Dec 26, 2007

PARC NATIONAL DE MOUKALABA-DOUDOU

PARC NATIONAL DE MOUKALABA-DOUDOU
Parc offrant un beau potentiel non encore exploité. Beaux paysages vallonnés, savanes et collines boisées, superbes forêts, lacs, rivières navigables, jolies chutes d’eau, gorilles de plaine et la seule population de cobes defassa du Gabon.

Hébergement :
Les Librevillois commencent à découvrir l’hôtel Modibotié, dans la ville de Tchibanga (entrée sud du parc), équipé d’une piscine, d’un bon restaurant et organisant des tours dans le parc et ses environs. Accessible en voiture (une journée depuis Libreville) et en avion.

L’Hôtel Relais de la Nyanga, appartenant à l’Etat et manquant de moyens, offre de très belles vues sur la rivière Moukalaba, les savanes arbustives et les montagnes couvertes de forêt. Sa belle piscine et son agréable restaurant panoramique sont actuellement fermés

Au sud-ouest du parc, à Igotchi, un hôtel de cinq bungalows (12 lits) est en construction dans un site idyllique sur la rivière Nyanga.

Les villageois en bordure orientale du parc commencent à s’organiser pour accueillir les touristes : inventaire des attractions touristiques, préparation d’itinéraires de promenades, formation d’écoguides, développement de l’artisanat

Habitat punu


Il existe plusieurs formes de types d’habitat , voici les principaux:

1 Tulu ibubu
Cela signifie la poitrine du gorille. Pourquoi ce nom ? On ne le sait pas. C’est peut être a cause de sa forme dont le mur de devant est plus haut que celui de I’ arrière. Cet ensemble fait penser a un gorille qui bombe sa poitrine.
II s'agit de la case à une pente. Elle comporte généralement une seule pièce pour répondre aux besoins d'un célibataire ou d'un couple sans enfant. Elle se construit souvent a cote d'une case principale dont la capacité est jugée insuffisante. Dans ce cas, le propriétaire de la case principale est aussi celui de Tulou ibubu. Elle peut être construite d'une manière indépendante et être considérée comme case principale. En un mot, ce nom désigne toute case ou toute maison à une pente.

2 Malengilile
Ce terme a pour racine le verbe ulengilile, c'est-dire pendre sous quelque chose. II s'agit de I’ annexe qui se construit sur le flanc d'une case principale. Un des murs de cette annexe est en même temps un mur ou une partie d'un mur de la case principale. Elle est faite pour loger un ou deux enfants qui ne trouvent plus de place clans la case principale en raison de I’ importance de la famille. On peut y loger d'autres personnes ou d'autres choses. Elle est souvent construite bien longtemps après la construction de la case principale Par respect, on ne loge pas une grande personne ou un étranger dans cette partie de la case qui est souvent réservée aux enfants.

3 Matudji ma nzagu
Cela signifie les oreilles de I’ éléphant. Pourquoi ce nom ? On ne le sait pas, c'est peut être a cause de sa forme qui donne I’ impression des oreilles largement ouvertes de I’ éléphant. II s'agit d'un espace couvert et sans mur. On dirait aussi que c'est une toiture soutenue par des poteaux et sans mur. C’est souvent une construction montée au campement pour répondre a un besoin urgent qui peut être le fumage du poisson ou de la viande clans les campagnes de pèche ou de chasse. Elle peut être construite au village afin de servir de hangar pour les réunions publiques.

4 Mungantse Au pluriel, ce nom se dit « mingantse ».
C’est aussi le nom de la canne à pêche. II s'agit du cadre construit en vue de la réalisation d'une maison. II se compose des poteaux supportant I’ armature qui reçoit la paille. En un mot, mungantse désigne I’ étape de la construction précédant la couverture de la case par la paille ou autres matériaux jouant le même rôle. Par extension, une case en construction et couverte partiellement, est appelée mungantse.

5 Dissambe, au pluriel ce nom se dit « massambe ».
II s'agit de la hutte qui se construit en brousse pour un besoin ponctuel de courte durée. Ce vocable désigne aussi une petite case cons¬ truite à I’ orée d'un champ. Cette case est faite pour y loger une personne qui veut accélérer la réalisation de ses travaux champêtres. C'est le cas en période de semailles, de débroussaillage ou d'abattage, etc. La personne peut y loger deux ou plusieurs jours en compagnie de son partenaire ou de sa partenaire. Deux ou trois petites cases peuvent être ainsi réunies pour former ce qui s'appelle dissakou. Autrement dit, c'est un campement ou un petit village. Ces petites cases restent a cet endroit tant que dure I’ activité champêtre qui s'y déroule. En un mot, dissambe est un logement de proximité qui est construit non loin des opérations champêtres pour éviter la perte de temps entre la plantation et le village. Cependant, les pêcheurs, les chasseurs et les récolteurs de vin de palme, peuvent avoir ce genre d'abri, non loin du théâtre de leurs opérations.

6 Mulebi
Pourquoi ce nom ? On ne le sait pas. Cependant, ce nom semble avoir la même racine que « ulebighe », c'est à dire conclure ou fixer. C’est le lieu où sont arrêtées les conclusions des entretiens. Ce vocable désigne le corps de garde ou case de séjour des hommes. C’est la leur lieu de rencontre pendant le jour. C’est une case avec toit et murs élèves a mi hauteur. Elle se situe généralement à I’ écart des cases individuelles. Cette position permet a ses occupants d'avoir une vue large sur tout le village. C’est ici que sont reçus les étrangers avant d'être orientes clans les cases individuelles. C’est la maison commune ou les conversations sur les questions d'intérêt général sont agrémentées par un bon vin de palme. C’est aussi le lieu de quelques confidences entre hommes.


Au village, il existe la case classique dont la toiture recouverte de paille, comporte deux pentes. Les murs sont, soit en terre battue, soit en ecorce, soit en bambou, soit en planche de bois éclaté.
Les villageois estiment qu'il est inutile de construire en matériaux durables comme la terre battue pour des habitations provisoires de la foret. Les cuisines sont généralement séparées des cases principales. Les enclos pour les animaux domestiques et les poulaillers sont construits derrière les cuisines.

STYLES
l'Eclectique
Rétro
Exotique
PIECES
Pièces
Les Eentrées
Salles de bains
Cuisines
Les Couloirs
Salle à manger
Bureau
Balcons
Salon
Bibliothèques
Chambres à coucher
Pièces Extérieures
Cabinets de Traitements

Détails pièces
Détails de fenêtres
Cheminées
Les cheminées
Les carreaux
Collections
Les dependants
ACCESOIRES



Dec 24, 2007

Ferme cooperative















STYLE RANCH







MEDITTERANEEN






Maisons de vaccances


Grandes ouvertures , grandes surfaces habitables extérieurs et les fenêtres abondantes pour recevoir les vues, caractérisent le plan des maisons de vaccances.






Dec 22, 2007

RUBRIQUES REPONSES

Réponse Question N0s 1Nyonda mam Kite était le leader punu de la résistance dans le district du Mocabe de 1907 à 1912 son nom était Mavurulu di ma Nziengui ou Mavorulu ma Nzolu.Le vainqueur de notre rubrique question pour un champion est Mwane Butsiane
Mwane Butsiane a dit :Merci pour les informations, cela dit, j'aimerai en savoir plus sur Nyonda mam Kita appelé aussi "Mavouroulou" de son vrai nom Mavouroulou Na Nzolou si quelqu'1 a des infos sur son histoire je suis prenante. J’ai pu collecter des infos auprès de maman qui est sa petite fille mais je reste sur ma faim. Nyonda mam kita est du même clan que celui du père de ma mère "Bagambou" Elle m'a dit que Nyonda mam kite c'est un surnom qu'on lui a attribué et comme il y'avait beaucoup de Nyonda pour faire la différence il a prit le nom de sa mère qui s'appelait BAKITA. Donc n'hésitez pas à éclairer ma lanterne et me corriger si y'a des erreurs. Merci

Dec 21, 2007

Malengilile

Malengilile : le terme à pour racine le verbe "ulengilile", c'est-dire pendre sous quelque chose. II s'agit de I’ annexe qui se construit sur le flanc d'une case principale. Un des murs de cette annexe est en même temps un mur ou une partie d'un mur de la case principale. Elle est faite pour loger un ou deux enfants qui ne trouvent plus de place clans la case principale en raison de I’ importance de la famille. On peut y loger d'autres personnes ou d'autres choses. Elle est souvent construite bien longtemps après la construction de la case principale Par respect, on ne loge pas une grande personne ou un étranger dans cette partie de la case qui est souvent réservée aux enfants.

Style contemporain

Le style contemporain : toute conception moderne (après 1920) cela ne contient pas d'éléments traditionnels. Les conceptions sont typiquement asymétriques et présente les angles de mur uniques et les fenêtres formées irrégulières pour une abondance de lumière. Les conceptions hardies caractérisent ces maisons qui présentent l'espace au sol ouvert,flexible et les éléments décoratifs minimaux.






traditionnel


country


colonial french

Le style architectural et décoratif pendant la période coloniale qui a été influencée par les idées de conception diffusées par la mise en place du pouvoir colonial francais et missionaires américains. Les logements construits pour et par les colons français respectaient deux principes : ventilation et recherche d’ombre.

Le retro

Dec 19, 2007

accessoires

électique

Dec 13, 2007

Gateaux

Cake à l'avocat, au sésame noir, au wasabi et au bacon (oui rien que tout ça !)
6 tranches de bacon finement émincées
125 g de farine blanche
125 g de farine complète
2 cuillères à café de levure chimique
1 cuillère à soupe de wasabi en poudre
2 cuillères à soupe de sésame noir
80 g de comté râpé
2 œufs250 ml de lait
50 g de beurre fondu1 avocat, pelé et coupé en petits dés

Préchauffer le four à 200°C. Faire revenir le bacon dans une poêle jusqu'à ce qu'il soit bien doré puis égoutter sur du papier absorbant et laisser refroidir.Mélanger les farines, la levure, la moutarde en poudre, les graines de sésame et le fromage râpé. Dans un autre saladier mélanger les oeufs légèrement battus et le lait.Ajouter d'un seul coup au mélange sec le lait et les œufs, le beurre, le bacon et l'avocat. Remuer.Verser la préparation dans un moule à cake et cuire à peu près 20 minutes (une lame de couteau doit en ressortir sèche).

Dec 12, 2007

COMPUTEUR HARDWARD AND SOFTWARE

Burlingame, Calif. -
THE COMPUTEUR OF FUTURE
What do mobile phone geeks call their useless, deactivated handhelds? Bricks.
But enterprising new owners of Apple (nasdaq: AAPL - news - people )'s iPhone have discovered that even if they remove the tiny activation card from their new toy, it’s still far more useful than a paperweight. Instead of a phone, it becomes a Web-browsing device with a big, beautiful screen--and a vision of what's next for personal computers.
For Apple, it's a round trip. The company's Newton kick started the idea of mobile computing in 1993 before morphing into a limited "personal digital assistant." Now the iPhone and its product-line descendents offer a glimpse of what's to come--a world of small, elegant machines allowing users to take true, full-featured Internet access with them anywhere.
It's already happening. Hackers that embrace this side of the iPhone can eventually shed their $60 to $220 per-month, two-year contract with AT&T (nyse: T - news - people ), and continue to use their iPhones for unlimited e-mail and Web access over WiFi, as well as for playing music and movies. The Unofficial Apple Weblog is calling this strategy the "sixth-generation iPod."
None of this pleases AT&T, but the fact remains that the iPhone functions well as an attractive Web-browsing tablet as long as the user remains in range of a WiFi hotspot.
Ironically, AT&T is enabling that, as well. The company said Tuesday that subscribers to its high-speed DSL Internet service at home or work will get free access to 10,000 WiFi hotspots across the country in McDonald's restaurants, Barnes & Noble stores, UPS stores, coffee shops and airports. For non-subscribers, access to the ubiquitous hot spots costs $8 a day.
Why would consumers pay $600 for an iPhone only to deactivate it and use it as an Internet tablet and media player? Well, not many will. But for those that do, the iPhone-as-tablet will look attractive, if a bit pricey (typical of Apple’s computers) when compared with similar products on the market.
Reactions to Palm's (nasdaq: PALM - news - people ) $500 Foleo, announced on May 30 (see "Palm Opens Up"), which the company describes as the future of mobile computing, have been mixed. It has a nice, laptop-like keyboard unlike the iPhone, but it's bigger, has little media storage space or playback software, and far less sex appeal.
Neither has Nokia's (nyse: NOK - news - people ) $400 N800 tablet taken the market by storm. It remains a cult favorite among fans of the open-source operating system Linux, but, like Apple’s 1990s-era Newton, the N800 has thus far failed to capture the mainstream.
Various over-priced models of the Microsoft-envisioned Ultra Mobile PC devices have hit the market in the past year, from companies like Samsung, Asus and OQO. So far, that Windows computing platform has fared little better than the tablet PC, which was introduced in late 2002. Tablets currently make up only a tiny fraction of all laptop sales.
All of these products fail the crucial "pocket" test--they’re just too big to be carried conveniently. Until now, the trouble with a tiny computer has been the squint-inducing tiny screen, along with hard-to-place buttons. But the iPhone’s giant touch screen takes a crack at solving those problems (and, so far, won’t crack in the pocket).
When Apple Chief Executive Steve Jobs launches new iPods in time for the holiday-buying season, we may see a non-phone iPhone. And if, as software developers are hoping, Apple loosens its grip on the device’s operating system, we may soon see more ways in which the device can be used as a true mobile computer.
Some developers are already trying, even though Apple has restricted them to using only the Safari browser as their canvas. Top on their list of desirable creations? A version of eBay's (nasdaq: EBAY - news - people ) Skype software that allows voice calls over WiFi, and turns the iPhone back into a phone for free. Mountain View, Calif., and Luxembourg-based start-up Jajah is nearly there, announcing this week its "Free Your iPhone" campaign for making 3-cents-per-minute International calls via the company’s mobile Web site.

Rubriques

The computeur: Ordinateur
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Nos découvertes

BOA
Nettoyer les morceaux de boa dans de l’eau chaude-Piler ou mixer les oignons, pili pili et tomates-Faire chauffer l’huile de palme dans une casserole-Ajouter le mélange de tomates, oignons et pili pili-Ajouter les morceaux de boa et bien remuer-Ajouter un peu d’eau et saler-Laisser mijoter pendant 30 minutes à feu doux jusqu'à ce que la sauce devienne consistante-Servir avec du riz, banane plantain ou maniocTsombiFaire frire des larves ou des chenilles dans l'huile bouillante. Il est possible de les rouler préalablement dans la farine pour en faire des beignets. Saler et servir chaud avec un vin blanc bien frais. Les faire ainsi frire ou griller au feu de bois sous forme de brochettes.

Tsombi
Tremper les larves dans de l’eau chaude et laisser reposer pendant 2 heures-Les nettoyer ensuite à l’eau froide-Piler ou mixer piment, tomates et oignons-Diluer la pâte d’arachides dans de l’eau-Faire chauffer l’huile dans une casserole-Ajouter le mélange d’oignons,piment et tomates-Frire quelques minutes-Ajouter la pâte d’arachides et un peu d’eau-Saler et ajouter les chenilles-Laisser mijoter pendant 30 minutes à feu doux-Servir avec du manioc ou banane plantain.

Fromages

Différents types de pains

Pain blanc.
Pain bis.
Pain complet.
Tibercules aux feu de cendres.

Pain par dimensions
La Flûte.
La baguette
Le batârd
La ficelle

Notre Selection.
La baguette SOGABI Port-Gentil
Galette de Moulemb mouila.

Classic southern Punu

BOA
Nettoyer les morceaux de boa dans de l’eau chaude-Piler ou mixer les oignons, pili pili et tomates-Faire chauffer l’huile de palme dans une casserole-Ajouter le mélange de tomates, oignons et pili pili-Ajouter les morceaux de boa et bien remuer-Ajouter un peu d’eau et saler-Laisser mijoter pendant 30 minutes à feu doux jusqu'à ce que la sauce devienne consistante-Servir avec du riz, banane plantain ou manioc

Chenilles
Tremper les chenilles dans de l’eau chaude et laisser reposer pendant 2 heures-Les nettoyer ensuite à l’eau froide-Piler ou mixer piment, tomates et oignons-Diluer la pâte d’arachides dans de l’eau-Faire chauffer l’huile dans une casserole-Ajouter le mélange d’oignons,piment et tomates-Frire quelques minutes-Ajouter la pâte d’arachides et un peu d’eau-Saler et ajouter les chenilles-Laisser mijoter pendant 30 minutes à feu doux-Servir avec du manioc ou banane plantain

Tsombi
Faire frire des larves ou des chenilles dans l'huile bouillante. Il est possible de les rouler préalablement dans la farine pour en faire des beignets. Saler et servir chaud avec un vin blanc bien frais. Les faire ainsi frire ou griller au feu de bois sous forme de brochettes.

-->Chicken & Pasta PuttanescaRonzoni Healthy Harvest, NOVEMBER 2007

-->Chicken & Sun-Dried Tomato Sauce with PenneRonzoni Healthy Harvest, NOVEMBER
2007

-->Chicken 'n' Sage DumplingsSouthern Living, NOVEMBER 2006

-->Chicken 'n' Spinach Pasta BakeSouthern Living, FEBRUARY 2007

-->Chicken 'n' Sage DumplingsSouthern Living, NOVEMBER 2006

-->Chicken 'n' Spinach Pasta BakeSouthern Living, FEBRUARY 2007

-->Chicken Á La KingCooking Light, SEPTEMBER 1999

-->Chicken and Andouille JambalayaCooking Light, MARCH 2006

--> Chicken-and-Andouille Sausage GumboSouthern Living, MARCH 2000

-->Chicken-and-Artichoke OléSouthern Living, MARCH 2005

-->Chicken-and-Artichoke SaladSouthern Living, JANUARY 2006

-->Chicken and Asparagus in White Wine SauceCooking Light, OCTOBER 2007

-->Chicken and Asparagus Pasta TossCooking Light, JUNE 2003

-->Chicken-and-Avocado Soup with Fried TortillasFood & Wine, 1998

-->Chicken and Baby Carrots with Lemon and ChivesCooking Light, NOVEMBER 1998

-->Chicken and Bacon Roll-Ups


Recettes punu

Malobi
 

C’est un terme générique qui désigne à la fois le tubercule de manioc, le manioc sur pied, le manioc ramolli dans l’eau, le manioc cuit après avoir été ramolli dans l’eau. Quand il est attribué une personne, il prend un sens figuré qui sous-entend un individu sans énergie et facilement influençable. Voyons ce terme au sens où nous l’entendons ici, c'est-a-dire le tubercule de manioc ramolli après immersion d'une semaine dans I’ eau. La préparation de ce produit commence par la recherche des tubercules de manioc : Ces derniers sont épluchés et trempes dans l’eau pendant quatre ou cinq jours. Ou sont ensuite nettoyés et découpés en petits morceaux qui feront I’ objet d'une longue cuisson. En effet, ces morceaux de manioc ramolli sont disposes en cercle sur un épais coussinet de feuilles installe dans une grande marmite. Ce coussinet est appellé «bitsangue». Tout ce manioc est ensuite recouvert avec beaucoup de feuilles. On y met de I’ eau en prenant la précaution qu'elle n'atteigne pas le niveau du manioc. Car ce manioc ne doit recevoir que la vapeur chaude venant de I’ eau en ébullition. C'est ici le même principe de la couscoussière. Cette marmite est mise sur un feu nourri pour une durée de six ou sept heures. On y ajoute de I’ eau de temps en temps afin de remplacer celle qui s'évapore. Au terme du délai requis, la marmite est retirée du feu et le manioc est découvert. Ce dernier est de couleur rose clair s'il a atteint le bon niveau recherche par les grandes spécialistes de cette cuisine. Par ailleurs, il doit être légèrement caoutchoute et se plier sans se rompre. Les enfants disent que la consommation d'un tel manioc avec une bonne sauce de noix de palme est comparable à la descente d'un fleuve par une pirogue.



Massigu
Ce terme désigne à la fois la matière première et le produit extrait de cette matière première. II s'agit d'atangas sauvages de petite taille que l’on va cueillir en forêt à une époque de I’ année. Ces atangas sont cuits à la manière habituelle, c’est-à-dire trempés dans I’ eau bouillante d'une marmite retirée du feu et bien recouverte. Après dix à quinze minutes, ils sont cuits et sortis de leur bain chaud. La pulpe de ces atangas cuits est extraite pour être rassemblée dans un récipient. Elle est salée et mise en petits paquets enveloppés de feuilles. Ces paquets prennent ensuite la direction des étagères de la cuisine pour le séchage. La consommation peut intervenir au bout de quelques jours.

Bikandu

Le terme désigne les amandes de mangues sauvages servant à la fabrication de « ndog » couramment appelé chocolat local en raison de sa couleur et de sa texture. Ce chocolat est aussi appelé « Odika » par les peuples omiènè. II est consomme soit sous sa forme initiale soit sous la forme dog. Examinons la première phase. Après leur récolte, ces amandes sont séchées au soleil et sur les claies de cuisine pendant plusieurs jours avant d'être grillées clans une poêle contenant de l’huile. Ce grillage dans l’huile chaude est suivi du broyage de ces fruits clans un mortier en vue de la formation d'une pate onctueuse. Cette dernière est délayée clans une sauce contenant déjà d'autres ingrédients. En dehors du mortier, ces fruits grilles peuvent être écrases sur une planche de cuisine afin d'obtenir cette même pate onctueuse. Pour la deuxième phase, cette pate onctueuse est déversée clans un bol ou clans plusieurs bols ou elle se refroidit et durcit. A partir du deuxième jour, ces blocs durs sont régulièrement exposes au soleil pour leur séchage. Apres cette phase, ces blocs sont enveloppes.de feuilles sèches de bananier et déposes sur des étagères de cuisine en attendant leur utilisation. C'est ce produit qui est appelé « ndog » ou « odika ». C’est une denrée alimentaire très prisée par certains ménages. Pour sa consommation, un simple grattoir de cuisine passe sur sa surface, permet d'obtenir une poudre de ce produit qui va droit clans une sauce.

Mubodi

C'est un genre de chocolat blanc. Il est appelé « ompegue » par les Galoa et « Okondjilo » par les Teke et les Obamba. Des amandes fraîches de mangues sauvages sont pilées clans un mortier. Il en sort une pate visqueuse qui est séchée plusieurs jours au soleil, cette pate est ensuite déposée sur les étagères de cuisine pour un autre séchage. Après cette étape, ce produit est bon pour la consommation. Cependant, la fabrication de ce produit obéit à un rite qui exige le respect de quelques interdits. II s'agit de I’ abstinence préalable et de l’absence de menstrues. Toute femme ne remplissant pas ces conditions, ne peut se livrer à cette opération. Dans le cas contraire, le résultat obtenu est dit de mauvaise qualité. Remarques) La préparation de ce chocolat blanc commence toujours par la réduction en pate des amandes fraîches de mangues sauvages. C’est le cas chez les Galoa, les Obamba, les Teke, les Nzebi, les Pove, les Massango, les Punu, etc. Cette préparation se termine par le séchage qui comporte quelques variantes) Le respect des mêmes interdits est une obligation chez la plupart de ces peuples.


Burangu bu mutu, polu mbidji

L'aisance d'une personne , c'est la bonne santé d'une marmite.

Nouvelle liste des recettes
Recette de la semainebukulu bu ilotu
ilotu c'est une espèce d'oseille à grandes feuilles qu' on utilise souvent avec tsari tsi minèke mu yambe y ngatsi ou mélanger aux feuilles de taros et les ngola fumés
moussoulou malobi na pinde
diumbe di téri na ba nyame ba goumoughe
moubodi na nyame dissimu dji gumughe
mpoghe na mougoube na ba ngotous ba goumoughe
ngotou mu diumbe di moudike na mwa boukoulou
ngoumbe dji goumoughe mou moudike
dissambu na mbolongu mu matsi ( poisson salé aux aubergines)
koku dimbu mu mudike (le coq de basse court au chocolat "indigène")
ngumbe gumughe mu téri (le porc épic fumé aux concombres)
tsari tsi nduli na bukulu na mughube mu yambe ghi ngatsi (petites aubergines amères melangées à l'oseille, aux feuilles de tarots au gniemboué) ...
Mbome ghumughe mu yambe y ngatsi ( python fumé au gniemboué du gabon)
Le machoiron au paquet
Le silure au paquet!
Téri au poisson fumé aussi , c'est mon plat préféré , quand c'est au paquet cela devient le cordon culinaire entre maman et moi
Le bouillon des viscères (intestins) dji tsiesi ou antilope !
La peau de l'éléphant pour calmer la faim des enfants !
Tsombi (verres à soies) , c'est une denrée rare sa c'est le caviar punu !
le yara au paquet !
Purée de malobi aux arachides !
Pangolin a la sauce tomate aux champignons

Le pangolin au téri na ditouk di ma langue super
Paquets de poisons les petite tomates !
La pintade à l'arrachide ! na malobi !ou na téri !
Toucan aux nyemboue na ditouke
L'oseille avec les aubergines na malobi
Poissons sales aux aubergines toujours avec la banana? plutôt verte et un peu mure !
Les petites bananes douces dessert
Avocat na dilangue !
Pâte d'atanga au manioc
Goyave , mitsoutsibali,

La salade de cœur de palmier !
Les noisettes de brousses (mugumunu)

Tsiési dji ghoku
Bangoumbe na Majagh
Ba niam ba disimu/Ba niam ba mamb na matsi ma ngatsi
Musulu malobi na bapindaNgotu na téri, Dituk di mupal
Tsari na mipal mi miss
Ntsuntsu bal na mwa misungu
Tsibisti na ba timb na dunungu du tsoli
Poitrine fumé de sanglier
bangotu frites et enrobés de jambon de colombe.
Poêlée de fusil de chasse.


Que du bonheur et c'est loin de finir !avec cela l’hôtel na pas besoin d’étoiles mais de muetse (la lune)


Dissambu mû mbolongu

Ingrédients :
  • ½ kg de poissons salés
  • 3 aubergines
  • 3 poivrons
  • 1 gousse d’ail
  • ½ cuillère de poivre blanc
  • 3 oignons
  • 100 g de ciboule
  • 10 cl d’huile de table
  • ¼ de litre d’eau
  • 1 cuillère à café de sels
Tremper les poissons salés dans l’eau pendant 4 heures pour qu’ils perdent tout le sel primordial. Les retirer de l’eau et bien les nettoyer. Couper les épices et les diviser en 3 parts égales. Mettre 5 cl d’ l’huile dans une marmite. Aligner une première rangée de poissons salés dans le fonds de la marmite, y ajouter le tiers des épices. Disposer une autre rangée de poissons salés, superposer les épices (1/3), ainsi de suite. Après avoir tout classer, ajouter les 5 cl d’huile restant et 150 cl d’eau. Mettre au feu, et laisser mijoter 10 minutes. C’est prêt. Bon appétit !

CANARD

LE CANARD

Le canard se mange rosé ou bien cuit.Pour une préparation bien tendre, la broche et le four sont les cuissons qui conviennent le mieux. Surtout, ne détachez pas la peau pour cuisiner la canard.car elle protège la pellicule de graisse qui elle-même servira à nourrir la viande pour la rendre tendre et savoureuse. Découpés en fines lamelles et parfois fumés, les magrets sont un véritable régal dans une salade complète avecde la laitue, des œufs mollets et des noix. Dégustés chauds, dans le cassoulet ou avec des pommes de terre sautées par exemple, les confits de canard peuvent aussi se manger froids. Enfin, autre spécialité du Gers et de ses environs, le foie gras de canard est réputé pour sa délicatesse et sa tenue à la cuisson. Il s'utilise volontiers en cuisine.Dans la cuisine créole, on le trouve cuit à la cocotte avec des gousses de vanille.

Dec 11, 2007

MAYUMBA

Mayumba est située de part et d'autre de la lagune Banio. Un bac et des pirogues permettent la traversée. Le centre ville s'étale en multiples quartiers sur la langue de terre entre lagune et océan. On peut jouir de deux beaux points de vue, de la "maison du docteur", édifice du début du siècle, et du haut de la colline de l'hôpital. Les plages de sable fin, bordées de cocotiers, s'étendent à perte de vue. Amarrées, les pirogues des pêcheurs viennent distraire le regard. A la bonne saison, femmes et enfants récoltent des moules sur la côte.

Comment y aller?
En avion :
Air Gabon, 92 800 F CFA aller-retour, 2 vols par mois, en 3h30 avec escale. L'aéroport est en cours de réfection mais la piste est praticable. Des dessertes plus fréquentes sont prévues dès la fin des travaux.En voiture : à partir de tchibanga (4x4 indispensable), 2 heures environ de voyage. La piste est en plus ou moins bon état, la circulation est beaucoup plus facile en saison sèche. Ne pas oublier les horaires du bac pour traverser la lagune.Mayumba pratiqueHôpital : tél. 83 52 29 Police : tél. 83 51 09Le bac fonctionne de 7h30 à 18h30 s'il n'est pas en panne. On peut aussi traverser la lagune en pirogue.
A voir et à savoirMayumba est connu des explorateurs européens qui commerçaient avec les populations locales depuis le XVI siècle. La ville fut créée en 1887 par l'administrateur Herman. La mission catholique du Saint-Esprit fondée en 1888, la léproserie réalisée en 1954 par l'ordre de Malte et l'ancien Gouvernorat sont les vestiges de l'architecture coloniale.

Vos agapes
Quelques "maquis" permettent de se restaurer. On a bien aimé : b Chez Madame Okenvélé : face à la mosquée. Trois petites paillotes accueillent les clients, le soir. On y mange du poisson braisé.Chez Chico : viande de brousse et cuisine africaine.

Vos nuits
Côté continent Mission catholique : une case de passage, de deux chambres avec moustiquaire au confort sommaire, est à disposition en dépannage. Mayumba Safari Club : complexe hôtelier de qualité, resté fermé pendant un certain nombre d'années. En attendant les rénovations, il propose un service minimum hôtelier-restauration. Prévenir le matin pour le soir. Prix des chambres climatisées avec salle de bains : 20 000 F CFA. Côté lagune.Au centre ville, près de la pharmacie, un petit hôtel de 5 chambres peut dépanner.A côté de l'aéroport, et d'une somptueuse résidence au bord de l'océan, un complexe hôtelier et commercial est en cours de construction. 10 chambres tout confort avec bar, restaurant, discothèque.Vos nuits blanches
Le Diplomate : face à la gendarmerie. Discothèque ouverte en fin de semaine uniquement. L'endroit branché de Mayumba. Comment se déplacerTaxi-brousse : gare routière au centre ville.VA'GABONDAGE
La plage : célèbre dans le pays pour sa beauté et ses eaux poissonneuses, la plage de Mayumba s'étend sur des kilomètres de sable fin. La baignade est possible, mais attention à la barre déferlante. Les amateurs de pêche sportive et notamment de surf-casting feront des prises miraculeuses dignes des plus grands records. Aucune installation n'est encore opérationnelle, mais un projet est en cours au Mayumba Safari Club. Dans l'immédiat, il faut donc prévoir tout son matériel. On peut aussi louer une pirogue à moteur au village de pêcheurs. La Mission catholique du Saint-Esprit : au bord de la lagune Banio, juchée sur un promontoire à 55 mètres de hauteur, la mission est formée d'un ensemble de plusieurs édifices. L'ancien collège du Mont Fleuri, en briques rosés, avec son horloge et sa galerie haute d'où la vue panoramique est remarquable, fait face à l'imposante église rénovée, dont les nombreux percements rythment les murs blancs. Le bâtiment de la congrégation des Soeurs du Rosaire, actuellement désaffecté, complète ce bel ensemble. Une magnifique allée de manguiers centenaires conduisait jadis à la mission, elle est, aujourd'hui, malencontreusement occupée par le cimetière. Quel dommage ! Une voie parallèle permet le passage. Au bas de l'allée, de part et d'autre de la route, au bord de la lagune et enfouie dans les herbes, l'ancienne léproserie se délabre et attend sa fin dernière. Tanlou Bana : pittoresque hameau de pêcheurs bâti sur un escarpement entre lagune et océan. Joli point de vue. Près du terrain d'aviation. La lagune Banio : au village de pêcheurs, au niveau de la SNBG, Patrice Kouassi vous conduira en pirogue à moteur. Balade de 2 heures à une journée complète, si l'on veut aller jusqu'à Ndindi, à 90 km de Mayumba. Peu profonde et poissonneuse, la lagune est parsemée d'îlots couverts de mangroves. A partir de Tiya, elle prend l'apparence d'une mer intérieure. Les rives sont bordées de forêts ou de savanes, royaume de nombreuses colonies d'oiseaux : sternes, cormorans, pélicans, hérons, cigognes... De petits villages de pêcheurs et chasseurs vili et loumbou s'égrènent le long des berges. Au retour, à l'embouchure, le coucher du soleil permet de jouir des contrastes lumineux entre océan et lagune. Site de Panga : environ une demi-journée. Sur la N6 qui relie Tchibanga à Mayumba, à Loubomo, prendre la piste vers Panga. A Loubomo, il est conseillé de prendre un guide qui vous conduira, au travers des collines, par un sentier sablonneux, jusqu'à l'accueillant village perché d'où l'on domine l'océan et l'immense réserve de la plaine Ouango. Ne pas manquer d'aller saluer Madame le Chef de village et les habitants, toujours très accueillants. Sur les hauteurs, l'admirable point de vue permet de goûter avec délice la sérénité des lieux. En contrebas, d'immenses plages de sable blanc et fin feront le bonheur des amateurs de baignade et de pêche.Réserve de la plaine Ouango : un jour en logeant à Gamba. Au départ de Panga, se diriger vers l'ouest en direction de la réserve Ouango. La piste en sable de la Boumé-Boumé qui longe la mer n'est praticable qu'en 4x4. On passe un bac entre Mougagara et Mayonami. On arrive à Gamba, assez grande agglomération au bord de la lagune Ndogo, où l'on peut se loger sans problème Igotchi - lac Cachimba : par la N6 en véhicule 4x4, en direction de Tchibanga, s'engager sur la piste forestière située à gauche au niveau du village de Malounga. Le parcours jusqu'à Igotchi est de 90 km, soit environ 3 heures de voyage. (Voir ogooué-Mantime, Igotchi).

TCHIBANGA

Tchibanga, chef-lieu de la Nyanga, est un gros bourg d'environ 10 000 habitants, qui s'étale le long de la voie principale avec son quartier administratif, son petit marché et ses quelques boutiques. Sur les hauteurs, on remarque la Mission Catholique fondée en 1954 et le collège Belle-Vue. Si vous êtes matinaux, vous pourrez croiser des villageoises sortant de l'imposante église Saint-Joseph avant de partir aux champs, portant la hotte conique typique des populations pounou, retenue par un bandeau frontal.

Comment y aller
En avion : Air Gabon, 88 800 F CFA aller-retour, tarif week-end 58 100 F CFA 3 vols par semaine, en 50 mn. Agence Air Gabon sur place, tél. 82 02 48. En 4x4 : à partir de Libreville par la N1 : Libreville- Lambaréné (bonne route) - Mouila - Ndendé - Tchibanga. Environ 10 heures de route. Les cars Barbier au départ de la gare routière de Lambaréné desservent Mouila, Ndendé, Tchibanga et Mayumba en saison sèche. Taxi-brousse au départ des gares routières de chaque ville, en général tôt le matin. Se renseigner. Le voyage aller, entre Libreville et Tchibanga, dure environ 10 heures et coûte en moyenne 20 000 F CFA par personne.

Tchibanga pratique
Aéroport : à 5 km du centre ville sur la route de Moabi Antenne consulaire française : M. Jacques Lambotin, s'adresser à la boulangerie, B.P. 93 Tchibanga. Tél. 82 02 62Gendarmerie : tél. 82 00 51Hôpital provincial : tél. 82 00 49Pharmacie Massanga : tél. 82 03 90Banque : la BICIG de Mouila est la plus proche.

A voir et à savoir
Tchibanga est le carrefour des principaux axes routiers de la province et permet l'accès aux différents circuits touristiques

Vos emplettes
Au détour des quartiers, on rencontre encore quelques artisans. Un villageois pourra vous indiquer où trouver, à Mougoutsi, sur la route de "l'aviation", Adèle Florentine Massinga. Dans sa cour, elle modèle directement l'argile blanche selon un savoir ancestral. Elle crée avec talent de petites sculptures anthropomorphes symboliques et de la poterie utilitaire sobrement décorée de motifs géométriques, qu'elle fait sécher au soleil, puis cuire à feu ouvert. Vous pouvez acheter ses oeuvres présentées devant sa maison. Certaines sont exposées à l'ENAM (École Nationale d'Arts et Manufacture) et au musée de Librevilleww. On vous conduira aussi chez Philippe Bouka au quartier Ndabilila, fabricant de fauteuils et de tabourets traditionnels en lianes et raphia, dont l'esthétique et le confort ravissent le chanceux qui peut se les procurer !
Vos agapes
Restaurant Chicago : maquis situé juste derrière l'hôtel Hamed. Bonne cuisine sénégalaise et locale à petit prix. Restaurant Le Diplomate : un peu excentré par rapport à la rue principale. Tenu par un sympathique couple gabonais. Très bonne cuisine africaine. Excellent rapport-qualité prix. 5 000 F CFA le repas. Bon accueil. "Coupé-coupé" et beignets aux alentours du marché selon l'heure.
Vos nuits
A partir de 8 000 F CFA
Relais de la Nyanga : en bordure de la Nyanga. Belle vue, endroit calme. 16 chambres dont certaines sont rénovées avec climatisation. Le petit déjeuner et les repas sont possibles selon les approvisionnements. Hôtel Hamed : rue principale, à côté du marché. Cet hôtel, situé audessus de la boutique de son propriétaire mauritanien, est bien tenu. Les chambres sont climatisées. La plupart sont équipées de salles de bains. Pas de restaurant ni de téléphone. 15 000FCFA la nuit. Hôtel Dibougou : sur la route de "l'aviation", 8 chambres simples mais propres. Restaurant et bar.
Vos nuits blanches
Le Malarnu, discothèque pour les jeunes au centre ville. Il existe des bars dansants dans les quartiers.
Comment se déplacer
Taxi-brousse : gare routière au centre ville. Location de 4x4 climatisés avec chauffeur : à la gare routière, s'adresser à Joachim Pambo-Nzamba. Prix à la journée ou à la semaine à négocier, mais bien inférieurs à ceux pratiqués à Libreville : 40 000 à 60 000 F CFA par jour. Ponctuel et ayant une bonne connaissance de sa région, Joachim vous fera découvrir ce dont nous vous parlons et même davantage.

VISITES
Chutes d'ivéla : une demi-journée en véhicule 4x4. Prendre la R21, direction aéroport. Emprunter la piste en latérite vers Moabi. Les villages se succèdent, composés de cases rectangulaires en planches de bois éclaté d'ilomba. Sur la route on aperçoit les bassins de pisciculture. Les savanes vallonnées alternent avec les zones boisées. A Louango, situé à 30 km de Tchibanga (l heure de trajet environ), il est indispensable de s'adresser à un villageois qui vous conduira à pied aux chutes d'ivéla, dans le défilé de Mitoungou, au confluent de la Nyanga et de la Moukalaba. Il faut compter environ 2 heures d'excursion. On passe au travers d'une plaine herbeuse, puis d'un sous-bois assez obscur aux effluves de violette et de terre mouillée, bien souvent dégagé à la machette par le guide. Deux troncs d'arbres posés sur le ruisseau forment un pont. Les éléphants passent dans cette zone et l'on peut y distinguer leurs traces... Mieux vaut être bien chaussé car les fourmis envahissent les lieux. Après quelques efforts, on est heureux d'arriver à la lumière sur les berges de la Moukalaba où, dans le fracas des eaux, la chute particulièrement spectaculaire tombe par cascades successives dans la rivière qui suit tranquillement son cours. Pour ceux qui hésitent à entreprendre cette marche sportive, on peut aussi louer une pirogue à Louango. Réserve déflore et de faune de la Moukalaba : une journée en 4x4. Prévoir un pique-nique et éventuellement du matériel de camping. Partir à l'aube de Tchibanga pour observer les animaux très tôt le matin. Prendre la R21 jusqu'à Mourindi, pour entrer dans la réserve protégée qui s'étend sur 400 000 ha. Le WWF et le Service des Eaux et Forêts se trouvent à proximité de l'entrée. Il est possible d'y obtenir des informations et éventuellement un guide. Au petit matin, en saison sèche, lorsque les herbes sont brûlées, on peut surprendre les animaux en errance : buffles, antilopes, potamochères, éléphants... Avec un peu de chance, vous pourrez apercevoir les singes et les gorilles en lisière des sous-bois. A l'horizon, se profilent les monts Doudou. On est séduit par les élégants bambous qui ombragent le passage des multiples cours d'eau. Ici et là, on rencontre de petits villages aux cases plus ou moins délabrées, à proximité desquels de récents dispensaires et une boîte aux lettres de l'OPT exposent leur inutile modernité, car ils sont vides et pour longtemps... Arrivé à Mourindi-village, on aperçoit la Mission catholique désaffectée. L'église et ses annexes, aux parois de briques de terre percées d'arcs en plein cintre, sont bâties sur un escarpement où paissent quelques vaches, conférant à l'ensemble un aspect bucolique et désuet. Compagnie Equatoriale du Bois (CEB) : à une quarantaine de kilomètres de Mourindi, une ancienne piste d'atterrissage de la CEB conduit à l'entrée du village de Doussala, situé sur la Moukalaba. Il est habité par des pêcheurs et chasseurs bapounou. Il y a quelques années, le chantier forestier y était installé et plusieurs familles européennes y avaient confortablement élu domicile. On peut encore voir sur les hauteurs de belles cases, ombragées de manguiers, de palmiers et de conifères ! Certaines sont restaurées, d'autres sont "squattées" par les villageois. La réserve de la Moukalaba est aussi accessible par la très belle route (R21) qui passe par Moabi (direction Mouila). Lac Kivoro : en continuant la piste de Doussala qui traverse la réserve vers l'ouest, on se dirige vers Bongo. Au croisement avant le village, prendre la direction de Diela Vievi. La piste suit le Rembo Ndogo. On arrive aux abords du lac Kivoro (voir Setté-Cama, province de l'OgoouéMaritime). Descente sportive Tchibanga - Igotchi en canoë-kayak : une journée. L'association gabonaise "Aventure sans frontières" (voir page 22) propose ses services et son matériel pour cette expédition. La descente emprunte de nombreux rapides et petites chutes dignes d'intérêt pour les courageux. Grottes de Nioumbitsi : une demi-journée aller-retour. Par la route Ll 16 au sud-est de Tchibanga en direction de Moulengui Binza et du Congo, on arrive après 25 km de parcours au village Nioumbitsi. Dans cette zone, on peut voir les carrières de marbre et les grottes dites "aux chauvessouris". Il est préférable de prendre un guide au village pour y accéder. Se munir d'une bonne torche. Les villageois chassent beaucoup dans la région. On raconte qu'avant de partir à la chasse, ils passent toujours par les grottes afin d'interroger les lieux. Si les grottes sont vides de leurs occupants, la partie est de bon augure. Dans le cas contraire, mieux vaut ne pas y aller. Route de Mayumba : un véhicule 4x4 est indispensable. La piste est difficilement praticable en saison des pluies. Le trajet est très agréable au travers des vallonnements de la Nyanga et des Monts Mayornbe que l'on voit au loin. Juste à l'entrée du village de Malunga, on est stupéfait par l'immensité du fromager centenaire qui occupe le centre de la piste.

FOUGAMOU-SINDARA-MANDJI

FOUGAMOU

Chef-lieu du département de Tsamba-Magotsi, Fougamou compte 4 100 habitants. La ville, construite en terrasses sur les rives de la Ngounié, s'étire sur plusieurs kilomètres au pied du massif des Gorilles de la chaîne de Koumounabouali.

Comment y aller
En avion : Air Gabon, 68 600 F CFA aller-retour, 2 vols par mois en 1h 05. Si vous arrivez par avion, vous apercevrez Fougamou entouré de montagnes boisées et brumeuses. L'aérodrome est une simple piste en latérite à 5 km du centre ville. Il est donc plus prudent de prévenir son hôte, il est d'usage de survoler son habitation afin de l'avertir de l'imminence de l'atterrissage.En voiture : à 110 km de Mouila sur la N 1, à 90 km de Lambaréné et à 325 km de Libreville (environ 4h30 de route). En car : les autocars Barbier font Lambaréné-Fougamou pour 5 000 F CFA l'aller simple. Fougamou-Mouilapour 12 000FCFA. Librevilleougamou pour 14 000 F CFA. Des taxis collectifs font régulièrement le parcours.
Fougamou pratique

Correspondant du Consulat Général de France : Révérend Père Péron. Fougamou n'est pas relié au réseau téléphonique gabonais.
A voir et à savoir
Le visiteur qui emprunte la route pour la première fois peut ne pas arriver à Fougamou. En effet une nouvelle voie grumière contourne l'agglomération, le long de la Ngounié. Il faut aller tout droit à la sortie du pont, sur la Bassali. Ce serait dommage, car cette ville connaît depuis quelque temps l'effervescence du modernisme et de l'urbanisation. La cité a l'avantage d'avoir deux ministres natifs du lieu et l'École Nationale des Travaux Publics y est installée. Ainsi, les travaux d'amélioration, d'adduction d'eau, de construction dans tous les secteurs vont bon train ! De nouvelles voies et de récents dalots permettent le désenclavement des quartiers. On dit que l'éclairage public est pour bientôt.

Vos agapes, vos nuits, vos nuits blanches
Plusieurs maquis dans la ville proposent brochettes et plats africains. Les hôtels font aussi restaurant. L'approvisionnement n'étant pas quotidien, il vaut mieux prévenir et ne pas être pressé, ni trop exigeant. La mission de la Sainte-Famille est tenue par des Pères et reçoit les visiteurs qui le désirent selon un prix modique comme dans la plupart des missions du Gabon. Il est toujours préférable de les avertir à l'avance.Auberge night-club de Samba-Magotsi : dans la rue principale. Propre et confortable. Prix : 12 500 F CFA. Dernière minute ! A découvrir... Près de l'hôpital, sur les hauteurs, un motel vient d'ouvrir ses portes. Au bord de la Ngounié, à l'ancien emplacement de la gendarmerie, nouvel hôtel-restaurant d'une grande capacité avec vue imprenable. A la sortie de Fougamou, un ensemble de bungalows est en cours d'achèvement dans le parc centenaire de la mission protestante.
VisiteLes chutes de l'Impératrice : à Fougamou, la Ngounié est à nouveau impétueuse et dangereuse. Nous ne nous en plaindrons pas car les chutes de l'Impératrice (nom donné par l'explorateur du Chaillu aux chutes de Samba en hommage à l'impératrice Eugénie de Montijo) sont belles et impressionnantes. Sur la Ngounié : on raconte que le génie du fleuve a élu domicile au milieu de la rivière afin d'empêcher sa traversée. Il n'est pas rare que les pirogues chavirent et, récemment, des étrangers se sont noyés.



SINDARA


Ce typique village mitsogo et eshira, a vu l'installation au siècle dernier de l'une des premières missions catholiques. On raconte encore la mémorable bataille qui eut lieu à Sindara dans les années 1940, entre les Français gaullistes dirigés par le Commandant de Cercle Rougier de Koulamoutou et les Français pétainistes du coin.
Comment y aller
En 4x4 : au départ de Mouila, sur la N1, en direction de Lambaréné, 125 km après Fougamou, une piste à droite mène à Sindara. En pirogue : à partir de Lambaréné, le fleuve est navigable jusqu'à Sindara où l'on trouve les premiers rapides. Il est possible de louer une pirogue soit à Fougamou, soit à Lambaréné pour une excursion sur la Ngounié jusqu' aux chutes.
A voir et à savoir
A l'entrée du bourg, à gauche, sur la Ngounié, un port à bois permet aux 4 forestiers d'acheminer les radeaux de grumes tirés par de puissants remorqueurs jusqu'à Port-Gentil.

Visite
Notre-Dame des Trois-Epis de l'Equateur : du village, part une voie qui mène à la mission catholique fondée en 1899. Le célèbre abbé gabonais, André Raponda Walker y fut affecté l'année de son ordination. Cette mission, bel exemple de l'architecture coloniale religieuse, est inoccupée depuis des lustres. Elle est actuellement en cours de restauration. L'église, crépie de blanc, a retrouvé tout son éclat. Elle fait face à l'édifice principal construit à deux niveaux en briques de terre cuite et en bois. Une majestueuse allée de manguiers centenaires précède l'entrée de la mission et garde le souvenir de ses heures de gloire. A quelques mètres, le petit cimetière, laissé longtemps à l'abandon, reprend ses droits. En s'avançant un peu, on surplombe la Ngounié et ses premiers rapides, dont les chutes de l'Impératrice en amont.


MANDJI


Avec ses 1770 habitants, Mandji, ancien poste militaire français, est le chef lieu du département de la Ndolou. Adossée au mont Moukoumounabouali (le vieil homme dominant la plaine), ce bourg, niché au milieu de la savane, est l'un des plus anciens du Gabon. Ses habitants vivent des moments difficiles du fait du manque d'eau et d'électricité qui semble perdurer. Pour le visiteur en quête d'architecture religieuse coloniale, la destination Mandji fait obligatoirement partie du périple dans la Ngounié.
Comment y aller
En 4x4 : à 150 km de Mouila sur la N1, en direction de Fougamou, au niveau de Yombi, prendre la piste à gauche qui conduit au village et à la Mission Sainte-Croix des Eshira.

VISITE
La Mission Sainte-Croix des Eshira : en 1894, depuis la station de Sainte-Anne du Fernand Vaz, en remontant le Rembo-Nkomi, Monseigneur Le Roy et le Père Buléon atteignent le pays des Eshira. Ils découvrent un site magnifique : une plaine entourée d'une ceinture forestière, la plaine de la Ndoulou. La fondation d'une mission dont le Père Buléon aura la charge est décidée. Rapidement des constructions sont élevées, une grande croix de bois portant un Christ de bronze est érigée sur la colline toute proche. Le Père lie connaissance avec les populations, apprend la langue Eshira avec l'aide de Joachim, le premier moniteur. Il rédige dans la langue un catéchisme, une Histoire Sainte, un livre de prières, afin de former des catéchistes qui, placés dans les villages voisins, pourront instruire à leur tour et préparer la voie aux missionnaires. Un nouveau type de mission est né.Les portes de Sainte-Croix des Eshira ont fermé au profit de la nouvelle paroisse de Mandji. Après de nombreuses années d'oubli, le Père Gabriel Nganga a pris la charge de cette mission et a décidé de demeurer seul avec les mêmes difficultés que les premiers missionnaires. Les visiteurs qui le désirent peuvent loger à la mission.Pour les amateurs de brousse et de 4X4 : à la sortie de Mandji, en direction de Mbari, une piste forestière, assez difficile mais intéressante, relie Mandji à la mission Sainte-Anne et Omboué en 8 à 10 heures selon l'état de la route. Une partie de la voie dans la zone de Rabi-Kounga, appartient à la compagnie pétrolière Shell et comporte une barrière d'accès. De ce fait, il faut prévoir une autorisation de circuler auprès de la société à Libreville ou à Port-Gentil. Il est nécessaire de partir à deux véhicules minimum et d'emporter de quoi pique-niquer, des protections contre les moustiques, éventuellement du matériel de couchage et du carburant.

R 21

Ces parcours sont difficiles, même en saison sèche. Vous serez au coeur de l'Afrique Équatoriale ! II est absolument nécessaire de voyager au moins à deux 4x4 équipés (machettes, pelles, cordes solides, nécessaire de camping et carburant...). Attention aux arbres tombés au milieu de la route. Ces voies forestières demandent une conduite appropriée. Un circuit Ndendé-Lébamba-Mbigou-Malinga au sud-est est possible, puis revenir vers Lébamba par des pistes plus difficiles, en passant par Ngoungui, Lépoy, Lékindou, Mbinambi, Nzenzélé, Moukoundou, Kanda.
Autre possibilité : à Nzenzélé, prendre à gauche vers Mabanga et Kanda. Ou plus facile, à Mbinambi, continuer la piste en passant par Nzingui, Mbélénaletembé, les grottes de Bongolo, jusqu'à Lébamba. Sur la N1, à Mbadi, à mi-chemin entre Ndendé et Mouila, la piste R 21 permet après 97 km de rejoindre Mourindi et la réserve de la Moukalaba dans la Nyanga

NDENDE-LEMBAMBA

Chef-lieu du département de la Dola, à 75 km au sud de Mouila, Ndendé compte 4 500 habitants. C'est la dernière ville gabonaise avant la frontière avec le Congo. Elle est située dans une zone de savane vallonnée arrosée par la Dola et cernée par le massif du Chaillu et les monts Mayombe. Comment y aller En avion : Air Gabon, 85 000 F CFA aller-retour, 3 vols par mois, en lh20. En car : les cars Barbier font le parcours Libreville-Lambaréné-Mouila-dendé tous les mardis et vendredis. Libreville : tél. 74 11 49 - Mouila : tél. 86 10 00/86 13 98.En 4x4 : le trajet depuis Mbigou, via Lebamba, est l'un des plus beaux de la région : 84 km de pistes forestières à travers le massif du Chaillu.A voir et à savoir Dénommée "petit Mayornbe des Bapounou", Ndendé est une jolie bourgade avec sa rue principale et son petit marché.Vos agapes, vos nuits Moins de 10 000 F CFALe Relais de Saint-Hubert : en ville. Petit hôtel-restaurant confortable, avec chambres en cours de rénovation. Prévenir ou arriver tôt. Drugstore Station Service Motel : à côté de la station Elf. Renseignements à Libreville, tél. 77 82 05. 15 chambres climatisées ou ventilées. Restaurant africain et européen, menu de 2 500 à 3 000 F CFA. Bonne adresse. Visite Lébamba : à 37 km de Ndendé en direction de Mimongo. Sur la route des grottes, ce village permet de se loger dans une case de passage ou à la mission catholique pour un prix modique. A proximité, l'hôpital protestant de Bongolo est un centre de soins réputé au Gabon.Les grottes de Bongolo : à 3 km de Lébamba. Dans cette zone, la forêt reprend ses droits. Des falaises aux profondes grottes et des arbres immenses surplombent les rapides de Bongolo. Les grottes de Bongolo forment un réseau de galeries souterraines karstiques creusé dans une butte de calcaire dolomitique qui domine le cours de la Louetsié. Toutes les galeries communiquent sur un parcours de 1200 mètres de conduits et de salles. L'ensemble du réseau a été creusé par une rivière souterraine, vraisemblablement un appendice de la Louetsié. Les grottes de Bongolo sont parmi les plus vastes du Gabon.

Mouila

Mouila
Chef-lieu de la province, Mouila est située dans le département de Douya-Onoye et compte 16232 habitants. Le fleuve est omniprésent dans la cité édifiée sur ses deux rives. Comme dans bien des villes du Gabon, une rue principale regroupe la plupart des boutiques et des administrations.

Comment y aller

En voiture : il faut compter environ 3h30 de transport en véhicule 4x4 depuis Lambaréné et 6 heures de Libreville. A partir de Lambaréné, les routes sont en latérite (le goudron est pour bientôt)... La N1 jusqu'à Mbigou est en théorie toujours praticable, cependant un véhicule 4x4 est fortement conseillé.
En car : la société Barbier dont le siège est à Mouila, relie en 8 heures, Libreville-Lambaréné-Fougamou-Mouila tous les mardis et vendredis. Départ à 7 heures devant les bureaux Barbier de Libreville près de la gare routière, prix 17 400 F CFA. Libreville : tél. 74 11 49 - Mouila : tél. 86 10 00/86 13 98.

Mouila pratique
Gendarmerie : tél. 86.11.50Hôpital : tél. 86.11.46. En cas d'urgence, prévoir une évacuation vers l'Hôpital Schweitzer de Lambaréné ou l'Hôpital protestant de Bongolo près de Lébamba.

Pharmacies : Mukemi 86 13 96 - Socoma 86 13 88

A voir et à savoir
Les collèges Saint-Gabriel et Val-Marie furent longtemps les fleurons de l'éducation de la jeunesse gabonaise. Bon nombre de personnalités sont issues de ces institutions.

Vos emplettes
Pour les fanatiques d'émotions fortes, il faut faire une halte, 2 km avant l'entrée de Mouila, à la menuiserie Tchak-Tchak, spécialisée en "bois à bander". Cet ingrédient, comme son nom l'indique, produit des effets spéciaux très prisés des connaisseurs. On le consomme sous forme de vin préparé par le spécialiste. Comme toute chose réputée et rare, cela coûte son pesant d'or, soit 30 000 F CFA la bouteille !


Moins cher Restaurant La Métisse
:

bon petit restaurant où l'on peut déguster des brochettes, du poisson grillé, de la cuisine européenne et africaine. Il existe plusieurs autres petits restaurants, maquis, où l'on peut manger de la viande de brousse, du manioc... Quelques petits hôtels (5 000 à 10 000 F CFA) proposent un confort minimum.

Plus chic Relais du Lac Bleu :
Hôtel-Bar-Restaurant-Discothèque. Près du fleuve dans le quartier commerçant de la ville. Tél. 86 14 64 / 86 14 78. Restaurant de qualité, on y mange en fonction des arrivages et des possibilités pour 10 000 F CFA environ. C'est le meilleur hôtel de Mouila. Les chambres propres sont ventilées ou climatisées avec sanitaire. Prix : de 17 300 à 30300 F CFA, suite à 60 300 F CFA.

Comment se déplacer
Taxi : en ville.

Escapades
Le lac Bleu : situé à 5 km du centre ville, ce lac, résurgence des eaux limpides de la Ngounié, est l'une des principales curiosités du coin. On peut pique-niquer sur les berges, se baigner sans problème si l'on n'a pas peur des serpents et pêcher au filet (carpes, brochets, silures...). Il est facile de trouver au débarcadère, près de la rue commerçante de Mouila, un piroguier qui, pour un prix négocié, vous proposera un circuit découverte du milieu lacustre. Les plaines de Tougoutiti, de Matassou et de Makanda : en direction du sud vers Ndendé, au PK 11, plusieurs pistes à droite donnent accès aux plaines verdoyantes de Tougoutiti, de Matassou et de Makanda très fréquentées par les buffles, antilopes, potamochères, porcs-épics, canards, outardes, francolins... A l'est des plaines, on aperçoit à l'infini, le vallonnement des contreforts occidentaux du massif du Chaillu. Les champignons poussent par milliers, ils sont comestibles et délicieux. Avis aux amateurs qui ne seront pas déçus du voyage s'ils se trouvent dans la contrée au mois d'octobre. La Mission de Saint-Martin des Apindji : à environ 30 km de Mouila, en direction du nord-ouest, une petite piste en bordure de la Ngounié conduit au village de Saint-Martin. A proximité de la bourgade, se trouve l'ancienne mission fondée en 1900. Elle est actuellement en cours de rénovation et ressemble comme une sœur jumelle à son aînée d'un an, Notre-Dame-des-Trois Epis de Sindara. A la recherche des orpailleurs : attention, cette zone est réglementée, il est nécessaire d'obtenir un laissez-passer auprès de la Direction Générale des Mines et de la Géologie à Libreville. Tél. 76 35 56. En prenant à l'est la direction de Mimongo, on arrive à Yéno après 70 km de piste. Tourner à gauche et suivre la L 114 en direction d'Ovala. On arrive dans la zone des chercheurs d'or. Des sociétés aurifères, contractuelles de l'État, exploitent le minerai. La vieille base d'Etéké est remarquable avec ses maisons construites en briques portant des cheminées sur les toits. Son microclimat rafraîchit l'atmosphère et a valu à la région, le surnom de "réfrigérateur du Gabon". En poussant la balade jusqu'à Massima, avec un peu de chance, il est possible de voir des orpailleurs à l'ouvrage. Mimongo : pays des Mitsogho .On peut y trouver une case de passage. A 12 km de Mimongo, le village de Moukabou vaut une halte.Mbigou : à 61 km de Mimongo, cette bourgade située à 800 mètres d'altitude, porte un nom aujourd'hui très répandu. Son calcaire tendre (stéatite) fût le premier à être utilisé par les sculpteurs de pierre, sous l'impulsion du Commandant de Cercle Mariani. Actuellement, peu d'artistes travaillent à Mbigou ou utilisent la pierre du cru, mais en revanche, un grand nombre d'artisans au Gabon taillent des calcaires similaires provenant de diverses carrières et en revendiquent l'appellation
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