Nov 22, 2021

Notre défis

 Jean Divounguy

Les Chinois enseignent leurs programes traditionels et universels à leurs écoles, mêmes choses pour les japonais,  indian etc...si nous devons faire des propositions au ministère de notre éducation nationale quels types de programmes devons nous proposer à nos dirigeants, pour que nos programmes scolaires soient très compétitifs?

Aristide Mikala Amaroo

C'est l'école traditionnelle qui a été institutionnalisée au niveau national chinois, tout comme au Japon et dans d'autres pays indépendant de ce monde. En effet, la Chine est un pays qui a proclamé son indépendance par l'entremise de Mao à la suite de sa victoire sur Tchang Kaï-Tchek. Ce dernier, soutenu par les impérialistes occidentaux pour en faire sans doute un valet à l'instar des dirigeants des pays africains. C'est ce qui serait peut-être arrivé si Mavouroulou avait vaincu l'envahisseur colonial. Normalement la décolonisation et la proclamation de l'indépendance (de qui ?) nous aurait permis d'ériger enfin notre école traditionnelle en université. Mais ce n'était qu'une indépendance de dupe qui validait notre insertion dans un zoo humain constitué par le colon. Ainsi, c'est une école taillée sur mesure par elle, mettant de côté les écoles traditionnelles des peuples se retrouvant dans le zoo.

Des programmes ont déjà été proposés. Mais ce n'est pas du goût de la puissance colonial qui gouverne son zoo humain Gabon. Des leaders africains, à l'instar de Boganda, ont été assassinés à l'orée de nos indépendances, parce qu'ils avaient pour ambition de copier le modèle politique et la forme de l'école traditionnelle chinoise. C'est un enjeu géopolitique.

Jean Divounguy

Moi je propose: l' apprentissage d'une langue locale puis le français et l ' anglais, l'histoire revisité du Gabon, études sociales, Art, musique, technologies et éducation civique pour le primaire.

Nous devons développer des contenues qui s' articuleront sur :

-Math
-Litterature
- Langues
- Etudes Sociales ( Histoire )
- Education physique
-Musique\
- Art
- Technologie
-Activités d' éveils

Aristide Mikala Amaroo

Si tu m'as bien lu, j'ai dit BUKULU doit être complété par la connaissance technique. Les programmes que vous avez cités sont pourtant enseignés dans l'école coloniale actuelle. Mais ça ne nous a pas pas permis de prendre l'envol du développement de nos localités, de nos contrées, et de notre nation. Où se situe le problème ? La réponse est qu'aucune nation dans ce monde ne s'est développée en étant sous occupation d'une autre. Le développement (d'une nation) se programme par l'éducation et la formation des hommes de cette nation. Depuis les pseudo-independances, les hommes et les femmes ont été formés. Mais dans quel objectif réel ? Pour quelle économie ? Quelle est la forme de l'économie de notre pays pour laquelle on forme les hommes et les femmes ? Est-ce pour accompagner les populations de Moabi, qui ont l'art de la culture de la banane, afin que leur contrée devienne un grande productrice et un centre agro-alimentaire ? La réponse c'est NON. Parce que la forme de l'économie du Gabon a été définie par De Gaule, en faisant du Gabon un territoire d'exploitation. Donc ils n'ont rien à foutre de l'art de la culture de banane des "moabite". C'est cela la réalité.

Masllege Ghoghutugh 
En mathématiques, les notions d'ensembles et d'espaces sont cardinales. Et c'est là toute difficultés chez nous d'assimiler les mathématiques; parce que tout simplement elles sont dispensées dans une langue que nous ne maîtrisons que partiellement. C'est mon prof de maths qui disait que si on pouvait traduire les maths dans nos langues, les Africains n'auraient pas trop de problèmes avec les maths. En Asie on fait les maths dans les langues locales ou nationales, on ne s'étonne donc pas que le niveau scolaire dans cette partie de la planète est l'un des meilleurs au monde, sinon le meilleur au monde!

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