Dans cette vidéo le ton du discours est traditionnel, la problématique ici est qu'un membre de la famille ne s'est pas occupé des enfants d'un autre membre de la famille, ici c'est une axiologie qui décrit une valeur importante chez les Punu qui est responsabilité sociale. Or par rapport aux animaux, cette catégorie d'animal représente deux idées puissantes d'une part la force : Maghene et Mbire et d'autre part la sensibilité : Mboki et Magam qui sont des lémuriens et Kusu le perroquet qui représente la parole. Nous avons ici des idées qui sont que : la force s'oppose à la sensibilité, la cruauté s'oppose à l'intelligence. Ces animaux sont choisis exprès pour définir le continuum discours-sensibilité-intelligence, comme dans le cas logos-pathos-ethos tous ses éléments rentrent en compte pour être un bon évovi. Enfin ce discours se termine par une observation et un avertissement à ne pas se tromper, ou à rester ferme dans ses convictions. En résumé, il y a trois mouvements dans cette discussion : le premier est celui de l’auteur lui-même, le deuxième est celui d’une société particulière et le troisième est celui d' une nation.
L'imagerie animale punu défie les vues occidentales selon lesquelles la culture et la nature existent en opposition dure et manichéenne. Quelles sont les principales caractéristiques de ses animaeux dans l'univers des sens punu? Le perroquet est vu comme le grand orateur, le mboki comme le grand pleureur, il faut comprendre ces symboliques naturelles en termes de forme et de sens. Certains de ses animaux ont des transformations mystérieuses comme le caméléon capable de changer de couleur, d'autres comme le serpent capable de se débarrasser de sa peau, il y a des petites antilopes qui sont capables de s'échapper miraculeusement des pièges humains, des araignées et des léopards etc.
En conséquence, pourqu'un animal soit important, il doit être capable de stimuler la pensée, et apparaîtra fréquemment dans les arts visuels. Nous devons nous demander à quoi servent les images animales et comment fonctionnent-elles ?
Au cours des 25 dernières années, les anthropologues et les historiens se sont davantage intéressés et activés par les tropes qui sont souvent appelés "figures de style", mais il est habituel de considérer cette forme organisationnelle visuelle à partir de l'expression performative aussi bien que verbale. A la suite de (David Sapir 1971), il faudrait limiter notre enquête aux quatre grands tropes : métaphore, métonymie, synédocque et ironie. nous devons commencer par une compréhension de base de la façon dont les Africains cherchent à donner un sens à leur monde à travers la métaphore et d'autres tropes. La métaphore peut être importante pour créer et maintenir un sentiment d'identité de groupe. "Nous" contre "eux", la séparation et le controle du pouvoir. Cela est posé par ceux qui savent quelque chose que les autres ne savent pas. La métaphore est un dispositif coûteux d'une grande portée politique, le multiréférentiel, annimal l'illustre bien.
es animaux sont représentés en Afrique à des fins humaines, ils aident à donner un sens à la condition humaine, une proposition aussi amthromorphe soit-elle. Les formulations de servir et d'ordonner doivent être intuitives, et comme le suggère la forme : des métaphore "l'Institution de suggérer".
Un aspect important à cet égard est pour l'humanité, ce que les gens sont incapables ou répugnent à mettre dans les mots peut plus facilement ou de manière appropriée être représenté sous des formes visuelles et autres formes d'expression. le discours parallèle, de la relation animale peut être posé, sensé, et la critique délivrée à distance intellectuelle et politiquement sûre, autrement dit la métaphore n'est encore qu'hypothétique, et fondamentalement fausse.
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