanceux qui peut se les procurer !
Vos agapes
Restaurant Chicago : maquis situé juste derrière l'hôtel Hamed. Bonne cuisine sénégalaise et locale à petit prix.
Restaurant Le Diplomate : un peu excentré par rapport à la rue principale. Tenu par un sympathique couple gabonais. Très bonne cuisine africaine. Excellent rapport-qualité prix. 5 000 F CFA le repas. Bon accueil. "Coupé-coupé" et beignets aux alentours du marché selon l'heure.
Vos nuits
A partir de 8 000 F CFA
Relais de la Nyanga : en bordure de la Nyanga. Belle vue, endroit calme. 16 chambres dont certaines sont rénovées avec climatisation. Le petit déjeuner et les repas sont possibles selon les approvisionnements.
Hôtel Hamed : rue principale, à côté du marché. Cet hôtel, situé audessus de la boutique de son propriétaire mauritanien, est bien tenu. Les chambres sont climatisées. La plupart sont équipées de salles de bains. Pas de restaurant ni de téléphone. 15 000FCFA la nuit.
Hôtel Dibougou : sur la route de "l'aviation", 8 chambres simples mais propres. Restaurant et bar.
Vos nuits blanches
Le Malamu, discothèque pour les jeunes au centre ville. Il existe des bars dansants dans les quartiers.
Comment se déplacer?
Taxi-brousse : gare routière au centre ville.
Location de 4x4 climatisés avec chauffeur : à la gare routière, s'adresser à Joachim Pambo-Nzamba. Prix à la journée ou à la semaine à négocier, mais bien inférieurs à ceux pratiqués à Libreville : 40 000 à 60 000 F CFA par jour. Ponctuel et ayant une bonne connaissance de sa région, Joachim vous fera découvrir ce dont nous vous parlons et même davantage.
VA'GABONDAGE
Chez le Nganga : le visiteur sera bien accueilli au quartier Mizanzala où Marie-Louise Mafiota, tradipraticienne, officie. A l'intérieur du "corps de garde", il ne sera pas insensible au mystère dont les lieux sont empreints.
Chutes d'ivéla : une demi-journée en véhicule 4x4. Prendre la R21, direction aéroport. Emprunter la piste en latérite vers Moabi. Les villages se succèdent, composés de cases rectangulaires en planches de bois éclaté d'ilomba. Sur la route on aperçoit les bassins de pisciculture. Les savanes vallonnées alternent avec les zones boisées.
A Louango, situé à 30 km de Tchibanga (l heure de trajet environ), il est indispensable de s'adresser à un villageois qui vous conduira à pied aux chutes d'ivéla, dans le défilé de Mitoungou, au confluent de la Nyanga et de la Moukalaba. Il faut compter environ 2 heures d'excursion. On passe au travers d'une plaine herbeuse, puis d'un sous-bois assez obscur aux effluves de violette et de terre mouillée, bien souvent dégagé à la machette par le guide.
Deux troncs d'arbres posés sur le ruisseau forment un pont. Les éléphants passent dans cette zone et l'on peut y distinguer leurs traces... Mieux vaut être bien chaussé car les fourmis envahissent les lieux. Après quelques efforts, on est heureux d'arriver à la lumière sur les berges de la Moukalaba où, dans le fracas des eaux, la chute particulièrement spectaculaire tombe par cascades successives dans la rivière qui suit tranquillement son cours. Pour ceux qui hésitent à entreprendre cette marche sportive, on peut aussi louer une pirogue à Louango.
Réserve déflore et de faune de la Moukalaba : une journée en 4x4. Prévoir un pique-nique et éventuellement du matériel de camping. Partir à l'aube de Tchibanga pour observer les animaux très tôt le matin. Prendre la R21 jusqu'à Mourindi, pour entrer dans la réserve protégée qui s'étend sur 400 000 ha. Le WWF et le Service des Eaux et Forêts se trouvent à proximité de l'entrée. Il est possible d'y obtenir des informations et éventuellement un guide. Au petit matin, en saison sèche, lorsque les herbes sont brûlées, on peut surprendre les animaux en errance : buffles, antilopes, potamochères, éléphants... Avec un peu de chance, vous pourrez apercevoir les singes et les gorilles en lisière des sous-bois. A l'horizon, se profilent les monts Doudou.
On est séduit par les élégants bambous qui ombragent le passage des multiples cours d'eau. Ici et là, on rencontre de petits villages aux cases plus ou moins délabrées, à proximité desquels de récents dispensaires et une boîte aux lettres de l'OPT exposent leur inutile modernité, car ils sont vides et pour longtemps... Arrivé à Mourindi-village, on aperçoit la Mission catholique désaffectée. L'église et ses annexes, aux parois de briques de terre percées d'arcs en plein cintre, sont bâties sur un escarpement où paissent quelques vaches, conférant à l'ensemble un aspect bucolique et désuet.
Compagnie Equatoriale du Bois (CEB) : à une quarantaine de kilomètres de Mourindi, une ancienne piste d'atterrissage de la CEB conduit à l'entrée du village de Doussala, situé sur la Moukalaba. Il est habité par des pêcheurs et chasseurs bapounou. Il y a quelques années, le chantier forestier y était installé et plusieurs familles européennes y avaient confortablement élu domicile. On peut encore voir sur les hauteurs de belles cases, ombragées de manguiers, de palmiers et de conifères ! Certaines sont restaurées, d'autres sont "squattées" par les villageois. La réserve de la Moukalaba est aussi accessible par la très belle route (R21) qui passe par Moabi (direction Mouila).
Lac Kivoro : en continuant la piste de Doussala qui traverse la réserve vers l'ouest, on se dirige vers Bongo. Au croisement avant le village, prendre la direction de Diela Vievi. La piste suit le Rembo Ndogo. On arrive aux abords du lac Kivoro (voir Setté-Cama, province de l'OgoouéMaritime).
Descente sportive Tchibanga - Igotchi en canoë-kayak : une journée. L'association gabonaise "Aventure sans frontières" (voir page 22) propose ses services et son matériel pour cette expédition. La descente emprunte de nombreux rapides et petites chutes dignes d'intérêt pour les courageux.
Grottes de Nioumbitsi : une demi-journée aller-retour. Par la route Ll 16 au sud-est de Tchibanga en direction de Moulengui Binza et du Congo, on arrive après 25 km de parcours au village Nioumbitsi. Dans cette zone, on peut voir les carrières de marbre et les grottes dites "aux chauvessouris". Il est préférable de prendre un guide au village pour y accéder. Se munir d'une bonne torche.
Les villageois chassent beaucoup dans la région. On raconte qu'avant de partir à la chasse, ils passent toujours par les grottes afin d'interroger les lieux. Si les grottes sont vides de leurs occupants, la partie est de bon augure. Dans le cas contraire, mieux vaut ne pas y aller. Route de Mayumba : un véhicule 4x4 est indispensable. La piste est difficilement praticable en saison des pluies. Le trajet est très agréable au travers des vallonnements de la Nyanga et des Monts Mayombe que l'on voit au loin. Juste à l'entrée du village de Malunga, on est stupéfait par l'immensité du fromager centenaire qui occupe le centre de la piste.
Mayumba
Mayumba est située de part et d'autre de la lagune Banio. Un bac et des pirogues permettent la traversée. Le centre ville s'étale en multiples quartiers sur la langue de terre entre lagune et océan. On peut jouir de deux beaux points de vue, de la "maison du docteur", édifice du début du siècle, et du haut de la colline de l'hôpital. Les plages de sable fin, bordées de cocotiers, s'étendent à perte de vue. Amarrées, les pirogues des pêcheurs viennent distraire le regard. A la bonne saison, femmes et enfants récoltent des moules sur la côte.
Comment y aller
En avion : Air Gabon, 92 800 F CFA aller-retour, 2 vols par mois, en 3h30 avec escale. L'aéroport est en cours de réfection mais la piste est praticable. Des dessertes plus fréquentes sont prévues dès la fin des travaux.
En voiture : à partir de tchibanga (4x4 indispensable), 2 heures environ de voyage. La piste est en plus ou moins bon état, la circulation est beaucoup plus facile en saison sèche. Ne pas oublier les horaires du bac pour traverser la lagune.
Mayumba pratique
Hôpital : tél. 83 52 29
Police : tél. 83 51 09
Le bac fonctionne de 7h30 à 18h30 s'il n'est pas en panne. On peut aussi traverser la lagune en pirogue.
A voir et à savoir
Mayumba est connu des explorateurs européens qui commerçaient avec les populations locales depuis le XVI siècle. La ville fut créée en 1887 par l'administrateur Herman. La mission catholique du Saint-Esprit fondée en 1888, la léproserie réalisée en 1954 par l'ordre de Malte et l'ancien Gouvernorat sont les vestiges de l'architecture coloniale.
Vos agapes
Quelques "maquis" permettent de se restaurer. On a bien aimé : Chez Madame Okenvélé : face à la mosquée. Trois petites paillotes accueillent les clients, le soir. On y mange du poisson braisé.
Chez Chico : viande de brousse et cuisine africaine.
Vos nuits
Côté continent
Mission catholique : une case de passage, de deux chambres avec moustiquaire au confort sommaire, est à disposition en dépannage.
Mayumba Safari Club : complexe hôtelier de qualité, resté fermé pendant un certain nombre d'années. En attendant les rénovations, il propose un service minimum hôtelier-restauration. Prévenir le matin pour le soir. Prix des chambres climatisées avec salle de bains : 20 000 F CFA. Côté lagune.
Au centre ville, près de la pharmacie, un petit hôtel de 5 chambres peut dépanner.
A côté de l'aéroport, et d'une somptueuse résidence au bord de l'océan, un complexe hôtelier et commercial est en cours de construction. 10 chambres tout confort avec bar, restaurant, discothèque.
Vos nuits blanches
Le Diplomate : face à la gendarmerie. Discothèque ouverte en fin de semaine uniquement. L'endroit branché de Mayumba.
Comment se déplacer
Taxi-brousse : gare routière au centre ville.
VA'GABONDAGE
La plage : célèbre dans le pays pour sa beauté et ses eaux poissonneuses, la plage de Mayumba s'étend sur des kilomètres de sable fin. La baignade est possible, mais attention à la barre déferlante. Les amateurs de pêche sportive et notamment de surf-casting feront des prises miraculeuses dignes des plus grands records. Aucune installation n'est encore opérationnelle, mais un projet est en cours au Mayumba Safari Club. Dans l'immédiat, il faut donc prévoir tout son matériel. On peut aussi louer une pirogue à moteur au village de pêcheurs.
La Mission catholique du Saint-Esprit : au bord de la lagune Banio, juchée sur un promontoire à 55 mètres de hauteur, la mission est formée d'un ensemble de plusieurs édifices. L'ancien collège du Mont Fleuri, en briques rosés, avec son horloge et sa galerie haute d'où la vue panoramique est remarquable, fait face à l'imposante église rénovée, dont les nombreux percements rythment les murs blancs. Le bâtiment de la congrégation des Soeurs du Rosaire, actuellement désaffecté, complète ce bel ensemble.
Une magnifique allée de manguiers centenaires conduisait jadis à la mission, elle est, aujourd'hui, malencontreusement occupée par le cimetière. Quel dommage ! Une voie parallèle permet le passage. Au bas de l'allée, de part et d'autre de la route, au bord de la lagune et enfouie dans les herbes, l'ancienne léproserie se délabre et attend sa fin dernière.
Tanlou Bana : pittoresque hameau de pêcheurs bâti sur un escarpement entre lagune et océan. Joli point de vue. Près du terrain d'aviation.
La lagune Banio : au village de pêcheurs, au niveau de la SNBG, Patrice Kouassi vous conduira en pirogue à moteur. Balade de 2 heures à une journée complète, si l'on veut aller jusqu'à Ndindi, à 90 km de Mayumba. Peu profonde et poissonneuse, la lagune est parsemée d'îlots couverts de mangroves. A partir de Tiya, elle prend l'apparence d'une mer intérieure. Les rives sont bordées de forêts ou de savanes, royaume de nombreuses colonies d'oiseaux : sternes, cormorans, pélicans, hérons, cigognes... De petits villages de pêcheurs et chasseurs vili et loumbou s'égrènent le long des berges. Au retour, à l'embouchure, le coucher du soleil permet de jouir des contrastes lumineux entre océan et lagune.
Site de Panga : environ une demi-journée. Sur la N6 qui relie Tchibanga à Mayumba, à Loubomo, prendre la piste vers Panga. A Loubomo, il est conseillé de prendre un guide qui vous conduira, au travers des collines, par un sentier sablonneux, jusqu'à l'accueillant village perché d'où l'on domine l'océan et l'immense réserve de la plaine Ouango. Ne pas manquer d'aller saluer Madame le Chef de village et les habitants, toujours très accueillants. Sur les hauteurs, l'admirable point de vue permet de goûter avec délice la sérénité des lieux. En contrebas, d'immenses plages de sable blanc et fin feront le bonheur des amateurs de baignade et de pêche.
Réserve de la plaine Ouango : un jour en logeant à Gamba. Au départ de Panga, se diriger vers l'ouest en direction de la réserve Ouango. La piste en sable de la Boumé-Boumé qui longe la mer n'est praticable qu'en 4x4. On passe un bac entre Mougagara et Mayonami. On arrive à Gamba, assez grande agglomération au bord de la lagune Ndogo, où l'on peut se loger sans problème
Igotchi - lac Cachimba : par la N6 en véhicule 4x4, en direction de Tchibanga, s'engager sur la piste forestière située à gauche au niveau du village de Malounga. Le parcours jusqu'à Igotchi est de 90 km, soit environ 3 heures de voyage. (Voir ogooué-Mantime, Igotchi).
Comment y aller
En avion : Air Gabon, 92 800 F CFA aller-retour, 2 vols par mois, en 3h30 avec escale. L'aéroport est en cours de réfection mais la piste est praticable. Des dessertes plus fréquentes sont prévues dès la fin des travaux.
En voiture : à partir de tchibanga (4x4 indispensable), 2 heures environ de voyage. La piste est en plus ou moins bon état, la circulation est beaucoup plus facile en saison sèche. Ne pas oublier les horaires du bac pour traverser la lagune.
Mayumba pratique
Hôpital : tél. 83 52 29
Police : tél. 83 51 09
Le bac fonctionne de 7h30 à 18h30 s'il n'est pas en panne. On peut aussi traverser la lagune en pirogue.
A voir et à savoir
Mayumba est connu des explorateurs européens qui commerçaient avec les populations locales depuis le XVI siècle. La ville fut créée en 1887 par l'administrateur Herman. La mission catholique du Saint-Esprit fondée en 1888, la léproserie réalisée en 1954 par l'ordre de Malte et l'ancien Gouvernorat sont les vestiges de l'architecture coloniale.
Vos agapes
Quelques "maquis" permettent de se restaurer. On a bien aimé : Chez Madame Okenvélé : face à la mosquée. Trois petites paillotes accueillent les clients, le soir. On y mange du poisson braisé.
Chez Chico : viande de brousse et cuisine africaine.
Vos nuits
Côté continent
Mission catholique : une case de passage, de deux chambres avec moustiquaire au confort sommaire, est à disposition en dépannage.
Mayumba Safari Club : complexe hôtelier de qualité, resté fermé pendant un certain nombre d'années. En attendant les rénovations, il propose un service minimum hôtelier-restauration. Prévenir le matin pour le soir. Prix des chambres climatisées avec salle de bains : 20 000 F CFA. Côté lagune.
Au centre ville, près de la pharmacie, un petit hôtel de 5 chambres peut dépanner.
A côté de l'aéroport, et d'une somptueuse résidence au bord de l'océan, un complexe hôtelier et commercial est en cours de construction. 10 chambres tout confort avec bar, restaurant, discothèque.
Vos nuits blanches
Le Diplomate : face à la gendarmerie. Discothèque ouverte en fin de semaine uniquement. L'endroit branché de Mayumba.
Comment se déplacer
Taxi-brousse : gare routière au centre ville.
VA'GABONDAGE
La plage : célèbre dans le pays pour sa beauté et ses eaux poissonneuses, la plage de Mayumba s'étend sur des kilomètres de sable fin. La baignade est possible, mais attention à la barre déferlante. Les amateurs de pêche sportive et notamment de surf-casting feront des prises miraculeuses dignes des plus grands records. Aucune installation n'est encore opérationnelle, mais un projet est en cours au Mayumba Safari Club. Dans l'immédiat, il faut donc prévoir tout son matériel. On peut aussi louer une pirogue à moteur au village de pêcheurs.
La Mission catholique du Saint-Esprit : au bord de la lagune Banio, juchée sur un promontoire à 55 mètres de hauteur, la mission est formée d'un ensemble de plusieurs édifices. L'ancien collège du Mont Fleuri, en briques rosés, avec son horloge et sa galerie haute d'où la vue panoramique est remarquable, fait face à l'imposante église rénovée, dont les nombreux percements rythment les murs blancs. Le bâtiment de la congrégation des Soeurs du Rosaire, actuellement désaffecté, complète ce bel ensemble.
Une magnifique allée de manguiers centenaires conduisait jadis à la mission, elle est, aujourd'hui, malencontreusement occupée par le cimetière. Quel dommage ! Une voie parallèle permet le passage. Au bas de l'allée, de part et d'autre de la route, au bord de la lagune et enfouie dans les herbes, l'ancienne léproserie se délabre et attend sa fin dernière.
Tanlou Bana : pittoresque hameau de pêcheurs bâti sur un escarpement entre lagune et océan. Joli point de vue. Près du terrain d'aviation.
La lagune Banio : au village de pêcheurs, au niveau de la SNBG, Patrice Kouassi vous conduira en pirogue à moteur. Balade de 2 heures à une journée complète, si l'on veut aller jusqu'à Ndindi, à 90 km de Mayumba. Peu profonde et poissonneuse, la lagune est parsemée d'îlots couverts de mangroves. A partir de Tiya, elle prend l'apparence d'une mer intérieure. Les rives sont bordées de forêts ou de savanes, royaume de nombreuses colonies d'oiseaux : sternes, cormorans, pélicans, hérons, cigognes... De petits villages de pêcheurs et chasseurs vili et loumbou s'égrènent le long des berges. Au retour, à l'embouchure, le coucher du soleil permet de jouir des contrastes lumineux entre océan et lagune.
Site de Panga : environ une demi-journée. Sur la N6 qui relie Tchibanga à Mayumba, à Loubomo, prendre la piste vers Panga. A Loubomo, il est conseillé de prendre un guide qui vous conduira, au travers des collines, par un sentier sablonneux, jusqu'à l'accueillant village perché d'où l'on domine l'océan et l'immense réserve de la plaine Ouango. Ne pas manquer d'aller saluer Madame le Chef de village et les habitants, toujours très accueillants. Sur les hauteurs, l'admirable point de vue permet de goûter avec délice la sérénité des lieux. En contrebas, d'immenses plages de sable blanc et fin feront le bonheur des amateurs de baignade et de pêche.
Réserve de la plaine Ouango : un jour en logeant à Gamba. Au départ de Panga, se diriger vers l'ouest en direction de la réserve Ouango. La piste en sable de la Boumé-Boumé qui longe la mer n'est praticable qu'en 4x4. On passe un bac entre Mougagara et Mayonami. On arrive à Gamba, assez grande agglomération au bord de la lagune Ndogo, où l'on peut se loger sans problème
Igotchi - lac Cachimba : par la N6 en véhicule 4x4, en direction de Tchibanga, s'engager sur la piste forestière située à gauche au niveau du village de Malounga. Le parcours jusqu'à Igotchi est de 90 km, soit environ 3 heures de voyage. (Voir ogooué-Mantime, Igotchi).
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