Le Bukanga
Chez les punu, le Bukanga caractérise des relations de type commercial fondées sur la confianceet garantissant le bon déroulement du commerce. Cette forme de relation faisait du Mukanga, un partenaire commercial.
L'économie est la science de la productions des biens et services et cela passe par une bonne utilisation des hommes et moyens, afin de produire un surplus. Le surplus chez les punu étaient généralement destinée a la vente .La plantation n’appartient pas a la collectivité mais plutôt a individu qui la cultive.
Faits Historiques
La fabrication du sel était un art détenu par les Lumbu. Les courtiers Lumbu échangeaient ce sel et des marchandises qu’ils recevaient des européens (pièces de tissu, machettes, clochettes, bouteilles vides, poudre, fusils à pierre, fer en barre, couteaux, haches...) contre tout ce que les commerçants. punu ramenaient de l’intérieur: produits de la forge, notamment les marmites pour la fabrication du sel qu’ils allaient chercher chez les nzebi, de la vannerie qu’il recevaient principalement des Vungu et des Varama et beaucoup d’autres produits: chèvres, poules, tissus de raphia qu’ils produisaient eux-mêmes (Koumba Manfoumbi, 1989: 245).
Les relations inter et intra ethniques: commerce, paix et conflits, En tenant compte des théories ci-dessus développées, les punu auraient donc un lien naturel, une parenté historique avec les autres ethnies du groupe Bajaga, et auraient entretenu des relations avec les autres.Les punu étaient ainsi au centre d’un système relationnel marqué par le commerce. Ils assuraient le lien entre les peuples de la côte (lumbu, vili et les européens) et ceux de l’intérieur (nzebi, vungu, sangu). Ce positionnement central a sans doute permis une meilleure maitrise de leur territoire, puisqu’ils n’avaient plus besoin de migrer ailleurs pour avoir accès aux marchés. De plus, les relations de clientèle favorisaient des rapports ethniques. de bon voisinage. Ce qui donnait naissance à des alliances de type amical entre familles au sein des clans et lignages d’ethnies différentes (Koumba Manfoumbi, 1989: 252-253).
Aujourd’hui il s'agit de créer plus d'emplois , des biens et services. Il s'agit de développer des technologies qui peu renverser les contraintes de productions.
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