La pierre angulaire de la renaissance punu et de l'âge classique punu est enracinée dans l'antiquité égypto-nubienne-kongolaise. Ce courant esthétique regroupant l'ensemble des ouvrages qui utilisent comme référence esthétique les chefs-d'œuvre de l'Antiquité égypto-nubienne-bantoue-punu. La vingtième cinquième dynastie d'Égypte,du royaume nubien, royaumes subsahariens, mythologie, épopées et héros punu.
Les villeset villages
Les villes antiques punu sont Thèbes, Meore, Zapata, Kom Ombos, Nok, SIENGU NA MUBOGHE et MUKELI-BAPULI, NGUIDJI, BIRUGU-BUANGA
Les villages
Selon J-É. Mbot, citant G.Tessmann, l'implantation d'un village était «conditionnée par la position du soleil, les points d'eau, la morphologie et le degré de fertilité des terres environnantes et enfin l'orientation des vents» (Mbot 1997, 40). Tous les villages gabonais étaient structurés de la même façon, avec une longue courrue centrale, ponctuée de «maisons des hommes» ou «corps de garde» (en principe une par lignage important), avec deux alignements de cases d'habitation de part et d'autre. Chaque famille disposait d'une case principale de repos à laquelle des annexes servaient de cuisine, d'abri pour les femmes en période de règles, etc. Le village comportait aussi un abri pour les jeunes circoncis, des abris à palabre, parfois une «case à fetiches» ou une case-sanctuaire (bandja) et des enclos pour les animaux de basse-cour et des jardins potagers soigneusement clos (afm de les préserver des prédateurs). Certains explorateurs, comme Paul Du Chaillu, furent frappés par la beauté et la propreté de ces villages punu (dimbù), aux rues larges et soigneusement entretenues, dont les maisons étaient séparées les unes des autres, alors que chez leurs voisins Tsogo, elles se touchaient. «Leurs villages sont plus grands, mieux tenus et plus jolis que ceux des Otando et des Ashira-Ngozais» (Du Chaillu 1868,211). Le village punu, dimbù, est formé de deux rangées de cases rectangulaires parallèles construites en écorce et en bambou et soutenues par des piquets et une PI. 56 armature. Toutes les cases n'ont pas forcément la même hauteur. Les parois des habitations en écorce sont décorées de motifs géométriques sur toute la longueur [fig. 3]. Le toit à deux pans est recouvert de chaume de palmier-raphia ou de feuilles d'« herbe à paillettes» (ilonga) finement tressées. Le sol est de terre battue. La maison est divisée en compartiments et sous l'influence européenne, elle a maintenant des portes, des fenêtres, du mobilier et de la vaisselle à l'occidentale. Cependant, si on ne couche plus sur des nattes à même le sol, les lits sont encore fàits de claies de roseaux. Certaines maisons ont une véranda en façade. La brique de terre séchée a remplacé les parois d'écorce et de bambou après 1914. C'est dans la cour-rue qu'ont lieu les tetes du village, qu'on récite et chante les contes et légendes, que s'exhibent les masques dans les grandes occasions.
Chaque village HISTOIRE. CULTURE ET RITES TRADITIONNELS DES PUNU avait un arbre sacré, planté près de la «case des ancêtres» où étaient conservées les reliques, ce qu'ont pu constater la plupart des voyageurs du XIX" siècle (Du Chaillu 1863,227).
Derrière la première ligne des cases, se trouvent les cuisines où l'on entend des coups de pilon vigoureusement assénés par les femmes qui, de toute la force de leurs bras, écrasent la banane dans les mortiers en bois dur. La banane (plantain) et le manioc constituent la base de leur nourriture. Dans un rapport daté du 4 mai 1900 à Nyanga, le père Goepfert rapporte que, dans tous les villages punu, on retrouvait un temple bandja : une case à parois en écorce, de forme rectangulaire allongée, terminée à l'avant par une rotonde dont le rebord descend assez bas pour qu'on ne puisse entrer qu'en se baissant; toujours avec sa même disposition traditionnelle et rituelle: son pilier-fétiche de l'entrée, parfois sculpté en cariatide, ses guirlandes de fibres de palmiers courant le long des parois, et au fond, une sorte de tabernacle où se trouve la statuette représentant Bouiti (archives CSSP, fonds Pouchet). En temps ordinaire, la case-sanctuaire bandja est le lieu habituel de réunion des hommes du village. Ils viennent s'y accroupir sur une natte, appuyés sur le dossier du IIlboloko (sorte de «fauteuih de repos fait d'une grosse branche d'arbre à branches divergentes servant de pieds), bavarder, fumer leur longue pipe f.1ite avec une nervure de feuille de bananier. C'est là aussi que l'on reçoit les étrangers. Au moment des initiations et des tetes, le bandja est le lieu consacré au bwili, au fétiche protecteur qu'on y honore. Dès que le tissu qui voile en temps normal l'effigie de bois est enlevé et que, devant elle, une grosse torche de résine est ent1ammée, le ban4ia devient un « temple» où les cérémonials reprennent leurs droits. Les chefs de village punu d'au trefois ont joué un rôle actif dans la traite des esclaves, ce qui leur a permis de s'enrichir en les revendant aux négriers européens, mais aussi d'augmenter leurs populations en achetant des captifs pour eux-mêmes. En effet, certains esclaves, notamment les femmes jeunes, étaient directement intégrées dans le clan de leur maître, ainsi que leurs enfants bien entendu. Autrefois, lorsqu'un village se déplaçait, les habitants conservaient le nom de l'ancien village pour le redonner au nouveau. C'est ainsi que nombre de villages et de rivières portent les mêmes noms au Gabon, au Congo et en République démocratique du Congo. Il en est de même des noms propres, qui se sont transmis des anciens Bajag aux Punu du Gabon et du Congo.
Les Punu, comme les autres, ont été de tout temps sous l'emprise du sacré qui légitimait le pouvoir des chefs fumu, déterminait les rapports entre les clans et les lignages et commandait chaque geste de l'existence (Merlet 1991,61-71). Ils croient en l'immortalité de l'âme et à une autre vie dans l'audelà, reconnaissent l'existence d'un Étre suprême appelé Nyâmbi ou N'zambe, inaccessible et incompréhensible aux humains, à qui on ne rend aucun culte.
Les rois
- Les pharaons : Taharqa, Pye, Shabaka, Shebitku, Taharqa, Tanutamun, rois Shaka, rois Mpande
- Les reines: cadances Shanakdakhete (rc 170 avant notre ère) Amanirenas (rc 40-10 avant notre ère) Amanishakheto (rc 10 avant notre ère - 1 CE) Amanitore (r. c. 1-c. 25 CE) Amantitere (r. c. 25-c. 41 CE) Amanikhatashan (r. . 62-c. 85 CE) Maleqorobar (rc 266-c. 283 CE) Lahideamani (rc 306-c. 314 CE), Emperatrice Beatrice,Reine Nzinga
- Les rois du Kongo :Voici les noms de rois qui dirigirent le royaume kongo: Le roi Muabi Mayidi, Zananga Mowa, Ngongo Masaki, Mbala Lukeni, Kalunga Punu, Nzinga Sengele, Nkanga Malunda, Ngoyi Malanda, Nkulu Kiangala, Ngunu Kisama.De l'an 1370 jusqu'en 1481 les rois qui dirigirent le royaume Kongo sont: Nganga Makaba, Nkanga Nimi, NKuvu Mutinu, Nzinga Nkuvu. En 1457, se leva le prophète Buela Muanda qui prophetisa l'arrivée des occindentaux sur la terre Kongo et leurs intentions.
......De 1702 jusqu'en 1706 le grand Archange du kongo consacra la prophètesse VITA KIMPA. Celle-ci avait réussi a reveiller tous les bakongo et a rebati la ville de mbanza kongo et elle s'inspira et commença à combattre la religion occindentale sur la face du territoire Kongolais.Le 3 mai 1491, le roi Nzinga Nkuvu fut coverti au christianisme et fut baptisé. Tous les bakongo qui reuçurent Jésus dans leurs vies de rassemblèrent derrière Mvemba Nzinga , fils du roi Nzinga Nkuvu. - Soundiata keita
- Les amazones
- La Reine Nzinga
- Mansa Musa l'homme le plus richhe de tout le temps.
Définition
Le classicisme punu est au sujet de la grandeur, de la beauté du visage, des tresses. En effet, cet art, qui exaltait l'homme comme la mesure de toutes choses, exprimait l'équilibre, l'harmonie, l'ordre et la proportion, les fixant dans des canons destinés à délimiter un idéal de beauté et de perfection formelle jusqu'alors inconnu. Plus précisément, le classicisme punu, lié à une conception terrestre, pour laquelle la beauté de l'homme était exaltée par-dessus tout, est délimité comme un courant naturaliste-réalist et de la naturee, dont l'objectif est de reproduire au mieux la nature, considérée comme un élément parfait. Le clacssicisme peut se definir en trois points l'imitation,la règle, le goût. Par exemple dans la sculpture des masque punu
La sculpture classique punu
on retrouve dans les masques et sculptures punu.La perfection de la beauté, l'idealisation de la beaute parfaite et absolue qu'
Benoît Mouity-Nzambaa écrit à cet effet :«(...) Les arcs des sourcilières et les yeux sont peints en noir ou passés au ferchaud.Lesyeuxàtleur de peau,étirés plutôt en amande, souvent fait douter de l'origine de cesmasques .Il s'agit d'un critère de beauté dans la société traditionnelle Bayag.Dunyengi en punu signifie"yeux en amande"ou"yeux bridés".«Dans la société traditionnelle Bayag,il idéal qu'en plus de ces critères, la femme belle prenant un nez fin, le tracé des lèvres délicates, lèvres généralement fines qui donne aux masques cette esquisse de moue.
Les ancêtres et les héros punu
Nding le père de tous les punu
Bouang la mère de tous les punu
Maroundou le héros de Mumbanga
Dutsona l'ancêtre de la beauté
Mumbwanga
Le soleil
La lune
les étoiles
Les differents clans punu sont les: Dikanda, Micimba, Bujala, Bumueli, Micumba, Dijaba, Dibamba di Kadi,Mululu et Ndingi.
Ils sont à l’origine au nombre de neuf, mais pour diverses raisons (recherche d’un parent, fuite devant un danger, conflits, incestes, décès..).
Makame-Ma -Ngéli ancêtre Dikande
Ilebu-I-Ngéli ancêtre Bujale, est la seule fille.
Bundu-Bu-Ngéli ancêtre Micimba
Mueli-Ngéli ancêtre du clan Bumueli
Munciegu-Ngéli ancêtre Dijaba
Mumbice-Ngéli ancêtre Micumbe
Ubindu-U-Ngéli ancêtre du clan Dibambe Kadi
Murali(Ncambe-Ngeli) ancêtre Ndingi
Les jeux antiques
En terres Punu, il y avait un sport appelé U BUMBNE pour éprouver la force physique des garçons, sous le contrôle des arbitres. Elle comportait des règles que les protagonistes devaient respecter. Notamment, ne pas porter de coups, être courtois et fair play. Ce sport, dans une moindre mesure semblable au sumo et à la lutte sénégalaise sans frappes, consistait à mettre son adversaire au sol. Le vainqueur appliquait un signe sur le front du vaincu avec un peu de terre.(U béta' mbatsi, u singa' ilïmbu) Après la lutte, il n'y avait ni animosité, ni haine. On se séparait toujours dans la joie. Il pouvait y avoir cependant des promesses de revanche.
Les héros
Yanga, Mavurulu, Dibadi et Mutu Malongi etc…
Architecture
- l'Espace urbain et bâtiment public
- les templs : Mbanza, Mulabi, Mbinzi
- l'architecture domestique,
- tombeaux,
- et ornements architecturaux.
La construction du Banza, Mulebi et Nzimbe.
Les enseignements classiques
Les enseignements classiques des grands philosophes punu Mulungu Mutu Malongi, Muvang Pinz,Sumuana Manga, Nguimbi Mukaghe Massi, Dibadi
La littérature classique
La littérature classique punu est caractérisée par la sobriété et la clarté des textes du mubwanga, les contes punu de kwenzi Mikalat , Ainsi parlait les anciens de Moundjegou Edgar. Ce qui caractérise le classicisme punu est la qualité et l'excellence du matériel culturel. Alors que le classicisme littéraire de la Renaissance mettait l'accent sur le «yipunu i bstme».
Le language du clacissisme punu
La langue du clacissisme punu est le «lɛng» qui signifie léger, sobreté et la clarté, tandis que l' «yipunu i batme » dont cette expression signifie littéralement ‘’langue serrée ‘’ est le language de la renaissance. Les « paroles légères » désignent toutes les paroles ordinaires et sont comprises par tout le monde. Quant aux « paroles serrées », elles renvoient à tout discours échappant à l’homme ordinaire ou non initié. Les ‘’paroles légères’’ relèvent de l’usage quotidien. Nul besoin de voiler ou de codifier, le langage est accessible à tous. Les ‘’paroles serrées’’, sont utilisées par contre dans le courant de la renaissance punu qui font appel à une rhétorique, un niveau de langue parfois archaïque que seuls les initiés ou les cercles restreints pouvaient comprendre.
Poésie
Mavurulu de Moukagni, Afrique mère, chanson du coupeur Okoumé, Me voici nostalgique de Mounjegou.
Les chants classiques
Les chants qui parlent des origines punu, bukulu et sagesse
A en croire la tradition orale, il a existé deux «MUELl». Le grand fondateur du clan qu'on appelle MUELI-MILENZI DINGUNDU TADJI BANA SUNGU MANGUALA MUBONGU LELE BIKlITA. On l'appelle aussi MUSSODJI-URU-NGUIDJI. NGUIDJI est certainement le nom du territoire d'origine de MUELI. La tradition orale parle aussi que MUELI vient des territoires appelés SIENGU NA MUBOGHE et MUKELI-BAPULI. Ces deux territoires sont situés certainement vers le Zaïre. Le deuxième MUELI c'est MUELI NGUELI, fils de NGUELI ILAHU. D'ailleurs on dit aussi que NGUELI ILAHU est du clan BUMUELI. Notons que le premier chef du clan BUMUELI arrivé dans la région de Tchibanga avant la pénétration européenne s'appelle N'GUIMBI-MAPINDI
A en croire la tradition orale, il a existé deux «MUELl». Le grand fondateur du clan qu'on appelle MUELI-MILENZI DINGUNDU TADJI BANA SUNGU MANGUALA MUBONGU LELE BIKlITA. On l'appelle aussi MUSSODJI-URU-NGUIDJI. NGUIDJI est certainement le nom du territoire d'origine de MUELI. La tradition orale parle aussi que MUELI vient des territoires appelés SIENGU NA MUBOGHE et MUKELI-BAPULI. Ces deux territoires sont situés certainement vers le Zaïre. Le deuxième MUELI c'est MUELI NGUELI, fils de NGUELI ILAHU. D'ailleurs on dit aussi que NGUELI ILAHU est du clan BUMUELI. Notons que le premier chef du clan BUMUELI arrivé dans la région de Tchibanga avant la pénétration européenne s'appelle N'GUIMBI-MAPINDI Babongu ou barimbe. SUM~-NA-MANGUAL~ étant le premier entré en contact avec le clan Burnueli.
La chefferie
Les sociétés secrètes du sud du Gabon Selon Monique Koumba-Manfoumbi (Koumba-Manfoumbi 1987,173), les sociétés secrètes sont au cœur de la dynamique sociale et politique des Punu. Les chefs (si~fumu) de clan, de lignage ifumu-dimbu) et parfois de village avaient un véritable pouvoir de régulation des comportements. Chacun était «placé entre les hommes et la nature, entre les vivants et les morts, avait le devoir d'invoquer les mânes et de communiquer avec eux afin de se concilier leur faveur au nom du bien de toute la conununauté» (ibid., 171).Les résistants
Mavouroulou Na Nzolou Nyonde Makita, Mueli Mukagny, Manduku-ma -Mukagny, Ntsiengui-Mfudu, Nza Mbadinga, Kas Maviri, tous ont combattu contre la puissance francaise coloniale
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